Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Histoire »

Les rails du tramway sur la Saint-Jean, en 1947

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 juin 2024 Aucun commentaire

Jean-Simon Gagné
Le Soleil

À la demande générale, Le Soleil, en collaboration avec les Archives de la Ville de Québec, présente une nouvelle série consacrée à des facettes disparues de la ville de Québec. Chaque semaine, elle rappellera le souvenir d’un immeuble, d’un commerce, d’un secteur ou d’un boisé disparu. À partir d’une image ancienne, un montage vidéo vous amène jusqu’à notre époque.

En 1947, les jours du tramway sont comptés. Il disparaîtra pour de bon l’année suivante. Au fil des ans, la ville n’a pas cessé de s’étendre. Le tramway n’a jamais vraiment réussi à suivre le rythme. À la fin des années 40, les autobus semblent offrir une solution plus malléable…

À l’époque, la rue Saint-Jean s’impose comme la grande artère commerçante de la haute-ville. À l’intérieur des murs, on y trouve 11 restaurants, 10 magasins de vêtements, six dentistes, quatre épiceries, trois librairies, deux tavernes et une pharmacie.

Les voitures stationnées sur les trottoirs semblent sorties d’un film de gangsters. À gauche, on remarque le fleuriste McKenna, dont la boutique restera ouverte jusque dans les années 80. Notez aussi le Palace-Billard, un lieu très prisé par les étudiants de l’Université Laval, qui est située tout près.

La partie nord du Vieux-Québec est alors surnommée le «Quartier latin». Une référence au quartier situé autour de l’université de la Sorbonne, dans le 5e arrondissement de Paris. En toute honnêteté, il faut admettre que les cafés et les bistros sont moins nombreux à Québec…

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Comment Limoilou devint Limoilou

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 mai 2024 Aucun commentaire

Jean-Marie Lebel
Historien
Magazine Prestige

Tout a commencé au lieu historique national du Canada Cartier-Brébeuf (souvent appelé parc Cartier-Brébeuf). Là hivernèrent en 1535-1536 Jacques Cartier et son équipage. Ils avaient été accueillis par les Iroquoiens du Saint- Laurent dont la bourgade Stadaconé était située à proximité. Là aussi s’établirent en 1626 les Jésuites du père Jean de Brébeuf. Ces derniers seront propriétaires de la seigneurie Notre-Dame des Anges (contenant l’actuel territoire de Limoilou) jusqu’en 1800 et établirent les premiers colons près de la rivière Saint-Charles dans les années 1650.

Ce qui constitue aujourd’hui Limoilou fut longtemps un vaste territoire agricole et il n’y avait que deux chemins : le chemin de Charlesbourg qui menait au Trait-Carré de Charlesbourg (l’actuelle 1re Avenue) et le chemin de Beauport, aussi appelé chemin de la Canardière.

À compter des années 1800, le commerce du bois devient la principale activité économique de la région de Québec. Des chantiers s’installent sur les berges de la rivière Saint-Charles. Le chantier de William Hedley Anderson prit de plus en plus d’importance et donna naissance, à compter des années 1830, au village d’Hedleyville (le secteur des trois premières rues de notre actuel quartier Limoilou).

C’est en 1893 que l’on démembra le territoire de la municipalité de Saint-Roch-Nord. On créa alors la municipalité de Limoilou, dont le cœur était le vieux village d’Hedleyville. Le nom de Limoilou avait été proposé par Ernest Gagnon, un réputé musicien de Québec, qui consacrait ses loisirs à l’histoire. Il voulait ainsi rappeler le nom du manoir situé près de Saint-Malo (Bretagne) dans lequel l’explorateur Jacques Cartier vécut les dernières années de sa vie.

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Le Stade Canac rénové «aux airs de Fenway Park» au coût de 20 millions

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 mai 2024 2 commentaires

Stéphane Cadorette
Journal de Québec

Les Capitales de Québec affirmaient depuis quelques années que le Stade Canac avait besoin d’amour. Une cure jeunesse au coût de 20 millions qui s’étendra de cet été jusqu’en 2028 devrait donner un nouveau souffle à l’idylle entre Québec, l’équipe de baseball et ses partisans.

(…)

LES TRAVAUX QUI S’ÉCHELONNERONT SUR PRÈS DE CINQ ANS, COMPRENDRONT:

Le remplacement de l’éclairage du terrain et de la sonorisation (2024);
La réalisation de travaux de ragréage structuraux (2025 à 2028);
La réfection complète des façades extérieures (2026-2027);
L’amélioration de l’accessibilité universelle (2026-2027);
Le remplacement du garage d’entretien (2026-2027);
La réfection des espaces intérieurs et des dalles de béton (2026 à 2028);
La démolition et la construction d’une nouvelle annexe pour l’administration, secteur est (2027-2028).

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Le Stade Canac sur Wikipedia

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Chronique | Le vieux fantasme du tunnel Québec-Lévis

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 mai 2024 Aucun commentaire

Catherine Lachaussée
Radio-Canada

Le tunnel Québec-Lévis fait jaser depuis longtemps. Depuis les années 1950, on ne compte plus les manchettes de journaux qui ont annoncé sa construction prochaine. Mais qui aurait cru qu’on en parlait déjà… en 1862?

Cent soixante ans à parler d’un projet, c’est long. Ce fameux tunnel pourrait bien détenir le record du plus vieux fantasme routier de la province. Imaginez : on y pensait déjà du temps où l’on sondait le fleuve pour voir où l’on pourrait bien construire le futur pont de Québec, à l’époque où les chevaux régnaient sur les routes.

Les archives ont bel et bien conservé la trace de ce tout premier épisode. En 1862, quelques citoyens avaient pris la peine de déposer une pétition à l’hôtel de ville de Québec. Ils demandaient au maire de mandater un ingénieur pour étudier un projet de tunnel tubulaire capable de faire passer les trains entre Québec et Lévis, sous le Saint-Laurent. 

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Le gouvernement fédéral entretient le mystère pour deux terrains du Vieux-Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 avril 2024 Aucun commentaire

Érik Chouinard
Radio-Canada

Dans son budget 2024-2025, le gouvernement fédéral promet de créer 250 000 logements supplémentaires d’ici 2031 en convertissant des bâtiments fédéraux et en construisant sur des terrains publics. Parmi les terrains ciblés, il y a deux propriétés de la Défense nationale à l’entrée du Vieux-Québec, mais le ministère des Finances entretient toujours le flou quant à ses objectifs pour leur conversion.

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Le 96, rue d’Auteuil et le 87, rue Saint-Louis, à Québec, figurent parmi les 14 propriétés excédentaires de la Défense pour lesquelles le gouvernement a entamé des démarches avec la Société immobilière du Canada en vue de les céder. Dans le budget, la possibilité de les convertir en logements pour civils est évoquée.

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La Caserne Saint-Louis au 96 rue d’Auteuil

La Maison Sewell au 87 rue Saint-Louis

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(Re)découvrez l’avenue Cartier… en 1949

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 avril 2024 Aucun commentaire

Jean-François Caron, historien
Société historique de Québec
Journal de Québec

C’est vers 1879 que la Municipalité Notre-Dame-de-Québec-banlieue, indépendante de la Ville de Québec, trace l’avenue Cartier pour relier, du sud vers le nord, les deux axes principaux que sont la Grande Allée et le chemin Sainte-Foy. D’abord une rue résidentielle, elle deviendra peu à peu commerciale. La municipalité Notre-Dame-de-Québec-banlieue deviendra Ville-Montcalm en 1908, puis celle-ci sera fusionnée à la ville de Québec en 1913.

Dans le cadre de l’activité le Printemps Montcalm, nous vous invitons à parcourir l’avenue Cartier, il y a 75 ans. Le Printemps Montcalm a pour but de mettre en valeur et de faire découvrir l’histoire et le patrimoine du quartier Montcalm, l’un des plus beaux de la capitale. L’événement se poursuit jusqu’au 16 juin 2024. Pour consulter la programmation complète, voir ici

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Deux nouvelles rues honorant la contribution de femmes méritoires dans le quartier de Vanier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 avril 2024 Aucun commentaire

Québec, le 11 avril 2024 – La Ville de Québec annonce la dénomination de deux nouvelles rues dans le quartier de Vanier : la rue Huguette-Boulet et la rue Louise-Verret. Récemment réaménagées dans le cadre de la requalification du site de Fleur de Lys centre commercial, ces rues permettent d’honorer la contribution exceptionnelle de femmes dévouées.

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Huguette Boulet (1939-2006)

Au début des années 1970, Huguette Boulet offre son aide au diocèse de Québec pour soutenir les gens dans le besoin. Elle est dirigée vers Vanier, où elle aide les familles et les aînés en leur offrant des repas sains. Puis, elle fonde la Fraternité de Vanier, qui livre à domicile des repas chauds destinés aux personnes démunies.

Huguette Boulet est préoccupée par l’impact d’une bonne alimentation sur la réussite scolaire. En 1993, elle fonde La Butineuse de Vanier, en collaboration avec divers partenaires. L’organisme intervient auprès des enfants du secteur en leur offrant dîners et collations saines à un coût abordable. La Butineuse leur offre aussi des ateliers de cuisine, de bricolage, de danse et autres.

Huguette Boulet est décédée à l’âge de 67 ans. Son œuvre se poursuit au sein du quartier de Vanier, grâce à une équipe dévouée à la cause.

Louise Verret (1912-2007)

Sœur Louise Verret est une ancienne enseignante au primaire et au secondaire. En 1973, elle s’engage dans le projet Roc-Art, un lieu de rencontres sociales et artistiques. Elle lance ensuite le projet Artisan ’Art pour la réinsertion de jeunes ex-détenus. La Ruche Vanier naît au cours de cette période : l’organisme œuvre auprès des assistés sociaux et des gens sans emploi. Le projet vise l’intégration ou la réinsertion sur le marché du travail, en favorisant le sens de l’autonomie, l’apprentissage de tâches et d’habitudes de travail.

Sœur Verret poursuit son travail avec l’ouverture des Ateliers vaniérois pour les assistés sociaux âgés de 25 à 40 ans, ainsi que la maison des jeunes La Parenthèse pour les 12 à 17 ans. Jusqu’en 1998, elle continue de s’acquitter de différents services communautaires pour la Congrégation des Sœurs du Bon-Pasteur de Québec. Elle est décédée à l’âge de 95 ans.

Le communiqué

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Le patrimoine religieux du quartier Montcalm en sept questions

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 mars 2024 Aucun commentaire

* Source de l’image : Finlay Asylum, Gravure sur bois, Wellcome Collection, 22389i, Artiste non-identifié.

Dans le cadre du Printemps Montcalm, qui se tient du 24 mars au 16 juin 2024, la Société historique de Québec et Monmontcalm font équipe pour tester vos connaissances sur le quartier, son patrimoine, ses institutions et ses figures marquantes. Notre premier quiz porte sur le patrimoine religieux du quartier Montcalm.

Situé au cœur de la ville de Québec, le quartier Montcalm se distingue par son patrimoine religieux exceptionnel. Reflet de l’histoire riche d’une communauté et d’une mixité culturelle importante, le territoire du quartier Montcalm est parsemé d’églises, de chapelles intimes, de couvents et d’autres institutions de charité qui ont fait œuvre d’éducation et qui ont joué un rôle important dans le développement social et communautaire du quartier.

Explorer Montcalm permet de découvrir la fusion entre la tradition et la modernité, mais aussi – et surtout – de comprendre le rôle vital du patrimoine religieux dans la formation de l’identité urbaine de Québec. Dans ce jeu-questionnaire en sept questions, la Société historique de Québec vous propose de vous plonger dans l’héritage religieux qui caractérise le quartier Montcalm depuis la fin du XIXe siècle.

Voici le lien vers le quiz

Quiz rédigé par Maude Gagné, coordonnatrice du Printemps Montcalm, avec la collaboration de l’historienne Emmy Bois.

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Église du Très-Saint-Sacrement : la rénovation des clochers pointe à l’horizon de l’été

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 mars 2024 Aucun commentaire

Thomas Verret
Monmontcalm

Mine de rien, il s’en est passé des choses dernièrement à l’église du Très-Saint-Sacrement. Au terme de la conception des plans et devis préliminaires, l’heure est maintenant à la préparation de l’appel d’offres pour la rénovation des clochers à l’été 2024.

Dans la dernière année, la firme d’architecture EVOQ a mis à jour le rapport d’expertise technique de l’enveloppe de l’église du Très-Saint-Sacrement, à l’intention de la paroisse Saint-Pierre-Julien-Eymard, dédiée à son entretien et sa préservation.

Numérisation par drones, laser, etc.

À l’automne et à l’hiver, un relevé photogrammétrique réalisé par drones et au laser a permis de tirer des données très précises de l’église centenaire du chemin Sainte-Foy. Et ce, autant en ce qui a trait aux dimensions qu’aux textures des pierres du parement de ce vétuste bâtiment achevé en 1924.

(…)

Requalification de l’église : le but ultime

Le processus de construction suit donc son cours présentement. L’appel d’offres décrira les travaux nécessaires pour rénover les deux clochers, qui s’élèvent à plus de 40 mètres dans les airs. L’exécution de cette opération d’envergure doit s’effectuer, en principe, dès cet été, toujours selon ce marguillier de la paroisse Saint-Pierre-Julien-Eymard.

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