C’est entre autres en présence de la députée Agnès Maltais, d’un groupe de musiciens et surtout, d’une foule nombreuse qu’a eu lieu en début de soirée hier l’ouverture officielle de L’Intermarché de Limoilou, coin des Capucins/de la Canardière. Vraisemblement, c’était l’événement commercial de l’année dans l’arrondissement!

Rappelons que ce sont les propriétaires de L’Intermarché de Saint-Roch qui ont acquis l’ancien local abritant à une certaine époque un Dominion. D’une superficie de 14 000 pi2, le nouveau marché donne maintenant de l’emploi à une quarantaine de personnes. (Source: Pierre Champagne, Le Soleil, 17 août 2007.)

À mon avis, ce vaste commerce, couplé à l’ouverture récente d’un « super dépanneur » [billet], en remplacement d’un ancien Métro de quartier, consolide enfin la fonction « épicerie » qui était dangereusement déficitaire dans ce secteur de la Basse-Ville, ces dernières années.

Une excellente nouvelle, donc, qui coincide par ailleurs avec l’achèvement des travaux de voirie dans le secteur du cégep de Limoilou (photo: coin 11e Rue/de la Canardière).

À consulter aussi, ce billet.

« Le dernier tronçon de route liant le boulevard de la Morille au boulevard Robert Bourassa est inauguré cette semaine. C’est toutefois l’ouverture du premier carrefour giratoire de Québec dans ce secteur qui suscite le plus de curiosité. (…) »

« Le conseiller du district Lebourgneuf, François Picard, explique que la Ville a dans ses cartons un projet de développement immobilier, à quelques dizaines de mètres du carrefour, derrière le centre communautaire Lebourgneuf. Un plan qui prévoit 1000 unités d’habitation à haute densité, ce développement devrait prendre le nom de Prés-Verts. (…) ».

Source: Québec Hebdo (Éric Boucher, 14 août 2007)

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Les six premiers mois exceptionnels dans la construction à Québec

Québec, le 2 août 2007 – La ville de Québec se dirige vers une année exceptionnelle dans le domaine de la construction si l’on se fie aux statistiques des six premiers mois de 2007.

En effet, la valeur des permis délivrés par la Ville du mois de janvier à juin a augmenté de 25,8 % par rapport à 2006, passant de 361,5 millions $ en 2006 à 454,9 millions $ en 2007.

Le nombre de permis délivrés pour les mêmes périodes est comparable, soit 5 019 en 2006 et 4 945 en 2007.

De plus, le nombre de logements créés dans les six premiers mois de 2007 a augmenté de 16 %, (1 899 en 2007 et 1 641 en 2006), ce qui contredit les prévisions qui anticipaient une diminution dans le marché résidentiel.

Plus d’ouvertures de rues

Un autre signe qui ne ment pas quant à la vitalité du développement résidentiel à Québec : le nombre de kilomètres de rues nouvelles autorisés par la Ville. Jusqu’à maintenant en 2007, la Ville a permis l’ouverture de 7,4 km de nouvelles rues alors qu’au total en 2006 elle avait autorisé l’ouverture de 12,5 km de rues.

Il faut rappeler que depuis 2002, la Ville de Québec a autorisé l’ouverture de plus de 71,7 km de nouvelles rues, pour un total de 11 472 nouvelles unités résidentielles. Ces nouvelles unités pourraient loger près de 30 000 personnes.

Communiqué de la Ville de Québec

D’autres informations avec Statistique Canada

Source: Isabelle Mathieu, Le Soleil, 27 juin 2007.

L’arrondissement de Charlesbourg croit avoir trouvé un moyen d’apaiser la grogne des résidants du secteur du boulevard Loiret ; la densité des habitations à construire dans le boisé voisin sera réduite de moitié.

Depuis quelques mois, un groupe de citoyens proteste contre un futur développement de 1600 unités d’habitation dans le secteur du prolongement du boulevard Loiret, au nord du chemin de Château-Bigot. Ce secteur, déjà zoné pour le résidentiel, s’ouvre au développement à la faveur de la construction du chemin d’accès de la nouvelle usine de traitement d’eau. (…)

La suite.

Source: Véronique Demers, Québec Hebdo, 13 juin 2007

Les projets de développement domiciliaire liés au prolongement du boulevard du Loiret menaceraient une centaine d’hectares, en plus de toucher quatre milieux naturels reconnus par le service de l’environnement de la Ville de Québec. La rivière des Sept Ponts, le lac et la rivière des Roches (où sera installée la nouvelle usine de traitement des eaux), l’érablière sucrière de la rue des Loutres ainsi que la mélézin de la rue de la Montagne sont les milieux menacés identifiés dans le Plan directeur des milieux naturels et de la forêt urbaine de la Ville.

La suite, voir aussi ce billet.

Mme Boucher ces jours-ci, il flotte une brume toxique au-dessus de la ville de Québec. On constate depuis quelques années que la situation n’a cessé de s’empirer. La nature nous envoie un signal d’urgence et nous indique que nous avons atteint un point critique. Certains affirment même qu’il est malheureusement trop tard pour faire disparaître cette pollution qui devrait engendrer des coûts sociaux importants dans les prochaines années. Outre la responsabilisation de chacun des citoyens en matière d’environnement, je pense que la ville a le devoir de prendre des décisions éclairées pour assurer aux générations actuelles et futures un milieu de vie sain. J’ai appris dans mes cours d’écologie au secondaire que la forêt joue un rôle capital pour la qualité de l’air. Suis-je seul à connaître ces principes ?

Avec leur niveau de scolarité en général élevé, les responsables de l’environnement ne connaissent-ils pas ces grands principes ? Comment se fait-il que malgré ces faits troublants et devant l’urgence d’agir, nos élus accordent à des promoteurs assoiffés de profits un territoire de 100 hectares de forêt urbaine au nord de Charlesbourg ? C’est aussi cohérent que de procéder à l’amputation du poumon d’un asthmatique ?

Carl Baribeau
(Tiré du Journal de Québec )

Un petit bijou d’opinion relançant le débat sur l’étalement urbain. Je ne suis point d’accord avec le ton alarmiste, je crois que c’est possible de renverser la vapeur, si nous agissons maintenant…

Source: Isabelle Audet, La Presse,

Le Conseil du bâtiment durable des États-Unis (USGBC) s’apprête à lancer une nouvelle certification: LEED for Neighborhood Development. Très attendu, ce programme encouragera la création de quartiers plus écologiques. Au moins un promoteur québécois espère obtenir le fameux sceau.

La suite.

Si j’apporte ce sujet par cet article, c’est pour dire que de plus en plus on va voir ce genre de situation se produire. Car l’étalement urbain et aussi l’étalement rural font que l’habitat des animaux se déplace de plus en plus et aussi la superficie de ces territoires diminue.

Source: Marc Allard, Le Soleil. 22 mai 2007

Un orignal s’est offert une virée urbaine pendant près de quatre heures, hier matin à Sainte-Foy—Sillery, avant d’être tiré par un policier et neutralisé par les agents de la faune.

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Source: Radio-Canada (Québec), 22 mai 2007.

La construction d’une usine de traitement de l’eau dans le secteur du boulevard du Loiret à Charlesbourg sème l’inquiétude.

Les résidents craignent que la Ville de Québec profite de l’aménagement d’une route d’accès à l’usine pour lancer un projet domiciliaire.

Un promoteur, propriétaire des terrains entourant la voie d’accès, est en pourparlers avec la Ville à ce sujet. Le secteur fait partie du plan de développement et d’aménagement de la Ville de Québec. Or, le projet pourrait détruire 100 hectares de forêts du secteur pour faire place à des habitations. (…)

La suite. Aussi, ce billet.

Source: Gilles Angers, Le Soleil, 3 novembre 2006

Plus de citadins que jamais veulent s’installer à la campagne ou s’en approcher, tout en étant près des services. Les autres rêvent d’un solarium ou d’une verrière qui s’avance dans la cour. Un sondage, effectué dernièrement par Léger Marketing pour le compte de la Société d’habitation du Québec (SHQ), révèle que les propriétaires qui veulent déménager (46%) d’ici les cinq prochaines années préféreraient une maison située à la campagne (35%) ou en banlieue (24%). Contre 22% et 24% chez les locataires qui accéderaient à la propriété. Ce qui dénote une lassitude de la ville et de son agitation.

La maison de sondage est plus affirmative encore:dans cinq ans, l’attrait de la campagne aura surpassé celui de la banlieue et de la ville pour les propriétaires qui déménageront ou qui envisageront de le faire.

Voir la suite.