Source : LCN, le 22 septembre 2010
Les représentations du «Moulin à images» de Robert Lepage et du «Sillon des rêves», le spectacle sur rue du Cirque du Soleil sont à peines terminées que d’aucuns se demandent si la Ville de Québec doit continuer d’y injecter de l’argent.
Il faut dire que la situation économique demeure difficile et que l’achalandage touristique a diminué à Québec. Il y a eu moins de grands congrès cet été, donc moins de touristes d’affaires, une clientèle de choix pour les hôteliers. Le beau temps et des réductions de tarifs aidant, cette clientèle a été remplacée, en partie, par des touristes d’agrément mais, globalement, les revenus des hôteliers ont souffert.
Bref, comme l’explique Alain Girard, propriétaire du Château Laurier, un hôtel de la Grande-Allée, on est un peu revenu aux conditions d’avant les fêtes du 400e : «On a été privilégiés en 2008 parce que, partout sur la planète, il y avait une récession importante et à Québec, on ne l’a pas vécue. Mais, on le voit en 2009 et en 2010, la situation économique n’est pas facile pour personne. Tout le monde rationalise et ça a un impact sur les congrès, sur les réunions, sur les sorties.»
Or, on constate que l’assistance du Moulin à images, un des deux spectacles gratuits dans lesquels la Ville de Québec investit 10 M$ par année, a sensiblement diminué, cette année. Spécialiste en événements, André Langlois a reçu de gens d’affaires le mandat de mesurer l’achalandage du Moulin à images. Ses conclusions : le spectacle a accueilli entre 120 000 et 150 000 visiteurs, cette année. Deux fois moins que l’an dernier et quatre fois moins qu’en 2008.
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Les effets des évènements: Cirque du Soleil et Moulin à Images.
Vous-y êtes retourné voir le « Moulin » et le Cirque ?