Source: Jean-Simon Gagné, Le Soleil (Chronique), 13 juillet 2007.
Un peu las du concert de louanges et des cris de béatitudes qui entourent les célébrations du 400e?
Alors on vous conseille la lecture de Québec, ville dépressionniste, un pamphlet qui égratigne l’image de carte postale et de village-vacances collée à la Ville de Québec comme un poisson-pilote à son requin d’adoption.
Le livre est fortement déconseillé aux maires du passé, du présent et du futur. À ceux pour qui le campus de l’Université Laval constitue un modèle de chaleur et d’humanité. À ceux qui trouvent de la poésie au boulevard Hamel. À ceux qui prennent leur pied en magasinant chez Wal-Mart ou qui rêvent de présider une chambre de commerce. Et l’on peut conclure cette liste en ajoutant ceux qui adorent les tartines de beurre d’arachide mélangé à la confiture, même si cela commence à faire beaucoup de monde… (…)
Excessif? Sans doute. Reste que depuis 20 ans, Québec a passé le plus clair de son temps à tenter de réparer les horreurs du passé. La promenade Samuel-De Champlain, qui redonne un accès au fleuve longtemps bloqué par une absurde autoroute, en constitue l’exemple le plus récent.
Et on voudrait que personne ne demande comment de telles idioties ont été possibles? (…)
La suite. À consulter, entre autres billets: Serge Filion: “Le quartier historique de Québec n’a jamais été aussi beau depuis la fondation de la ville�.