Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Ã‰talement urbain Â»

Étalement urbain à Québec: deux cas

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 novembre 2007 31 commentaires

Source: Radio-Canada (Ça me dit de prendre le temps), 6 octobre 2007.

L’expansion urbaine de la région métropolitaine de Québec se poursuit. Au cours des dernières années, la croissance démographique des secteurs de Stoneham, Lac Saint-Charles, Saint-Émile ainsi que de la rive-sud (Saint-Lambert/Breakeyville) a été très forte. Les spécialistes du développement urbain croient que cette poussée se poursuivra au cours des dix prochaines années. Réjean Lemoine s’arrête sur deux cas: un dézonage agricole à Saint-Augustin et un développement à la montagne des Roches à Charlesbourg.

L’entrevue radio (7 min.). À consulter aussi, ce billet: Quatre milieux naturels menacés.

Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Étalement urbain, Environnement.

« Je hais les chars »

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 novembre 2007 11 commentaires

Source: Pierre Foglia, La Presse (Opinion), 6 novembre 2007.

«À cause du vélo? Rien à voir. La plupart des cyclistes que je connais sont des automobilistes aussi bêtes que les autres. Je hais les chars culturellement, pour la place que prend toute cette tôle dans notre vie, il y a toujours un char qui part, qui passe, qui transmute l’émotion du moment en un vroum-vroum à la con. Vous ne l’avez jamais noté? Juste comme vous remarquez la couleur du ciel, passe un camion.

Je hais les chars pour la place qu’ils prennent dans nos vies mais aussi pour les vies qu’ils nous prennent, plus que le cancer, l’Irak et l’Afghanistan réunis. Cette petite fille de 3 ans qui vient de mourir dans sa cour par la faute d’un jeune chauffard, je ne sais rien de plus lamentable, de plus enrageant. (…)

Tasse-toé mononcle, trépigne le char derrière moi… une seconde, monsieur l’impétueux, mononcle va se tasser dès qu’il aura dépassé le camion et qu’il pourra se rabattre en toute sécurité, voilà, voilà, mononcle se tasse, allez tu peux passer, allez fonce à 150 kilomètres à l’heure vers ton bungalow où t’attend ta petite vie à 12 kilomètres à l’heure. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Banlieue et auto vont toujours de pair.

Voir aussi : Art de vivre en ville, Étalement urbain, Qualité et milieu de vie, Vélo.

Banlieue et auto vont toujours de pair

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 novembre 2007 13 commentaires

Villes et gouvernements ont beau parler d’environnement sur toutes les tribunes, ils permettent encore aux banlieues de se développer autour de l’auto exactement comme il y a 100 ans. Du coup, c’est la santé de la population et de la planète qui en souffre. (…)

Source: Cyberpresse François Cardinal (5 novembre 2007)

La suite

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement.

Construction résidentielle à Québec (2007)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 novembre 2007 Commentaires fermés sur Construction résidentielle à Québec (2007)

Le Marché de la construction résidentielle continue de marquer des points à Québec. Selon les dernières données recensées par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), la région de Québec continue d’afficher une belle performance au chapitre de la construction résidentielle. (…)

Source: Journal de l’Habitation Jacques Bélanger (30 octobre 2007)

La suite et ce billet

Voir aussi : Étalement urbain, Condo, Logement locatif ou social, Québec La cité, Résidentiel.

Nouvelle publication: “Mémoires d’un piéton�, de Jean Cimon (éditeur Septentrion)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 octobre 2007 Commentaires fermés sur Nouvelle publication: “Mémoires d’un piéton�, de Jean Cimon (éditeur Septentrion)

Mémoire d'un piéton. Source: site de Septentrion.

J’ai découvert cet essai aujourd’hui! Il s’ajoute à ma collection de livres « urbains » qui comprend entre autres une autre excellente publication de ce sage auteur cité dans cet autre billet.

« Piéton, Jean Cimon l’est par choix. Parcourant les rues de Québec, il manifeste son amour pour la marche et le ski de fond, de même que son inquiétude devant l’agression grandissante d’une civilisation automobile délirante. Il constate avec tristesse l’étalement urbain et dénonce la destruction d’un patrimoine immobilier. Urbaniste et citoyen engagé, il mène un combat de tous les instants pour promouvoir le développement des transports en commun. (…) »

Mémoires d’un piéton

de Jean Cimon
Ouvrage de 192 pages
Illustré

Prix de détail : 19.95$
ISBN 2-89448-494-1 2007

À consulter aussi, le billet suivant: Nouvelle publication: “Québec… pour la vie�, de Roger Côté (éditeur Septentrion).

Voir aussi : Étalement urbain, Geste de solidarité & communautaires, Publications & ressources Internet, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Transport en commun.

Élections municipales 2007: Cherchez le clown

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 octobre 2007 5 commentaires

Muséovélo. Crédit photo: Jean Cazes, 26 octobre 2007.

Excellent commentaire de M. Desjardins! Au risque de me faire tirer quelques tomates, j’adore le programme de Pierre Bernier, et ne comptez pas sur moi aussi, humble collaborateur de Québec Urbain, pour rire de lui! ;-)

On a décidément besoin de quelques politiciens idéalistes dans cette mer de « girouettes à la langue de bois » qui ont la cote, hélas, depuis quelques années dans nos sociétés dites évoluées…

À noter que la photo ci-haut n’illustrait pas cet article.

Source: David Desjardins, Voir Québec, 25 octobre 2007.

Pierre Bernier ressemble à son atelier-musée du vélo de la rue Saint- Jean. Bric-à-brac, broche à balle, hirsute: on est loin des boutiques branchous et des fluos dopés au carbone qui les fréquentent.

Contrairement à la vaste majorité des gens de sa génération, ce fou de la pédale qui sillonne les rues juché sur sa bécane antédiluvienne n’a pas renoncé aux idéaux d’égalité, de démocratie, de partage équitable du fric et des lieux publics (il parlera surtout de nos routes, de la dictature automobile). Plus le « gros bon sens » nous éloigne de ces idéaux, plus il voit sa génération confondre société de loisirs et consumérisme individualiste, plus il grimpe sur les pédales, en danseuse, cherchant à rattraper le peloton pour lui crier: heye les boys, vous avez pris le mauvais embranchement au dernier carrefour!

En ce qui concerne la course à la mairie dans laquelle il s’embarque officiellement cette semaine, Pierre en a contre l’arrivisme des autres candidats qui promettent systématiquement un régime minceur pour l’appareil municipal. (…)

Sa cause? C’est surtout celle du vélo, malmenée par la dictature des voitures, ridiculisée par les politiciens (souvenez-vous les douches de Mme Boucher). Mais c’est aussi l’étalement urbain, la déshumanisation du travail des cols bleus coupés du monde à bord de leurs balayeuses et déneigeuses mécanisées, la disneyification du Vieux-Québec (à propos de l’îlot des Palais contre lequel il s’insurge, il dira: est-ce que les Égyptiens reconstruisent les pyramides?), ou l’obsession du retour de la LNH. En bon écolo, il est évidemment contre le Red Bull Air Race.

Comme je vous le disais d’entrée de jeu, Bernier est hors du temps, en marge du progrès pour le progrès, de la société du divertissement qui fait diversion.

Il s’en trouvera pour se moquer. Ne comptez pas sur moi. (…)

La suite. À consulter aussi, le billet suivant: Circulez svp!.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Étalement urbain, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Vélo.

Le projet Lebourgneuf: trente ans plus tard

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 octobre 2007 1 commentaire

Tiré de: Lebourgneuf, concept d’organisation, 1974.

Les rubriques urbaines du samedi samedi de Réjean Lemoine constituent à mon humble avis, et de loin, le meilleur complément à Québec Urbain! À titre d’exemple, cet autre excellent sujet qui porte cette fois sur le plan d’ensemble résidentiel sans doute le plus surréaliste jamais présenté dans la capitale…

Source: Radio-Canada (Ça me dit de prendre le temps), 20 octobre 2007.

Afin d’enrayer le déclin démographique et la perte d’influence politique de la Capitale, les autorités municipales lancent, au début des années 1970, une opération de fusions municipales avec des villes de la banlieue (Duberger, Les Saules, Neufchatel et Charlesbourg-Ouest). En ce sens, la ville de Québec entreprend en 1974 un grand projet de développement. Le  »Projet Lebourgneuf » vise à rehausser le poids démographique de la Ville et à contrer l’étalement urbain, notamment en construisant des immeubles résidentiels en hauteur. Toutefois, le développement domiciliaire de maisons unifamiliales et de résidences de luxe contrecarre le but initial du projet. Aujourd’hui, la ville compte lancer prochainement des appels d’offres pour finaliser le développement de la réserve foncière de la ville.

L’entrevue radio (8 min.). À consulter aussi, les billets suivants: Architecture résidentielle du Mesnil et Voyage dans le temps: Proposition de développement du nouveau quartier Lebourgneuf.

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement Les Rivières, Étalement urbain, Québec La cité, Voyage dans le temps.

La vie parfaite: Il fait bon être en banlieue dans les pubs, les films et les téléséries québécoises. Mais…

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 octobre 2007 Commentaires fermés sur La vie parfaite: Il fait bon être en banlieue dans les pubs, les films et les téléséries québécoises. Mais…

Vice caché, une excellente télésérie banlieusarde qui n'aura durée que deux saisons. Photo fournie par TVA.

Source: Isabelle Massé, La Presse, 13 octobre 2007.

Éden de maisons abordables, de vastes terrains et stationnements… et souvent prétexte à bien des railleries! Vous trouvez que toutes les banlieues se ressemblent? C’est encore plus vrai à la télé et au cinéma. Comme l’élève roux, invariablement souffre-douleur dans un film d’ados, la banlieue véhicule son lot de clichés.

Alors, la banlieue à la télé? «C’est M. et Madame Tout-le-Monde. Ils ont deux enfants, une Volkswagen, une Toyota, un chien, une piscine. Ils finissent de travailler à 17h, se retrouvent coincés dans le trafic, mais vont toujours dire qu’il n’y a rien là, traverser les ponts», lance en riant le réalisateur Alexis Durand-Brault. (…)

«Il y a des icônes télévisuelles pour la banlieue: la piscine hors-terre, le gars qui tond son gazon, le barbecue, les maisons rapprochées, note Podz, réalisateur de C.A. Mais il y en a aussi pour la ville. En fait, il y a des clichés dans un peu tout. Et si on les montre, c’est qu’ils illustrent quelque chose de vrai. Les clichés servent aussi de raccourcis pour montrer un trait de caractère, un mode de vie. Mais on s’en éloigne par la suite pour donner de la profondeur aux personnages.» (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Montréal: Le nouveau visage de la banlieue.

Voir aussi : Étalement urbain, Qualité et milieu de vie, Résidentiel.

Montréal: Le nouveau visage de la banlieue

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 octobre 2007 6 commentaires

Notre sondage révèle que 58% des banlieusards travaillent en banlieue, et que le quart d’entre eux (24%) ne se rendent pratiquement jamais à Montréal. Bref, qu’il est loin, le temps des cités-dortoirs. Photo Patrick Sanfaçon, La Presse.

L’article ci-bas est l’un des volets d’un intéressant dossier publié ce week-end, lequel, sur plusieurs points, pourrait bien sûr s’appliquer à Québec…

Source: Isabelle Hachey, La Presse, 12 octobre 2007.

Bonne nouvelle: Montréalais et banlieusards sont heureux là où ils sont. Ils ne s’envient guère et n’échangeraient leur lieu de résidence pour rien au monde, révèle un sondage exclusif CROP-La Presse sur Montréal et sa banlieue.

Ce sont les banlieusards qui sont les plus sûrs de leur choix. Pas moins de 91 % d’entre eux envisagent rarement ou jamais de s’installer dans la métropole, alors que 77 % des Montréalais n’ont pas envie de s’établir en périphérie. (…)

À choisir, toutefois, Montréalais et banlieusards opteraient plutôt pour la campagne. En effet, 28 % des Montréalais et 40 % des banlieusards pensent que le bonheur est dans le pré… qui serait bien vite rasé si tous ces gens finissaient par réaliser leur rêve. « Ces chiffres laissent entendre qu’il y aura des pressions de développement au-delà des banlieues actuelles. Et ça, dans le contexte de l’étalement urbain, ce n’est pas nécessairement une bonne nouvelle », dit M. Shearmur.

Le sondage révèle aussi que 58 % des banlieusards travaillent en banlieue, et que le quart d’entre eux (24 %) ne se rendent pratiquement jamais à Montréal. (…)

Reste que la grande majorité des banlieusards (96 %) et des Montréalais (91 %) estiment leur quartier sécuritaire. « La question de la sécurité n’en est pas une. C’est rassurant », dit la sociologue Annick Germain, professeure à l’INRS-Urbanisation. « Les banlieusards pensent souvent que la ville est dangereuse. Or, quand on habite sur place, on n’a pas cette perception-là», ajoute M. Shearmur. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: RECENSEMENT 2006: Québec grandit, sa banlieue encore plus.

Voir aussi : Étalement urbain, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.

Madame Boucher et ma première « opinion du lecteur »!

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 septembre 2007 Commentaires fermés sur Madame Boucher et ma première « opinion du lecteur »!

Tourbière de la base de plein air de Sainte-Foy. Crédit photo: Jean Cazes, 9 juin 2004.

Ouf! ça fait loin: 1980, c’était déjà bien avant les premiers PC, à une époque où feue Madame Boucher était dans l’opposition à Sainte-Foy!

Malgré quelques tournures de phrases un peu malhabiles, cette missive, qui remonte au début de mes études en géographie à l’Université Laval, était déjà révélatrice de ma personnalité revendicatrice. Elle en disait long, entre autres, sur ce que je pensais – et pense toujours – de la responsabilité au plan collectif des citoyens quand vient le temps de voter!

Base de plein air compromise. (Source: Jean Cazes, Le Soleil, Courrier du lecteur, 9 juillet 1980.)

En ce samedi 14 juin 1980, on a hypothéqué l’avenir d’une réserve écologique et d’animation majeure dans la région. Comme l’a dit si bien la grande responsable de ce triste résultat, on a voté contre le maire et non contre la base de plein air de Sainte-Foy. Bravo à Mme Boucher et autres leaders de l’opposition. Le temps était bien choisi pour venger les erreurs de l’administration élue!

Que signifie l’expression « démocratie municipale » quand à peine 28 pour 100 des propriétaires se présentent aux urnes? (En sachant très bien que ce pourcentage était fortement grossi par les plus fanatiques membres du groupes anti-Morin…) J’ai tout de même confiance qu’une participation plus élevée aurait fait pencher la balance du vote en sens contraire… même si l’exemple tristement célèbre de la garderie de la rue Bon-Air, entre autres, a semblé confirmer un certain préjugé (?) d’égoïsme chez les propriétaires de la ville. N’oublions pas aussi que plus de la moitié des citoyens de Ste-Foy sont locataires, citoyens à qui la possession d’un petit « espace vert », voire une piscine, est souvent chose difficile, contrairement à ceux qui se sont exprimés l’autre jour…

Reconnaissons tout de même qu’il y a eu un manque flagrant d’information avant le jour « J » et que bien des réponses sont restées muettes. Qu’a-t-on fait par exemple du schéma d’aménagement économique (eh oui!) déjà publié dans Carrefour? Aussi, une très grande partie des adeptes de la base de plein air étant de la région, l’annonce d’une subvention gouvernementale aurait été la bienvenue.

Quoi qu’il en soit, la préservation future de ce coin naturel caractérisé par une tourbière [photo ci-haut] à la flore spécialisée (orchidée, plantes carnivores…) et par un des rares sites naturels de baignade encore disponibles dans la région semble compromise et ce, à une époque où l’écologie est apte à devenir plus qu’une mode…

À consulter aussi, ce reportage photo.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Étalement urbain, Parc, Voyage dans le temps.