Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Étalement urbain »

Pouvons-nous éviter les points de rupture dans le développement de la ville?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 février 2012 63 commentaires

Cette question m’a sauté aux yeux pendant le débat autour de l’îlot Irving et différents autres projets depuis quelques années. La ville dans son ensemble est prise avec une démographie croissante et des problèmes de circulation et de disponibilité de terrains sur son territoire.

La croissance ultrarapide des nouvelles banlieues de la grande ville de Québec (Shannon, St-Gabriel, Tewksberry, Stoneham, Lac Beauport, St-Brigitte-de-Laval et la côte de Beaupré) est une démonstration du peu de solutions abordables pour les nouveaux arrivants pour vivre en ville. Historiquement, notre ville a connu un développement à l’horizontale en conquérant les terres agricoles avoisinantes au fil des ans. Vue de haut, elle est essentiellement meublée de maisons bon marché plein-pied la plupart du temps. Mais, il faut se rendre à l’évidence que ces nouveaux territoires ne seront jamais réellement bien desservis par des liens routiers rapides. Les emprises se font rares et c’est à contre-courant de paver de nouvelles routes à 6 voies de larges en 2012. La qualité de vie recherchée en périphérie deviendra nécessairement un enfer à cause des transports.

Il faut planifier inévitablement une forme de densification au centre-ville à court terme pour éviter cette problématique. Mais, pouvons-nous réellement éviter des points de rupture lorsqu’on décide de modifier un territoire déjà occupé depuis de nombreuses années?

Cette rupture est l’argument principal des opposants aux projets de densification. Ils avancent avec raison que le nouvel édifice ne s’harmonisera pas avec la trame urbaine. Mais, suivant cette logique, comment peut-on entreprendre la densification? Quelle est la première étape? Si on évite cette rupture, passe-t-on à côté de l’objectif?

La région regorge d’exemples où, à un moment précis, un projet immobilier a profondément transformé le paysage urbain. Des projets fortement contestés à l’époque qui se sont avérés des joyaux architecturaux plus tard. Nous avons qu’à penser au Château Frontenac et à l’édifice Price. Toutefois, les contre-exemples sont nombreux aussi comme l’Hôtel-Dieu et le bunker de la rue Grande-Allée.

En ce qui concerne le quartier St-Jean-Baptiste et sa trame urbaine, il faut faire un petit cours d’histoire pour la comprendre. Il faut savoir que la ville de Québec a connu une crise économique entre 1850 et 1940. Cette crise a fait ralentir les investissements immobiliers qui à gelé dans le temps cette trame urbaine. Dans un contexte normal, ce quartier aurait connu davantage de rénovation urbaine et oui la densification aurait été au rendez-vous étant donné sa proximité au centre-ville et sa position en haute-ville. Sachant ça, doit-on niveler par le bas et conformer l’ensemble des nouvelles constructions aux anciens immeubles qui ont déjoué le temps en dépassant de leur durée de vie utile? La question se pose. J’ai récemment participé à un débat à l’émission Agora à VOX sur ces questions (voir émission du 2012-02-08).

Malgré que je suis un défenseur du patrimoine bâti, je crois qu’on doit densifier considérablement le centre-ville pour soulager les transports sur le territoire. Quelle est votre opinion?

Mise à jour 22:49 : Nous avons discuté de ce billet dans notre chronique mensuelle à l’émission la Capitale Blogue. Je vous invite à écouter.

Chronique Québec Urbain à la Capitale Blogue 2012-02-12

Voir aussi : Architecture urbaine, Art de vivre en ville, Étalement urbain, Qualité et milieu de vie.

Comment structurer le problème de l’étalement urbain?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 février 2012 41 commentaires

Jeudi 16 février 2012, à quatorze heures

Soutenance de thèse: Comment structurer le problème de l’étalement urbain? Une approche concertée pour représenter la complexité territoriale

Salle du conseil universitaire, CSL-3632, pavillon Louis-Jacques-Casault

L’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional (ESAD), le Centre de recherche en aménagement et en développement (CRAD) et le Groupe interdisciplinaire de recherche sur la banlieue (GIRBa) vous invitent cordialement à la soutenance de thèse de doctorat de M. Pierre Rondier, étudiant-chercheur candidat au doctorat en ATDR, sous le titre : Comment structurer le problème de l’étalement urbain? Une approche concertée pour représenter la complexité territoriale. Les travaux de recherche de Pierre Rondier ont été dirigés par M. Florent Joerin, professeur à l’ÉSAD, et co-dirigés par Mme Carole Després, professeure à l’École d’architecture de l’Université Laval.

Un résumé de la thèse

L’étalement urbain inévitable ?

Voir aussi : Étalement urbain, Conférences / évènements.

Démographie: La banlieue attire

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 janvier 2012 33 commentaires

Jean-François Racine
Journal de Québec

Les bébés se multiplient dans la région de Québec, mais les poussettes se bousculent davantage sur les trottoirs de certaines municipalités de la banlieue nord qui possèdent un taux de natalité impressionnant.

Selon les données compilées par le Journal, Sainte-Brigitte-de-Laval compte le plus de naissances par habitant. En 2010, les chiffres de l’Institut de la statistique du Québec indiquent 26,6 bébés par 1 000 habitants alors que la moyenne québécoise est de 11,2. Au total, 123 naissances ont été enregistrées.

Développement résidentiel

Si le secteur ouest comme Cap-Rouge ou Saint-Augustin-de-Desmaures se développait à une vitesse folle il y a 30 ans, la couronne nord a désormais la cote de popularité la plus élevée chez les jeunes familles. Lac-Beauport, Stoneham, Shannon et Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier profitent de cet élan sans précédent.

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Le communiqué

* Merci à un fidèle lecteur (Fernand Trudel)

Voir aussi : Étalement urbain.

La population augmente en périphérie de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 janvier 2012 10 commentaires

Radio-Canada

Le phénomène de l’étalement urbain prend de l’ampleur dans les régions de Québec et de Chaudière-Appalaches, selon le plus récent bilan démographique du Québec.

La population est maintenant en hausse dans des MRC qui étaient en déclin, il y a seulement quelques années.

L’augmentation du coût des terrains pousse les acheteurs toujours plus loin des grands centres. Selon Jean-François Lachance, démographe à l’Institut de la statistique du Québec, des MRC comme Portneuf, Bellechasse, Lotbinière et la Nouvelle-Beauce ont ainsi vu leur population augmenter de manière significative ces dernières années.

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Voir aussi : Étalement urbain.

La CMQ adopte son plan de développement jusqu’en 2031

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 décembre 2011 Commentaires fermés sur La CMQ adopte son plan de développement jusqu’en 2031

Stéphanie Morin
Le Soleil

(Québec) Les maires et les préfets de la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) ont scellé jeudi le sort du développement urbain dans la région pour les 20 prochaines années. «L’oeuvre majeure de la CMQ depuis que l’instance existe», s’est félicité le maire Régis Labeaume.(…) Celui-ci établit des cibles de densification pour les villes : chacune d’entre elles a accepté d’augmenter de 25 % sa densité. On s’engage à concentrer à 60 % le développement autour des pôles métropolitains. On définit également un périmètre urbain au-delà duquel les municipalités ne pourront pas s’étendre, un plan de gestion de la congestion routière, des mesures de protection des huit bassins versants où se trouvent des prises d’eau municipales et des stratégies pour assurer la mise en valeur du fleuve Saint-Laurent.

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Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Message d'intérêt public.

Un nouveau quartier «vert»… à Lac-Beauport

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 décembre 2011 15 commentaires

Même si ce n’est pas sur le territoire de la ville de Québec, ça se passe en périphérie assez proche, le projet est assez important et ça ramène dans l’actualité le concept d’«étalement urbain».

Source : Pierre Couture, Le Soleil (14 décembre 2011)

Un projet immobilier de 120 millions$ verra le jour l’an prochain dans le secteur de Lac-Beauport, où 360 nouvelles résidences seront construites. «On parle d’un véritable quartier vert», a indiqué mardi au Soleil le promoteur Sébastien Leboeuf, de la société immobilière Leboeuf.

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AJOUT : Page du constructeur

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Nouvel urbanisme, Résidentiel.

Les jeunes et la propriété: location perpétuelle?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 septembre 2011 30 commentaires

Marc Tison
La Presse

Il est de plus en plus difficile pour les jeunes d’accéder à la propriété. Mais demeurer longtemps à loyer est-il une catastrophe financière?

Pour plusieurs jeunes, l’achat d’une première propriété est un rêve qui s’éloigne de plus en plus.

Ou, pour voir le problème à l’inverse, ils doivent s’installer de plus en plus loin en banlieue pour le réaliser.

Sur le plan financier, est-ce un drame de demeurer à loyer?

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Voir aussi : Étalement urbain, Condo, Résidentiel.

Le gène de la banlieue

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 septembre 2011 78 commentaires

François Bourque
Le Soleil

(Québec) Pourquoi tant de familles choisissent-elles de s’installer dans la lointaine banlieue malgré les distances à parcourir et l’augmentation du trafic sur les autoroutes?

On a longtemps cru que c’était à cause du prix des terrains et des taxes moins élevées.

Que n’ayant pas les moyens d’acheter au centre ou dans les vieilles banlieues, des familles se résignaient à s’éloigner, aussi loin que nécessaire, pour se payer leur rêve et une cour derrière.

La périphérie à défaut de mieux, c’est ce que nous pensions. Jusqu’à ce que qu’une équipe de chercheurs de l’Université Laval vienne aujourd’hui bousculer cette perception.

Leur constat : ce n’est pas tant les raisons d’économie qui font choisir la lointaine banlieue que l’«historique individuelle» et la «filière familiale».

Les familles qui vivent en périphérie n’ont jamais habité en ville, ni souhaité y habiter, explique la professeure de sociologie Andrée Fortin.

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La banlieue s’étale

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 septembre 2011 33 commentaires

Renée Larochelle
Au Fil des Évènements

Un ouvrage sur l’étalement urbain destiné à tous ceux que le débat social sur l’avenir des villes intéresse. Il fut une époque où s’établir en banlieue de Québec signifiait vivre à Cap-Rouge, à L’Ancienne-Lorette ou à Saint-Jean-Chrysostome. Au fil des ans, la banlieue n’a cessé de gagner du terrain, et s’appelle aujourd’hui Saint-Augustin-de-Desmaures, Lac-Beauport et Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier. Les trajets, eux, se font presque toujours en voiture, qu’on possède souvent en double, quand ce n’est pas en triple pour combler les besoins en déplacement des familles comptant des adolescents ou de jeunes adultes qui étudient en ville

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L’ouvrage

Voir aussi : Étalement urbain, Publications & ressources Internet.

Communauté métropolitaine de Québec: l’étalement attaqué de front

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 mai 2011 14 commentaires

Stéphanie Martin
Le Soleil

(Québec) Pour contrer l’étalement, la Communauté métropolitaine de Québec vient de se doter d’un plan d’attaque. Pour les prochaines années, en zone urbaine, les trois quarts des nouveaux logements devront être bâtis dans un milieu déjà construit. Mille hectares seront tout de même ouverts à la construction résidentielle. (…) «C’est terminé l’étalement pour quelques années», a quant à lui répliqué le maire Labeaume. Ce que vous avez devant vous, c’est un plan qui détermine le périmètre urbain, c’est-à-dire là où on construira des résidences et des commerces dans les prochaines années. Ça bloque l’étalement.»

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Le Projet de Plan métropolitain d’aménagement et de développement

Voir aussi : Étalement urbain.