Sur le blogue photo du Journal de Montréal, un certain Francis Vachon présente le travail du photographe Christoph Gielen.
Ceux qui apprécient les photos aériennes et/ou la planification urbaine apprécieront.
Sur le blogue photo du Journal de Montréal, un certain Francis Vachon présente le travail du photographe Christoph Gielen.
Ceux qui apprécient les photos aériennes et/ou la planification urbaine apprécieront.
Voir aussi : Étalement urbain, S'inspirer d'ailleurs.
Radio-Canada
À Denver, les résidents réinvestissent le centre-ville après l’avoir longtemps boudé. Ailleurs, c’est un projet axé sur l’innovation qui doit sauver un secteur de Boston. Pendant ce temps chez nous, Terrebonne planifie la construction d’un des plus grands quartiers écoresponsables du Canada. Michel Désautels et ses invités explorent comment faire des métropoles et des banlieues des milieux de vie à échelle humaine.
Notre question pour les internautes: Le génie sort de la bouteille et vous offre un voeu pour améliorer votre ville: que souhaitez-vous?
Mention spéciale cette semaine à M. Marc Saindon : « Du logement abordable pour que les centre-villes soient des centres-vies plutôt que des centres-vides. »
Pour le directeur général de l’organisme Vivre en Ville, Christian Savard, le Québec rate le bateau, en matière de densification urbaine. Le coordonnateur au développement durable de la Ville de Terrebonne Marc Léger, lui, n’en est pas convaincu. Après tout, sa ville travaille depuis 2006 sur un des plus importants projets de quartiers écoresponsables au Canada, Urbanova, qui prévoit, dans 20 ans, offrir à 35 000 habitants un milieu de vie respectant tous les principes du nouvel urbanisme.
Voir aussi : Architecture urbaine, Art de vivre en ville, Étalement urbain.
Voir aussi : Étalement urbain, Publications & ressources Internet.
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Université Laval
Au Québec, 80% de la population habite désormais en milieu urbain, une proportion qui ne cesse d’augmenter. Cette tendance est la même partout sur la planète.
Mais dans quelle ville vivons-nous? Et, plus important, dans quelle ville souhaitons-nous vivre?
De tous les côtés, les penseurs de la ville de demain reprennent le même crédo: il faut remettre l’humain et sa qualité de vie au centre des décisions de gouvernance et d’aménagement. Et pas toujours l’humain motorisé!
Voir aussi : Architecture urbaine, Art de vivre en ville, Écoquartier, Étalement urbain, Nouvel urbanisme.
Récemment, la Suisse a révisé sa Loi sur l’aménagement du territoire forçant ainsi les cantons à limiter l’étalement urbain et à favoriser un développement plus compact. Dans ce contexte, le présent document rassemble plusieurs articles traitant de sujets tels que la densification en Suisse et en Suède, le lien entre la croissance démographique et l’étalement urbain, la coordination du développement urbain avec les transports et les règles à observer pour assurer la qualité des futurs processus de densification.
Le document dans sa version française à partir de la page 40
Voir aussi : Étalement urbain, Publications & ressources Internet.
Isabelle Paré
Le Devoir
On maugrée sur Montréal à longueur de jour. On peste contre la collusion, les nids-de-poule, le métro en panne, les comptes de taxes qui partent en vrille. La présente campagne électorale en est l’illustration flagrante. Montréal, la sale, la corrompue, est le déversoir de la grogne quotidienne de Monsieur Madame tout le monde et le bouc émissaire des radios poubelle. Jamais un mot sur la banlieue, sauf quand l’UPAC s’avise de débarquer chez des maires qui jouent aux gangsters.
Et pourtant. Au-delà des lamentations répétées, Montréal, pas l’administration, mais l’entité urbaine, se tire mieux de la crise que la plupart des banlieues. À Montréal, comme dans bien des villes américaines, on observe un retour vers les centres-villes au détriment de la périphérie.
Une statistique, comme ça. Des chiffres obtenus de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) sur la fluctuation des valeurs depuis la crise de 2008 démontrent que le prix moyen des maisons a bondi de 37% sur l’île de Montréal. Pendant la même période, les prix ont cru de 29% à Laval, et de 26% sur la Rive-Nord et la Rive-Sud. Si le prix des maisons monte en flèche, c’est que la demande est de plus en plus forte.
«On dit toujours que 20 000 Montréalais quittent l’île vers les banlieues limitrophes, mais on oublie qu’il y a 33 000 immigrants qui arrivent à Montréal chaque année, dont 4000 résidants non permanents qui cherchent à s’installer, notamment des étudiants universitaires», explique Paul Cardinal, directeur analyse du marché à la FCIQ.
Le dernier baromètre des ventes de maisons annonce un recul de ventes de 8% sur la Rive-Nord, de 2% à Laval, alors que l’île de Montréal s’en tire avec une hausse de 2%.
Évidemment, les chiffres ne disent pas tout. Si on regarde de plus près, ce vaste «Montréal» défini par Statistique Canada ne témoigne pas vraiment de l’effervescence que connaissent les quartiers centraux.
* Un historien me disait récemment que la migration des gens de Québec vers la banlieue depuis les années 60 commence à voir un certain retour au centre de la nouvelle Ville de Québec
Voir aussi : Étalement urbain, Histoire.
Valérie Lesage
Les Affaires
Québec n’est plus ce petit eldorado à l’abri de la congestion routière. Même si elle dispose de plus de kilomètres d’autoroutes par habitant que les autres villes canadiennes, les déplacements y deviennent de plus en plus ardus. Et pour cause : le nombre de véhicules de promenade en circulation a augmenté deux fois plus vite que la population, de 2006 à 2011. On compte désormais deux autos pour trois personnes en âge de conduire. (…) La conséquence est l’étalement urbain au détriment de la densification. De 1971 à 2006, la superficie urbanisée a augmenté de 261 % dans la région métropolitaine de Québec alors que la population croissait de 62 %. En 2012, note l’IDU, 68 % des projets de construction à Québec ont été réalisés hors des quartiers centraux. On bâtit plus loin, parfois avec aussi peu que neuf logements à l’hectare, ce qui génère des coûts d’infrastructures de 50 000 $ par logement. Et aucun système de transport en commun ne peut être viable avec une aussi faible densit
Voir aussi : Étalement urbain, Transport en commun.
Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
(Québec) Les jeunes familles s’installent de plus en plus loin des centres-villes. Tandis que la fréquentation des écoles primaires des coeurs de Québec et de Lévis stagne, celle de plusieurs villes de banlieue éloignées croît rapidement. (…) La crue est clairement concentrée près des nouveaux ensembles résidentiels qui attirent les familles en gestation à Stoneham-et-Tewkesbury, à Lac-Beauport, à Sainte-Brigitte-de-Laval ou à Boischatel. «C’est peut-être la troisième couronne de banlieue.»
Voir aussi : Étalement urbain.
Marie-Paule Tremblay
Opinions du lecteur
Le Soleil
Les gars de la construction, s’il vous plaît, ne lâchez pas. Si vous saviez comme je suis heureuse de vous voir faire relâche. Plus de tracteurs de toutes sortes, plus de camions qui reculent en faisant bip…bip…bip… à longueur de journée, de 7h à 17h, sans relâche et cela, pour des années. C’est à nous rendre fou et nos élus savent trop bien que nous, les vieux de Saint-Sacrement, n’avons plus l’âge ni l’énergie de nous opposer. Je peux enfin ouvrir mes portes et profiter du vent qui me rafraîchit. Que ce vent est bon!
Je vis tout près de la fameuse Cité Verte qui achève de construire son usine à vidanges. Pas de patrimoine dans notre quartier. Ah bon! Sans une petite gêne, on est parti avec la symbolique grange, on a démoli la maison Raymond-Casgrain, oublié le milieu humide tout près de la rue Monk et abattu plus d’une centaine d’arbres. Tout cela aurait pourtant été si utile dans les projets exprimés dans le Plan directeur du quartier -des années de labeur- qui prévoyait la venue de nombreuses familles de classe moyenne afin de rajeunir et revigorer notre coin de vie, une coopérative d’habitation dans ce que fut jadis La Crèche et ensuite l’Externat Saint-Jean-Berchmans, une salle de rencontre et d’activités dans la chapelle -pas de descente ni de remontées- et suffisamment d’espace pour un jardin communautaire. C’était ce dont nous rêvions. On est allé jusqu’à nous refuser le droit à un référendum.
Lorsque l’argent se pointe le museau, il n’y a qu’à ravaler sa colère. On l’a vu avec la construction de la Caisse populaire sur le chemin Sainte-Foy, ce gros bloc de métal gris-noir, en complète inharmonie avec les autres bâtiments de la rue; eux ont aisément reçu l’assentiment de nos élus. Et que dire du «Gibraltar»? Comment prétendre au même traitement que les fortunés de Sillery? Comment mener pareille bataille? C’est à rendre fou. Les taxes, on ira les chercher ailleurs, chez nous, chez ceux qu’on peut manoeuvrer. Un jour qui n’est pas si loin, on pourra dire que ces responsables irresponsables sont partis avec «l’âme de Saint-Sacrement». Gens de Québec, soyez vigilants !
Marie-Paule Tremblay, Québec
Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou, Étalement urbain.
Isabelle Porter
Le Devoir
Québec — Le parti Démocratie Québec table sur le thème de la densification pour battre le maire de Québec, Régis Labeaume, aux élections municipales de novembre.
« La densification va être un élément fort, très important au cours de la prochaine campagne électorale », a déclaré son chef, David Lemelin, mercredi matin lors du dévoilement d’un groupe de candidats.
Plusieurs changements de zonage défendus par l’administration Labeaume ont créé des foyers d’opposants ces dernières années. La plupart du temps, les citoyens se plaignent qu’on autorise les promoteurs à construire trop en hauteur sans consulter les milieux locaux.
Voir aussi : Étalement urbain.