Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Environnement »

3e lien : pas de sortie pour les voitures au centre-ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 octobre 2021 4 commentaires

Source : Olivier Lemieux, Radio-Canada, le 26 octobre 2021

Devant la levée de boucliers au centre-ville de Québec, le gouvernement Legault accepte de modifier son projet de troisième lien : plus question de permettre aux automobilistes de sortir dans le secteur Saint-Roch.

Il s’agit d’un revirement majeur.

Selon les informations obtenues par Radio-Canada, le ministre québécois des Transports, François Bonnardel, s’apprête à annoncer que le tunnel Québec-Lévis ne permettra plus aux automobilistes d’atteindre le centre-ville de la capitale.

Depuis le dévoilement en grande pompe du projet au printemps dernier, la Coalition avenir Québec (CAQ) tient mordicus à permettre aux voitures et camions de sortir de terre pour atteindre le boulevard Charest, dans Saint-Roch.

Or, cet accès est vivement contesté par les résidents des quartiers centraux, qui craignent une augmentation considérable de la circulation automobile.

la suite

Voir aussi : Environnement, Projet - Troisième lien, Transport, Transport en commun.

La crise climatique face au poids lourd du transport

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 octobre 2021 6 commentaires

Étienne Leblanc
Radio-Canada

À 18 ans, ce ne sont pas les affiches de ses artistes chouchous qui tapissent les murs de sa chambre, mais bien une grande carte du Métrobus de Québec, où elle a grandi.

En âge de conduire, elle refuse sans hésiter la voiture que ses parents lui offrent pour pouvoir se déplacer.

Et c’est dès le cégep et l’université qu’elle s’implique activement. Elle met sur pied un comité pour inciter la ville à implanter des voies réservées dans la Capitale-Nationale, un autre comité pour défendre les intérêts des usagers du transport en commun de la ville, et elle organise une semaine spéciale baptisée Le transport en commun : un choix, une fierté.

S’il y a un trait qui définit Catherine Morency, c’est qu’elle n’avance jamais par en arrière.

La suite

Et Catherine Morency s’exprime sur le troisième lien. Il est aussi possible, selon un de nos lecteurs (Insider) de visionner au long la vidéo de cette interview réalisé par Jay Du Temple.

Voir aussi : Étalement urbain, Conférences / évènements, Densification, Environnement, Projet - Troisième lien, Tramway à Québec, Transport, Transport en commun.

Le 3e lien exclusif au transport en commun ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 septembre 2021 5 commentaires

Source : Stéphanie Martin, Journal de Québec, le 14 septembre 2021

Si le gouvernement tient à construire un tunnel entre Québec et Lévis, la seule solution acceptable pour réduire la congestion est de le réserver au transport collectif, concluent des chercheurs dans un livre publié ces jours-ci.

Jean Dubé, Jean Mercier et Emiliano Scanu, chercheurs à l’Université Laval, publient le livre Comment survivre aux controverses sur le transport à Québec.Grâce à une revue de la science, à des entrevues avec des acteurs du milieu et à un historique des enjeux de transport dans la région, ils analysent les deux projets majeurs à Québec, le tramway et le troisième lien.

Il est à prévoir qu’un éventuel troisième lien autoroutier aura un « impact économique somme toute assez marginal au sein de la région métropolitaine de Québec », affirme l’ouvrage.

Mais si l’on veut bien connecter la région, notamment la Rive-Sud, « il ne faut pas exclure trop rapidement l’idée du troisième lien », écrit le professeur et économiste Jean Dubé, qui propose un tunnel uniquement réservé au transport collectif.

« On sait qu’on ne règle jamais le problème de trafic en ajoutant des autos, martèle-t-il en entrevue. Si on veut un troisième lien, voici la solution la plus acceptable. »

la suite

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Transport, Transport en commun.

Un agro-parc sur les terres des Soeurs de la Charité ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 septembre 2021 Commentaires fermés sur Un agro-parc sur les terres des Soeurs de la Charité ?

Source : Marc-André Gagnon, Journal de Québec, le 14 septembre 2021

Après s’être opposé au dézonage des terres des Sœurs de la Charité à Québec, il y a deux ans, le gouvernement Legault a déposé une offre d’achat formelle pour y développer un parc d’innovation agricole, a appris Le Journal.

Si la congrégation religieuse accepte cette proposition déposée jeudi — elle dispose de 21 jours pour le faire — le gouvernement du Québec deviendra l’unique propriétaire des 211 hectares de terres agricoles enclavées au cœur de l’arrondissement Beauport. Selon nos informations, le ministère de l’Agriculture souhaite s’inspirer de l’Espagne (Sabadell) et du Vermont (Intervale Center) pour y implanter un « agro-parc » axé sur l’autonomie alimentaire, l’enseignement, la recherche et la préservation de l’héritage historique des lieux.

Bien qu’il ait été impossible de connaître la valeur précise de l’offre, notre Bureau parlementaire a appris qu’elle correspondrait essentiellement à l’évaluation municipale.

La valeur foncière de ces terres anciennes frôlait les 30 millions $ lorsqu’elles ont été rétrocédées en décembre dernier aux Sœurs de la Charité, après l’abandon du projet de « mini-ville » de 6500 unités résidentielles, qui était porté par le promoteur Michel Dallaire, avec l’appui de l’administration Labeaume.

La réalisation de ce projet controversé, sur la table à dessin depuis 2014, passait d’abord par une modification à la vocation agricole des terres, ce que le gouvernement a toujours refusé, deux fois plutôt qu’une, au grand dam de Régis Labeaume.

la suite

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Étalement urbain, Environnement, Nouvel urbanisme, Parc, Patrimoine et lieux historiques, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.

Végétalisation de la St-Charles

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 juin 2021 Commentaires fermés sur Végétalisation de la St-Charles

Source : Alexandre Duval, Radio-Canada, le 2 juin 2021

La rivière Saint-Charles fera bientôt l’objet de travaux de végétalisation dans le secteur de la marina Saint-Roch. Ce ne sont toutefois pas les berges, mais plutôt le fond du cours d’eau qui deviendra plus vert, dans le but d’offrir un milieu de vie plus hospitalier pour les poissons, entre autres. Lorsque le niveau de l’eau est bas et que vous vous promenez le long de la Saint-Charles, en été, il est presque impossible de manquer les accumulations de sédiments qui se sont créées à différents endroits, dans le bas bassin de la rivière.

Ces îlots sableux» se sont formés au fil du temps, résultat de particules en suspension dans l’eau qui n’ont pas pu s’écouler jusqu’au fleuve Saint-Laurent.

la suite

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.

La Ville prend en main le développement immobilier des 80 centres commerciaux de la capitale

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 mai 2021 1 commentaire

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Le conseil municipal de Québec vient de s’accaparer des pouvoirs des arrondissements pour planifier en bloc la transformation des 80 centres commerciaux de la capitale, destinés notamment à accueillir des tours d’habitation et des résidences pour aînés sur leurs stationnements.

D’ailleurs, une annonce est prévue ce jeudi en compagnie du maire de Québec, Régis Labeaume : la première pelletée de terre officielle de Nuvo Quartier, un complexe de 426 logements qui doit pousser sur le lot des Galeries de la Canardière, à l’intersection du boulevard Sainte-Anne et de l’avenue D’Estimauville.

La première phase de ce projet immobilier d’envergure, comptant 126 appartements, devrait être complétée à l’été 2022.

+

UNE SEULE VISION

«Les 80 centres commerciaux du territoire de la ville sont appelés à se transformer en tout ou en partie au cours des prochaines années, notamment avec l’ajout d’immeubles résidentiels de moyenne et de haute densité», lit-on dans un document municipal récemment diffusé. «Une vision d’ensemble des possibilités de réaménagement de ces centres commerciaux est souhaitée.»

Voilà pourquoi le conseil municipal vient de modifier la réglementation octroyant des pouvoirs aux arrondissements. Pour leur retirer des compétences.

«Les centres commerciaux sont répartis sur l’ensemble du territoire. Dans un souci de cohérence des planifications et du contrôle des constructions et des usages, le conseil municipal exercera certaines compétences en matière d’urbanisme dans les zones où ils sont localisés», ajoute-t-on.

«Le conseil municipal, dans les zones où sont localisés […] les centres commerciaux, sera compétent pour toute réglementation d’urbanisme. Plus spécifiquement, le conseil municipal pourra adopter des règlements afin de modifier les normes de zonage, de lotissement et autres règlements d’urbanisme.»

+

COMME AU MAIL CAP-ROUGE

La Ville de Québec cite en exemple le Mail Cap-Rouge du boulevard de la Chaudière quand nous lui demandons de nommer une transformation de centre commercial réussie, qui pourrait être reproduite.

Dans le stationnement, Chartwell a érigé une résidence pour aînés de 360 appartements en 2018, 2019.

«Le Mail Cap-Rouge est un exemple de redéveloppement prévu pour lequel des modifications à la réglementation ont été réalisées afin d’autoriser l’usage Habitation sur le site du centre commercial», pointe la conseillère en communication Audrey Perreault.

Mais, depuis l’érection de L’Envol de Charwell à Cap-Rouge, la Ville a poursuivi sa réflexion quant à l’aménagement de son territoire. Réflexion dont le fruit a été consigné l’an dernier dans sa Vision de l’habitation.

Pistes d’actions

«Dans les pistes d’actions de la Vision de l’habitation, il est souhaité de mieux exploiter le potentiel résidentiel de certains sites, notamment les centres commerciaux par l’ajout d’espaces résidentiels», observe Audrey Perreault. «La Vision cible les centres commerciaux comme des lieux propices pour accueillir de nouveaux logements, notamment des résidences pour personnes âgées, mais aussi d’autres types d’habitations.»

«À l’avenir, si un projet de développement de centres commerciaux associé à de l’habitation cadre avec les orientations de la Vision de l’habitation, des modifications à la réglementation seront autorisées par le conseil municipal.»

Consultation

Mme Perreault veut néanmoins rassurer les résidents des quartiers où des tours pourraient pousser sur les mers d’asphalte des centres d’achats. «Le fait de rapatrier ces zones de zonage sous la compétence du conseil municipal ne change en rien les règles de développement. Le processus d’approbation et de consultation [publique] demeure le même.»

L’article

Voir aussi : Commercial, Condo, Densification, Environnement, Institutionnel, Logement locatif ou social, Nouvel urbanisme.

Combien d’arbres seront plantés dans les quartiers centraux cet été?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 mai 2021 6 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Arrondissement où l’on dénombre le moins d’arbres dans la capitale, La Cité-Limoilou fait l’objet d’une attention particulière du service de la foresterie urbaine. Mais les spécialistes ne peuvent pas inventer des lieux de plantation à l’infini là où le pavage et les constructions occupent l’espace. Il y aura néanmoins des ajouts d’arbres cet été. Découvrez combien.
«En 2021, le calendrier de plantation prévoit que 790 arbres seront plantés dans l’arrondissement La Cité-Limoilou, soit 204 au printemps et 586 à l’automne», dénombre le chef d’équipe aux communications, David O’Brien. «La quantité est semblable à 2020 où 788 arbres ont été plantés au total dans cet arrondissement.»

«Le gros de l’exercice se fait à l’automne», observe-t-il.

+

UN SEUL POUR LE VIEUX-QUÉBEC ET LA COLLINE

Tous les quartiers centraux ne recevront pas une part égale. Loin de là. Sur le grand territoire couvert par le quartier du Cap-Blanc, le Vieux-Québec et la colline Parlementaire, un seul arbre sera ajouté. Ce sera 180 dans Montcalm.

Plantations projetées – Arrondissement de La Cité-Limoilou

Quartier Année 2021

Lairet 163
Maizerets 123
Montcalm 180
Saint-Jean-Baptiste 12
Saint-Roch 84
Saint-Sacrement 98
Saint-Sauveur 42
Vieux-Limoilou 112
Vieux-Québec/Cap-Blanc/Colline Parlementaire 1
Total général 2021 pour l’Arr. LCL 790

«Il est important de mentionner que plusieurs de ces quartiers centraux ont une capacité d’espace de plantation “libre” (sans déminéralisation) très faible», fait valoir David O’Brien. «L’ajout d’arbres dans ces quartiers passe donc par une série d’interventions et non par un simple ajout d’une plantation.»

Au centre-ville, il faut souvent enlever de l’asphalte, retirer des espaces de stationnement et rétrécir les rues. Il arrive même que l’on choisisse d’éliminer des bâtiments pour libérer le sol, expliquait au Soleil l’ingénieur forestier de la Ville Ghislain Breton dans un dossier sur l’état de santé de la forêt de Québec à lire ou relire ici. L’accroissement de la canopée requiert donc beaucoup de ressources pour de petites avancées.

Par exemple, dans Saint-Sauveur, un bout de la rue Bouffard a disparu l’automne dernier, au coin de la rue de l’Aqueduc. Un petit aménagement paysager est apparu en lieu et place; des arbres devraient y être installés ce printemps.

Le nombre d’arbres ajoutés dans un quartier varie également en fonction du nombre de frênes coupés l’année d’avant parce qu’ils étaient jugés trop infestés.

«Dans le cadre de sa lutte à l’agrile du frêne, la Ville a toujours comme objectif de remplacer l’ensemble des arbres qui sont abattus, lorsque possible», indique David O’Brien. «Comme le retrait de frênes est souvent concentré et localisé en fonction des niveaux d’infestation, les abattages réalisés l’année précédente peuvent aussi avoir un effet important sur les chiffres de plantation de l’année suivante.»

«Cela explique que, par exemple, pour le secteur Vieux-Québec/Cap-Blanc/Colline Parlementaire, il y a eu une vague de plantations en 2019, avec 269 réalisées, en quasi-totalité des remplacements de frêne abattus, et que pour 2021, l’espace de plantation public disponible étant totalement utilisé, une seule se fera.»

+

PEUT-ÊTRE PLUS QUE PRÉVU

«Les quantités [d’arbres plantés dans] certains quartiers pourraient cependant encore augmenter en 2021 en raison des ajouts budgétaires annoncés à l’automne», note David O’Brien. «En effet, 1000 arbres supplémentaires ont été ajoutés à la planification annuelle.»

Leurs emplacements futurs n’ont pas encore été identifiés, par contre. Mais ils seront distribués sur l’ensemble du territoire de la capitale et sont destinés à «des sites déjà disponibles», où il y a déjà de l’espace pour recevoir les végétaux.

M. O’Brien souligne, en outre, que les données transmises pour La Cité-Limoilou ne concernent que les travaux réalisés par la Ville elle-même. Des programmes d’aide permettent à différents organismes d’effectuer des plantations, dit-il. En plus, des citoyens recevront cette année 3000 arbres gratuitement à l’occasion des deux journées de distribution. La première a eu lieu le 8 mai. «Une deuxième aura lieu le samedi 11 septembre. Les citoyens peuvent trouver la liste des différents sites de distribution sur le site Web de la Ville au ville.quebec.qc.ca/plantation.»

+

OBJECTIF 15 % AU CENTRE-VILLE

L’espace étant limité dans les quartiers centraux, la Ville espère réussir à y atteindre une canopée de 15 %, ce qui signifie que le feuillage des arbres couvrirait 15 % d’une carte vue du ciel. En périphérie de la capitale, l’administration municipale vise plutôt 50 % de canopée.

Selon les données les plus récentes, la canopée est d’environ 17 % en moyenne dans l’arrondissement de La Cité-Limoilou, mais de 10 % dans le quartier Saint-Jean-Baptiste, 12 % dans Saint-Roch et de 13 % dans le Vieux-Limoilou ainsi que Saint-Sauveur.

Dans l’ensemble de la Ville, l’administration vise une canopée moyenne de 35 % d’ici 2025, soit 3 % de plus qu’en 2015. Un objectif qu’il sera très difficile à atteindre, voire impossible, notamment parce que l’agrile du frêne décime la forêt municipale.

Aussi parce que le tiers, peut-être la moitié, des arbres plantés par les villes comme Québec meurent avant d’atteindre leur 15e anniversaire.

La mairie a néanmoins accru ses efforts. «La Ville a annoncé l’automne dernier des investissements supplémentaires de 30 millions $ sur 7 ans afin de pouvoir atteindre un objectif de 100 000 arbres plantés d’ici 2027», rappelle David O’Brien.

Également, l’administration versera 2 millions sur 3 ans à l’Université Laval pour la création d’une Chaire de recherche sur l’arbre et son milieu. «Cette Chaire a pour mandat de développer des connaissances et concevoir de nouvelles méthodes et outils de conservation et d’intégration de l’arbre en milieu urbain.»

La Ville a finalement acheté la pépinière Moraldo, installée depuis plus de 60 ans à l’extrémité ouest du chemin Saint-Louis, pour 2,4 millions $. On y fera de l’expérimentation et de la vulgarisation.

L’article

Voir aussi : Arbres, Environnement.

Journée de distribution d’arbres: 8 mai 2021

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 avril 2021 Commentaires fermés sur Journée de distribution d’arbres: 8 mai 2021

La Ville offre annuellement 2 000 arbres en cadeau aux citoyens. Cette année, la Journée de distribution d’arbres se tiendra le samedi 8 mai prochain, entre 8 h 30 et 11 h. Un point de distribution est prévu dans chaque arrondissement.

Toutes les informations

Choisissez parmi l’une de nos cinq essences et contribuez à verdir votre ville : amélanchier du Canada, érable rouge, févier Skyline, lilas de Preston Donald-Wyman arbustif, pommetier décoratif Prairie Fire ou encore vigne vierge Angelmannii (200 vignes disponibles seulement à ExpoCité).

Voir aussi : Environnement, Message d'intérêt public.

Québec et son littoral sous un autre angle

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 mars 2021 1 commentaire

Jean Carrier
Beauport Express

La Table citoyenne Littoral Est a terminé un exercice intrigant où elle a demandé, dans le cadre d’un concours, à 21 étudiants universitaires de livrer une vision différente de celle de la Ville de Québec pour le littoral Est.

Les battures de Beauport revues et améliorées de l’équipe gagnante du concours. Photo gracieuseté
«Nous avons divisé les participants en 9 équipes et nous avons présenté les résultats des travaux en février devant 82 personnes. Les alternatives proposées pour remplacer la zone d’innovation technologique et le projet Laurentia sont intéressantes et s’inscrivent parfaitement avec notre vision citoyenne basée sur la démocratie participative, l’écologie et l’inclusion sociale», fait ressortir le fondateur de la Table citoyenne Littoral Est, Simon Parent.

Pour le principal intéressé, le concours représente une façon unique de proposer des alternatives pour redonner l’accès au fleuve. «C’est une tendance qui prend de l’ampleur et que l’on peut voir dans plusieurs villes américaines, dont Boston. Redonner l’accès à l’eau aux citoyens est primordial et je pense que les propositions prennent compte également des changements climatiques qui est un enjeu important pour le futur», précise l’homme âgé de 30 ans.

Penser différemment

Enfouissement de l’autoroute 440, création d’un corridor de biodiversité, création d’un grand parc riverain dans le quartier Maizerets et d’un parc communautaire, revitalisation des battures de Beauport, aménagement d’une bande maritime s’avançant sur l’eau et l’aménagement de sentiers pédestres et cyclistes qui apporteraient un regard renouvelé sur l’usine Stadacona de Papiers White Birch. Les idées originales ne manquent pas pour remplacer le territoire qui est réservé aux deux projets proposés par la Ville de Québec.

Réaliste?

On reproche parfois aux environnementalistes de rêver en couleurs, une image qui fait sourire le designer urbain.

J’estime que notre vision proposée, qui encourage l’économie locale et la création de logements en symbiose avec son environnement, est beaucoup plus réaliste que celle proposée par la Ville. La zone technologique est faite pour encourager les investissements étrangers et n’offre absolument rien pour le logement, qui est un enjeu important dans ce secteur. On connaît également tous les problèmes environnementaux liés au projet Laurentia. Pour nous, c’est ça qui est réaliste.»

L’article

La page Facebook de la Table citoyenne Littoral Est

* Merci au lecteur assidu.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Environnement.

830 frênes abattus à Marly dans la lutte contre l’agrile

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er mars 2021 Commentaires fermés sur 830 frênes abattus à Marly dans la lutte contre l’agrile

Source : Baptiste Ricard-Châtelain, Le Soleil, le 1 mars 2021

Le paysage va changer. Où? Au boisé de Marly, un des derniers vestiges de la forêt qui couvrait jadis le quartier de la Pointe-de-Sainte-Foy. Quelque 830 arbres y seront abattus d’ici l’automne. Une lectrice du Soleil inquiète nous a recommandé de regarder en direction de ce boisé entourant l’édifice de Revenu Québec de la rue de Marly. Des émondeurs sont au travail, nous a-t-elle écrit. Et leur tâche semble colossale, puisque de très nombreux arbres portent des marques de peinture orangée, signe qu’ils seront tronçonnés. L’amie du Soleil craint que le parc urbain soit irrémédiablement charcuté, craint que la faune en pâtisse.

Nous les avons cherchés pendant un bout de temps, les émondeurs. Et cherché pour qui ils travaillent.

la suite

Voir aussi : Arbres, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Environnement.