Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Histoire »

Palissade de Beaucours : pas de projet à l’horizon

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 octobre 2020 Commentaires fermés sur Palissade de Beaucours : pas de projet à l’horizon

Source : Stéphanie Martin, Journal de Québec, le 29 octobre 2020

La conservation des vestiges de la palissade de Beaucours a coûté 114 000 $ jusqu’à maintenant et le ministère de la Culture n’a toujours aucun projet dans les cartons pour mettre en valeur les artefacts.

Les artefacts ont été découverts à l’automne 2018. À l’époque, le premier ministre François Legault et le maire de Québec, Régis Labeaume, avaient tenu une conférence de presse pour annoncer en grande pompe la découverte des vestiges d’une des premières fortifications de Québec datant de 1693, nommée le rempart palissadé de Beaucours.

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Découverte archéologique majeure: les deuxièmes fortifications de Québec en excellent état.

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L’église Saint-Vincent-de-Paul à travers le temps

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 octobre 2020 Commentaires fermés sur L’église Saint-Vincent-de-Paul à travers le temps

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Église, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

La Défense mettra en vente deux immeubles

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 octobre 2020 Commentaires fermés sur La Défense mettra en vente deux immeubles

Simon Baillargeon
Journal de Québec

La Défense nationale s’apprête à mettre en vente deux immeubles patrimoniaux au cœur du Vieux-Québec.
La maison Sewell et la caserne Saint-Louis, situées non loin de la Citadelle, « ne sont plus nécessaires aux opérations des Forces armées canadiennes (FAC) », apprend-on dans un document envoyé au Journal.

Le processus de vente vient à peine d’être entamé. « Les propriétés sont maintenant déclassées depuis le 20 août et nous pouvons commencer le processus de dessaisissement ».

La Défense assure que les futurs acheteurs devront s’engager à conserver la valeur patrimoniale des édifices. Il s’agit d’une condition incluse dans la vente.

« Afin de garantir la protection de l’histoire des bâtiments, les futurs accords de vente ou de transfert de ces propriétés préciseront que les prochains propriétaires doivent préserver et maintenir leur caractère patrimonial », est-il précisé dans ce même document.

« À leur juste valeur »

Il est toutefois encore trop tôt pour connaître quel sera le prix fixé pour mettre la main sur ces propriétés installées dans ce coin privilégié du Vieux-Québec. La Défense mentionne cependant qu’elles seront « transférées ou vendues à leur juste valeur marchande ».

La maison Sewell, qui occupe les adresses 87 et 87A de la rue Saint-Louis, sert encore aujourd’hui de résidence pour les officiers et de duplex pour les familles des officiers. Le bâtiment, érigé en 1803-1804, a une façade en pierre et fait deux étages et demi.

Quant à la caserne Saint-Louis, sise au 96 rue d’Auteuil, ses locaux sont vacants depuis 1998. La propriété avait été construite en 1856 dans le but d’en faire un manège militaire et un entrepôt d’artillerie. Des travaux de rénovation y sont présentement effectués. Les propriétés couvrent une superficie totale de 3900 mètres carrés.

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Pas de changement de zonage pour l’église St-Charles-de-Limoilou

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 septembre 2020 1 commentaire

Louise Boisvert
Radio-Canada

Le maire de Québec met des bâtons dans les roues du propriétaire qui envisage de se départir de l’église Saint-Charles-de-Limoilou, fermée depuis 2012.

Lors de la séance du conseil municipal, lundi, le maire de Québec n’a pas mâché ses mots : il ne peut empêcher la vente de l’église, qui figure parmi les huit sites à valeur patrimoniale que la Ville de Québec souhaite préserver. Son administration peut cependant s’opposer au changement de vocation.

La Fabrique de la paroisse Saint-François-de-Laval, propriétaire de l’édifice, confiait à Radio-Canada la semaine dernière qu’elle était sur le point de vendre l’église, puisqu’elle n’était plus en mesure d’assumer les coûts de chauffage et d’entretien, évalués à 80 000 $ par année.

L’absence de fidèles ces derniers mois en raison de la pandémie ont fragilisé encore plus les revenus de la paroisse.

Visiblement agacé par cette nouvelle, le maire Régis Labeaume a été très clair. « On annonce immédiatement aux acheteurs potentiels qu’il n’y aura pas de changement de zonage ».

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Vente de l’église Saint-Charles-de-Limoilou: la fabrique se donne un an pour explorer ses options Jean-Luc Lavallée (Journal de Québec). Un extrait: Joint par Le Journal mardi, l’abbé Julien Guillot, de la paroisse Saint-François-de-Laval, a tenu à rectifier le tir, estimant que l’essentiel de son message avait peut-être été mal interprété par la Ville de Québec. «Nous, on n’a jamais parlé de bâtir des condos ou quoi que ce soit. Peut-être que ça va être mis dans les mains d’un courtier, mais ça ne veut pas dire que c’est pour bâtir des condos. On a toujours prôné la préservation du patrimoine. Quand on dit qu’on veut vendre, c’est parce qu’on n’a plus la capacité de la supporter», a-t-il fait savoir, rappelant que les frais d’entretien minimaux – chauffage, assurances, etc. – s’élèvent à plus de 80 000$ par an.
«Nous, on n’est plus capables» L’église est fermée au culte depuis 2012 et ne fait plus partie de la mission de la fabrique qui est propriétaire de trois autres églises, ajoute l’abbé Guillot. «Ça fait 400 000$ qu’on met depuis cinq ans et si on continue comme ça, dans cinq ans, on fait faillite et on ferme la paroisse alors à un moment donné, le choix est assez simple. Nous, on n’est plus capables.»

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Comment la grippe espagnole a façonné Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 septembre 2020 Commentaires fermés sur Comment la grippe espagnole a façonné Québec

Sébastien Tanguay
Radio-Canada

Il y a un siècle, la grippe espagnole frappait le monde, laissant des séquelles sur le visage de Québec qui sont encore visibles aujourd’hui. La crise sanitaire aura mis au monde trois hôpitaux, généré la première prise de conscience de la misère ouvrière et confirmé l’adoption de la « american way of life », avec l’essor des premières banlieues de la capitale. Discussion avec l’historien Réjean Lemoine.

Deux catastrophes affligent la planète à l’automne 1918 : la Première Guerre mondiale qui achève et le début de la deuxième vague de grippe espagnole.

À l’époque, le réseau de la santé n’existe tout simplement pas à Québec. Les communautés religieuses dirigent quelques hôpitaux civiques, mais ceux-ci font davantage office d’oeuvre de charité : ce sont, bien souvent, les plus démunis qui s’y rendent.

« On compte déjà de vieilles institutions qui remontent au régime français, comme l’Hôpital général ou l’Hôtel-Dieu, souligne l’historien Réjean Lemoine, mais ils sont davantage consacrés aux pauvres. »

Les mieux nantis restent à la maison lorsqu’ils tombent malades. Ce sont les médecins et les infirmières qui se rendent à leur chevet, et non l’inverse.

Tout changera après les ravages de l’épidémie de grippe espagnole, qui fauche 500 vies parmi les 110 000 résidents que compte la capitale en 1918.

« Il s’agit de la dernière épidémie où les gens meurent à la maison. Avec la grippe espagnole, les autorités prennent conscience de la nécessité de développer un réseau hospitalier à Québec ». Réjean Lemoine, historien

Le personnel soignant qui va d’une habitation à l’autre et propage malgré eux la maladie, la présence de patients infectés dans des maisons qui deviennent vite des foyers d’infection, la vétusté des installations sanitaires, vites débordées par l’afflux de malades : pour les autorités publiques, la grippe espagnole révèle les carences des soins de santé offerts à la population de l’époque.

Le journal de Jacques-Ferdinand Verret, boulanger et apiculteur, met en lumière les ravages provoqués par la grippe espagnole au sein des familles de l’époque.

(…)

Au plus fort de l’épidémie, à l’automne 1918, les autorités ferment la société, un peu comme ce fut le cas au printemps dernier en raison de la COVID-19. Théâtres et commerces se taisent. Même la puissante église doit interrompre ses messes et taire les cloches qui sonnent les deuils.

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Voici 10 projets de l’architecte et ingénieur Charles Baillairgé qui ont laissé une empreinte sur Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 août 2020 Commentaires fermés sur Voici 10 projets de l’architecte et ingénieur Charles Baillairgé qui ont laissé une empreinte sur Québec

Jean-François Caron , historien
Société historique de Québec
Journal de Québec

Charles Baillairgé est né à Québec le 29 septembre 1826. Il est de la quatrième génération d’une dynastie d’architectes. En effet, il était le petit-cousin de l’architecte Thomas Baillairgé, le petit-neveu du sculpteur François Baillairgé et l’arrière-petit-fils du charpentier Jean Baillairgé.

Il fait son apprentissage auprès du cousin de son père, Thomas. À 22 ans, il obtient ses diplômes en architecture, en génie civil et en arpentage. Dès lors, il conçoit et réalise des œuvres. Il est très avant-gardiste et n’hésite pas à explorer de nouveaux styles et de nouvelles techniques.

En 1866, il devient ingénieur et surintendant des travaux publics de la ville de Québec. Il laissera alors une marque indélébile dans la capitale en occupant ce poste jusqu’en 1899.

Il a conçu plus de 180 édifices, a prononcé des dizaines de conférences et écrit plus de 250 ouvrages et articles sur l’architecture, l’ingénierie, la langue, les mathématiques et même les enseignements de la vie. Il meurt à Québec le 10 mai 1906.

Nous vous présentons Charles Baillairgé en 10 projets.

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Voir aussi : Architecture urbaine, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Curieuses histoires du pont de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 juillet 2020 Commentaires fermés sur Curieuses histoires du pont de Québec

Saviez-vous que Gustave Eiffel avait soumis un projet pour la construction d’un pont à Québec? Que Von Ribbentrop, qui deviendra plus tard ministre des Affaires étrangères du IIIe Reich, a travaillé comme manoeuvre sur le pont en 1912? Que des wagons de l’Eurotunnel y sont passés de justesse? Est-il vrai que le jonc des ingénieurs du Québec est fabriqué avec l’acier provenant des débris de la première chute du pont?

Michel L’Hébreux s’intéresse au pont de Québec depuis plus de 50 ans. Il a recueilli plus d’une centaine de faits inusités en lien avec cette emblématique merveille d’ingénierie qui possède une histoire riche en curiosités et en anecdotes. C’est aussi l’occasion de présenter des personnages qui ont été des témoins privilégiés ou même des acteurs de premier plan de cette histoire.

Chez Septentrion

Voir aussi : Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Tramway: de nouveaux inventaires archéologiques au menu

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 juillet 2020 Commentaires fermés sur Tramway: de nouveaux inventaires archéologiques au menu

Taïeb Moalla
Journal de Québec

La Ville de Québec veut faire réaliser de nouveaux inventaires archéologiques sur 13 emplacements situés tout le long du tracé du tramway.

C’est ce qu’on peut lire dans un appel d’offres pour des services professionnels en archéologie publié ce lundi matin. Les entreprises spécialisées ont jusqu’au 23 juillet pour envoyer leurs offres.

Les 13 emplacements sélectionnés sont divisés en deux lots: le premier comprend neuf lieux situés dans l’emprise des voies de circulation. Le second concerne quatre emplacements situés en dehors de la voie publique (voir la liste détaillée plus bas).

«Identifier, documenter et quantifier»

Il s’agit, pour la municipalité, de «donner suite aux recommandations de l’étude de potentiel spécifique réalisée pour le tracé du tramway (Ethnoscop 2020) et valider la présence des sites archéologiques identifiés dans le cadre de cette étude. Les inventaires archéologiques sont nécessaires afin d’identifier le potentiel réel, le documenter et le quantifier».

Selon un échéancier préliminaire, la municipalité estime que le contrat se terminera à la fin mars 2021. «Toutefois, en raison des mesures de confinement imposées par la pandémie de la COVID-19, les dates de réalisation du contrat pourraient être ajustées en conséquence», prévient-on. Certains inventaires pourraient donc être réalisés au printemps 2021.

Lot 1 (dans l’emprise des voies de circulation)

Emprise publique située dans la moitié nord du boulevard René-Lévesque Ouest, face au cimetière Beth Israël (2052, boulevard René-Lévesque Ouest)
Intersection du boulevard René-Lévesque Ouest et du chemin Gomin: site: OKill-Stuart
Emplacement face au 1150, boulevard René-Lévesque (Collège Saint-Charles-Garnier)
Emplacement du côté est de l’intersection du boulevard René-Lévesque Ouest et de l’avenue Belvédère: site Russell
Emplacement du côté est de l’intersection du boulevard René-Lévesque Ouest et de l’avenue Brown
Emplacement à l’intersection du boulevard René-Lévesque Ouest et de l’avenue Moncton
Emplacement à l’intersection du boulevard René-Lévesque Ouest et de l’avenue des Érables
Emplacement dans le secteur du futur pôle Saint-Roch
Emplacement près du pont Drouin/parc de la rue des Embarcations

Lot 2 (en dehors de la voie publique)

Un emplacement près du boulevard de la Chaudière
Un emplacement dans l’emprise du tronçon boisé qui se situait jadis au sud du chemin Gomin
Un emplacement en bordure de la 41e Rue, face à la 2e Avenue Ouest (ferme Dorion)
Le terminus de Charlesbourg

L’article

Voir aussi : Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Projet - Tramway.

La maison des Cent-Associés à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 juillet 2020 1 commentaire

Une autre capsule historique de M. Pierre Dubeau sur le thème des Cent-Associés, cette fois.

La maison des Cent-Associés à Québec, une véritable auberge espagnole.

Voir aussi : Histoire.

12 demeures de premiers ministres à découvrir dans le Vieux-Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 juillet 2020 Commentaires fermés sur 12 demeures de premiers ministres à découvrir dans le Vieux-Québec

Catherine Lachaussée
Radio-Canada

Saviez-vous qu’un nombre étonnant de premiers ministres québécois ont eu leur résidence dans le Vieux-Québec? Ça date pas d’hier propose un circuit et une carte interactive pour les découvrir, que ce soit dans le confort de votre salon ou en parcourant les rues à l’aide de votre téléphone!

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.