Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Histoire »

La création d’une compagnie de marchands

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 novembre 2018 Commentaires fermés sur La création d’une compagnie de marchands

Continuons notre parcours sur les traces de Champlain, gracieuseté de M. Pierre Dubeau

Le 16 Janvier 1613, Champlain est à Paris pour l’organisation d’une compagnie de traite. Il s’agit d’un accord entre Samuel de Champlain et Mathieu Georges. Cette compagnie sera composée pour moitié de marchands rouennais et moitié de marchands rochelais. Dans ce contrat, on mentionne

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:

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La Ville ne sauvera pas l’église du Très-Saint-Sacrement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 novembre 2018 5 commentaires

Stéphanie Martin
Le Soleil

Malgré l’insistance du conseiller Yvon Bussières, l’administration Labeaume n’a pas l’intention de sauver l’église du Très-Saint-Sacrement.

« Ce n’est pas dans les affaires municipales. Je vais aller loin : ça ne nous regarde pas. » De France, où il participe à une mission économique, le maire de Québec, Régis Labeaume, a été catégorique. Il a fermé la porte à toute intervention de la Ville dans le dossier de l’église juchée en haut de la côte Saint-Sacrement. Sa mise en vente a été confirmée par la fabrique, qui n’est plus en mesure d’assumer les coûts de rénovation que nécessite l’édifice religieux.

« Ce sont des églises, ça regarde le diocèse, la fabrique, ça ne regarde pas la Ville de Québec. On va tenter de nous amener dans le dossier, M. Bussières l’a fait, puis il l’a fait très correctement, mais je veux être très clair : ce n’est pas un dossier municipal », a tranché le maire.

(…)

Le maire a anéanti cette possibilité.

« Elle n’est pas dans les huit églises qu’on a choisies et on n’ajoutera pas d’églises. Il y a des critères très clairs sur lesquels c’est basé et on n’ajoutera pas d’églises. »

Il a lancé la balle dans le camp du gouvernement provincial. « Nous, on gère une ville, on ne gère pas les églises et un diocèse. Qu’ils aillent voir le gouvernement. »

La vice-présidente du comité exécutif et responsable du patrimoine, Marie-Josée Savard, a elle aussi fermé la porte à double tour. « On a déjà un montant d’argent prévu sur 10 ans, 30 millions $, et malgré ça, on sait qu’on aurait besoin de davantage. […] On ne peut pas toutes les sauver. » La Ville n’a pas l’intention de classer l’édifice non plus, dit Mme Savard.

Dans son rapport sur la préservation du patrimoine religieux, le groupe de travail présidé par John R. Porter identifiait l’église du Très-Saint-Sacrement comme étant « carrément en péril » en raison de « l’état alarmant de [sa] structure ». « On peut s’interroger sur leurs chances de survie », écrivait le groupe, citant aussi l’église Saint-Cœur-de-Marie, qui est pour sa part dans un état de détérioration avancée.

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Préservation du patrimoine culturel à caractère religieux de la Ville de Québec

Les huit églises protégées

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L’église du Très-Saint-Sacrement est à vendre

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 novembre 2018 Commentaires fermés sur L’église du Très-Saint-Sacrement est à vendre

Radio-Canada

L’église du Très-Saint-Sacrement est officiellement à vendre. L’annonce a été faite dimanche lors de la messe, mais la décision a été prise le 1er octobre par le diocèse à la recommandation de l’assemblée de fabrique.

Après des mois de réflexion, la fabrique de la paroisse du Très-Saint-Sacrement en est venue à la conclusion qu’elle n’avait pas les moyens financiers d’entretenir le bâtiment datant de 1924 et qu’il valait mieux le mettre en vente, confirme le père Gérard Busque qui est président de la fabrique.

Pour que la vente soit autorisée, certaines conditions devront toutefois être respectées. Le père Busque explique que s’ils veulent que leur offre soit acceptée, les éventuels acheteurs du bâtiment devront aménager un « service de pastorale dans la communauté de Saint-Sacrement ».

Dans les dernières années, le bâtiment a montré des signes de vieillesse. Une partie de la façade ouest s’est effondrée à deux reprises et le détachement de plusieurs blocs de pierre a mené à la découverte d’une faiblesse dans l’un des deux clochers de l’église.

« Nous on la met en vente alors un acheteur peut envisager de la démolir ou de la transformer, ça ça ne relève pas de nous », souligne le curé.

L’assemblée de fabrique souhaite maintenant engager un courtier immobilier qui s’occupera de la vente. Le prix du bâtiment n’est pas encore fixé.

Déjà plusieurs promoteurs se sont montrés intéressés, affirme le président de la fabrique. « Depuis qu’on en parle dans les journaux, il y a des acheteurs, mais on les a mis de côté pour le moment. »

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De la Grande Place au Phare, même combat

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 novembre 2018 5 commentaires

Crédit: Archives Le Soleil

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / C’était un autre projet, un autre lieu et une autre époque, mais les similitudes sont troublantes entre la Grande Place et Le Phare.

À la fin des années 80, le maire Jean Pelletier, que Régis Labeaume considère comme son «mentor», avait forcé le projet de la Grande Place dans Saint-Roch, malgré une forte opposition.

Comme aujourd’hui pour Le Phare.

On prévoyait à l’époque deux tours à bureaux de 25 à 30 étages, un centre commercial, deux hôtels, 350 condos de luxe, un grand stationnement souterrain, etc. Le promoteur exigeait pour son projet une ligne de tramway-métro de 10 km vers Charlesbourg, une autoroute souterraine entre Dufferin et le boulevard Langelier et d’autres investissements publics.

Comme pour Le Phare, le terrain était plutôt inhospitalier. La différence est que celui de la Grande Place menaçait un voisinage patrimonial, ce qui n’est pas le cas du Phare.

Le projet de la Grande Place avait été soumis à la consultation publique, comme vient de l’être Le Phare.

Des citoyens et groupes en avaient dénoncé le gigantisme, la rupture avec les gabarits du voisinage et les enjeux de circulation.

«Trop gros, trop inhumain», avait alors titré Le Soleil au lendemain d’une journée d’audiences.

Le service d’urbanisme de la Ville de Québec avait résumé ainsi la vingtaine de mémoires reçus en 1989 :

«De manière générale, il y a eu unanimité quant à la nécessité de réduire l’ampleur du projet, et cela, même de la part des groupes d’affaires.

«On souhaiterait un projet qui s’intègre plus harmonieusement à son environnement, qu’il soit moins “intériorisé” et s’ouvre davantage sur la trame urbaine. On déplore en général le style monolithique et son caractère étranger par rapport à Québec.»

Ce passage décrit presque mot pour mot ce qu’on a entendu aux consultations de cet automne sur Le Phare.

Au lendemain des audiences, l’administration Pelletier avait demandé au promoteur Laurent Gagnon de revoir son projet en tenant compte des critiques.

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Découverte d’un document signé par Frontenac

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 novembre 2018 Commentaires fermés sur Découverte d’un document signé par Frontenac

Source : Jean-François Nadeau, Radio-Canada, le 22 novembre 2018

La découverte de la palissade de Beaucours, dans les dernières semaines à Québec, a piqué la curiosité de nombreux scientifiques et historiens. En s’intéressant à la construction au 17e siècle du premier rempart de Québec, ils ont mis la main sur un document signé par le célèbre gouverneur Frontenac.

« C’est sûr que c’est un moment assez émouvant. On ne trouve pas souvent des documents comme ça. La signature de Frontenac, je ne m’attends pas à la retrouver à beaucoup d’autres occasions dans ma vie », raconte Charles-André Téotonio, l’archiviste du monastère des Ursulines qui a fait la découverte dans les archives de la congrégation religieuse.
Les documents originaux datent de 1693 et sont signés entre autres de la main de Frontenac, de l’ingénieur de la Nouvelle-France, Josué Dubois Berthelot de Beaucours et de Jean Bochart de Champigny, intendant de la Nouvelle-France.

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Découverte archéologique majeure: les deuxièmes fortifications de Québec en excellent état.

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Explorez la section web Patrimoine urbain de la Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 novembre 2018 Commentaires fermés sur Explorez la section web Patrimoine urbain de la Ville de Québec

Québec recèle un patrimoine architectural riche et diversifié. La Ville de Québec propose un outil qui permet à tous d’avoir accès en ligne, aux informations disponibles, sur plus de 14 000 bâtiments à valeur patrimoniale.

Dans la section Patrimoine urbain, un moteur de recherche permet d’effectuer un repérage parmi les bâtiments étudiés, selon différents critères: nom de bâtiment, adresse, nom de rue ou nom d’architecte.

Les fiches ce bâtiments contiennent une description de l’immeuble, des informations sur sa construction et ses transformations, sur son histoire et sur les personnes qui y sont liées ainsi que des photographies anciennes et récentes.

La section web Patrimoine urbain

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La rue Sous-le-Cap où se faufile la Nouvelle-France

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 novembre 2018 Commentaires fermés sur La rue Sous-le-Cap où se faufile la Nouvelle-France

Jean-Marie Lebel (historien)
Revue Prestige

C’est souvent par hasard, en se baladant dans les rues du Vieux-Québec, que les citoyens ou les touristes font la dé couverte de la rue Sous-le-Cap. Et cette rue ne manque pas de les surprendre ou de les étonner. La Nouvelle-France semble ne pas avoir pu s’échapper de cette étroite rue que surplombent des passerelles. Il n’y a pas d’autres rues comme celle-là à Québec.

AU PIED DU CAP DU SAULT-AU-MATELOT

De sombres passages permettent d’atteindre la rue Sous-le-Cap. Entre deux vieilles maisons de la rue Saint-Paul, on peut emprunter le passage de la Demi-Lune. Entre deux édifices de la rue du Sault-au-Matelot, l’escalier du passage du Chien mène à la rue Sous-le-Cap.

Tout en faisant une courbe, la rue Sous-le-Cap longe le pied de l’impressionnante falaise que les gens de la Nouvelle-France avaient pris coutume d’appeler le « cap du Sault-au-Matelot ». Les remparts de la rue des Remparts, édifiés au début du XlXe siècle par les autorités militaires britanniques, dominent la falaise. Il y avait au XVlle siècle une petite chute d’eau dans la falaise, ce que l’on appelait un « sault ». La légende veut qu’un jour, un matelot, ou un chien appelé Matelot, tomba au bas de la falaise, ce qui serait à l’origine du nom du Sault-au-Matelot. L’érudit toponymiste Jean Poirier se demandait en 2000 si le fameux matelot n’était pas Guillaume Couillard (1591-1663) qui vécut au haut de la falaise. Dans l’un de ses écrits, Champlain évoqua le fait que Couillard avait déjà été matelot.

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Le 6e Salon des Sociétés d’histoire de la Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 novembre 2018 Commentaires fermés sur Le 6e Salon des Sociétés d’histoire de la Ville de Québec

Ce samedi 17 novembre se tiendra à compter de 9 h 30, le 6e Salon des sociétés d’histoire de la ville de Québec au pavillon Desjardins de l’Université Laval, sur le thème Le patrimoine bâti : d’hier à aujourd’hui. La présidence d’honneur est assurée par Sœur Lise Tanguay, supérieure générale des Augustines du Québec. Au programme : salon des exposants (12 sociétés d’histoire, Nation huronne-wendat, Ville de Québec, exposition d’artéfacts trouvés lors des fouilles à Limoilou par les étudiants de l’Université Laval), deux conférences et une table ronde.

Programmation 2018

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Le Calendrier 2019 de la Société historique de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 novembre 2018 Commentaires fermés sur Le Calendrier 2019 de la Société historique de Québec

La Société historique de Québec est heureuse de présenter, l’édition 2019, de son Calendrier de vues anciennes de Québec.

Québec-14 novembre 2018- La Société historique de Québec est très fière de présenter la XXXVIIIe édition du Calendrier de vues anciennes de Québec qui permet cette année encore de présenter le visage de la Capitale à vol d’oiseau à travers les événements religieux, sociaux et sportifs.

Les images représentées, accompagnées de textes documentés, les événements historiques évoqués et le cadre dans lequel ils évoluent, suscitent un intérêt marqué et toutes ses éditions antérieures, sont de véritables cahiers d’histoire. L’ensemble de ces éditions constituent donc une collection de grande valeur historique, ethnologique et sert d’outil pédagogique. Le Calendrier de vues anciennes de Québec souligne dans cette édition 2019 – par multiple de 25 – les anniversaires heureux ou malheureux des faits et gestes qui ont jalonné l’histoire de Québec, ville du patrimoine mondial.

Différents auteurs soulignent par des textes, à chacun des mois, un événement ou un personnage. On remonte ainsi le cours de l’histoire, jusqu’à la fondation de la ville de Québec. Les faits suivants sont soulignés : le 225e anniversaire de l’entrée en fonction de l’Acte de judicature, le 200e anniversaire du décès du professeur et ministre de l’Église presbytérienne d’Écosse Alexander Spark, les 150es anniversaires de la création de la Gazette officielle et du décès de James Forsyth, les 125es anniversaires des décès du premier ministre Honoré Mercier et du député John Hear ainsi que le 100e anniversaire du décès du premier ministre sir Wilfrid Laurier. La publication rappelle également les 75es anniversaires de la remise de la Croix Victoria au major Paul Triquet ainsi que des décès du maire de Québec sir Georges Garneau et de l’architecte bénédictin Dom Bellot. Nous évoquons aussi les 50es anniversaires du décès de l’ethnologue Marius Barbeau, de la création de l’École nationale d’administration publique, de la fin des écoles normales, du rappel par le journal L’Action des suites du rapport Martin, commission d’enquête sur le logement dans la cité de Québec, et du projet de loi (« bill 63 ») pour promouvoir l’enseignement de la langue française. Par ailleurs, le 50e anniversaire de la venue à Québec de la princesse Grace de Monaco est souligné par une illustration documentée.

Partez à la découverte du Québec d’antan, dont les illustrations proviennent de supports aussi variés que l’aquarelle, la photographie, et la carte postale.

Le Calendrier 2019 de vues anciennes de Québec est disponible au coût de 12.95 $ dans la plupart des librairies de la Ville de Québec : Vieux-Québec, Charlesbourg, Sainte-Foy et Sillery, à la Tabagie J.E.Giguère, à la Boutique du Musée des beaux-arts du Québec, Musée de la civilisation, Musée du monastère des Augustines, plusieurs établissements commerciaux de Québec et au bureau de la Société historique de Québec, 6, rue de la Vieille-Université. G1R 5X8. Téléphone 418-694-1020 poste 256. courriel: info@societehistoriquedequebec.qc.ca

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Découverte archéologique majeure: les deuxièmes fortifications de Québec en excellent état

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 novembre 2018 Commentaires fermés sur Découverte archéologique majeure: les deuxièmes fortifications de Québec en excellent état

Jean Laroche
Journal de Québec

Les deuxièmes fortifications de Québec, datant de 1693, ont été retrouvées dans un état de conservation remarquable, ce qui constitue une découverte archéologique majeure qui sera annoncée en grande pompe, mardi matin.

C’est la construction de condos derrière la chapelle de la rue Sainte-Ursule qui a mené à cette trouvaille qui a replongé les archéologues aux premières années de la ville.

Cette fortification, appelée l’enceinte de Boisberthelot de Beaucours, était en fait le 2e ouvrage défensif construit dans la Vieille Capitale.

Le premier avait été aménagé trois ans plus tôt, en 1690, pour défendre la cité contre les Anglais.

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Un billet avec photos sur le projet de construction de condos à cet endroit

Le communiqué officiel du gouvernement du Québec

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