Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Écoquartier »

Secteur Chaudière : développement résidentiel et commercial, TOD et conservation de milieux naturels

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 octobre 2020 13 commentaires

Québec, le 29 octobre 2020 – La Ville de Québec a présenté aujourd’hui la version préliminaire de sa Vision d’aménagement pour le secteur Chaudière. Ce territoire est appelé à se développer rapidement et la Ville souhaite encadrer la construction d’habitations, de commerces et d’entreprises de haute technologie, en plus de conserver des milieux naturels et d’améliorer les déplacements actifs dans le secteur et vers les quartiers voisins.

En juin 2020, la Ville a lancé une démarche de participation publique afin de soutenir le développement de ce secteur d’importance bénéficiant de grands espaces où tout est à définir, en plus de profiter de l’arrivée du réseau structurant de transport en commun.

Réponse à un besoin de logements

La Ville veut favoriser le développement résidentiel dans le secteur Chaudière afin de répondre à la demande associée à la croissance démographique anticipée. Entre 2021 et 2031, le nombre de logements à construire pour répondre à l’arrivée des nouveaux ménages attendus sur le territoire de la ville de Québec est estimé
à 11 850.

Durant cette période, en comptant sur les lotissements autorisés, la construction sur les terrains vacants et l’insertion de logements dans les quartiers déjà construits, 8 510 logements pourront être construits sur l’ensemble du territoire. Il manquerait donc 3 340 logements pour répondre à la demande.

« La construction de 4 210 logements additionnels dans le secteur Chaudière permettra de venir combler les manques à gagner en matière d’habitation d’ici les dix prochaines années, a annoncé M. Régis Labeaume, maire de Québec. Les terrains étant vacants sur cette partie du territoire, la construction peut donc se faire à court terme. En priorisant l’élaboration de cette vision, nous souhaitons concevoir un environnement réfléchi et cohérent, qui tient compte du développement du transport en commun. »

Un milieu de vie axé sur le transport en commun

Dans ce secteur, la Ville souhaite créer des environnements de type Transit Oriented Development (TOD) qui peut être traduit par « développement orienté vers le transport en commun ». Un TOD vise à créer un milieu de vie dynamique entièrement pensé autour d’une station de transport en commun, ce qui est particulièrement souhaité aux abords du futur terminus Le Gendre et de la station Chaudière, à l’extrémité ouest du tracé du tramway.

Déjà implanté dans plusieurs grandes villes, on y trouve généralement une concentration de logements, de services, de commerces, de bureaux et de places publiques, tous accessibles à pied et qui s’organisent autour d’une station de transport en commun.

(…)

Démarche consultative : activités à venir

Les personnes intéressées à s’exprimer sur la version préliminaire de la Vision d’aménagement pour le secteur Chaudière sont invitées à participer aux activités suivantes :

Séance d’information en ligne. (Zoom). Jeudi 19 novembre 2020, à 19 h

Consultation écrite : commentaires ou dépôt de mémoires. (Plateforme de participation publique). Du 19 novembre 2020 au 8 janvier 2021

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Autour du terminus du tramway: le pôle Chaudière pour combler le manque de terrains Stéphanie Martin (Journal de Québec). Un extrait: « Puisque les terres des Sœurs de la Charité ne peuvent accueillir des maisons, la Ville de Québec a besoin du développement autour du terminus du tramway, près du IKEA, pour accueillir ses futurs résidents sans causer d’étalement urbain. La Ville de Québec compte énormément sur cette «petite ville» où 9000 résidents et employés vivront et travailleront quotidiennement. «Si on ne fait pas le développement, on va manquer de place», laisse tomber le maire de Québec, Régis Labeaume. »

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Écoquartier, Étalement urbain, Commercial, Densification, Environnement, Qualité et milieu de vie, Résidentiel, Urbanisme.

Combien ont coûté les écoquartiers de Québec?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 octobre 2020 1 commentaire

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Combien a coûté aux contribuables, jusqu’à maintenant, la création des deux écoquartiers de la Ville de Québec?
L’administration municipale n’a pas jugé pertinent de tenir le compte des millions de dollars dépensés depuis 10 ans, tout en prétendant que l’exercice de revitalisation sera rentable… Le Soleil a obtenu des données en vertu de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics : la facture avoisine 70 millions $, même 85 millions $, et sa croissance se poursuit. Précisions.

En juillet dernier, le maire de Québec Régis Labeaume avait convoqué la presse pour célébrer l’avancement de la transformation des secteurs D’Estimauville et de la Pointe-aux-Lièvres. Nous lui avions demandé une évaluation du coût des deux projets. L’élu n’avait pas en main les montants exacts. Il avait néanmoins évoqué, entre autres, une enveloppe de 15 millions $ pour la décontamination du sol pollué. «On aura le décompte éventuellement», annonçait-il.

Surpris qu’on n’ait pas additionné les factures depuis le lancement de l’aventure des écoquartiers en 2009, nous avons ensuite interpellé l’administration municipale, sans plus de succès : «Considérant la durée dans le temps et la complexité des étapes nécessaires au développement [des écoquartiers] (achat, décontamination, vente, ouverture de rue), il est impossible de fournir aujourd’hui la compilation détaillée des investissements», nous a répondu le chef d’équipe aux communications, David O’Brien. Aucun bilan des débours, donc.

Il nous écrivait tout de même : «Le développement des terrains est […] considéré comme étant rentable pour la Ville, générant à moyen terme plus de revenus par rapport aux investissements.»

Comment pouvoir plaider la rentabilité, si on ne sait pas combien on a décaissé ?

La question est demeurée en suspens.

Des millions et des subventions

Des réponses plus détaillées sont arrivées plus tard, après le dépôt par Le Soleil d’une requête en vertu de la Loi.

Pour résumer : les contribuables ont, jusqu’à maintenant, payé au moins 68,6 millions $ pour la création des deux écoquartiers de la capitale, selon un relevé partiel. Partiel parce qu’il reste des travaux dispendieux de décontamination à effectuer. Partiel aussi parce nous n’avons pas reçu l’ensemble des investissements effectués entre 2009 et aujourd’hui.

De 2009 à 2013, la Ville de Québec comptait sur le privé pour prendre en charge les deux projets d’envergure. Un consortium local piloté par la Société immobilière Leboeuf avait remporté les deux appels d’offres… mais s’était finalement avoué vaincu. Les coûts de développement élevés ne permettaient pas de livrer des habitations à un prix populaire, semble-t-il.

Résultat, la mairie a repris les rênes durant l’été 2013.

Dans l’intervalle, la Ville avait néanmoins dépensé certaines sommes, dont 14,3 millions $ pour rebâtir en neuf l’avenue D’Estimauville. Des sommes qui s’ajoutent aux quelque 70 millions $ recensés.

Le compteur affichant 70 millions $ a donc débuté sa course au milieu de 2013, quand les autorités ont décidé d’acheter elles-mêmes les terrains souillés, de démolir les bâtiments industriels puis de décontaminer le tout avant de revendre des parcelles à plusieurs promoteurs privés.

Ce montant représente l’essentiel des fonds publics décaissés à D’Estimauville et à la Pointe-aux-Lièvres au cours des 7 dernières années.

Ce n’est toutefois pas encore terminé : la Ville a récemment mis la main sur la dernière propriété commerciale de la Pointe-aux-Lièvres, pour 4,2 millions $ (plus les taxes). La démolition des bâtiments et la décontamination du lot s’ajouteront à la facture totale.

L’État aussi a contribué

Les contribuables ont donc déboursé gros pour les écoquartiers de Québec. Mais tout l’argent n’a pas été pris dans la même poche.

Sur les dizaines de millions de dollars dépensés, la Ville s’est fait rembourser environ 26,6 millions $ par l’État. Toute la somme est allée à l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres, surtout pour la décontamination, aussi pour financer en partie de la passerelle cyclopiétonnière et du pavillon d’accueil en construction dans le parc.

Rentable ?

Alors, seront-ils rentables les écoquartiers ?

Dans les données financières obtenues, nous constatons que la vente de terrains à des développeurs privés a rapporté jusqu’à maintenant presque 14,5 millions $.

La Ville souligne en outre qu’elle a perçu un total d’environ 7,2 millions $ en taxes municipales depuis 2017 (en incluant les sommes à recevoir en 2020) puisque des bâtiments neufs ont été érigés dans les écoquartiers. Un montant appelé à croître au rythme des constructions. Le document ne dit toutefois pas si c’est plus que le montant qui était perçu auprès des industriels avant leur départ.

Pour l’instant, les gains s’élèvent donc à plus ou moins 21,7 millions $; loin du compte.

Il y a cependant d’autres dividendes: «La construction des écoquartiers visait à revitaliser des quartiers industriels et commerciaux afin de créer des milieux de vie exemplaires», fait valoir le porte-parole municipal David O’Brien.

Régis Labeaume ajoute : «On frise les [8000] personnes dans les 2 écoquartiers, alors que jadis, il y a quand même une dizaine d’années, plus personne n’y habitait, que ces terrains-là étaient complètement dévitalisés.»

L’article

Voir aussi : Écoquartier.

Les écoquartiers : des projets de qualité offrant des milieux de vie convoités

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 juillet 2020 2 commentaires

La ville de Québec a tenu à faire le point sur les deux projets d’écoquartiers, Pointe-aux-Lièvres et d’Estimauville, en ce lundi 6 juillet.

Québec, le 6 juillet 2020 – La Ville de Québec a présenté aujourd’hui l’état d’avancement du développement des écoquartiers D’Estimauville et de la Pointe-aux-Lièvres.

« Ces nouveaux ensembles résidentiels constituent des quartiers nouveau genre offrant un cadre de vie exceptionnel à leurs résidants, a mentionné le maire de Québec, M. Régis Labeaume. Imaginés et mis en place par la Ville au cours de la dernière décennie, les écoquartiers sont devenus des milieux de vie convoités en raison de leur localisation stratégique à proximité des lieux de travail et des services, en plus d’offrir des constructions qui respectent les plus hautes normes en matière de développement durable. »

Plusieurs projets sont en construction ou seront développés d’ici les prochaines années. Différents types de bâtiments y prennent place, que ce soient des immeubles de bureaux, des maisons en rangée ou des logements locatifs, sociaux ou communautaires. Les écoquartiers proposent une offre de logements variée afin de rejoindre diverses clientèles et de favoriser la mixité sociale.

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Un article sur le sujet a aussi paru :

Crédit et source : Stéphanie Martin, Journal de Québec

Les écoquartiers de Québec bientôt complétés.

De Québec Urbain : Ça bouge de nouveau à Pointe-aux-Lièvres.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Arrondissement La Cité - St-Roch, Écoquartier, Message d'intérêt public.

Aménagement urbain: nouveau guide pour la conception de rues apaisées

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 juillet 2020 Commentaires fermés sur Aménagement urbain: nouveau guide pour la conception de rues apaisées

François Grenier
Journalise / 100e

L’organisme Vivre en Ville vient de lancer son guide Conception et mise en œuvre de rues apaisées – Outils pour concilier accessibilité, convivialité et sécurité sur les rues partagées et les rues étroites. Un guide plus pertinent que jamais !

Le 15 mars 2020, jour un du confinement, toutes les rues de la province sont devenues soudainement paisibles. Un peu comme si la pandémie avait plongé l’ensemble des Québécois dans un gigantesque projet pilote d’apaisement de la circulation. Puis, au bout de quelques semaines, avec l’arrivée du beau temps et la réouverture des commerces ayant pignon sur rue, il est vite apparu que les trottoirs étaient trop étroits pour que les piétons, toujours plus nombreux, puissent respecter les nouvelles consignes de distanciation physique.

D’autre part, les parcs, même ouverts, ne permettaient pas d’accueillir tous les citoyens à la recherche d’espace pour se dégourdir les jambes et prendre un bon bol d’air. Un air d’ailleurs qui n’avait jamais été plus pur depuis que les voitures avaient déserté les rues. Alors pour donner plus d’espace aux piétons et aux cyclistes, les municipalités ont commencé à multiplier les aménagements-éclairs et ainsi créer des rues partagées, à faible débit, familiales, actives, etc.

Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville, reconnaît que la sortie de leur guide semble être le fruit d’une bien étrange coïncidence, alors que la demande pour les rues apaisées n’a jamais été si forte. Or, effectivement, ce projet était déjà dans leurs cartons avant la pandémie. Et il ne pouvait pas mieux tomber.

« Le guide concerne surtout les rues locales qui, en principe, n’ont pas de fonction de transit pour des volumes importants de voitures, explique Christian Savard. Mais il peut aussi être utile dans le cas de certaines rues commerciales que l’on souhaite transformer en rues partagées. Autrement dit, des rues dans lesquelles peuvent cohabiter différents modes de transport sans l’habituelle ségrégation physique qui confine les piétons sur les trottoirs, les cyclistes sur les pistes cyclables et les véhicules motorisés sur la chaussée. Donc des rues aménagées pour que le piéton ait sa place partout, pas juste sur un petit bout de trottoir. »

Le principe à la base de ce guide, précise Christian Savard, c’est que la chaussée ne serve plus exclusivement aux voitures, mais à tout autre chose, comme jouer, se déplacer à pied ou à vélo ou même la traverser là où on souhaite, et pas seulement aux intersections.

Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville, reconnaît que la sortie de leur guide semble être le fruit d’une bien étrange coïncidence, alors que la demande pour les rues apaisées n’a jamais été si forte. Or, effectivement, ce projet était déjà dans leurs cartons avant la pandémie. Et il ne pouvait pas mieux tomber. « Le guide concerne surtout les rues locales qui, en principe, n’ont pas de fonction de transit pour des volumes importants de voitures, explique Christian Savard. Mais il peut aussi être utile dans le cas de certaines rues commerciales que l’on souhaite transformer en rues partagées. Autrement dit, des rues dans lesquelles peuvent cohabiter différents modes de transport sans l’habituelle ségrégation physique qui confine les piétons sur les trottoirs, les cyclistes sur les pistes cyclables et les véhicules motorisés sur la chaussée. Donc des rues aménagées pour que le piéton ait sa place partout, pas juste sur un petit bout de trottoir. » Le principe à la base de ce guide, précise Christian Savard, c’est que la chaussée ne serve plus exclusivement aux voitures, mais à tout autre chose, comme jouer, se déplacer à pied ou à vélo ou même la traverser là où on souhaite, et pas seulement aux intersections. »

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Voir aussi : Architecture urbaine, Art de vivre en ville, Écoquartier, Environnement, Nouvel urbanisme.

Ça bouge de nouveau à Pointe-aux-Lièvres

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 juillet 2020 3 commentaires

L’action a repris sur l’ensemble du site de Pointe-aux-Lièvres. Tout juste à l’arrière de la tour Origine, le même promoteur Synchro Immobilier a démarré la construction d’un immeuble d’une soixantaine d’unités. En février, un article avait été fait sur Québec Urbain.

Tout juste en face, de l’autre côté de la rue Cardinal Maurice-Roy, le terrain aussi bordé par la rivière St-Charles et l’autoroute Laurentienne, attend son développement. Le même article cité plus haut nous parle de la firme ImDevCo pour ce terrain.

En revenant sur la rue Pointe-aux-Lièvres, un peu plus au sud, on a repris la démolition d’établissements industriels qui avaient échappé à la première vague.

Si on va toujours au sud, à quelques mètres de cette entreprise en démolition, on a entouré un autre édifice de barricades et il sera intéressant de voir si le même sort lui est réservé.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Écoquartier.

Pointe-aux-Lièvres: le pavillon d’accueil et la passerelle vers Limoilou construits sous peu

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 février 2020 5 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Attendue depuis plusieurs années, la construction d’un pavillon d’accueil et d’une passerelle cyclopiétonne au parc de la Pointe-aux-Lièvres débutera ce printemps. L’investissement pourrait atteindre 10 millions $ pour la Ville.

Les deux roulottes faisant office de vestiaire sportif pour les patineurs, skieurs et lugeurs disparaîtront, confirme la conseillère en communication, Audrey Perreault. «La Ville termine les plans et devis afin d’être en mesure de lancer un appel d’offres public pour la construction du pavillon d’accueil d’ici quelques semaines. Les travaux devraient débuter au printemps 2020 pour se terminer au printemps 2021.»

Voilà qui offrira plus de confort aux usagers, nombreux à fréquenter la Pointe-aux-Lièvres depuis qu’elle a été redessinée il y a déjà une décennie. «En 2009-2010, ce parc a été aménagé à des fins récréatives. […] Y ont été aménagés, notamment : des sentiers de promenade transformés l’hiver en sentiers de patin, un réseau cyclable, une aire d’exercice canin et une nouvelle aire de stationnement pour environ 154 véhicules», relate-t-on dans des documents de la mairie. «Il dessert des milliers d’utilisateurs qui viennent profiter des nombreuses activités offertes, autant en été qu’en saison hivernale.»

Ne manquait donc plus qu’un pavillon permanent pour accueillir la visite. La future construction devrait être faite de bois et compter un seul étage, indique-t-on dans la paperasse municipale. On y trouvera une grande salle polyvalente, un hall d’entrée servant de salle d’exposition, un service de location d’équipement, une terrasse couverte, un garage et des services sanitaires. Le tout devrait coûter 4 millions $, escomptait la Ville en 2018.

Au fait, puisqu’il faudra un an aux ouvriers afin de faire pousser la bâtisse neuve, les roulettes «temporaires» auront un sursis avant de disparaître pour de bon. «Les roulottes existantes seront déplacées sur le site afin de maintenir les activités du parc pendant la construction du pavillon d’accueil», note Mme Perreault.

Devant la popularité du parc et l’apparition d’immeubles d’habitation dans l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres, la Ville voulait également déployer un lien enjambant la rivière Saint-Charles; piétons et cyclistes pourront circuler facilement vers le quartier Limoilou.

Le chantier de la passerelle sera aussi lancé bientôt, nous écrit Audrey Perreault. «La Ville termine les plans et devis afin d’être en mesure de lancer un appel d’offres public pour la construction de la passerelle cyclopiétonne d’ici les prochaines semaines. Il est prévu de réaliser les travaux de construction de la passerelle cette année [de mai à décembre 2020].»

Il y a déjà deux ans, le gouvernement du Québec avait annoncé l’octroi de 5 millions $ pour ce projet.

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Histoire du parc Victoria, par Reine Malouin (1960) * Merci à un fidèle lecteur (Léonce Naud).

Voir aussi : Écoquartier, Vélo.

Boum immobilier pour l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 février 2020 6 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

L’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres connaîtra un nouveau boum de construction. La Ville de Québec vient de vendre de grands terrains à deux promoteurs qui annoncent au Soleil plus de 250 logements neufs en location sur l’ancien site industriel restauré. En plus, le créateur de la tour Origine ajoutera, en cours arrière, un immeuble d’une soixantaine de portes. La firme ImDevCo aura le plus d’espace pour faire pousser des habitations. Son achat : trois parcelles contigües de la rue Cardinal-Maurice-Roy, bordées par l’autoroute Laurentienne et la rivière Saint-Charles. Prix : 2,5 millions $ plus taxes.

«C’est 3 lots, mais ça forme un grand terrain», observe Gilles Pelletier, président et directeur du développement. «On va construire quelques immeubles de différents gabarits.»

En bordure de rue, des cubes de 2 ou 4 étages devraient sortir de terre. À l’arrière, ils grimperont jusqu’à 6 étages et entoureront des cours intérieures. «C’est un projet qu’on pense livrer, si tout va bien, pour 2022. […] C’est en haut d’une centaine d’unités dans 2 ou 3 bâtiments.»

M. Pelletier évoque même la possibilité d’investir près de 40 millions $ pour ériger 180 à 195 appartements.

Les documents municipaux nous permettent d’en apprendre un peu plus sur les contraintes de construction pour ces lots de l’écoquartier. La Ville demande : 50% de logis de plus de 2 chambres, 25% de plus de 3 chambres; un maximum d’un stationnement par porte, dont 80 % sont à l’«intérieur»; une certification environnementale LEED ; une toiture en partie végétalisée ; des bornes pour voitures électriques ; etc.

Gilles Pelletier est certain que ces exigences seront en fait des atouts et qu’il louera ses propriétés facilement, malgré l’autoroute. L’ensoleillement, le parc voisin et la proximité du centre-ville seront vantés à la clientèle.

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Voir aussi : Écoquartier.

Écoquartier D’Estimauville: les terrains de la phase II mis en vente

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 novembre 2019 7 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

La Ville de Québec franchit une nouvelle étape dans le développement de l’écoquartier D’Estimauville. Dans le cadre de la phase II, trois grands terrains seront mis en vente pour la construction d’immeubles de logements et de maisons en rangées.

La municipalité ayant «complété ses travaux de génie civil et d’aménagement paysager […] de la rue des Moqueurs, de la rue des Gros-Becs et du parc des Gazouillis», elle juge venu le temps d’attirer des développeurs intéressés à poursuivre la renaissance de ce quadrilatère, à la jonction du boulevard Sainte-Anne et de l’avenue D’Estimauville, lit-on dans des documents municipaux mis en ligne jeudi. Les entrepreneurs auront trois ans pour faire pousser des bâtiments de trois à six étages.

«La Ville souhaite vendre les terrains en 2020», précise Audrey Perreault, conseillère en communication.

Puisque les lots sont situés dans un écoquartier, les compagnies devront soumettre des projets «respectueux de l’environnement». La mairie exige notamment une certification LEED, 50 % de logements «permettant des courants d’air et un éclairage naturel», des balcons, des toitures en partie végétalisées, 80 % des stationnements cachés à l’intérieur…

Aussi, une architecture distinctive sera de mise : «Il est souhaité que les nouveaux bâtiments deviennent des références dans le paysage urbain et contribuent à la signature de l’écoquartier D’Estimauville», lit-on dans une présentation des critères d’évaluation des soumissions.

Selon la Ville, les promoteurs immobiliers n’auront toutefois pas à procéder à de dispendieux travaux de décontamination sur les trois lots mis en vente. Des tests ont indiqué que la qualité du sol répond aux critères gouvernementaux pour la vocation résidentielle.

Les travaux seront surveillés par la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec.

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Voir aussi : Arrondissement Beauport, Écoquartier.

Appel d’offres pour les phases II et III de l’écoquartier d’Estimauville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 avril 2019 Commentaires fermés sur Appel d’offres pour les phases II et III de l’écoquartier d’Estimauville

Toutes les informations

* Merci à un lecteur

Voir aussi : Écoquartier, Publications & ressources Internet.

Un autre immeuble industriel sera démoli à Pointe-aux-Lièvres

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 janvier 2019 7 commentaires

Source : Baptiste Ricard-Châtelain, Le Soleil, le 28 janvier 2019

Afin de pouvoir étendre son écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres, la Ville de Québec vient de décaisser 1 750 000 $ pour un immeuble industriel évalué à 500 000 $ qui sera détruit et dont le terrain devra être décontaminé aux frais de la municipalité.

«Des discussions sont intervenues avec Gestion Cosmos inc. […] en vue d’acquérir l’immeuble sis au 54, rue de la Pointe-aux-Lièvres», nous apprennent des documents récemment publiés par la Ville. «Une entente d’acquisition sans garantie légale de qualité est survenue pour la somme de 1 750 000 $, plus les taxes applicables.»
Un peu plus loin, il est écrit : «Le bâtiment et les dépendances feront ultérieurement l’objet d’une démolition.»
Qu’est-ce qui justifie une telle dépense? a demandé Le Soleil. «L’achat du terrain est nécessaire afin de développer les autres phases de l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres (revitalisation du secteur)», explique la conseillère en communication Audrey Perreault. «Rappelons que la Ville veut créer un milieu de vie de qualité (habitation) à proximité du centre-ville.»

Notre interlocutrice assure que «l’analyse des transactions comparables sur le marché a été effectuée» avant la signature de la promesse d’achat de l’immeuble dont l’évaluation municipale vient de grimper à 500 000 $. Sur le rôle de 2018, le bâtiment et son terrain valaient 400 000 $.
Mme Perreault ajoute que le total de la transaction inclut un montant de 450 000 $ de compensation, entre autres pour la perte de revenus futurs.

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Pointe-aux-Lièvres, un véritable écoquartier?

Le bâtiment sur Google Maps.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Écoquartier.