Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Histoire »

La légende du Chien d’or

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 novembre 2019 Commentaires fermés sur La légende du Chien d’or

Je suis un chien qui ronge l’os / En le rongeant, je prends mon repos / Un temps viendra qui n’est pas venu / Que je mordrai qui m’aura mordu. (en français d’aujourd’hui)

Jean-Marie Lebel
Historien
Revue Prestige

Dans le Vieux-Québec, sur la façade de l’imposant édifice Louis-Saint-Laurent, que beaucoup de gens appellent encore « le Bureau de poste », on peut apercevoir un chien doré sculpté dans une pierre. Il attire l’attention des passants peu pressés et des touristes curieux de tout découvrir. Et ceux d’entre eux qui sont capables de lire des bribes de sa longue inscription en vieux français sont intrigués par son esprit revanchard. Qui est donc ce chien d’or ? Qui le fit sculpter ? Des générations d’amateurs d’histoire et d’historiens se sont posé la question, s’égarant sur de fausses pistes.

À la recherche du chien d’or

À compter du tournant des années 1980, je me suis intéressé à l’origine de la « plaque du Chien d’or ». Et, comme bien d’autres gens avant moi, je me suis égaré dans la forêt de l’histoire. Pendant longtemps, j’ai pensé que l’énigme du Chien d’or ne serait pas résolue par quiconque de mon vivant. Mes lectures et mes recherches finissaient toujours par tourner en rond. Je finissais par me rendre compte que je n’en connaissais guère plus que le jeune Philippe Aubert de Gaspé qui fréquentait dans les années 1790 la classe du professeur Tanswell dans l’ancien palais épiscopal de Mgr de Saint-Vallier situé de l’autre côté de la côte de la Montagne. Aux questions du jeune Aubert de Gaspé intrigué par le Chien d’or, les vieillards répondaient qu’ils l’avaient toujours vu là au-dessus de la porte de la vieille maison de la rue Buade.

J’étais persuadé que la lecture du long article que l’historien et archiviste Pierre-Georges Roy avait consacré au Chien d’or, dans les Cahiers des Dix de 1945, m’éclairerait. Il faisait le point sur les connaissances que l’on avait à son époque sur le Chien d’or. Mais surtout, malgré lui, il embrouilla davantage la question. Le Chien d’or ne s’y voyait pas attribuer son véritable maître.

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Fortifications de 1693

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 novembre 2019 1 commentaire

Vu sur la rue Saint-Jean

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La Grande Allée (1916)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 novembre 2019 Commentaires fermés sur La Grande Allée (1916)

La Grande Allée en 1916 (Rue Grande-Allée, Québec, QC, 1916, Wm. Notman & Son, VIEW-5688, Musée McCord)

Jérôme Ouellet
Historien

Cette photographie réalisée en 1916 par la firme Wm. Notman & Son montre la Grande Allée alors qu’elle se présente, à juste titre, comme la voie la plus prestigieuse de Québec. Quelques facteurs clés expliquent sa notoriété. L’implantation d’institutions sur son parcours fait d’elle un lieu de passage recherché. À partir de 1850*, on l’emprunte pour se rendre au domaine Spencer Wood (Bois-de-Coulonge), lieu de résidence du gouverneur du Canada puis du lieutenant-gouverneur du Québec. Sur les terrains du Cricket Field, qui bordent la Grande Allée, on construit l’hôtel du Parlement entre 1877 et 1886. La présence de ce dernier incite la bourgeoisie à s’installer dans de belles demeures sur le flanc sud de la Grande Allée.

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La destruction de l’église Saint-Coeur-de-Marie en images

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er novembre 2019 Commentaires fermés sur La destruction de l’église Saint-Coeur-de-Marie en images

Les grandes étapes de sa démolition, de juillet à aujourd’hui

Érik Chouinard
Radio-Canada

C’est officiellement la fin pour l’église Saint-Cœur-de-Marie. Les derniers débris de sa démolition ont été déplacés jeudi.

On a d’ailleurs commencé à rentrer de la terre parce qu’au printemps, je vais mettre un gazon pour que ça soit propre, alors on arrive à la fin, on va commencer à déplacer les blocs de béton en début de semaine, souligne le propriétaire du terrain, Louis Lessard.

Certains blocs de béton seront conservés pour bloquer l’accès au site avant l’installation d’une clôture au printemps.

Le terrain de l’église maintenant pratiquement vacant.

Le promoteur s’était porté acquéreur en 2010 de l’église fermée depuis 1997. Il avait l’intention d’y construire une tour d’habitation de 18 étages. Il affirme qu’il ne s’attendait pas à la saga qui allait en découler.

Louis Lessard n’avait pas l’intention de conserver l’église que plusieurs considéraient d’intérêt patrimonial. La controverse l’a rapidement ébranlé. Si la Ville avait voulu conserver l’église, elle aurait pu mettre de l’argent, mais la Ville n’a pas voulu mettre d’argent, clame le promoteur.

En mai, Louis Lessard a averti que la structure était devenue dangereuse et que l’église devait être démolie au plus vite.

Les travaux de démolition sont finalement entamés le 26 juin 2019. C’était un gros fardeau et ça m’a coûté de l’argent, mais il n’y a plus de risque pour personne, se rassure le promoteur.

Des ouvriers dans une nacelle attachée à une grue démontent un dôme.

Procès décisif

La Ville de Québec a refusé neuf versions de projet que Louis Lessard lui a présentées. À cause de ce bras de fer dans lequel il est engagé avec la Ville, il réclame 17 millions de dollars en dédommagements. La cause sera entendue en cour à partir du 6 avril prochain.

Entre-temps, le promoteur demeure avare de détails quant au projet qui prendra forme sur le terrain maintenant vacant. C’est à un juge de décider qui a raison et qui a tort, c’est ça la prochaine étape, confie-t-il.

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L’église du Très-Saint-Sacrement: un adieu

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 octobre 2019 Commentaires fermés sur L’église du Très-Saint-Sacrement: un adieu

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Québec se souvient

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 octobre 2019 Commentaires fermés sur Québec se souvient

* Pour avoir assisté à la première soirée consacrée au 250e anniversaire des pompiers de Québec, je peux vous dire que ce fut très intéressant, captivant et bien fait. La soirée passe très vite ! La Ville de Québec continue là où la Commission de la capitale nationale avait cessé ses soirées similaires qui connaissaient alors également un grand succès. Gérald Gobeil

Dès l’automne 2019, plongez à travers la grande et la petite histoire de Québec grâce à une toute nouvelle série de spectacles commémoratifs intitulée Québec se souvient.

Sous la direction artistique de Cyrille-Gauvin Francoeur, comédiens, musiciens, historiens et spécialistes fouleront les planches de la salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm afin de souligner l’anniversaire d’un événement, d’un lieu ou d’un personnage ayant marqué l’histoire de notre ville.

La série Québec se souvient est une présentation de la Ville de Québec et du Palais Montcalm.

QUÉBEC SE RACONTE – 75e ANNIVERSAIRE D’AU PIED DE LA PENTE DOUCE

En 1944, Roger Lemelin a publié l’un des premiers grands romans québécois campé en milieu urbain. À l’occasion du 75e anniversaire du roman Au pied de la pente douce, redécouvrez ce portrait d’une communauté paroissiale défavorisée de Québec à travers la vie quotidienne de trois adolescents.

Mercredi 6 novembre 2019, 19 h 30

QUÉBEC FAIT LA FÊTE – 125 ANS DE CARNAVALS D’HIVER

En 1894, un premier grand carnaval est inauguré à Québec par le gouverneur général Aberdeen. Découvrez l’histoire de cette grande fête d’hiver, de ses traditions à ses personnages incontournables, en passant par la création officielle du Carnaval de Québec en 1955.

Mardi 3 décembre 2019, 19 h 30

Coût des billets:

Au Palais Montcalm

Tarif étudiant

15 $ par spectacle
36 $ pour les 3 spectacles

Tarif régulier

20 $ par spectacle
42 $ pour les 3 spectacles

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Église Saint-Jean-Baptiste: projet de reconversion et appui de la Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 octobre 2019 1 commentaire

Église Saint-Jean-Baptiste.Projet

Québec, le 17 octobre 2019 – La Ville de Québec a déposé aujourd’hui une dernière demande dans le cadre des élections fédérales, en lien avec un important projet de reconversion d’un bâtiment du patrimoine religieux à valeur exceptionnelle de Québec. Le projet de l’école primaire Saint-Jean-Baptiste vise à convertir l’église adjacente afin de profiter d’espaces supplémentaires pour leurs activités ainsi que pour la communauté du quartier.

« Le projet de reconversion de l’église Saint-Jean-Baptiste, proposé par l’école Saint-Jean-Baptiste, est une occasion d’offrir une nouvelle vocation à cet important bâtiment patrimonial de Québec, a déclaré le maire de Québec, M. Régis Labeaume. L’église a toujours été au cœur de la vie communautaire et culturelle du quartier. Avec ce projet, elle retrouverait la place centrale qu’elle a longtemps occupée avant sa fermeture en 2015. Nous demandons au prochain gouvernement fédéral de soutenir financièrement ce projet. »

« Comme c’est le cas pour plusieurs écoles primaires, nous avons un besoin criant d’espace de vie, de jeux et de découvertes pour faire bouger nos élèves et favoriser leur développement global, a ajouté Mme Catherine Gélineau, directrice de l’école Saint-Jean-Baptiste. L’utilisation d’un lieu polyvalent, flexible et inspirant comme l’église Saint-Jean-Baptiste qui, de surcroît, est notre voisine immédiate, nous apparaît tout indiquée pour créer un prolongement de l’école et de son service de garde. En collaboration avec nos partenaires, c’est également un moyen de mettre en place des initiatives visant à ouvrir l’école sur la communauté. »

Accueil d’un plus grand nombre d’élèves

L’école Saint-Jean-Baptiste accueille les élèves des quartiers Saint-Jean-Baptiste et du Vieux-Québec–Cap-Blanc–Colline Parlementaire. Avec l’arrivée projetée de 500 nouveaux résidants permanents dans le quartier, comme souhaité par la Table de concertation du Vieux-Québec, ce projet permettrait aux élèves d’avoir accès à de nouveaux espaces physiques d’apprentissage et d’éveil culturel tout en contribuant à la préservation de cette église adjacente à l’école.

Aide accordée à l’église Saint-Jean-Baptiste

En 2019, dans le cadre de la Mesure d’aide pour les églises de valeur patrimoniale exceptionnelle, financée en parts égales entre la Ville de Québec et le gouvernement du Québec, la Ville a octroyé une aide financière de 650 434 $ à la Fabrique de la paroisse de Saint-Jean-Baptiste pour des travaux de restauration de la maçonnerie et de la fenestration ainsi que pour la réparation du système de gicleurs.

Dans les années à venir, cette mesure d’aide pourrait permettre à l’église Saint-Jean-Baptiste d’être soutenue jusqu’à 30 % de ses dépenses admissibles pour des projets de restauration ou de reconversion. Comme l’église est un immeuble patrimonial classé par le gouvernement du Québec, elle pourrait également recevoir l’aide du Conseil du patrimoine religieux du Québec pour 65 % des dépenses admissibles.

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La vente des bancs du Colisée aura lieu les 19 et 20 octobre prochains

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 octobre 2019 5 commentaires

Québec, le 8 octobre 2019 – La Ville de Québec annonce que la vente des bancs du Colisée se tiendra les 19 et 20 octobre prochains sur le site d’ExpoCité au stationnement P2, accessible par la rue Soumande. La Ville rappelle que seuls les bancs en bois blancs seront vendus aux citoyens au coût de 30 $ l’unité, par lot de 2, jusqu’à un maximum de 12 bancs par personne.

Carte.Centre Vidéotron

Spécifications techniques

Les bancs ne sont pas autoportants. Ces derniers doivent être fixés à un mur. Des travaux de menuiserie peuvent être nécessaires pour installer le tout de façon sécuritaire. Afin que l’assise soit confortable, prévoir les distances suivantes :

17 pouces entre le sol et le banc;
37 pouces de largeur pour 2 bancs;
26 à 27 pouces de profondeur.

Récupérer ses bancs
La Ville rappelle que les quelque 500 personnes qui ont déjà signifié leur intérêt seront contactées en priorité. Les autres personnes intéressées seront contactées individuellement par le personnel d’ExpoCité dans les jours à venir. Une plage horaire fixe leur sera communiquée afin de récupérer leurs bancs.

Les frais d’acquisition devront être payés sur place en argent comptant, ou encore par carte de crédit ou de débit.

Il est de la responsabilité des acheteurs de prévoir un véhicule assez spacieux pour accueillir les bancs et de prévoir l’aide nécessaire pour charger le tout.

Un autographe pour une bonne cause

Les nostalgiques du hockey pourront également payer un supplément de 25 $ pour avoir en prime, sur leurs bancs, une signature d’un ancien joueur des Nordiques. Un joueur sera présent pour l’occasion. Les sommes amassées seront remises à un organisme de charité.

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Voir aussi : Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Québec La cité.

Église Saint-Coeur-de-Marie: derniers jours de la démolition

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 octobre 2019 5 commentaires

Les 9 projets refusés par la Ville de Québec

D’autres photos fournies par un fidèle lecteur de Québec Urbain:

Et cette dernière d’un autre lecteur assidu (Peter Côté):

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L’église et le cimetière Saint-Matthew (vers 1870)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 septembre 2019 Commentaires fermés sur L’église et le cimetière Saint-Matthew (vers 1870)

Jérôme Ouellet
Historien
Histoire Urbaine

Aux lendemains de la Conquête britannique, les communautés protestantes[1] de Québec, n’ayant aucun lieu d’inhumation consacré, sont contraints d’employer à cette fin des sites temporaires dont la gorge du bastion Saint-Louis[2]. Dans les années 1770, deux terrains contigus situés aux abords de la rue Saint-Jean sont acquis aux fins d’inhumation des défunts de confession anglicane et presbytérienne[3]. Il s’agit du premier cimetière non catholique de Québec[4]. À compter de 1822, des offices du culte anglican sont célébrés dans la maison du fossoyeur. Située dans le cimetière, elle est bientôt connue sous le nom de St. Matthew’s Chapel[5]; sa destruction lors de l’incendie du faubourg en 1845 entraine la construction d’un nouveau temple. Conçu par l’architecte-maçon John Cliff, le bâtiment religieux d’inspiration néogothique est inauguré en 1849.

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D’autres informations sur le site de la Ville de Québec

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.