Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Graffiti Â»

Dans le Bairro Alto à Lisbonne, un « musée éphémère » du graffiti

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 août 2008 5 commentaires

Francisco Leong AFP

Source: La Dépêche (France), 19 août 2008.

Nouvelle pierre dans le jardin des détracteurs du « vandalisme » des graffeurs, le Musée Ephémère (www.museuefemero.com) propose une carte du quartier, où sont signalés les graffitis « majeurs », ainsi qu’un « audio-guide » téléchargeable sur MP3, présentant les oeuvres et leurs auteurs.

« Quartier le plus visité de Lisbonne, le +Bairro+ devient une immense exposition, un espace privilégié de culture et contre-culture qui souligne le travail de dizaines d’artistes différents qui voient ainsi leur énorme talent valorisé », explique dans sa présentation le Movimento Acorda Lisboa (MAL, « Mouvement réveille-toi Lisbonne »), à l’origine du projet. (…)

Confrontée à la colère de nombreux commerçants et résidents, soutenus par des élus de l’opposition, la mairie de Lisbonne a prévu de faire nettoyer, à partir de septembre et dans un premier temps, deux rues du quartier dans le cadre d’un projet de « sécurisation » du Bairro Alto qui envisage aussi l’installation de caméras de vidéosurveillance.

Le maire de Lisbonne, le socialiste Antonio Costa, se dit conscient d’engager « une bataille à moyen terme, voire à long terme », mais selon lui, « les caméras devraient dissuader les graffeurs ». (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Le cinéma Cartier change d’allure et Scènes urbaines: le “tag�, ou l’art d’enlaidir ce que l’on cherche à embellir! (2).

Voir aussi : Art urbain, Environnement, Graffiti, S'inspirer d'ailleurs.

Projet Graff’ Cité, pour vous débarrasser de vos graffitis

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 juillet 2008 13 commentaires

Le projet Graff’ Cité offre aux citoyens de l’arrondissement La Cité, le service d’enlèvement des graffitis indésirables sur votre bâtisse, dans un délai de 5 jours, sans frais. Le service est aussi offert aux résidents du Vieux-Limoilou.

Le projet permet aussi à de jeunes adultes de réaliser un projet de vie, et d’acquérir une expérience de travail dans un milieu supervisé. J’ai pu constater moi-même le professionnalisme et l’efficacité de leur intervention au coin de la rue près de chez moi, sur un graffiti qui avait déjà fait l’objet d’un de mes billets précédent.

Graff » Cité compte une équipe de 8 personnes, et l’initiative devrait être encouragée par nous tous. S’ils avaient accès à des effectifs plus importants, ils pourraient intervenir plus rapidement et plus fréquemment, ce qui ferait en sorte que notre ville serait plus propre! Le projet est possible grâce à la collaboration du Carrefour jeunesse-emploi de la Capitale nationale, et aussi grâce aux contributions volontaires des clients, qui sont, en plus, déductibles d’impôt.

Vous êtes un propriétaire dans l’arrondissement La Cité ou Vieux Limoilou et vous aimeriez vous débarrasser de graffitis sur votre propriété?

Vous pouvez les joindre dès maintenant: (418) 524-8359 poste 246 ou au (418) 524-2345

http://www.cjecn.qc.ca/sgc/site/cjecn/pid/225


Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Art urbain, Environnement, Geste de solidarité & communautaires, Graffiti, Message d'intérêt public, Photographies citadines, Québec La cité, Reportages photo, Scènes urbaines.

GRAFFITI, ART ET RÉVOLUTION: Du peint et des jeux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 juin 2008 4 commentaires

Jean Cazes, 30 mai 2008. Jean Cazes, 30 mai 2008.

Note: j’ai pris les deux scènes ci-contre dans le secteur de l’intersection de l’autoroute Robert-Bourassa et de la rue Léon-Harmel.

Source: Jean-Simon Gagné, Le Soleil, 22 juin 2008.

À Québec, le tague est arrivé avec une bonne décennie de retard. Mais dans les quartiers centraux, les «graffeurs» reprennent le temps perdu. Faute de temps — et parfois de talent, diront les mauvaises langues —, leur message se limite souvent à une si­gnature à peine esquissée.

Pour ses auteurs, le graffiti est d’abord un jeu. Jeu de piste. Jeu de mystère. Jeux de chat et de la souris avec les autorités. (…)

En 2006, un étudiant à la maî­trise de géographie de l’Université Laval, Laxandre Ollive, a interrogé des dizaines de graffeurs de Québec. Ses conclusions? Loin d’être issue des milieux défavori­sés, la grande majorité pro­vient des classes moyennes. Âgés de 14 à 30 ans, les graffeurs sont souvent étu­diants au cégep ou à l’université. «Parmi les motivations des graffiteurs, figurent le besoin de passer un message, de faire leur marque, ou tout simplement d’être reconnus — au sens propre et figuré — par d’autres graf­fiteurs», peut-on lire dans une entrevue accordée au journal Le Fil des événements. (…)

En 2007, la Ville de Qué­bec a dépensé 27 000 $ pour effacer des centai­nes de graffitis sur les bâtiments municipaux et le mobi­lier public. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Quand “graffitis� riment avec “vandalisme�: non pas un, mais deux autres exemples patents!.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Art urbain, Environnement, Graffiti, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Scène urbaine: Attention à nos « ti-yables »!

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 novembre 2007 Commentaires fermés sur Scène urbaine: Attention à nos « ti-yables »!

Coin 4e Avenue et 14e Rue. Crédit photo: Jean Cazes, 2 novembre 2007.

Je n’approuve pas du tout ce genre de « méfait public ». Mais je dois avouer, par contre, que j’ai souri en voyant cela, au coin de la 3e Avenue et de la 14e Rue! ;-)

À consulter aussi, le « clin d’oeil humoristique » suivant: “Un cadeau c’est un cadeau!â€?.

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Graffiti, Scènes urbaines.

Scène urbaine: horreurs métalliques dans Limoilou!

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 octobre 2007 10 commentaires

Vue en direction O sur la 2e Rue. Crédit photo: Jean Cazes, 8 octobre 2007.

Pendant ce temps, à deux pas de cette rue, on achève la mise en beauté des berges de la rivière Saint-Charles…

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Graffiti, Qualité et milieu de vie, Scènes urbaines.

De graffiti en graffiti

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 août 2007 12 commentaires

Coin Saint-Jean et Sainte-Claire, une pièce réalisée par Pastel Bourget et un autre graffiteur du Projet Graffiti, initiative de la Maison Dauphine. Photo: Larry Rochefort.

Source: Iris Gagnon-Paradis, Voir Québec, 9 août 2007.

Qu’on les aime ou les abhorre, les graffitis sont plus que jamais des indicateurs d’urbanité. Et Québec n’y échappe pas. Tag, graffiti, murale, espace légal ou prise de possession illégale, les aérosols parcourent les murs de la ville à la recherche d’un endroit pour déposer un signe de vie ou, peut-être, une oeuvre d’art. Petit guide d’exploration hors norme pour les mordus et les curieux.

Alors que la Ville de Québec peut se targuer d’avoir effacé en 2006 10 608 pieds carrés de graffitis en 44 jours grâce à son équipe Graff’cité, d’un autre côté, elle encourage parfois les initiatives légales, où les artistes peuvent s’exprimer en toute quiétude. L’exemple qui vient évidemment à l’esprit est celui des gigantesques fresques qui ont été réalisées sous les bretelles d’autoroute de l’échangeur Dufferin, dont deux (Fond marin et Le Jardin d’Éden) sont présentement en mode survie et disparaîtront sous peu. Dernière chance de les admirer! (…)

La suite. À consulter aussi, ces deux billets.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Art urbain, Graffiti.