Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Geste de solidarité & communautaires Â»

Système d’échange local: troquer du temps

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 janvier 2008 1 commentaire

Comme je connais bien les initiateurs de L’Accorderie, que j’encourage vivement ce type d' »alternative », c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai lu cet article, dimanche!

Source: Daphnée Dion-Viens, Le Soleil, 13 janvier 2008.

Vous avez besoin d’un plombier, mais redoutez une facture salée. Et si vous pouviez le payer en temps? Une heure de plomberie contre une heure de cuisine ou de jardinage. Une forme de troc rendue possible grâce aux systèmes d’échange de services. Les initiatives de ce genre se multiplient à Québec, avec la création d’un troisième réseau officiellement lancé hier. Mais les embûches sont aussi nombreuses. (…)

Les deux initiatrices du système d’échange local (SEL) Les Don’Heures en sont encore aux balbutiements de leur organisation qui ne compte pour l’instant qu’une dizaine de membres.

L’objectif : échanger des services en fonction du temps et non de l’argent. (…)

Les systèmes d’échange de services existent au Québec depuis plusieurs années. Dans la capitale, L’Accorderie fonctionne depuis 2004 et compte aujourd’hui plus de 600 membres. Un autre réseau, le Jardin d’échange universel (JEU) de Québec, regrouperait une quarantaine de personnes. (…)

Les systèmes d’échange locaux (SEL) sont basés sur un concept canadien développé à Vancouver, au début des années 80, dans les quartiers victimes de la désindustrialisation et d’une mauvaise situation économique. Aujourd’hui, on en retrouve aux quatre coins du monde : Japon, Australie, États-Unis, France, Afrique du Sud… (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: L’Accorderie, un réseau d’échange de services et de coopération à Québec.

Voir aussi : Geste de solidarité & communautaires, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.

Les soldes d’après-Noël : une cohue réglée au quart de tour

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 décembre 2007 3 commentaires

Les chasseurs d’aubaines étaient si nombreux au Future Shop de Laurier Québec qu’on leur a remis une carte pour retrouver les objets-clés dans le magasin.

Le ridicule… consommé, diront certains, et surtout, troublant. De mon côté, pour ma famille et ma belle-famille, j’ai fait un choix: aucun cadeau puisé dans un grand centre d’achats avec ses grandes chaînes; plutôt encourager les sympathiques petits commerces des quartiers centraux ou les artisans de la région lors d’événements tels que Plein Art!

Source: Samuel Auger, Le Soleil, 27 décembre 2007.

(…) À plus de 300 mètres de la porte d’entrée, des employés prennent les commandes des clients. Les portes ne sont même pas ouvertes et on prend les «réservations».

Quand l’horloge indique 13h, et que plus d’un demi-millier de personnes s’engouffrent dans le magasin, des employés font la signalisation. (…)

À l’écart de ce phénomène, Patricia Proulx était venue prendre un café au centre commercial. «C’est ridicule, vraiment ridicule. Les gens sont prêts à se battre pour quoi, une escompte?» Elle est incapable de quitter la file imposante des yeux. «Ça donne tout un spectacle!, laisse tomber la résidante de Sainte-Foy. Je pense que je vais y aller moi aussi, juste pour voir les gens s’entredéchirer avec les boîtes à l’intérieur.» (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Noël : FRÉNÉSIE DU TEMPS DES FÊTES.

Voir aussi : Environnement, Geste de solidarité & communautaires, Qualité et milieu de vie.

Un souper en cadeau pour Noël

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 décembre 2007 Commentaires fermés sur Un souper en cadeau pour Noël

En 2002, 250 personnes avaient été servies lors du traditionnel souper populaire de Noël du Café rencontre de Québec. Hier soir, cinq ans plus tard, ce nombre s’élevait à 370. Le Soleil, Erick Labbé.

Source: Daphnée Dion-Viens, Le Soleil, 22 décembre 2007.

Même si le taux de chômage est à son plus bas depuis 30 ans au Québec, la file était toujours aussi longue, hier, devant l’entrée du Café rencontre pour participer au traditionnel souper populaire de Noël. Une soirée festive pour faire oublier les 364 autres, où la table est beaucoup moins garnie.

Maurice est un habitué du Café rencontre, rue Saint-Joseph à Québec. À 67 ans, il vient y manger un repas chaud régulièrement, pour l’aider à boucler ses fins de mois. «La pension du gouvernement, ça ne permet pas de vivre riche, laisse-t-il tomber. Il faut bien payer le loyer.» Au Québec, environ 100 000 personnes dépensent plus de 80 % de leur revenu pour se loger. (…)

Au fil des ans, le directeur du Café, Michel Godin, a vu de plus en plus de personnes âgées joindre les rangs de sa clientèle. «Les visages sont différents. La pauvreté a augmenté. Avant, les gens arrivaient à vivre avec un chèque d’aide sociale ou leur rente. Maintenant, ça ne va plus.» Il y a toujours une clientèle composée de gens aux prises avec des problèmes d’alcool ou de drogue, mais elle est loin de représenter la majorité, ajoute-t-il. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: LES VISAGES DE LA PAUVRETÉ: Regarder la pauvreté en face.

Voir aussi : Geste de solidarité & communautaires, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

LES VISAGES DE LA PAUVRETÉ: Regarder la pauvreté en face

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 décembre 2007 13 commentaires

La pauvreté prend plusieurs visages, même ceux qu’on pourrait soupçonner le moins. Photothèque Le Soleil.

Intéressant, et surtout nécessaire dossier du Soleil à la veille des Fêtes et au lendemain de la Guignolée des médias [billet]. On y dresse par ailleurs, dans l’édition papier, le portrait de personnes qui n’ont pas fait le choix de « tomber » dans la grande misère…

Source: Jean-Simon Gagné, Le Soleil, 7 décembre 2007.

(…) Le Canada connaît une période de prospérité d’une durée sans précédent. Au Québec, le taux de chômage est à son plus bas niveau depuis 33 ans. À l’approche de Noël, les campagnes pour aider les démunis se multiplient comme les brins d’herbe sur la prairie. Pourtant, la pauvreté ne recule pas. Pire, elle fait partie du paysage.

La pauvreté, nous la croisons tous les jours, souvent sans même l’apercevoir. C’est la mère de famille qui élève seule ses deux enfants dans un deux et demi, à Matane. L’ex-toxicomane qui s’accroche à son boulot de caissière, à temps partiel, dans un dépanneur de l’est de Montréal. L’ancien père de famille modèle de Charlesbourg qui a tout perdu après avoir sombré dans la dépression et dans l’alcool. Le vieillard malade qui attend la mort, tout seul dans une petite chambre du quartier Saint-Sauveur. La pauvreté, c’est une famille d’immigrants du Guatemala débarquée au Québec l’été dernier. Ils ne mangeront pas grand chose ce soir, parce qu’il faut bien payer le loyer.

Pour éviter d’apercevoir les mille visages de la pauvreté, on peut regarder ailleurs. Ou se réfugier derrière les statistiques et les définitions. Dans son dernier rapport, le Conseil canadien de développement social évoque l’énergie que les divers gouvernements gaspillent à tenter de définir le fameux «seuil de pauvreté». À Québec, ce dernier varie même d’un ministère à un autre, voire d’une direction à une autre! Reste que peu importe les évaluations, la proportion de pauvres, au Québec et au Canada, constitue un véritable scandale. Elle toucherait, tenez-vous bien, entre 12 et 20 % de la population. (…)

On aurait pu croire que la période actuelle de croissance économique allait faire diminuer la pauvreté. Pour l’instant, elle aurait surtout contribué à creuser l’écart entre les riches et les pauvres. Selon le Conseil canadien du développement social, le revenu des familles les plus riches a augmenté de 35 %, de 1993 à 2003. Pendant ce temps, celui des plus pauvres n’a progressé que de 7 %. Pour expliquer cet écart, le Conseil évoquait les changement survenus au cours des dernières années sur le marché du travail. Les boulots à temps partiel, contractuels ou saisonniers constituent maintenant 37 % de tous les emplois offerts, contre 25 % en 1975. (…)

La suite. À consulter aussi, ce dossier: Le temps des Fêtes et ses diverses manifestations de solidarité (mon billet, signé par mégarde « Francis »!).

Voir aussi : Geste de solidarité & communautaires, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

La Grande guignolée des médias, édition 2007 (6 décembre)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er décembre 2007 5 commentaires

Source: site de La Grande guignolée des médias (région 03).

C’est avec beaucoup de fierté et d’empressement que nous avons accepté de nous joindre à la famille de La grande guignolée des médias. Cet événement d’envergure rappelle à tous que les notions d’amour, d’espoir et de partage sont toujours d’actualité. Le jeudi 6 décembre 2007, jour de La grande guignolée des médias, sera celle de la solidarité. Une centaine de médias ainsi que plusieurs centaines de bénévoles s’uniront et ce, partout dans la province, pour amasser des denrées non périssables et des dons en argent dans le but de venir en aide aux plus démunis. (…)

À consulter, ce billet: Les Québécois ont été généreux

Voir aussi : Fêtes populaires et événements publics, Geste de solidarité & communautaires.

Nouvelle publication: “Mémoires d’un piéton�, de Jean Cimon (éditeur Septentrion)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 octobre 2007 Commentaires fermés sur Nouvelle publication: “Mémoires d’un piéton�, de Jean Cimon (éditeur Septentrion)

Mémoire d'un piéton. Source: site de Septentrion.

J’ai découvert cet essai aujourd’hui! Il s’ajoute à ma collection de livres « urbains » qui comprend entre autres une autre excellente publication de ce sage auteur cité dans cet autre billet.

« Piéton, Jean Cimon l’est par choix. Parcourant les rues de Québec, il manifeste son amour pour la marche et le ski de fond, de même que son inquiétude devant l’agression grandissante d’une civilisation automobile délirante. Il constate avec tristesse l’étalement urbain et dénonce la destruction d’un patrimoine immobilier. Urbaniste et citoyen engagé, il mène un combat de tous les instants pour promouvoir le développement des transports en commun. (…) »

Mémoires d’un piéton

de Jean Cimon
Ouvrage de 192 pages
Illustré

Prix de détail : 19.95$
ISBN 2-89448-494-1 2007

À consulter aussi, le billet suivant: Nouvelle publication: “Québec… pour la vie�, de Roger Côté (éditeur Septentrion).

Voir aussi : Étalement urbain, Geste de solidarité & communautaires, Publications & ressources Internet, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Transport en commun.

Vendredi 19 octobre: la Nuit des sans-abris

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 octobre 2007 2 commentaires

www.nuitdessansabri.ca.

Source: La 18e nuit des sans-abris.

Vigile de solidarité:
Pour une 18e année, nous avons repris la rue, pour signifier notre inquiétude face à la situation vécue par des milliers de jeunes et de moins jeunes, aux prises avec la pauvreté, l’isolement et la détresse et notre refus de voir se poursuivre cette situation. (…)

Québec:
– Organisé par : Le Regroupement pour l’aide aux itinérants et itinérantes de Québec
– Où : Place de l’Université du Québec, angle Charest Est et de la Couronne
– Information : 418.522.6184 (…)

À consulter, ce billet: Cinquième édition de l’évènement de la Nuit des sans-abri, le 20 octobre à Québec.

Voir aussi : Geste de solidarité & communautaires, Québec La cité.

Scène urbaine: murale « Des gens, un quartier »

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 octobre 2007 2 commentaires

Murale Des gens un quartier. Crédit photo: Jean Cazes, 9 août 2007.

Une colorée fresque « engagée » (ci-contre, une partie) décore depuis quelques années un mur du modeste immeuble abritant entre autres le Comité des citoyenEs du quartier Saint-Sauveur.

À voir, ce reportage photo (Dans les tunnels de l’Université Laval).

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Sauveur, Art de vivre en ville, Art urbain, Geste de solidarité & communautaires, Scènes urbaines.

Le Kaboul forcé de changer de nom

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 août 2007 8 commentaires

L’endroit se nomme maintenant le Shahi Masala.<br>  Le Soleil, Laetitia Deconinck.

Plutôt que de « pogner les nerfs », ce bref, mais sincère commentaire bien personnel: bon succès, M. Nasranee! La bêtise humaine a décidément fait l’objet de nombreuses interventions sur Québec Urbain, ces derniers jours…

Source: Marc Allard, Le Soleil, 6 août 2007.

Ahmad Nasranee en a eu assez des clients qui annulaient leur réservation parce qu’un soldat canadien venait de mourir en Afghanistan et des quidams qui se stationnaient devant la terrasse pour traiter ses employés de terroristes. (…)

Depuis l’ouverture, cependant, environ quatre clients par mois annulent leur réservation quand un soldat canadien est tué en Afghanistan.

« Les réservations, ce n’est pas trop grave. Mais quand j’avais des clients assis sur la terrasse et qu’il y a un malade qui passait devant et qui disait “Crissez le camp, quittez le Québec, c’est pas votre place, maudits terroristes !â€?, je me sentais vraiment mal », dit-il. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Art de vivre en ville, Geste de solidarité & communautaires, Les commerces de ma ville.

Des mal logés bien en vue lors du 400e

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 juin 2007 4 commentaires

En plein cœur de Paris, une cinquantaine de tentes ont été dressées le long du canal Saint-Martin en décembre pour dénoncer la mort de trois sans-abri. Le siège a duré plusieurs mois.<br>  Photothèque Le Soleil.

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 10 juin 2007.

Le FRAPRU menace de marquer le 400e anniversaire de Québec à sa manière en occupant un lieu public « le plus longtemps possible ». L’organisme militant pour l’accès au logement social défiera ouvertement le gouvernement en établissant au printemps 2008 un campement de mal logés à un endroit en vue de la capitale.

« On veut profiter du fait que les yeux du monde seront tournés vers Québec. Pas pour perturber le 400e anniversaire ou empêcher sa tenue, on n’a rien contre. On veut profiter de l’attention internationale pour montrer que, encore en 2008 au Québec, il y a des problèmes de logement d’une très grande ampleur », a confié hier au Soleil le coordonnateur du FRAPRU, François Saillant, à la clôture de son 27e congrès, hier à l’Université Laval.

Le Front d’action populaire en réaménagement urbain s’inspire du mouvement des Enfants de Don Quichotte qui a balayé la France cet hiver. En décembre dernier, une cinquantaine de tentes ont été dressées le long du canal Saint-Martin, en plein cÅ“ur de Paris, pour dénoncer la mort de trois sans-abri. (…)

La suite. À consulter aussi, cet autre billet.

Voir aussi : Geste de solidarité & communautaires, Logement locatif ou social, Qualité et milieu de vie.