Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Environnement »

Dépôt à neige de Beauport : le projet de mur acoustique verdi et bonifié

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 janvier 2023 Commentaires fermés sur Dépôt à neige de Beauport : le projet de mur acoustique verdi et bonifié

Québec, le 20 janvier 2023 – La Ville de Québec a présenté aux citoyens hier un projet de mur acoustique aux abords du dépôt à neige de Beauport, situé sur le boulevard Raymond.

Annoncé en 2019, le mur acoustique permettra d’améliorer la qualité de vie des citoyens du secteur de Courville. À la suite de plusieurs communications et rencontres avec les citoyens du secteur, le projet a été bonifié. Il présente maintenant un volet de végétalisation qui, en plus de contribuer à l’absorption du bruit ambiant, s’inscrit dans la volonté de la Ville d’augmenter la canopée sur son territoire.

« La Ville est fière qu’un élément technique comme le mur acoustique puisse être adapté aux besoins de verdissement d’un quartier, a mentionné le vice-président du comité exécutif responsable du transport et de l’entretien des voies de circulation, M. Pierre-Luc Lachance. Les discussions avec les citoyens du secteur ont permis d’améliorer et de donner une valeur ajoutée au projet. Signe que la consultation citoyenne est toujours importante pour un projet. Il me fait plaisir de constater que Québec travaille continuellement à l’amélioration de ses infrastructures au bénéfice des citoyens. »

Dépôt à neige : un projet, deux volets

La végétalisation du site du dépôt à neige de Beauport sera précédée par la construction d’un remblai, localisé dans la section nord. Ce remblai agira comme écran visuel et sera principalement constitué du matériel d’excavation des travaux de la voirie. Cette valorisation de matériel constitue une occasion de réaliser le chantier dans des délais réduits, en plus de diminuer l’impact environnemental du transport de matériaux.

La naturalisation du site, réalisée dans un second volet par la bonification de la canopée, comporte de nombreux avantages. Elle permettra une intégration optimale du dépôt à neige dans le paysage. Le verdissement du secteur contribuera de plus à la lutte aux ilots de chaleur et à la diminution de l’érosion des sols.

Concrètement, la naturalisation du site représente la création d’un boisé pour lequel la Ville plantera environ 4 000 arbres et 20 000 arbustes de différentes essences sur une surface d’environ 50 000 m2, principalement situé dans les secteurs est et nord-est du site du dépôt à neige.

Le site est situé au nord de l’autoroute 40, bordé par les boulevards Raymond et Louis-XIV et l’avenue Larue. La naturalisation du site sera complétée en 2025, au même moment que la fin de l’aménagement du dépôt à neige.

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Des informations pour les activités de participation publique

Mur antibruit à Beauport: l’ajout d’arbres ne rassure pas les voisins du dépôt à neige Jean-Luc Lavallée (Journal de Québec)

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Vision de l’arbre : en route vers la plantation de 130 000 arbres dans les quartiers de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 décembre 2022 Commentaires fermés sur Vision de l’arbre : en route vers la plantation de 130 000 arbres dans les quartiers de Québec

Québec, le 16 décembre 2022 – La Ville de Québec poursuit le déploiement de sa Vision de l’arbre avec un engagement phare de planter 130 000 arbres entre 2021 et 2029. Elle rappelle l’importance de la mobilisation citoyenne pour atteindre ses objectifs et invite la population à participer aux efforts collectifs indispensables pour une ville plus verte, plus saine et plus résiliente aux changements climatiques.

(…)

Un nouvel outil pour soutenir les objectifs de plantation
Plus de la moitié des 130 000 arbres à planter sont issus du Programme de plantation d’arbres d’alignement. Afin de soutenir le rythme croissant des plantations, la Ville s’est dotée d’un nouvel outil en plus des actions habituelles du programme : le répertoire des emplacements de plantation potentiels. Ainsi, une évaluation de tous les quartiers permettra d’identifier les sites propices pour la plantation d’arbres d’alignement. Les quartiers Cité-Universitaire et Maizerets sont les premiers secteurs visés par cette méthode proactive. Sur l’ensemble du territoire, 6 000 nouveaux arbres d’alignement se sont ajoutés en 2022. Pour 2023, il est prévu d’en planter 6 400.

Rappelons qu’en tout temps et partout sur le territoire de la ville, les résidants peuvent faire une demande de plantation d’arbre d’alignement en communiquant avec le 311, et ce, gratuitement. Depuis le début de l’année, 2 108 demandes citoyennes ont été enregistrées, tous quartiers confondus.

Les plantations étendues à cinq quartiers supplémentaires

À l’automne 2021, la Ville a annoncé son engagement de remplacer chaque arbre retiré en lien avec l’implantation du tramway par 20 nouveaux arbres. Ce ratio de compensation ambitieux assurera l’expansion de la forêt urbaine. Dans un contexte de changements climatiques, cet engagement devient une importante mesure d’adaptation en raison des nombreux bénéfices et services écologiques rendus par les arbres en milieu urbain. Dans l’idée de faire bénéficier de ces retombées positives à des secteurs à faible indice de canopée, la Ville annonce qu’elle étendra les plantations prévues à cinq quartiers limitrophes au tracé du tramway, plus vulnérables aux îlots de chaleur, soit Saint-Sauveur, Vanier, Lairet, Trait-Carré et Vieux-Moulin.

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2 000 arbres et 250 arbustes à planter sur des terrains non municipaux en 2023

Voir aussi : 0 - Revue de presse, Arbres, Environnement, Qualité et milieu de vie.

Foresterie urbaine et tramway : près de 400 arbres déjà plantés à l’Université Laval

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 novembre 2022 Commentaires fermés sur Foresterie urbaine et tramway : près de 400 arbres déjà plantés à l’Université Laval

Le boulevard Rene Levesque possede de grands arbres qui pourrait disparaitre avec le Tramway de Quebec. Photo Francis Vachon pour Le Devoir.

Québec, le 2 novembre 2022 – La Ville de Québec et l’Université Laval présentent aujourd’hui les fruits de la première phase de plantation de près de 400 arbres effectuée en amont de l’insertion du tramway sur le campus. Une amorce concluante qui jette les bases des efforts de verdissement de la cité universitaire et du quartier.

« Il s’agit d’une première étape dans les objectifs de verdissement que la ville s’est fixée. C’est près de 400 arbres qui viendront enrichir la diversité forestière du campus et qui permettront à l’ensemble des citoyennes et des citoyens de profiter d’une meilleure qualité de vie, indique Mme Maude Mercier Larouche, membre du comité exécutif et élue responsable des relations avec les citoyens dans le dossier du tramway. Plus d’arbres sur le campus, c’est aussi plus d’arbres en ville. Nous pouvons être fiers de ces premiers résultats et de pouvoir compter sur l’expertise de l’Université Laval! »

Plus d’arbres sur le campus universitaire

La plantation de 394 nouveaux arbres sur le campus au cours des dernières semaines n’est que le début. À terme, une plantation de 1 200 arbres d’alignement sera effectuée par la Ville sur le campus de l’université afin de remplacer les 330 qui devront être abattus. Ces efforts de plantation contribueront à faire croître l’indice de canopée sur le campus de l’Université Laval de même qu’à l’atteinte du ratio municipal de 20 arbres plantés pour chaque arbre abattu dans le quartier qui englobe le campus.

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Réaménagement de la place de l’Hôtel-de-ville : fin de la première phase, la rue et les trottoirs bientôt complètement rouverts

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 octobre 2022 Commentaires fermés sur Réaménagement de la place de l’Hôtel-de-ville : fin de la première phase, la rue et les trottoirs bientôt complètement rouverts

Québec, le 25 octobre – La première phase du chantier de réaménagement de la place de l’Hôtel-de-Ville tire à sa fin. Dès le lundi 31 octobre, l’entrepreneur démobilisera ses équipes et rouvrira la côte de la Fabrique et la rue des Jardins du chantier à la circulation automobile, cycliste et piétonne. La rue Sainte-Famille, quant à elle, sera rouverte le 24 novembre.

Le cœur de la place de l’Hôtel-de-Ville demeurera toutefois clôturé afin de protéger les installations toujours en travaux. Rappelons que la première phase des travaux s’est déployée dans la place centrale ainsi que dans la côte de la Fabrique et les rues des Jardins et Sainte-Famille.

La seconde phase des travaux débutera au printemps 2023 pour une durée d’environ six mois. Cette phase se déroulera dans la place centrale et la rue De Buade.

Le chantier de réaménagement de la place de l’Hôtel-de-Ville comprend notamment la réfection des infrastructures souterraines, le réaménagement de la géométrie des rues et de la place centrale. Elle vise également la restauration du monument Taschereau, relocalisé dans la place centrale afin d’offrir plus d’espace aux événements, aux citoyens et aux visiteurs.

Un chantier innovant pour les arbres

Afin de permettre la longévité et de favoriser la croissance des nouveaux arbres qui seront plantés dans le site, la Ville a fait appel à la technologie innovante Sylva Cell, qui consiste en un système modulaire contenant des volumes de terreau peu compacté autour des fosses à plantation. Ce sont 12 nouveaux arbres qui seront plantés avec cette technologie dans les rues avoisinantes.

À ces arbres, s’ajoutent cinq arbres qui ont pu être protégés, portant à 17 le nombre total d’arbres dans la place de l’Hôtel-de-Ville une fois les travaux complétés. Il s’agit d’un gain de cinq arbres pour le secteur.

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La phase 3 de la promenade Samuel-De Champlain prend forme

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 octobre 2022 2 commentaires

L’imposant chantier, situé entre la côte de Sillery et la côte Gilmour, a bien progressé au cours de l’été. Voici les principaux travaux qui y ont été effectués :

Poursuite des travaux de stabilisation (forages, ancrages, grillage) de la falaise;
Construction de l’infrastructure de la nouvelle voie ferrée du CN au pied de la falaise;
Finalisation des trois bâtiments;
Poursuite des travaux pour la construction du bassin de baignade et du miroir d’eau (pieux et corridor périphérique);
Finalisation du nouveau stationnement public pour le secteur Baignade;
Finalisation du nouveau portique (viaduc) ferroviaire;
Travaux paysagers pour le réaménagement du secteur Famille près du Yacht-Club de Québec (YCQ);
Finalisation du nouveau secteur d’entreposage pour les bateaux du YCQ

Le travail se poursuit afin que cette section de la promenade soit prête dès l’été prochain.

Commission de la capitale nationale

Voir aussi : 0 - Revue de presse, Arrondissement La Cité-Limoilou, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Environnement, Parc, Projet - Promenade Samuel de Champlain, Urbanisme.

Qui a le meilleur plan de mobilité pour Québec?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 septembre 2022 1 commentaire

Un autobus du RTC (Reseau de Transport de la Capitale) circule dans les rues de Quebec le 16 juillet 2020. Photo Francis Vachon pour Le Devoir

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / Depuis le début de cette campagne, le troisième lien a occulté presque tous les sujets locaux et s’est imposé comme enjeu national. N’en déplaise à François Legault qui aurait préféré que Montréal ne s’en mêle pas.

Encore jeudi au débat des chefs de Radio-Canada, le troisième lien a été le carburant des attaques les plus incisives d’Éric Duhaime contre la CAQ.

Comme si le troisième lien du Parti conservateur et son pont à travers le patrimoine de l’île d’Orléans tenaient mieux la route.

M. Duhaime plaide que la CAQ proposait la même chose en 2018. C’est vrai, mais ce n’est pas une référence. Au lendemain du débat à TVA, la semaine dernière, le chat a fini par sortir du sac.

«Il n’y a aucune étude» sur le projet de tunnel à quatre voies, a admis M. Legault. «Il n’y en a aucune, aucune».

On s’en doutait, mais de l’entendre aussi candidement, ça surprend.

M. Legault soutenait jusque là qu’il y avait des études, mais qu’il fallait les mettre à jour.

Nous mentait-il ou jouait-il sur les mots? Je vous laisse en juger.

En entendant qu’il n’y a pas d’étude, j’ai pensé que M. Legault voulait peut-être ouvrir la porte à un abandon du tunnel autoroutier.

S’il s’avérait que les études soient défavorables, il aurait beau jeu de reculer et on saluerait même son humilité et sa sagesse.

Je me trompais.

Si les études devaient être défavorables au tunnel, la CAQ le construirait quand même. Décision «politique», a-t-il expliqué.

Au diable la science et la rigueur.

Cela a le mérite d’être clair, mais c’est une mince consolation.

Le tunnel de la CAQ et le pont conservateur souffrent du même mal : avoir mis la charrue devant les bœufs; avoir choisi à l’avance une solution sans connaître les besoins réels et fait le tour des solutions possibles. Sous cet angle, on pourrait faire le même reproche au train léger du Parti québécois ou au tramway de Lévis du Parti libéral.

Le mode de transport a été «choisi» avant les études.

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Voir aussi : 0 - Revue de presse, Environnement, Transport, Transport en commun, Trolleybus à Québec?, Véhicules électriques, Vélo.

Lac St-Charles, eau potable, et New York

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 mai 2022 1 commentaire

Dans un intéressant article de la série Droit de Cité, Le Devoir s’intéresse au piètre état du Lac St-Charles, la plus importante source d’eau potable de la ville de Québec.

La nature a longtemps su filtrer les contaminants elle-même avant qu’ils atteignent le lac. Aujourd’hui, elle ne suffit plus à la tâche : les forêts rapetissent, avalées par un étalement urbain qui n’a jamais eu à demander la permission avant de bétonner le bassin versant. L’azote et le phosphore s’écoulent désormais en quantité des engrais utilisés sur les golfs et les terrains privés, mais surtout des eaux usées provenant de fosses septiques désuètes, poreuses et concentrées. L’agence américaine de protection de l’environnement établit le seuil critique à 16 installations septiques par kilomètre carré. Certains secteurs de Stoneham en comptent 260. 

Le point intéressant: Québec et Stonham voudrait mettre en place des mesures en s’inspirant de… la ville de New-York!

Dans les années 1990, la pollution a commencé à altérer la pureté de l’eau contenue dans le bassin de Catskill-Delaware, situé à 150 km au nord de Manhattan et qui étanche 90 % des besoins de la mégapole. Pour assurer la santé des consommateurs, les autorités fédérales ont alors demandé à la Ville de bâtir une nouvelle usine de filtration. Son coût était astronomique : 8 milliards de dollars pour la construire, plus 300 millions par année pour l’exploiter.

New York a misé sur la nature pour éviter de payer cette somme exorbitante. Depuis 1997, la Ville a dépensé plus de deux milliards de dollars pour acheter des terrains dans le bassin de Catskill, de manière à créer une trame verte capable de filtrer la pollution.

Le texte complet: Québec et Stoneham au chevet du lac Saint-Charles

Voir aussi : Environnement.

Construction d’un tramway sur le territoire de la ville de Québec dans le cadre du projet de réseau structurant de transport en commun

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 avril 2022 Commentaires fermés sur Construction d’un tramway sur le territoire de la ville de Québec dans le cadre du projet de réseau structurant de transport en commun

Registre des évaluations environnementales

* Des heures de lecture pour qui veut en savoir plus sur le projet de tramway. Des centaines de documents, dont le décret du 6 avril 2022 qu’il faut la peine de lire.

Voir aussi : Environnement, Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Mobilité électrique durable: réussir la transition en milieu urbain

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 avril 2022 1 commentaire

Quelle place donner aux véhicules électriques dans nos centres-villes? Où placer les bornes de recharge ? Comment intégrer ces nouvelles infrastructures aux paysages urbains ? Comment opérer équitablement la transition vers la mobilité électrique ? Comment l’électrification de la logistique urbaine peut-elle être un levier pour améliorer nos pratiques ?

La transition vers l’électrification des transports soulève de nombreuses questions et défis que nous aborderons lors du forum Mobilité électrique durable : réussir la transition en milieu urbain le 21 avril 2022 de 8h30 à 12h15, en virtuel, organisé par Vivre en Ville. 

Afin d’accompagner et d’accélérer l’électrification des transports individuels et de marchandises dans les quartiers centraux, Vivre en Ville souhaite stimuler les réflexions et diffuser les bonnes pratiques permettant d’assurer une intégration urbaine viable et durable des mobilités électriques. 

Voici l’invitation reçue par Québec Urbain pour ce forum qui fut fort intéressant, motivant et instructif.

Les invité.e.s:

Sarah Houde, présidente, Propulsion Québec
Sture Portvik, chef de projet mobilité, Ville d’Oslo
Dr. Shelley Francis, cofondatrice, EVNoire
Jonathan Robichaud, conseiller en aménagement, Ville de Montréal
Maraco Viviani, vice-président, Communauto
Daniela Levasseur, déléguée au développement des affaires, Hydro-Québec
Mariona Conill de Azpiazu, ingénieure en mobilité, département mobilitgé durable, Aire Métropolitaine de Barcelone
Yves Sagnières, directeur du secteur mobilité durable, Coop Carbone
Cédric Chaperon, directeur et fondateur, La Roue Libre

Ce forum était réalisé grâce au soutien financier du gouvernement du Québec, dans le cadre du Programme de soutien à la promotion de l’électrification des transports, et sous la présidence d’honneur de M. François Bonnardel, ministre des transports du Québec.

De toutes les personnes qui ont participé à l’événement, on peut dire aisément que l’intervention de M. Portvik (Oslo) fut remarquée et remarquable.

Oslo : La vi(ll)e sans voiture est-elle possible?

The Oslo model: how to prepare your city for the electric-vehicle surge

Un extrait de la page Facebook de Vivre en Ville: « Pionnier dans le domaine de l’électrification, Sture Portvik a été responsable de nombreux projets innovants en électrification des transports à travers l’Europe, d’où son surnom. Responsable du département Mobilité Électrique de la Ville d’Oslo depuis 2014, il est notamment chargé de la planification et du déploiement des bornes de recharges dans l’agglomération norvégienne – une ville leader en mobilité durable. Son approche intégrée le mène à travailler à la fois sur l’électrification des transports en communs, des flottes de véhicules, des véhicules personnels ainsi que pour la décarbonisation du transport de marchandises ».

En Norvège, 90% des ventes d’automobiles en 2020 le furent pour des modèles électriques. Il faut dire que des mesures incitatives se sont multipliées (stationnement gratuit, voies réservées, multiplication des bornes de recharge, subventions pour l’installation de bornes dans les vieux immeubles, etc). Ne serait-ce qu’au niveau d’Oslo, il y a 2100 bornes de recharge, avec en plus 350 très rapides. On peut rêver et imaginer des bornes de recharge le long de la Promenade Samuel-De Champlain, là où les gens aiment laisser leurs véhicules pendant quelques heures.

Actuellement, dans ce pays de 5 000 000 de personnes, plus de 30% des véhicules sont à mode électrique et on vise également tous les modes de transport (camions, traversiers, véhicules de livraison, autobus, taxis) à très court terme. On envisage même l’utilisation de bornes de recharge mobiles.

En somme, des mesures nettement incitatives et une volonté politique évidente.

En passant, on peut aussi comparer nos hivers à ceux de la Norvège.

Quant aux autres personnes participant à ce forum fort bien organisé en passant, on peut retenir la volonté manifestée par Hydro-Québec de poursuivre ses efforts dans l’installation de bornes de recharge, malgré les contraintes représentées par les coûts importants et nos hivers rigoureux, la durée des bornes étant de 10 ans.

Il ne faut pas oublier non plus les initiatives montréalaises pour la livraison par de multiples moyens ne nécessitant pas l’usage de véhicules à moteur.

Il faut souhaiter que Vivre en Ville puisse mettre en ligne, à son choix, quelques interventions de ce forum.

Voir aussi : Conférences / évènements, Environnement, Véhicules électriques.

Vivre en ville: Questionnaire sur les transformations urbaines et les enjeux climatiques

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 mars 2022 Commentaires fermés sur Vivre en ville: Questionnaire sur les transformations urbaines et les enjeux climatiques

Bonjour,

Après quelques mois d’absence, nous avons des nouvelles de Oui dans cour! Le projet a été retenu pour une deuxième phase dont nous pourrons bientôt vous donner plus de détails.

Nous avons besoin de vous!

Nous sollicitons votre participation à un bref questionnaire (5-10 minutes) qui a pour but de mieux connaître vos préoccupations de même que vos perceptions face aux transformations urbaines et aux enjeux climatiques qui s’y rattachent.

Les résultats seront très utiles pour continuer de produire des outils qui visent à susciter l’adhésion aux transformations urbaines participant à la lutte contre les changements climatiques.

Date limite pour répondre au questionnaire : 20 mars 2022

Le questionnaire

Voir aussi : Environnement, Urbanisme.