Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Histoire »

10 choses à savoir sur la fondation de Québec pour le 412e anniversaire de la Ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 juillet 2020 Commentaires fermés sur 10 choses à savoir sur la fondation de Québec pour le 412e anniversaire de la Ville

Société historique de Québec
Journal de Québec

Jean-François Caron
Historien

Le 3 juillet 2020, la Ville de Québec célèbre le 412e anniversaire de sa fondation. Le petit comptoir commercial établi par Samuel de Champlain est devenu une ville unique en Amérique du Nord.

Québec a conservé son caractère patrimonial parce que plusieurs générations de ses résidents n’ont cessé de la protéger, d’en faire la promotion et de la mettre en valeur, bien souvent contre les vents et marées du progrès. C’est notamment ce à quoi s’active la Société historique de Québec depuis sa fondation en 1937

En cet anniversaire, nous vous proposons 10 faits pour vous faire connaître davantage Québec à l’époque où son fondateur y vivait. Joyeux 412e!

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Voir aussi : Histoire, Québec La cité.

Les pires étés de l’histoire à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er juillet 2020 Commentaires fermés sur Les pires étés de l’histoire à Québec

L’historien Jean-François Caron, membre de la Société historique de Québec, tient une chornique tout l’été à la radio de Radio-Canada (Émission Première Heure). Ce matin, ce fut l’été du choléra en 1832. Les prochaines chroniques traiteront de l’été du siège de Québec (1759), de l’été des grandes incendies de la ville (1854), de l’été de la grande crise agricole (1837), de l’été de la grande crise économique (1930) et enfin une chronique qui traitera des plages de la région lorsque les piscines publiques étaient inexistantes.

L’été du choléra (1832)

N.B. Cet historien a aussi publié deux livres à découvrir sur les curiosités de Québec. Il est également reconnu comme un spécialiste de la légende du Chien d’Or.

Voir aussi : Histoire, Québec La cité.

Fermeture de Laliberté

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 juin 2020 1 commentaire

C’est un courriel de l’entreprise qui nous informe de sa fermeture prochaine, suite à une vente « de 30 à 70 % de sa marchandise.

L’Histoire de la compagnie

L’immeuble a été acquis par le Groupe Mach il y a plusieurs mois.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Charles Leber du Carlo et Samuel de Champlain

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 juin 2020 Commentaires fermés sur Charles Leber du Carlo et Samuel de Champlain

Aujourd’hui M. Pierre Dubeau nous propose un article historique sur un proche de Champlain, Charles Leber, et on s’interroge, entre autre, à savoir s’il lui a enseigné la cartographie.

Charles Leber du Carlo et Samuel de Champlain.

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Québec en 1639

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 avril 2020 Commentaires fermés sur Québec en 1639

Pendant ce temps de pause pour plusieurs, pourquoi ne pas lire sur l’histoire de notre belle cité et qui de mieux que M. Pierre Dubeau pour nous ramener en Nouvelle-France.

Québec en 1639

Québec en 1639.

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La villa Kinkardine Place (1905)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 mars 2020 Commentaires fermés sur La villa Kinkardine Place (1905)

Jérôme Ouellet
Historien

En octobre 1905, le photographe amateur Frederick C. Würtele braque son appareil en direction d’un bâtiment appelé à être détruit quelques mois plus tard, en 1906. Ce bâtiment présente la particularité d’être l’une des plus vieilles résidences de la Grande Allée. On ne connait pas exactement l’année de sa construction mais, dans un compte-rendu de voyage publié en 1820, le chimiste et minéralogiste américain Benjamin Silliman évoque le lieu, alors nommé Ferguson’s House. Au milieu du XIXe siècle, un dénommé Archibald Fraser y habite. C’est peut-être lui, en raison de ses racines écossaises, qui attribue le nom de Kincardine Place au site. En 1857, l’homme d’affaires Abraham Joseph entre en possession de la villa. Une photo d’époque montre la résidence camouflée derrière les arbres, bien qu’étant en bordure de la Grande Allée. L’auteur James MacPherson Le Moine, dans son Picturesque Quebec publié en 1882, précise que Joseph a considérablement agrandi le bâtiment. Des photos et plans contemporains montrent effectivement que ce dernier s’étire vers le sud.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.

Les plans retrouvés du Skating Rink de 1878

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 mars 2020 Commentaires fermés sur Les plans retrouvés du Skating Rink de 1878

Catherine Lachaussée
Radio-Canada

Soigneusement entreposés dans les tiroirs de BAnQ, ils dormaient depuis peut-être des décennies.

Impossible de savoir quand on avait ressorti ces plans pour la dernière fois. On ne les voit reproduits nulle part au fil des nombreuses recherches menées sur les anciennes patinoires de la ville. Soigneusement entreposés dans les tiroirs de BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec), ils dormaient depuis peut-être des décennies.

Grâce à la complicité du centre d’archives, le président de l’anneau Gaétan Boucher, Benoît Lamarche, et l’architecte André Breton, qui mène le projet de construction d’un nouveau Centre de glaces pour la ville, ont pris plaisir à y jeter un coup d’oeil.

(…)

L’endroit se fera connaître comme le Skating Rink de Grande-Allée. Ou le Rond, tout simplement.

L’auteur des plans, Harry Staveley, était un architecte en vue à l’époque. On lui doit le vieil hôpital Jeffrey Hale de la rue Saint-Olivier, et plusieurs demeures cossues construites pour l’élite anglophone.

(…)

L’emplacement du Skating Rink de Staveley, coincé contre les fortifications et la porte Saint-Louis, paraît invraisemblable aujourd’hui. Déjà, pour Eugène-Étienne Taché, l’architecte occupé à élever le parlement juste en face, l’avoir construit là était une aberration.

Il succédait à un autre, installé sur le site où l’on a construit l’Assemblée nationale, démoli après avoir fini ses jours comme hangar.

Un troisième, inauguré en 1892 de l’autre côté de la rue, sur les Plaines, finit par se retrouver dans les jambes de l’architecte paysagiste responsable de l’aménagement du parc des Champs-de-Bataille. Pour lui, il était clair qu’il encombrait l’entrée naturelle du site.

Il finit par passer au feu, après avoir hébergé l’équipe de hockey des Bulldogs et les avoir vu remporter deux coupes Stanley.

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Voir aussi : Anneau de glace, Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.

Grange du domaine de Maizerets : le projet de restauration démarre

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 mars 2020 Commentaires fermés sur Grange du domaine de Maizerets : le projet de restauration démarre

Alexandre Duval
Radio-Canada

Le domaine de Maizerets, à Québec, sera le terrain d’importants investissements au cours des deux prochaines années. La Ville vient de lancer un premier appel d’offres pour rénover la grange-étable, un bâtiment de 1755 dont l’intérêt patrimonial et archéologique ne fait aucun doute.

La Société du domaine Maizerets caresse cet important projet depuis presque 15 ans. Quant au maire Régis Labeaume, il le promet depuis 2013.

Un premier pas avait été franchi l’automne dernier. La restauration de la grange-étable, évaluée à 4,4 millions de dollars, avait été inscrite au plan quinquennal d’investissement 2020-2024 de la Ville.

Avec l’appel d’offres lancé au début du mois de mars par la municipalité, le projet est désormais sur les rails.

La Ville est à la recherche de services en architecture pour construire des salles multifonctionnelles à l’intérieur de la grange-étable. Elle veut aussi mettre en valeur les éléments archéologiques qu’elle renferme.

Le défi sera de taille. La grange-étable est l’un des rares bâtiments de ferme à avoir traversé l’épreuve du temps sur le domaine de Maizerets. Les éléments architecturaux d’origine devront donc être préservés.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Quand l’embourgeoisement frappe le centre-ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 février 2020 Commentaires fermés sur Quand l’embourgeoisement frappe le centre-ville

Mathieu Dessureault
Université Laval

Les quartiers centraux de Québec font l’objet d’une gentrification tandis que la pauvreté s’enracine en banlieue.

Elle est révolue, l’époque où des quartiers comme Saint-Roch ou Saint-Sauveur étaient le fief des familles ouvrières et des gens moins fortunés. Plus que jamais, ces secteurs se refont une beauté et attirent une nouvelle faune composée de professionnels et de jeunes familles. En revanche, plusieurs s’inquiètent des effets négatifs de la gentrification, comme la disparition de logements abordables et le déplacement de la population locale.

Pour mieux comprendre ce phénomène, Louis-Pierre Beaudry effectue une thèse de doctorat sur les dynamiques socioéconomiques dans la région de Québec. D’un quartier à l’autre, il conçoit des cartes en recoupant un lot important de données récoltées de 1971 à 2016: entre autres, la population par secteur, le salaire moyen des résidents, le nombre de logements sociaux, le taux de diplômés universitaires et la proportion de propriétaires et de locataires.

«Pour rendre compte de changements socioéconomiques au-delà des études qualitatives visant un quartier spécifique, aucune recherche n’avait été faite à l’échelle de la région de Québec dans une approche quantitative, souligne Louis-Pierre Beaudry. En analysant les dynamiques de gentrification, j’ai réalisé que les quartiers centraux se sont gentrifiés suivant différentes vagues depuis 1971, tandis que les quartiers de la première couronne, comme Saint-Rodrigue, Vanier et certains secteurs de Sainte-Foy, s’appauvrissent.»

Partout dans la ville, un constat: l’écart persistant entre les riches et les moins nantis. «Le principe est simple: les riches s’installent où ils veulent, les pauvres où ils peuvent. L’exemple le plus marquant est celui du plateau Sainte-Foy. On y trouve un clivage socioéconomique énorme entre ceux qui habitent le long de l’autoroute Maurice-Duplessis et ceux qui vivent au centre du secteur. Les logements denses entourés de stationnements et dénués de verdure servent d’écran à des maisons unifamiliales dans un quartier verdoyant.»

Ce secteur se situe dans la médiane de la région en termes de revenu annuel, avec un salaire moyen de 38 250$. On pourrait donc croire qu’il est composé de ménages de classe moyenne. Or, dans les faits, il accueille des gens qui font partie des 10% les plus pauvres de la population et d’autres qui font partie des 10% les plus riches.

Pendant ce temps, les quartiers ouvriers du centre-ville s’embourgeoisent et font l’objet d’une popularité grandissante. Les terrains vacants, de plus en plus rares, sont pris d’assaut par des promoteurs immobiliers et de nombreux bâtiments d’origine sont restaurés. C’est le cas particulièrement dans Saint-Sauveur, où près de 800 permis de rénovation ont été délivrés par la Ville de Québec depuis mai 2016. «Après une période dans les années 1980 et 1990 où plusieurs bâtiments publics ont été construits sans reproduire la trame typique des faubourgs, nous voici dans une nouvelle phase où n’importe quel petit terrain dans le centre-ville est la cible de constructions neuves. Au-delà des ménages qui choisissent de s’installer en ville, la gentrification est directement encouragée par le marché privé. Des promoteurs font des achats de friches ou de bâtiments désuets pour construire des immeubles avec de plus gros volumes afin de profiter de la valorisation du secteur.»

Des quartiers jadis mal aimés

Après la Seconde Guerre mondiale, le centre-ville se vidait. Avec l’arrivée de la voiture et la construction des autoroutes qui ont permis de connecter les banlieues, de nombreuses personnes ont quitté ces quartiers. De 1941 à 1961, la population de Saint-Roch a chuté de 13 450 à 6 815 résidents. De leur côté, les quartiers Beauport, Giffard, Charlesbourg et Sainte-Foy sont passés de 11 000 à 63 000 habitants.

(…)

Le chercheur observe par ailleurs que la gentrification est beaucoup moins marquée à Limoilou que dans des quartiers montréalais similaires, comme Rosemont. «Mon hypothèse pour expliquer cette différence est l’importance de la pollution environnante. Avec la proximité de l’autoroute Dufferin-Montmorency, d’une papetière et d’un incinérateur, certains ménages qui auraient été autrement attirés par le milieu vont choisir de s’établir ailleurs.»

Dans son ensemble, «la gentrification a évolué de manière modérée à Québec, préservant jusqu’à présent le caractère populaire de plusieurs quartiers, conclut le doctorant. Seuls les secteurs de Sillery et du Vieux-Québec Basse-Ville, qui sont dépourvus de logement social, font exception, comptant maintenant parmi les secteurs les plus aisés de la région.»

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* Merci à un fidèle lecteur très … assidu

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.

Démolition de l’église Saint-François d’Assise

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 février 2020 Commentaires fermés sur Démolition de l’église Saint-François d’Assise

Patrice Laroche
Le Soleil

La démolition de l’église Saint-François d’Assise progresse. Il ne restera bientôt plus rien du lieu de culte situé au coin de la 1re Avenue et de la rue De L’Espinay. Acero, Groupe Immobilier, commencera en avril la construction d’un immeuble locatif de quatre à sept étages de 90 unités, dont 12 maisons de ville, en plus de trois commerces.

L’article

Et des photos de notre collaborateur Martin Otis:

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Logement locatif ou social.