Tout juste après le dossier « congestion » du Soleil, le Devoir publie un article fort à propos: Automobile : perte de contrôle aux États-Unis.
Bien que ciblant nos voisins du sud, plusieurs problème et piste de solution peuvent s’appliquer à Québec.
Extrait :
Dans plusieurs cas, la recherche de fluidité paraît relever davantage du mythe que de la réalité, car d’autres études ont démontré par le passé que chaque nouveau corridor routier, conçu pour décongestionner, engendrait une demande supplémentaire de la part des gens et des entreprises qui en profitent pour s’éloigner des centres. Il en résulte que chaque ajout routier provoque indirectement une augmentation de la circulation, qui contribue à son tour à la congestion générale : comme si le remède était, en réalité, la source du problème.
(…)
Les auteurs de cette étude texane notent que les transports en commun sont mieux organisés là où le seuil de saturation en routes et autoroutes est pratiquement atteint. Mais dans leurs propositions, ils penchent surtout vers des solutions susceptibles d’améliorer la fluidité du système routier. Ils privilégient pour leur part la solution des voies réservées aux transports collectifs comme les autobus, les taxis et le covoiturage, dont on peut, disent-ils, améliorer l’efficacité grâce à Internet [???] afin de dénicher les solutions optimales pour chacun. L’efficacité de ces voies réservées est telle, précise leur bilan, qu’elle offre au système routier de 19 grandes villes fort congestionnées un répit de 10 à 15 ans avant la saturation totale. Présentement, dans les grandes villes américaines où cette mesure est systématique, les voies réservées transportent jusqu’au tiers de tous les usagers des réseaux routiers en période de pointe.
[Merci à Yvan Dutil]