Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Histoire »

15 vues de Saint-Sauveur

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 mai 2019 Commentaires fermés sur 15 vues de Saint-Sauveur

Source : Journal de Québec, le 19 mai 2019

Le quartier Saint-Sauveur de Québec est original et authentique. Son histoire ainsi que son patrimoine architectural reposent sur la présence d’établissements et de lieux qui ont franchi les décennies et parfois même les siècles.

La suite pour les 15 vues de ce quartier.

Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Sauveur, Histoire.

La saison 2019 de La Promenade des écrivains : neuf parcours pour découvrir des lieux d’écrivains et leurs espaces imaginaires.

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 mai 2019 Commentaires fermés sur La saison 2019 de La Promenade des écrivains : neuf parcours pour découvrir des lieux d’écrivains et leurs espaces imaginaires.

Québec, le mardi 14 mai – La Promenade des écrivains est fière de présenter sa saison 2019 qui sera inaugurée ce dimanche 19 mai. Un nouveau volet s’ajoute cette année aux habituels circuits littéraires. « Lieux d’écrivains » offre une visite biographique des sites fréquentés par un grand auteur classique. Cet été, les marcheurs pourront découvrir les endroits familiers de Philippe Aubert de Gaspé. En tout, neuf parcours seront proposés pour découvrir les lieux réels et imaginaires d’auteurs amoureux de la capitale.

Volet « Lieux d’écrivains » : avec Jean-Marie Lebel

Parcours Le nostalgique Vieux-Québec de Philippe Aubert de Gaspé
Tous les dimanches, du 19 mai au 25 août, de 10 h 30 à 12 h 30
Départ : Maison de la littérature, 40, rue Saint-Stanislas, Québec

Philippe Aubert de Gaspé (1786-1871) est un personnage complexe et fascinant : à la fois aristocrate et bourgeois, citadin et campagnard, il a fréquenté l’élite francophone et anglophone, il a été shérif et également prisonnier. Son roman Les Anciens Canadiens (1863) et ses Mémoires (1866) sont encore de nos jours constamment réédités. Dans le Vieux-Québec, de nombreux éléments rappellent toujours le destin du célèbre écrivain qui y résida de très nombreuses années, et où il rédigea ses œuvres. L’historien Jean-Marie Lebel fera revivre le premier auteur de romans historiques de notre histoire par la visite des lieux où il a grandi, étudié, écrit, participé à la vie mondaine et littéraire de son temps.

Volet « Espaces imaginaires » : avec Marie-Ève Sévigny

Huit parcours littéraires dans cinq quartiers
Du 20 juillet au 31 août, les samedis, de 10 h 30 à 12 h 30
Tous les samedis et dimanches de septembre, de 10h30 à 12h30
Départ : consulter le site Internet promenade-ecrivains.qc.ca

Marie-Ève Sévigny sera de retour en juillet avec huit de ses balades littéraires, consacrées à la reconstitution de la ville imaginaire de Chrystine Brouillet, Anne Hébert, Sylvain Lelièvre, Roger Lemelin, Jacques Poulin et une vingtaine d’autres plumes d’ici et d’ailleurs. Ces lectures publiques d’œuvres littéraires explorent les plus beaux quartiers de Québec d’après les fictions qui y sont déployées.

Promenades à la carte
Sur rendez-vous, du 2 juin au 30 septembre

Vous prévoyez une activité en famille ou entre amis? Vous organisez une rencontre professionnelle et désirez visiter la capitale d’une façon ludique et poétique? Les parcours du volet « Espaces imaginaires » s’offrent sur rendez-vous aux groupes de 10 personnes et plus. Information et réservation : promenade.ecrivains@yahoo.ca

Sur réservation : 418 641-6797
Tarif : 20 $ par personne (taxes et frais de service inclus)
Information : promenade.ecrivains@yahoo.ca

Détails et calendrier des parcours

Marie-Ève Sévigny, auteure et directrice de La Promenade des écrivains, a une formation en littérature. Avec la romancière Chrystine Brouillet, elle a publié Sur la piste de Maud Graham, Promenades et gourmandises (Parfum d’encre, 2014), Prix Marcel-Couture 2014. Son roman, Sans terre (Héliotrope, 2016) a été sélectionné au Prix France-Québec et a été finaliste au Prix coup de cœur des Amis du polar 2017. Doctorante en littérature à l’Université du Québec à Montréal, elle mène une recherche sur la représentation de Québec dans le roman québécois.

L’historien Jean-Marie Lebel a consacré une bonne partie de sa carrière à faire connaître et apprécier l’histoire du Vieux-Québec. Il continue à relever ce passionnant défi par ses cours à l’UTAQ de l’Université Laval, ses conférences, ses chroniques dans le magazine Prestige, ses promenades commentées, ses formations pour les guides touristiques, ses implications comme vice-président de la Société historique de Québec, ses recherches et ses publications. Son Vieux-Québec : guide du promeneur (éditions du Septentrion) permet de découvrir l’arrondissement historique au fil des rues.

La Promenade des écrivains est présentée en collaboration avec la Maison de la littérature, ainsi qu’avec le Morrin Center.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Conférences / évènements, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Conférences sur le patrimoine

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 mai 2019 Commentaires fermés sur Conférences sur le patrimoine

La Ville de Québec vous invite à assister à deux conférences gratuites : l’une portant sur le patrimoine bâti du secteur de Charlesbourg et l’autre sur celui de Beauport.

Animées par les consultants ayant réalisé les inventaires pour le compte de la Ville, les conférences porteront sur les résultats obtenus dans le cadre de leur travail et feront découvrir certains bâtiments d’intérêt et des particularités architecturales de chaque secteur. Les conférenciers partageront aussi leurs bâtiments « coups de cœur ».

Le patrimoine bâti de Charlesbourg

M. Martin Dubois de la firme Patri-Arch, conférencier

Mercredi 15 mai 2019, à 19 h

Moulin des Jésuites, 7960, boulevard Henri-Bourassa

Le patrimoine bâti de Beauport

M. Claude Bergeron de la firme Bergeron Gagnon, conférencier

Mercredi 29 mai 2019, à 19 h

Bibliothèque Étienne-Parent, 3515, rue Clemenceau

La Ville profitera de l’occasion pour présenter la section Patrimoine du site internet de la Ville de Québec, un outil qui permet d’en savoir davantage sur plus de 14 000 bâtiments à valeur patrimoniale.

Renseignements : 418 641-6411, poste 2619

Voir aussi : Conférences / évènements, Histoire, Message d'intérêt public, Patrimoine et lieux historiques.

Dix lieux phares du quartier Saint-Sacrement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 mai 2019 Commentaires fermés sur Dix lieux phares du quartier Saint-Sacrement

Source : Le Journal de Québec et Société Historique de Québec

Saint-Sacrement est un quartier méconnu de la haute-ville. C’est pourquoi la Société historique de Québec tient actuellement son activité «Le printemps Saint-Sacrement» pour mieux le faire connaître.
Aujourd’hui, l’urbaniste-stagiaire Laurent Aubin vous propose de le redécouvrir à travers 10 lieux. Suivez le guide.

Les dix lieux phares.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Histoire.

Quand le tramway passait dans Saint-Jean-Baptiste

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 avril 2019 Commentaires fermés sur Quand le tramway passait dans Saint-Jean-Baptiste

Pascaline Lamare
Le Bourdon

Si la mobilité durable est un enjeu qui nous semble contemporain, on ne peut que constater combien la Ville de Québec avait su être moderne dès la fin du 19ème siècle, avec un système de tramway qui ferait bien des envieux s’il existait encore aujourd’hui.

Le parcours thématique “Le tramway à Québec, 1897-1948”, de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, permet de revenir en images sur cette histoire. C’est ainsi que l’on apprend que le tramway de Québec a existé de 1897 à 1948. En 1863, la Quebec Street Railway est créée par un groupe d’hommes d’affaires, et propose un service de tramways hippomobiles (tirés par deux chevaux). Ces véhicules circulent à l’époque sur des rails de bois et desservent les rues les plus achalandées de la Haute-Ville du marché Champlain à la rue de l’Aqueduc. En 1897, on procède à l’électrification du réseau. Les rails de fer s’étendent du Château Frontenac à l’avenue des Érables, en passant par la rue Saint-Jean et la Grande Allée. Ils assurent également la liaison entre la haute et la Basse-Ville, empruntant les côtes d’Abraham et du Palais. En 1899, avec la fusion des deux compagnies ferroviaires assurant le service de tramway dans la capitale, des nouvelles voitures fabriquées à New York permettent d’accueillir de 25 à 27 passagers jusqu’à parfois 50 personnes et sont équipés de chaufferettes. Ce nouveau moyen de transport favorise à l’époque le développement de Québec notamment vers Ville-Montcalm, qui se densifie et confirme sa vocation résidentielle.

En 1910, la Quebec Railway, Light & Power décide de prolonger son réseau jusqu’à Sillery puis en 1912, jusqu’à Beauport. Le tramway est à son apogée et il couvre pratiquement toute la ville. À partir de 1937, la popularité grandissante du nouveau moyen de transport par autobus fait disparaître entièrement tous les tramways de la ville, et le 26 mai 1948, la dernière ligne existante desservant Saint-Sauveur est définitivement fermée.

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Voir aussi : Histoire, Tramway à Québec, Transport.

Ces bâtiments qu’il nous ferait mal de perdre…

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 avril 2019 1 commentaire

François Higgins
Le Soleil

Quels bâtiments de Québec serait-on le plus triste de voir disparaître?

Sombre question à soupeser, s’il en est une! Mais toute curiosité n’est pas malsaine.

L’incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris plus tôt cette semaine a brisé le cœur des Français, sonnés qu’ils étaient de perdre ce pilier du paysage parisien depuis huit siècles. Alors nous sommes en droit de nous demander la perte de quels édifices provoquerait pareille désolation chez les habitants de Québec. En concédant évidemment que toute comparaison est boiteuse…

Notre chroniqueur François Bourque a osé un début de réponse, au lendemain du drame. «On se croise les doigts pour le Château Frontenac, le Séminaire, l’édifice Price, le Parlement. On ne veut pas y penser. J’y ajouterais le pont de Québec et quelques autres immeubles essentiels […] Nous rebâtirons Notre-Dame, parce que c’est ce que les Français veulent et parce que notre histoire le mérite, a dit le président Macron. […] De combien de nos bâtiments pourrions-nous dire la même chose?» demandait-il pour finir.

Le Soleil a donc fait un rapide coup de sonde — tout ce qu’il y a de non scientifique — auprès d’architectes et d’historiens de la capitale. Voici leur palmarès des bâtiments qu’il nous ferait mal de perdre.

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Voir aussi : Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Préserver la mémoire du patrimoine bâti de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 avril 2019 Commentaires fermés sur Préserver la mémoire du patrimoine bâti de Québec

Louis Gagné
Radio-Canada

La reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris s’annonce longue et complexe, d’autant que les dessins originaux de la plus célèbre église du monde ont disparu depuis belle lurette. Qu’en est-il des plans des édifices patrimoniaux de Québec? Existent-ils encore? Sont-ils bien conservés? Peut-on les retrouver facilement? Survol d’une mémoire architecturale aussi éclatée qu’affutée.

La sauvegarde du patrimoine bâti représente un défi de taille dans une ville comme Québec, ne serait-ce qu’en raison de l’évolution constante de l’architecture et des techniques de construction.

Avec des métiers et savoir-faire traditionnels qui tendent à se perdre, le recours aux plans originaux devient un incontournable lorsque vient le temps de reconstruire, agrandir ou rénover un édifice patrimonial.

Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) est l’un des plus importants dépositaires de dessins d’architecture de bâtiments historiques se trouvant sur le territoire de la capitale.

Certains des architectes qui ont le plus marqué le paysage de Québec ont légué leur fonds à BAnQ.

On n’a qu’à penser à Eugène-Étienne Tâché, qui a dessiné les plans du Manège militaire et de l’hôtel du Parlement, entre autres, ou encore à Raoul Chênevert, à qui l’on doit la conception des plans de la Maison Gomin, de l’Hôtel Clarendon et de l’édifice Honoré-Mercier, pour ne nommer que ceux-là.

BAnQ conserve la plupart de ses plans au Pavillon Louis-Jacques-Casault, sur le campus de l’Université Laval. Certains peuvent aussi être entreposés à l’intérieur du Complexe scientifique du Québec situé sur la rue Einstein, dans le Parc technologique du Québec métropolitain.

« Nos deux endroits de conservation ont des systèmes de gicleurs et de surveillance avec alarme. La température, l’humidité et la lumière sont contrôlées pour assurer la pérennité des documents », indique Nathalie Vaillancourt, archivistes à BAnQ Québec.

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BAnQ

Voir aussi : Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Pas de sauvetage à l’horizon pour l’Église Saint-Jean-Baptiste

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 avril 2019 1 commentaire

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Mine de rien, voilà presque quatre ans que les portes de l’église Saint-Jean-Baptiste, dans le quartier éponyme de la capitale, sont closes. Cela même si les autorités s’entendent sur sa «valeur patrimoniale exceptionnelle». Et il n’y a pas de sauvetage à l’horizon.

«Pour l’instant, il ne se passe rien», remarque l’abbé Pierre Gingras, curé de la paroisse. «On est en attente.»

En fait, il y a eu des travaux urgents à la suite du «problème majeur de chauffage» de décembre 2017, quand la tuyauterie a gelé et éclaté. Au cours de la dernière année, les conduites ont été refaites et les gicleurs contre les incendies ont été installés grâce à une subvention de 180 000 $ de la Ville et du gouvernement. Mais, évalue le prêtre, il faudrait 14 millions $ seulement pour restaurer le bâtiment érigé de 1881 à 1886.

«Ça n’avance pas trop», constate également Louis Dumoulin, président du Conseil de quartier Saint-Jean-Baptiste. Aucune des idées soumises par les citoyens n’a reçu d’appui des autorités, regrette-t-il.

Si bien que les comités bénévoles qui s’activaient pour l’église abandonnée ont mis leur ferveur sur la glace. «On a quand même travaillé 10 ans sans résultats», observe M. Dumoulin. «Il n’y a rien de mort, mais on ne sait pas du tout vers quoi on va.»

(…)

L’abbé Pierre Gingras repousse la critique. Le Diocèse de Québec a dépensé des millions pour préserver ses églises, affirme-t-il. Seulement à Saint-Jean-Baptiste, les comptes s’accumuleraient : «Elle est fermée et elle nous coûte 110 000 $ par année.»

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Un billet précédent

L’église Saint-Jean-Baptiste sur le site de la ville de Québec

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Église, Histoire.

La rue De Buade où défilent les gens et les siècles

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 avril 2019 Commentaires fermés sur La rue De Buade où défilent les gens et les siècles

Jean-Marie Lebel, historien
Magazine Prestige

Longeant le côté sud de la basilique-cathédrale de Notre-Dame de Québec, la rue De Buade, toujours grouillante de passants aux pas pressés, a pris son allure actuelle il y a une centaine d’années. Mais son histoire est bien plus ancienne que cela. Elle est presque aussi vieille que la ville de Québec.

Le fantôme du sieur de Champlain

Aux origines de notre rue De Buade, il y a le sentier qui longeait la chapelle Notre-Dame-de-Recouvrance que fit construire Samuel de Champlain en 1633 sur le site de la basilique-cathédrale. Le fondateur de Québec fréquenta cette chapelle jusqu’en 1635, l’année de sa mort. Pour inhumer convenablement la tombe de Champlain, le gouverneur Montmagny fit construire une chapelle funéraire en 1636 à quelques pas au sud de notre actuelle rue De Buade, possiblement à proximité du magasin Darlington et du bureau de poste. La chapelle Notre-Dame-de-Recouvrance fut la proie des flammes en 1640. Et la chapelle funéraire de Champlain disparut à son tour. Depuis lors, des archéologues l’ont en vain cherchée.

Il ne faut point oublier Frontenac

Sur le site de la chapelle Notre-Dame-de-Recouvrance fut inaugurée en 1650 l’église Notre-Dame de la Paix que desservaient les Jésuites et qui devint la cathédrale de Mgr de Laval après son arrivée en 1659. Considérablement agrandie à la fin du Régime français, la cathédrale fut reconstruite après les incendies de 1759 et de 1922.

Voici comment, dans un contrat daté du 5 avril 1668, on fait mention de ce qui allait devenir la rue De Buade : « le chemin tendant du fort des sauvages au Collège des Pères Jésuites ». Le « fort des sauvages », érigé pour abriter les Hurons-Wendats, occupait le site de notre bureau de poste et s’étendait jusqu’à la place d’Armes. Quant au Collège des Jésuites, il occupait le site de notre hôtel de ville.
Durant un certain temps, notre artère longeant la cathédrale de Notre-Dame-de-Québec prit naturellement le nom de « rue Notre-Dame ». C‘est ce que révèle un acte du notaire Romain Becquet daté du 3 septembre 1673. Toutefois, dès 1674, le nom de « rue Notre-Dame » faisait déjà place à celui de « rue Buade ». On aperçoit bel et bien l’inscription « rue Buade » sur le plan de la Censive Notre-Dame de Québec réalisé cette année-là.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.

Jean-Paul L’Allier, l’homme qui a transformé la ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 avril 2019 Commentaires fermés sur Jean-Paul L’Allier, l’homme qui a transformé la ville de Québec

Radio-Canada
Aujourd’hui l’histoire

Politicien, diplomate et grand défenseur de la culture sous toutes ses formes, Jean-Paul L’Allier a réalisé l’œuvre de sa vie lors des trois mandats à titre de maire de la Vieille Capitale. On lui doit la revitalisation du quartier Saint-Roch, au centre de la ville, comme le fait remarquer l’historien Gilles Gallichan.

« J’adore cette ville-là, même si je n’y suis pas né », disait le politicien, qui a vu le jour en 1938 dans la grande région de Montréal.

Selon Gilles Gallichan, le parcours de Jean-Paul L’Allier est marqué par les hasards et les changements de direction.

Diplômé en droit de l’Université d’Ottawa, L’Allier ne se destine pourtant pas à l’exercice du droit. Après ses études, il part plutôt au Maroc faire de la coopération internationale. À son retour, on l’engage à Expo 67 pour travailler à l’accueil des chefs d’État. Ensuite, il enchaîne avec un boulot à l’Office franco-québécois pour la jeunesse.

Un saut en politique active

En 1970, il est invité à se lancer en politique, défi qu’il accepte. Il est élu sous la bannière libérale lors des élections provinciales et hérite rapidement du ministère de la Fonction publique.

Il se retrouve au cœur des négociations entre l’État et ses employés. Et ça ne se passe pas bien du tout pour lui. Le Front commun des centrales syndicales lui fait face, et la négociation est très dure.

Sur le plan personnel, il déplore, au même moment, la perte de son frère dans un accident de voiture. Voyant que son ministre n’abordait pas la négociation d’une manière qui plaisait au Parti libéral, Robert Bourassa le met de côté pour confier ces pourparlers ardus avec la fonction publique à Jean Cournoyer.

La suite où on peut entendre l’historien Gilles Gallichan qui nous parle du maire L’Allier.

Voir aussi : Histoire, Québec La cité.