Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Histoire »

Mois de l’archéologie : visite des chantiers de fouilles au Domaine de Maizerets et à l’Hôpital général de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 août 2019 Commentaires fermés sur Mois de l’archéologie : visite des chantiers de fouilles au Domaine de Maizerets et à l’Hôpital général de Québec

Québec, le 7 août 2019 – La Ville de Québec invite les citoyens à deux activités spéciales afin de souligner le Mois de l’archéologie. La population pourra visiter le chantier des fouilles archéologiques qui se tient à l’intérieur de la grange de bois, dans le secteur historique du Domaine de Maizerets, ainsi que la deuxième phase des fouilles au Monastère de l’Hôpital général.

Au Domaine de Maizerets

Accompagnés d’un archéologue-animateur, les visiteurs pourront observer l’équipe au travail sur le chantier, découvrir l’histoire du site et de ses occupants, en apprendre davantage sur les recherches en cours et voir les artéfacts trouvés sur le site pendant les fouilles. Une activité d’initiation à l’archéologie visant à faire découvrir le métier aux petits et grands est aussi organisée.

Dates : Vendredi 16 août et samedi 17 août 2019

Heures : 9 h à 16 h

Départ des visites guidées : 9 h, 10 h, 11 h, 12 h 30, 13 h 30, 14 h 30, 15 h 30

Lieu : 2000, boulevard Montmorency

Coût : Gratuit

Aucune réservation n’est nécessaire; l’activité d’initiation à l’archéologie et la table d’artéfacts sont présentées en continu.

À propos des fouilles archéologiques au Domaine des Maizerets

Débuté le 23 juillet dernier, ce chantier d’envergure se tient à l’intérieur de la grange de bois et s’échelonnera jusqu’au début de l’automne.

La grange de pierre a été construite en 1755 tandis que la grange de bois date du début du 20e siècle. Planifiées en amont, les fouilles s’inscrivent dans le cadre du projet de réfection et de mise en valeur du bâtiment.

Les fouilles viendront compléter les données recueillies jusqu’à maintenant sur l’utilisation des lieux avant l’arrivée des Européens ainsi que sur l’occupation d’une habitation de ferme au 17e siècle et sur l’exploitation d’une ferme appartenant au Séminaire de Québec du 18e au 20e siècle.

Au Monastère de l’Hôpital général

Accompagnés d’un archéologue-animateur, les visiteurs pourront observer l’équipe au travail sur le chantier, découvrir l’histoire du site et de ses occupants, en apprendre plus sur les recherches en cours et voir les vestiges mis au jour.

Dates : Vendredi 23 août et samedi 24 août 2019

Heures : 9 h à 16 h

Lieu : 260, boulevard Langelier

Coût : Gratuit

Les citoyens qui souhaitent participer à cette activité doivent faire une réservation au 418 641‑6411 poste 2619 ou à inscriptionculture@ville.quebec.qc.ca.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Conférences / évènements, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Photos du site des fouilles archéologiques du futur pôle d’échanges St-Roch

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 août 2019 Commentaires fermés sur Photos du site des fouilles archéologiques du futur pôle d’échanges St-Roch

Suite à l’article : RTC: fouilles archéologiques sur le site du futur Pôle d’échanges Saint-Roch, situé à l’angle des rues de la Croix-Rouge et Pointe-aux-Lièvres et comme je passais par là, j’ajoute ces deux photos comme billet pour montrer l’ampleur des fouilles.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Histoire, Tramway à Québec, Transport en commun.

RTC: fouilles archéologiques sur le site du futur Pôle d’échanges Saint-Roch, situé à l’angle des rues de la Croix-Rouge et Pointe-aux-Lièvres.

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 juillet 2019 Commentaires fermés sur RTC: fouilles archéologiques sur le site du futur Pôle d’échanges Saint-Roch, situé à l’angle des rues de la Croix-Rouge et Pointe-aux-Lièvres.

Québec, vendredi 26 juillet 2019 – Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) a mandaté la firme Truelle et cie pour effectuer des fouilles archéologiques sur le site du futur Pôle d’échanges Saint-Roch, situé à l’angle des rues de la Croix-Rouge et Pointe-aux-Lièvres.

Depuis 1996, le potentiel archéologique du site avait été identifié à la suite de sondages qui y avaient été réalisés. Considérant cela, le RTC a commandé un inventaire en 2017 afin d’identifier les ressources archéologiques qui pouvaient s’y trouver. Cet exercice a notamment révélé l’existence de sépultures anciennes.

« C’est dans ce contexte que nous avons mandaté notre consultant pour qu’il mène des fouilles complètes pour mettre à jour le potentiel archéologique de ce site. Ces recherches permettront d’ajouter des données à un segment de l’histoire de la ville de Québec », commente Monsieur Rémy Normand, président du Réseau de transport de la Capitale.

En effet, plus que la curiosité qu’elles suscitent, ces fouilles permettent de générer des données historiques et scientifiques importantes. Les ossements déterrés seront d’abord nettoyés et emballés au Laboratoire et Réserve d’Archéologie du Québec, à Québec.

Ils seront ensuite analysés sommairement par un bioarchéologue afin d’identifier le sexe, l’âge au moment du décès, ainsi que certaines pathologies. Les ossements seront finalement acheminés au département de bioarchéologie de l’Université de Montréal, où des analyses plus poussées seront effectuées. À terme, ils seront réensevelis.

L’histoire documentée de ce site remonte à aussi loin que 1759. Depuis cette date, le site du futur Pôle d’échanges Saint-Roch est connu pour avoir successivement abrité des retranchements français, des établissements agricoles, deux cimetières, l’hôpital de la Marine, l’hospice Saint-Charles, ainsi que divers bâtiments industriels avant de laisser la place aux bâtiments administratifs qui ont récemment été démolis.

À terme, ce lieu majeur d’interconnexion du réseau deviendra la porte d’entrée du centre-ville de Québec, non seulement pour le transport en commun, mais également pour une multitude d’autres modes de transport. Chaque jour, des milliers de citoyens transiteront à cet endroit via le tramway, le trambus, deux Métrobus, divers parcours réguliers et haute fréquence ainsi que les modes actifs.

Au surplus, le pôle est susceptible d’accueillir des fonctions résidentielles, commerciales ou de services qui en feront, au-delà du transit, un lieu de destination recherché. Enfin, il fera aussi partie intégrante des efforts de requalification de ce secteur, dont la pièce principale est le réaménagement de l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain.

Le communiqué

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Projet - Tramway.

Démolition de l’église Saint-Cœur-de-Marie : les travaux suivis de près par la Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 juillet 2019 Commentaires fermés sur Démolition de l’église Saint-Cœur-de-Marie : les travaux suivis de près par la Ville de Québec

Québec, le 12 juillet 2019 – La Ville de Québec rappelle qu’elle suit de près les travaux de démolition de l’église Saint-Cœur-de-Marie. Ces travaux vont bon train. La Ville a d’ailleurs pu redonner une voie de circulation dans la Grande Allée portant à trois voies accessibles aux usagers de la route.

Une seule voie de circulation demeure fermée dans le tronçon compris entre la rue de Claire-Fontaine et le cours du Général-De Montcalm.

Cette nouvelle entrave demeurera en place jusqu’à avis contraire.

Église Saint-Cœur-de-Marie

L’entrave qui demeure dans la Grande Allée permet de maintenir un périmètre de sécurité près de l’église Saint-Cœur-de-Marie, où des travaux de démolition sont en cours.

Au cours de ces travaux, trois arbres ayant une trop grande proximité avec le bâtiment devront être abattus puisque leur réseau racinaire s’étend sous la fondation du bâtiment. Toutefois, lors de la délivrance du permis, la Ville a exigé la préservation de l’orme d’Amérique situé près de l’intersection de la Grande Allée et de la rue de l’Amérique-Française par l’instauration de plusieurs mesures de protection.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

La rue du Parloir nous mènera toujours chez les Ursulines

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 juillet 2019 Commentaires fermés sur La rue du Parloir nous mènera toujours chez les Ursulines

Jean-Marie Lebel, historien
Magazine Prestige

Au cœur du Vieux-Québec, la rue du Parloir est l’une des plus petites artères du quartier. Et pourtant, elle possède une longue histoire et éveille bien des souvenirs. Il est vrai que les façades des maisons et du couvent datent du Régime anglais. Toutefois, l’âme de la Nouvelle-France y subsiste toujours.

Se rendre auprès de Marie de l’Incarnation

Du vivant de sainte Marie de l’Incarnation, on parlait déjà de la « rue du Parloir » ou de la « rue des Parloirs ». C’est ce que nous révèle le texte du peu connu Voyage de Canadas en nouvelle france rédigé en 1662 par Anseline de Ronval, originaire de Dieppe, qui séjourna à Québec. Vingt ans auparavant, en 1642, la révérende Marie de l’Incarnation, la courageuse et déterminée fondatrice des Ursulines de Québec, avait fait construire son monastère à la haute-ville pour l’éducation des jeunes filles de la colonie. Elle fit reconstruire l’édifice après le terrible incendie de 1650. Regrettée de tous les habitants, elle décéda en 1672, 10 ans après le récit d’Anseline de Ronval. La renommée épistolaire et spirituelle de Marie de l’Incarnation se répandit si rapidement après sa mort que l’un de ses contemporains, le grand prédicateur Bossuet, la surnomma « la Thérèse du Nouveau Monde », la comparant ainsi à Thérèse d’Avila.

Les recherches de l’érudit toponymiste Jean Poirier nous apprennent que la rue du Parloir fut aussi appelée au XVlle siècle « rue des Ursulines » ou « rue Sainte-Ursule ». Dans son recensement paroissial de 1818, le curé Joseph Signay la désignait « rue des Parloirs ». Sur son plan de 1833, l’arpenteur Adolphe Larue inscrivait « rue du Parloir ». Ce dernier nom s’imposa de plus en plus et nous est parvenu.

Le nom de la rue du Parloir disait bien ce qu’il avait à annoncer. Partant de l’importante rue Saint-Louis, la petite rue menait à l’aile des Parloirs. Des élèves pensionnaires y recevaient la visite de leurs parents. Derrière une grille, les Ursulines, cloîtrées jusqu’à l’époque du concile Vatican ll, recevaient des nouvelles de leurs familles et du monde. J’ai souvenir d’avoir vu accroché au mur un grand portrait du colonel de Salaberry. Devant mon étonnement, sœur Thérèse Prince m’avait dit : « C’est le souvenir qu’une membre de sa famille, devenue Ursuline, avait apporté avec elle ». Et le vainqueur de la bataille de Châteauguay faisait ainsi la garde de l’humble parloir.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Voici 10 photographies de Québec parmi les plus anciennes et les plus belles de l’album Paul Gouin

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er juillet 2019 Commentaires fermés sur Voici 10 photographies de Québec parmi les plus anciennes et les plus belles de l’album Paul Gouin

La chute Montmorency et le «pain de sucre», vers 1890. BAnQ Québec (E6, S8, SS6, P422)

Bibliothèque et archives nationales du Québec
Journal de Québec

Ces images témoignent d’un passé révolu, mais toujours présent dans la mémoire collective des habitants de Québec. En les regardant, on a l’impression qu’elles peuvent nous raconter une histoire. L’album Paul Gouin est une collection de 202 photographies anciennes qui mérite d’être regardée de plus près. Plusieurs sujets d’intérêt y sont immortalisés. Ces 10 photographies comptent parmi les plus anciennes et les plus belles que BAnQ Québec possède dans ses collections.

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Voir aussi : Histoire, Photographies citadines, Québec La cité.

L’église Saint-Cœur-de-Marie démolie demain… sans condition

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 juin 2019 20 commentaires

Alain Rochefort
Radio-Canada

L’église Saint-Cœur-de-Marie vit ses dernières heures. La Ville de Québec a autorisé sa démolition, sans condition.

Les travaux de démolition effectués par Groupe Lessard, qui souhaite construire une tour d’habitation de 18 étages à l’angle de la Grande Allée et de la rue de l’Amérique-Française, débuteront mercredi.

La Ville de Québec et le promoteur Louis Lessard se sont entendus vendredi dernier à la suite de longues négociations.

Groupe Lessard estime que le périmètre de sécurité sur la Grande Allée sera démantelé avant le 3 juillet 2019, date du début du Festival d’été de Québec.

La section élevée de la tour, qui donne directement sur la Grande Allée, sera retirée en premier pour libérer l’artère.

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La position de la Ville de Québec Un extrait:

Québec, le 25 juin 2019 – Avec la démolition imminente de l’église Saint-Cœur-de-Marie, la Ville de Québec rappelle qu’elle suivra les recommandations de la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec. Ces exigences formulées le 5 juin 2019 dernier sont :

La Commission demande de procéder à un relevé détaillé des façades du bâtiment avant d’entreprendre la démolition. À cette fin, la Commission informait le promoteur qu’elle exigera la reconstruction à l’identique de la portion avant du bâtiment, tel que les intentions illustrées dans le document pour approbation préliminaire préparé par Quanta Architecture et daté du 12 janvier 2016 (demande 20150902-042). Afin d’être en mesure de remplir cette exigence, la Commission recommande de procéder plutôt à une déconstruction afin de permettre la possible réutilisation de composantes dans un futur projet. À titre d’exemple, sans être exhaustive, la Commission suggère de conserver des pierres de revêtement et des ouvrages de ferblanterie. Enfin, elle informe le promoteur qu’elle aura de très hautes attentes quant aux qualités architecturales et urbaines d’un futur projet.

Dans l’attente des travaux de construction sur le site, le terrain devra être nettoyé des débris de démolition et nivelé. Si aucun projet de développement n’est mis de l’avant dans un délai de 12 mois, le terrain devra être engazonné et une clôture devra être mise en place au périmètre du site. Compte tenu du milieu environnant, la Commission demande la mise en place d’une clôture ornementale en métal. Celle-ci devra être préalablement validée auprès de la Commission.

Une attention particulière devra être portée aux murs mitoyens avec les voisins limitrophes afin d’éviter leur détérioration. Au besoin, avec l’accord des propriétaires voisins, une demande à cet égard devra être enregistrée afin de mettre en place un revêtement sur les murs qui seront laissés à nu par la démolition de l’église.

Les arbres existants sur le site devront être conservés. Les mesures de protection nécessaires devront être mises en œuvre afin d’assurer leur survie à long terme. Enfin, il a été recommandé au requérant d’attendre l’avis du ministère de la Culture et des Communications du gouvernement du Québec avant de poursuivre ses démarches dans ce dossier.

Le texte du règlement hors-cour entre la Ville et le propriétaire. Entre le communiqué de la Ville indiquant « qu’elle exigera la reconstruction à l’identique de la portion avant du bâtiment » et le paragraphe 4 de ce texte, il y a matière à interprétation …

Le propriétaire de la bâtisse démolira tout et sa poursuite contre la Ville de Québec continue

Communiqué du promoteur:

Introduction :

Merci aux personnes qui nous ont assistés mon fils Loïk et moi dans les démarches pour l’obtention de ce Permis de démolition inconditionnelle et exécutoire suivant la signature de cette entente homologuée par le Juge Bernard Tremblay de la Cour Supérieure de Québec jeudi et suivant l’émission du Permis vendredi le 21 juin 2019 à 13h00.

Merci à Monsieur Dean Fortin qui représente les commerçants de la Grande-Allée de nous recevoir (que je rencontre pour la première fois ) et à qui je confirme vouloir faire depuis vendredi 13h00 tous ce qui est en mon possible pour améliorer l’accès et la fluidité sur la Grande-Allée en ce temps de festivités crucial pour la ville de Québec, citoyens et touristes.

Voici un résumé des faits:

1- vendredi le 21 juin après plusieurs semaines de discussions avec les autorités de la Ville de Québec, le Permis de démolition de l’ancienne église Ste Cœur de Marie ( Le 530 Grande Allée ) a été émis sans conditions au groupe Lessard avec la collaboration de M William Noonan.

Les frais de démolition sont aux frais du propriétaire qui entend éventuellement entamer les procédures …. évaluées à 1 000 000 $ causé par une erreur de la Ville de Québec au niveau du branchement non-souhaité de l’aqueduc du bâtiment.

2- Lessard (9222) soumet que la façade ne pourra pas être conservée ni les Pierre et où le béton ornemental qui la compose car irrécupérable, Groupe Lessard ayant reçu 2 rapports d’expert le confirmant.

Le groupe Lessard a convenu avec la Ville de Québec ce que Les travaux soient finalisés avant le 31 octobre, 2019 gazon et clôtures installés.

3- Groupe Lessard entend prioritairement démolir la section élevée de la tour sur la Grande-Allée pour d’une part assurer la sécurité des passants et pour permettre la réduction du périmètre de sécurité sur la Grande-Allée dès que possible.

4- Cette première étape a été accélérée par le groupe Lessard pour réduire le périmètre de sécurité aux limites du trottoir, ce aura pour effet de libérer deux (2) voies de la Grande-Allée.

5- Les travaux prioritaires (libération du mur de la honte de la Grande-Allée qu’est le périmètre de sécurité) de démolition débuteront dès que possible pour éventuellement libérer la Grande-Allée avant le 3 juillet, 2019, date du début du festival d’été de Québec.

6- Cette prérogative est uniquement la décision du Groupe Lessard qui devra débourser 100,000 $ de plus en frais de démolition en ajoutant cette étape.

7- Ces travaux de libération de la Grande-Allée vont débuter dans les prochaines heures afin de réduire de façon importante le périmètre de sécurité sur la Grande-Allée en vue du Festival d’été de Québec.

8- La rue de l’Amérique Française sera utilisée par l’entrepreneur retenu pour exécuter les travaux et demeurera fermée (état actuel) pour plusieurs semaines.

9- Lessard (9222) déplore la lenteur de réaction depuis le 26 mars 2019 de la Ville de Québec et la visite complaisante du chef des pompiers Christian Paradis qui a mis la Ville de Québec et ses citoyens sur une fausse route en déclarant (alors qu’il a visité le bâtiment alors qu’il était au téléphone avec les avocats de la Ville) que la structure était sécuritaire alors qu’il avait en mains notre rapport d’expert concluant sans équivoque le contraire. Malheureusement, Lessard (9222) a été contraint d’avoir recours aux Tribunaux avant que la Ville ne consente à engager des ingénieurs qui ont reconnu l’instabilité de la structure et convenu du périmètre actuel de sécurité. Tout cela a créé un délai déraisonnable tout en exposant les citoyens, occupants et touristes à des risques inutiles. De fait, le bâtiment serait démoli depuis fort longtemps (mai et juin) si la Ville avait été proactive…..

10- La poursuite entreprise par le Groupe Lessard à l’encontre de la Ville de Québec sera entendue comme prévu en avril 2020, aucune quittance de part et d’autres n’ayant été donnée.

11- Je tiens toutefois à remercier et féliciter les différentes divisions de la Ville (chapeauté par Monsieur David Dionne) qui ont été d’une aide et secours importants (voirie, lampadaires, parcomètres etc.) depuis que la décision finale a été prise par la Ville de permettre la démolition pure et simple du bâtiment.

Bon été et bon festival à tous.

Louis Lessard
llessard@cfcite.ca
Centre financier de la Capitale

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Église, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Esclavagisme et présence noire dans l’Histoire de la ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 juin 2019 Commentaires fermés sur Esclavagisme et présence noire dans l’Histoire de la ville de Québec

Journal Voir

Avec les tours guidés QC History X, l’auteur de la chanson du même titre lève le voile sur une série de récits méconnus qui témoignent de l’esclavagisme et de la présence noire dans le secteur aujourd’hui fréquenté par les touristes. Cette visite, d’une durée d’environ deux heures, a vraiment le potentiel de changer nos perceptions, particulièrement en ce qui a trait à François-Xavier Garneau!

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.

Un projet réduit qui serait non rentable au 8, rue McWilliam

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 juin 2019 3 commentaires

Illustration: ABCP Architecture

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Le propriétaire du 8, rue McWilliam pourrait bien songer à vendre son terrain à un autre promoteur, faute de rentabilité, si son projet d’édifice ne passe pas la rampe à la Ville de Québec.

L’architecte au dossier, François Moreau, d’ABCP Architecture, a indiqué au Journal que le projet actuel, qui compte un étage de plus que ne le permet le zonage et qui rebute certains citoyens, a été pensé pour être réalisé avec des matériaux de qualité qui s’intègrent au patrimoine bâti.

Accessible aux familles

On parle d’une façade de pierre et d’un toit en mansarde en tôle canadienne à baguettes, des matériaux coûteux. Enlever un étage ferait perdre de la rentabilité au projet, explique M. Moreau.

Le propriétaire du terrain voulait faire en sorte que les 42 logements demeurent accessibles pour les familles, ajoute-t-il. Avec un étage de moins, il faudrait hausser les prix de 18 à 20 % pour parvenir au même coût de revient.

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Un billet précédent

La position du Comité des citoyens du Vieux-Québec

La revanche des voisins François Bourque (Le Soleil). Un extrait:

Comment expliquer cette résistance à un projet qui semble pourtant assez exemplaire?

Trois explications :

1/ Une bataille de principes. Le zonage adopté en 2008 dit 13 mètres, on ne doit pas dépasser 13 mètres. Fin de l’histoire. Comme si un zonage était quelque chose d’immuable à jamais.

2/ Une vendetta contre la Ville. Des citoyens ont été échaudés par l’agrandissement du Capitole et par les projets du théâtre Le Diamant et de Saint-Louis-de-Gonzague qui dépassent les hauteurs moyennes du Vieux-Québec. Ces projets ont échappé au débat public et à d’éventuels référendums, la ville ayant eu «l’habileté» de les inclure au Programme particulier d’urbanisme (PPU) de la colline Parlementaire. Des citoyens se sentent floués, constate le conseiller municipal Jean Rousseau, qui dit les comprendre.

3/ La peur d’un précédent. Ce n’est pas tant l’immeuble projeté rue McWilliam qui inquiète, mais la crainte d’ouvrir la porte à d’autres dépassements dans le quartier qui seraient peut-être moins heureux. Cela témoigne d’une méfiance envers l’administration à qui des citoyens ne font plus confiance pour évaluer ces futurs projets et bloquer ceux qui ne conviendraient pas. Il y a là un enjeu démocratique auquel il faudrait réfléchir.

En attendant, un propriétaire bien intentionné risque de payer pour des décisions passées ou à venir qui n’ont rien à voir avec les mérites du projet actuel. Je ne suis pas certain de ce que les voisins espèrent y gagner.

Un cinquième étage est essentiel à la viabilité financière du projet, expose l’architecte François Moreau qui en a dessiné les plans.

C’est souvent l’argument des promoteurs qui demandent des changements de zonage.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Hauteur, Histoire, Logement locatif ou social.