Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Histoire »

Église Saint-Coeur-de-Marie: le promoteur furieux contre l’administration Labeaume

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 mai 2017 6 commentaires

L’entrevue

Radio-Canada (Québec)

Le promoteur Louis Lessard, qui souhaite construire une tour à condos en démolissant l’église Saint-Cœur-de-Marie, fulmine contre la Ville de Québec qui propose de consulter la population sur l’avenir du bâtiment.

« Je pense qu’ils auraient dû me consulter s’ils veulent faire des concours sur mon bâtiment », lance d’emblée le promoteur encore sous le choc au sujet de l’annonce de mardi de la Ville de Québec. Il a appris le projet de la Ville à travers les médias.

Cette dernière a proposé de lancer un concours d’idées visant à sauver l’église de style byzantin du pic des démolisseurs.

On va où avec ça ? On bannit le passé, on oublie l’effort du promoteur, on oublie ce qu’on a dit au promoteur depuis sept ans ? C’est une joke!

Il explique avoir présenté à la Ville de Québec une dizaine de scénarios de développement, dont un qui proposait la sauvegarde du bâtiment. Or, la Ville avait refusé d’investir dans ce projet.

« Je ne comprends pas où l’administration Labeaume s’en va avec ça »

Louis Lessard rappelle qu’il a présenté son projet le 14 mars dernier lors d’une consultation publique portant sur des modifications au Programme particulier d’urbanisme (PPU).

« Je pense surtout qu’ils ont oublié qu’on a eu une consultation publique au mois de mars, très précise sur un projet très précis qui avait été commandé par la Ville de Québec en 2016. Il est ressorti très clairement la volonté des citoyens et des entreprises qui oeuvrent sur la Grande-Allée. La tour de condos de 140 portes, ils la veulent », soutient-il.

Le promoteur affirme avoir investi près de 4 millions de dollars dans le projet depuis qu’il est propriétaire du bâtiment. Il estime que l’administration Labeaume a tout simplement manqué de respect en ne le consultant pas avant l’annonce de mardi.

« Tu veux aider quelqu’un, tu prends le téléphone, tu l’appelles, tu t’assois avec, tu lui dis voici ce que je veux faire. Tu ne sors pas quelque chose en disant je veux t’aider on va faire un concours », déplore-t-il.

Pour M. Lessard, la Ville l’a tout simplement mis de côté dans la prise de décision qui le touche directement. Il dit même qu’il pourrait même intenter des recours juridiques si la Ville de Québec poursuit sur sa lancée.

« C’est certain que si tu pousses un gars en bas d’un ring, il ne se laissera pas faire »

Certains commerçants donnent leur appui au promoteur Louis Lessard et sont déçus de voir son projet retardé une fois de plus.

Le propriétaire du Café Sirrocco, Ianny Xénopoulos, avait pourtant l’impression que le projet d’immeuble d’habitation proposé par le promoteur était conforme aux demandes de la Ville.

« Espérons que c’est quelque chose qui va se régler pour le mieux, autant pour nous les commerçants, que pour M. Lessard et que pour l’ensemble des résidents du secteur », lance le restaurateur.

Au Bello Ristorante, Yannick Parent n’en revient pas de voir la Ville ralentir de la sorte le développement d’un site pourtant abandonné.

« On lui souhaite bonne chance et on est tous en arrière de lui pour que ça fonctionne. »

Le lien

Le billet de Québec Urbain qui traite de ce concours sorti de nulle part

PPU de la colline Parlementaire: consultation du 14 mars 2017

Le dernier billet sur Québec Urbain Les 9 travaux (illustrations des divers projets proposés par le promoteur)

Tous les billets écrits sur Québec Urbain quant à cette église depuis … 2009

Voir aussi : Architecture urbaine, Condo, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Église Saint-Coeur-de-Marie: lancement d’un concours

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 mai 2017 2 commentaires

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Dans sa Vision 2027, la municipalité a également annoncé le lancement d’un «concours d’idées en architecture pour la reconversion de l’église Saint-Cœur-de-Marie». «On ne veut pas juste faire des menaces (d’expropriation). On veut aussi dire qu’on peut aider à trouver des idées de recyclage», a soutenu Mme Lemieux. Le maire Labeaume a assuré «qu’on est très sincères dans notre besoin d’idées».

La suite

Un concours d’idées pour décider du sort de l’église Saint-Coeur-de-Marie Radio-Canada. Un extrait: La Ville attend toujours que le projet de loi 122 soit adopté par le gouvernement Couillard, une législation qui lui donnera plus de pouvoirs pour l’exproprier. L’adoption du Programme particulier d’urbanisme (PPU) de la Colline parlementaire, d’ici l’été, facilitera aussi l’expropriation des propriétaires qui négligent les sites patrimoniaux.

Un billet précédent sur les 9 projets présenté à date

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Retour sur les 10 sites patrimoniaux menacés de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 avril 2017 Commentaires fermés sur Retour sur les 10 sites patrimoniaux menacés de Québec

Martin Dubois
Contact (Université Laval)

En mars 2014, j’avais dressé une liste des 10 sites patrimoniaux de Québec qui m’apparaissaient menacés de démolition, qui agonisaient faute d’entretien suffisant ou qui étaient susceptibles de disparaître parce qu’ils n’étaient pas considérés à leur juste valeur. Force est de constater que, 3 ans plus tard, les choses n’ont pas tellement changé. Sur les 10 sites de ce triste palmarès, 2 ont vu leur situation évoluer. Je les retire donc de la liste et les remplace par le presbytère de L’Ancienne-Lorette et l’ancien restaurant Chez Bahüaud.

La suite

Un billet précédent en 2014 sur un article du même auteur

Un billet de Québec Urbain sur Chez Bahüaud (2014)

Voir aussi : Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Ouvrir le site du Parlement aux citoyens

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 avril 2017 1 commentaire

Photo: Marc Robitaille

Brigitte Trudel
Le Fil

Des étudiants en architecture proposent des pistes à l’Assemblée nationale pour valoriser la colline parlementaire comme espace public.

L’architecture de l’hôtel du Parlement et l’aménagement de la colline parlementaire servent-ils de façon idéale la démocratie qu’ils symbolisent? Sont-ils l’écho du travail de l’Assemblée nationale, qui est de représenter les citoyens? Voilà les interrogations à la base du projet d’étude et d’ateliers Res Publica, qui réunit l’École d’architecture de l’Université Laval, celle de l’Université Rome Sapienza et l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional de l’Université Laval. (…)

Une bonne part des travaux ont porté sur la pos sibilité d’exploiter la cour intérieure de l’hôtel du Parlement, méconnue non seulement du public, mais des parlementaires eux-mêmes «C’est un espace inutilisé, mais au grand potentiel constate Jean-François Allard. On pourrait le rendre accessible en lui donnant, par exemple, un rôle d’accueil ou des fonctions protocolaires; on pourrait aussi en faire un lieu public.»

La suite

Mémoire au Président de l’Assemblée nationale du Québec * Merci à Monsieur Léonce Naud

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Bataille des Plaines: deux expositions pour en savoir plus sur la vie des gens

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 avril 2017 Commentaires fermés sur Bataille des Plaines: deux expositions pour en savoir plus sur la vie des gens

Annie Mathieu
Le Soleil

(Québec) L’histoire de la bataille des plaines d’Abraham et du parc sur laquelle elle a eu lieu ne se résume pas à celles des soldats y ayant croisé le fer. La population locale a elle aussi quelque chose à raconter et c’est ce que les deux nouvelles expositions de la Commission des champs de bataille nationaux (CCBN) s’emploient à faire.

L’ordre et la loi et Identités, inaugurés mardi matin au Musée des plaines d’Abraham, proposent aux visiteurs de se plonger dans l’ambiance de 1759 et donnent une idée des conditions de vie qui prévalaient pendant le célèbre conflit.

La suite

Voir aussi : Histoire.

Église Saint-Coeur-de-Marie: les 9 travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 mars 2017 9 commentaires

Le promoteur immobilier Louis Lessard a proposé à Québec au cours des sept dernières années neuf versions de son projet et ce avec le concours de 5 architectes, pour le site de l’église Saint-Cœur-de-Marie. Les voici. La dernière proposition dont faisait mention Québec Urbain dès le 2 mars 2017 sera-t-elle la dernière ? Rappelons que la Ville de Québec a manifesté son intention de modifier le Progamme particulier d’urbanisme de la colline Parlementaire afin de pouvoir au besoin acquérir de gré à gré ou exproprier l’église Saint-Coeur-de-Marie. Cet article du journal de Québec fait la synthèse des sept années.

* Illustrations: Courtoisie de Monsieur Louis Lessard

Rappel: La paroisse Saint-Cœur-de-Marie est érigée canoniquement le 3 mai 1918, par détachement des paroisses Saint-Jean-Baptiste et Notre-Dame de Québec. La pierre angulaire est bénite le 21 septembre 1919 et la première messe a lieu le 25 décembre 1920. Elle est fermée au culte en 1997. Elle est depuis la propriété d’intérêts privés. Sa démolition éventuelle est souvent soulevée dans les médias.

Éviter l’odieux de démolir l’église Saint-Coeur-de-Marie François Bourque (Le Soleil). 17 mars 2017. Un extrait: « L’administration Labeaume achète du temps lorsqu’elle parle d’exproprier l’ancienne église Saint-Coeur-de-Marie pour en assurer la conservation.
Elle évite ainsi que la démolition de l’église pour permettre une tour de condominiums devienne un enjeu de la prochaine élection. L’équipe du maire en aura déjà plein les bras avec le Phare sans y ajouter un autre projet à controverse. (…) Ce n’est pas un dossier facile. Que la Ville conserve ou démolisse, il y aura un prix lourd à payer. Dans le budget ou dans l’image publique. Peut-être la Ville préfère-t-elle attendre que l’église s’écroule toute seule pour ne pas avoir l’odieux d’en avoir autorisé la démolition. »

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Le Couvent et l’Église des Franciscaines (1907)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 mars 2017 Commentaires fermés sur Le Couvent et l’Église des Franciscaines (1907)

Jérôme Ouellet
Vues anciennes de Québec

La congrégation des Franciscaines missionnaires de Marie, fondée en 1877 et vouée à la prière et aux missions[1], s’établit à Québec en 1892[2]. Comme c’est souvent le cas des communautés religieuses naissantes, les Franciscaines logent temporairement dans des bâtiments avant de s’installer définitivement ailleurs : elles séjournent d’abord sur la rue Richelieu puis sur la rue Scott et, enfin, elles acquièrent du gouvernement provincial un lot de forme quasi triangulaire bordant la Grande Allée et la rue de Claire-Fontaine. Ce terrain était l’une des derniers vestiges de la réserve foncière constituée dans les années 1820 par l’armée britannique pour dégager de toute construction l’aire entourant la tour Martello no 3[3]. En septembre 1893, les Franciscaines intègrent leur nouveau couvent. (…) Dans le cadre du réaménagement du secteur de la colline Parlementaire dans les années 1960 et 1970, le terrain situé à l’arrière du couvent et de l’église est largement amputé : il fait place au Grand-Théâtre, au prolongement de la rue Saint-Amable (Jacques-Parizeau)

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Projet - L'Étoile.

L’Escalier Casse-Cou (1830)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 janvier 2017 Commentaires fermés sur L’Escalier Casse-Cou (1830)

Escalier Casse-Cou

Photo: Jérôme Ouellet
Texte: Jérôme Ouellet

Vues anciennes de Québec

L’escalier Casse-Cou s’élève sur le site d’un ancien chemin de terre reliant la côte de la Montagne à la basse-ville de Québec. C’est pour contourner partiellement cette pente abrupte que les autorités coloniales françaises font vraisemblablement aménager l’escalier entre 1685 et 1689. Bien que les sources ne s’entendent pas sur l’année exacte de sa construction, le premier plan qui le représente est réalisé en 1692[1]. Le nouveau passage, communément appelé escalier de la basse-ville, est rapidement adopté par les habitants de la basse-ville[2] et des propriétés sont construites sur ses abords aux XVIIe et XVIIIe siècles.

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Lieux magiques, Patrimoine et lieux historiques.

Le domaine et la maison Holland (vers 1840)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 décembre 2016 5 commentaires

Jérôme Ouellet
Vues anciennes de Québec

Aux lendemains de la Conquête de la Nouvelle-France, plusieurs officiers et marchands britanniques profitent du départ de l’élite coloniale française pour acquérir des biens fonciers dans la région de Québec. C’est le cas de Samuel Johannes Holland (1728-1801), militaire néerlandais ayant offert ses services à la Grande-Bretagne; en 1767, il achète des terres dans la banlieue ouest de Québec sur laquelle se trouve une résidence construite vers 1740. Ce domaine agricole, agrandi notamment par l’acquisition de la portion nord de la châtellenie de Coulonge, sera connu sous le nom de Holland Farm. Holland laissera également son nom à sa résidence, qu’il dotera d’ornements caractéristiques du style néoclassique alors à la mode : fronton, pilastres et rotonde. C’est dans cet état que les aquarellistes Cockburn et Grant représentent le bâtiment dans la première moitié du XIXe siècle. (…) Dans les années 1970, un ambitieux projet résidentiel et commercial, le complexe Parc Samuel Holland, s’accapare la partie orientale de l’ancien domaine. Une école et un édifice fédéral s’implanteront également sur le site. Seul le parc Samuel-Holland, inauguré en 1984 par la Ville, rappelle de nos jours l’ancienne villa et son aménagement paysager.

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

L’histoire de Québec dans un calendrier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 novembre 2016 Commentaires fermés sur L’histoire de Québec dans un calendrier

Michèle Laferrière
Le Soleil

(Québec) C’est en décembre 1917 que le premier train a franchi le pont de Québec, de la rive sud à la rive nord. Le 24 juillet 1967, «une foule en délire» a accueilli le général de Gaulle à Québec. Bâtie au coin des rues Dorchester et Sainte-Hélène, la taverne Royale a été détruite par un incendie en juin 1998.

Résumé d’un manuel d’histoire? Non. Extraits du Calendrier 2017 de vues anciennes de Québec, un document édité par la Société historique de Québec qui se révèle, année après année, d’une grande valeur ethnologique et pédagogique. (…)

Il s’agit du 36e Calendrier de vues anciennes de Québec. Il est vendu dans les librairies de Québec, à la boutique du Musée national des beaux-arts du Québec et au bureau de la Société historique au coût de 12,95 $. Info

Points de vente

Voir aussi : Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Publications & ressources Internet.