Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Église »

L’église du Très-Saint-Sacrement: un adieu

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 octobre 2019 Commentaires fermés sur L’église du Très-Saint-Sacrement: un adieu

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Église, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Église Saint-Jean-Baptiste: projet de reconversion et appui de la Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 octobre 2019 1 commentaire

Église Saint-Jean-Baptiste.Projet

Québec, le 17 octobre 2019 – La Ville de Québec a déposé aujourd’hui une dernière demande dans le cadre des élections fédérales, en lien avec un important projet de reconversion d’un bâtiment du patrimoine religieux à valeur exceptionnelle de Québec. Le projet de l’école primaire Saint-Jean-Baptiste vise à convertir l’église adjacente afin de profiter d’espaces supplémentaires pour leurs activités ainsi que pour la communauté du quartier.

« Le projet de reconversion de l’église Saint-Jean-Baptiste, proposé par l’école Saint-Jean-Baptiste, est une occasion d’offrir une nouvelle vocation à cet important bâtiment patrimonial de Québec, a déclaré le maire de Québec, M. Régis Labeaume. L’église a toujours été au cœur de la vie communautaire et culturelle du quartier. Avec ce projet, elle retrouverait la place centrale qu’elle a longtemps occupée avant sa fermeture en 2015. Nous demandons au prochain gouvernement fédéral de soutenir financièrement ce projet. »

« Comme c’est le cas pour plusieurs écoles primaires, nous avons un besoin criant d’espace de vie, de jeux et de découvertes pour faire bouger nos élèves et favoriser leur développement global, a ajouté Mme Catherine Gélineau, directrice de l’école Saint-Jean-Baptiste. L’utilisation d’un lieu polyvalent, flexible et inspirant comme l’église Saint-Jean-Baptiste qui, de surcroît, est notre voisine immédiate, nous apparaît tout indiquée pour créer un prolongement de l’école et de son service de garde. En collaboration avec nos partenaires, c’est également un moyen de mettre en place des initiatives visant à ouvrir l’école sur la communauté. »

Accueil d’un plus grand nombre d’élèves

L’école Saint-Jean-Baptiste accueille les élèves des quartiers Saint-Jean-Baptiste et du Vieux-Québec–Cap-Blanc–Colline Parlementaire. Avec l’arrivée projetée de 500 nouveaux résidants permanents dans le quartier, comme souhaité par la Table de concertation du Vieux-Québec, ce projet permettrait aux élèves d’avoir accès à de nouveaux espaces physiques d’apprentissage et d’éveil culturel tout en contribuant à la préservation de cette église adjacente à l’école.

Aide accordée à l’église Saint-Jean-Baptiste

En 2019, dans le cadre de la Mesure d’aide pour les églises de valeur patrimoniale exceptionnelle, financée en parts égales entre la Ville de Québec et le gouvernement du Québec, la Ville a octroyé une aide financière de 650 434 $ à la Fabrique de la paroisse de Saint-Jean-Baptiste pour des travaux de restauration de la maçonnerie et de la fenestration ainsi que pour la réparation du système de gicleurs.

Dans les années à venir, cette mesure d’aide pourrait permettre à l’église Saint-Jean-Baptiste d’être soutenue jusqu’à 30 % de ses dépenses admissibles pour des projets de restauration ou de reconversion. Comme l’église est un immeuble patrimonial classé par le gouvernement du Québec, elle pourrait également recevoir l’aide du Conseil du patrimoine religieux du Québec pour 65 % des dépenses admissibles.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Église, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Église Saint-Coeur-de-Marie: derniers jours de la démolition

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 octobre 2019 5 commentaires

Les 9 projets refusés par la Ville de Québec

D’autres photos fournies par un fidèle lecteur de Québec Urbain:

Et cette dernière d’un autre lecteur assidu (Peter Côté):

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La fin de l’église St-Sacrement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er septembre 2019 Commentaires fermés sur La fin de l’église St-Sacrement

Source : Dominique Lelièvre, Le Journal de Québec, le 1er septembre 2019

À l’aube de son centenaire, l’église du Très-Saint-Sacrement ferme ses portes de façon définitive. La fabrique n’a pas été en mesure de trouver les fonds nécessaires à sa restauration.
Le bâtiment religieux du chemin Sainte-Foy, inauguré en 1924, avait cessé ses activités pour une durée «indéterminée» à la fin juillet en raison de problèmes structurels importants révélés par un récent rapport. Il avait rapidement fallu ériger un périmètre de sécurité autour de l’immeuble et de son aire de stationnement.
Le curé Gérard Busque laissait déjà entendre que c’était peut-être la fin pour l’église, si la paroisse ne parvenait pas rapidement à trouver du financement ou un acheteur.

Ce scénario semble se confirmer, alors que la fabrique a convié les représentants des médias à un point de presse, dimanche, au sujet de la «fermeture définitive» du lieu de culte.

l’article

Nouvelle résidence pour religieux et laïques dans St-Sacrement.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Église, Patrimoine et lieux historiques.

In Quebec, a ‘wave of destruction’ pits heritage advocates against developers

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 août 2019 1 commentaire

Les Perreaux
Globe and Mail

At old churches, city halls and other buildings slated for demolition, the province’s definitions of what’s ‘heritage’ and what isn’t are being put to the test.

Quebec’s famous old towns like Montreal’s Vieux Port and the capital’s fortified city present an image of a province on top of heritage preservation. But some heritage experts and historians question if those landmark neighbourhoods conceal holes in the province’s system of heritage protection.

For decades, a moribund economy and languishing property values acted as a heritage safeguard in Quebec. Developers were rarely interested in buying and bulldozing old property to build new. A robust economy in the past several years has unleashed the bulldozer and wrecking ball on old buildings at an accelerating pace. Every few weeks, some new piece of Quebec’s past is in the news for imminent or under way demolition.

“Now that the economy is going well, we are facing a wave of destruction to build new because there’s a vision that new is beautiful,” said Alex Tremblay-Lamarche, the head of Quebec City’s historical society.

No official statistics exist tracking the demolition of heritage sites – a term that is both a concept and a government classification with widely varying definitions. In a 2018 book, engineer Yves Lacourcière estimated 33 per cent of Quebec heritage buildings had disappeared since the 1970s.

Just in the past month, workers began dismantling a Quebec City church considered a unique example of Romano-Byzantine design. A 120-year-old city hall in Compton, Que., was razed. An apartment building in Montreal’s Plateau district considered a prime example of a Montreal greystone with arches and sculptured stone is under demolition. Last winter saw a succession of buildings from different eras and styles teeter and fall, from a 114-year old neo-Italian inn to a 200-year-old farmhouse in Chambly that was the home of René Boileau, one of the architects of the 1837-38 rebellions, to a 300-year-old French regime farmhouse in Laval.

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Les églises du Québec ont besoin d’amour

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 août 2019 Commentaires fermés sur Les églises du Québec ont besoin d’amour

Magdaline Boutros
Le Devoir

Une église ferme ses portes pratiquement chaque semaine au Québec depuis 2003. Pendant que le patrimoine religieux de la province s’étiole à petit feu, l’annonce de l’octroi par Québec d’une enveloppe de 20 millions pour la restauration et la reconversion des églises apporte un léger baume, sans toutefois répondre entièrement aux besoins grandissants.

« Ça prendrait pas mal plus si on voulait remettre les églises sur pied, mais c’est un bon commencement », souligne Steeve Guérard, directeur général de la paroisse Saint-Charles-Borromée à Québec. « On vit principalement des dons des paroissiens. Sans l’aide financière du gouvernement, on ne serait pas capable. Juste l’électricité et le chauffage nous coûtent 75 000 $ par année. »

Dans Chaudière-Appalaches, à Disraeli, l’église Sainte-Luce a besoin d’investissements de 2,5 millions sur 5 ans. « Il y a des endroits où notre doigt rentre dans le mortier comme dans du sable », rend compte Dave Morin, directeur de la campagne de financement. « C’est impossible pour une population de 2000 personnes de soutenir seule son église. »

Cette année encore, les demandes de subventions reçues par le Conseil du patrimoine religieux du Québec (CPRQ) ont été deux fois plus élevées que l’enveloppe allouée. « Les besoins sont là », expose Josée Grandmont, présidente du CPRQ. « On a reçu cette année, comme les années précédentes, des demandes touchant les 40 millions de dollars. » En tout, ce sont 69 projets de restauration pour des bâtiments religieux qui ont été retenus en 2019.

En 2018, 15 millions de dollars avaient été accordés par l’ancien gouvernement libéral pour la restauration des églises. Ce montant a été reconduit dimanche par le gouvernement caquiste, en plus d’être bonifié d’un 5 millions de dollars supplémentaires entièrement consacré à la requalification des églises, afin de leur trouver de nouvelles vocations. « De voir que l’enveloppe n’est pas amputée et qu’à ce montant s’ajoute un 5 millions de plus, c’est vraiment bienvenu ; on ne régresse pas, on avance », se réjouit Mme Grandmont.

Patrimoniales ou pas

Petites ou grandes, patrimoniales ou non classées, les églises du Québec ont un grand besoin d’amour. Avec des coûts d’entretien, de chauffage et d’électricité prohibitifs, ces édifices, autrefois au centre de la vie collective, n’ont que cette subvention comme seul soutien financier du gouvernement du Québec.

Avec plus de 2000 églises au Québec, la pointe de tarte est souvent bien mince. Et toutes les églises n’ont pas la main aussi heureuse : le fonds gouvernemental pour la restauration des églises (qui couvre jusqu’à 80 % des coûts des travaux) n’est accessible qu’aux édifices qui ont une valeur patrimoniale. Les autres églises (66 %) — qu’elles soient récentes ou centenaires — n’ont pratiquement aucune chance d’obtenir cette subvention.

Mais la nouvelle enveloppe de 5 millions de dollars destinée à la reconversion des églises pourrait être accessible à l’ensemble des édifices religieux. Les critères pour obtenir ce soutien financier seront annoncés à l’automne, indique Mme Grandmont.

« C’est utopique de croire qu’on pourra sauver toutes les églises. Mais s’il y a des projets qui sont porteurs, ils auront de l’aide », soutient la présidente du CPRQ. Dans les dernières années, plusieurs projets novateurs ont vu le jour : à Neuville, la bibliothèque municipale a emménagé dans une section de l’Église Saint-François-de-Sales, une fromagerie a ouvert ses portes dans l’Église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie à Sainte-Élizabeth-de-Warwick et le Chic Resto Pop s’est établi dans l’Église Saint-Mathias-Apôtre à Montréal.

À Disraeli, c’est 8 % de la population qui fréquente l’église Sainte-Luce. « C’est loin d’être la majorité. Mais sauver le patrimoine, c’est ce qu’il y a de plus important. Ensuite, on va trouver de nouvelles façons d’utiliser l’église. On peut pas mettre 2,5 millions de dollars dans l’église pour que ça serve juste à 8 % de la population, ça tient pas la route », soutient Dave Morin, dont la tête fourmille déjà d’idées.

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La Ville ne sauvera pas l’église du Très-Saint-Sacrement

Voir aussi : Église, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Deux églises mises en vente à Sainte-Foy

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 juillet 2019 Commentaires fermés sur Deux églises mises en vente à Sainte-Foy

David Rémillard
Radio-Canada

La paroisse Notre-Dame-de-Foy est en pourparlers pour la vente des églises Saint-Louis-de-France et Notre-Dame-de-Foy, jugées excédentaires.

Les deux églises figurent parmi les 3 églises désignées excédentaires dans le plus récent plan directeur (2017) de la paroisse, qui compte 8 lieux de culte.

Nous avons reçu plusieurs offres, de toutes provenances. Nous sommes actuellement en pourparlers pour l’église Notre-Dame de Foy et l’église Saint-Louis-de-France, confirme le président de l’assemblée de Fabrique, Jean-François Morin.

Les discussions sont davantage avancées pour l’église Saint-Louis-de-France, précise-t-il, sans dévoiler la nature de l’interlocuteur ou du projet qui pourrait voir le jour sur le terrain de la route de l’Église.

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Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Église.

La démolition de l’église Saint-Coeur-de-Marie se fait lentement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 juillet 2019 Commentaires fermés sur La démolition de l’église Saint-Coeur-de-Marie se fait lentement

Un billet précédent. L’objectif serait de faire tomber la tour avant le 8 juillet afin de rétrécir le périmètre de sécurité paralysant la moitié de la rue.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Église, Patrimoine et lieux historiques.

Église Saint-Cœur-de-Marie : La Ville de Québec refuse de porter le blâme

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 juillet 2019 1 commentaire

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Le maire Labeaume refuse de porter un quelconque blâme dans la saga de l’église Saint-Cœur-de-Marie dont la démolition a débuté ces derniers jours.

«Comment ça se fait qu’il y a plusieurs années (à la fin des années 1990), le diocèse ait vendu ça à un aventurier du Texas? C’est-tu incroyable?», s’est-il demandé, mardi soir, lors d’un impromptu de presse, avant le conseil municipal. Selon Régis Labeaume, «la Ville n’est pas dans le business des églises. Le problème est qu’à un moment donné, ce dossier là nous revient dans les mains et ils mettent le signe sur nos épaules».

Avant de vendre des biens comme une église, le diocèse et les fabriques doivent d’abord s’assurer de la suite des choses, a-t-il insisté. «Tu ne peux pas vendre ça, ramasser le chèque puis t’essuyer les mains après. Ça n’a aucun bon sens qu’on (la Ville) soit là-dedans. Il aurait fallu qu’on prenne 15 millions$ des taxes des citoyens pour réparer ça, alors qu’on n’a jamais eu affaire à ça», s’est indigné le maire.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Église.