Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Histoire »

Découverte des vieux quais à la future place des Canotiers

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 octobre 2015 2 commentaires

Source : Annie Morin, Le Soleil, le 19 octobre 2015

(Québec) Les trésors archéologiques du stationnement Dalhousie, appelé à devenir la place des Canotiers, n’entreront pas dans un musée et ne seront jamais admirés par la majorité. Les vieux quais de bois, qui autrefois s’avançaient dans le fleuve, ont été découverts, nettoyés et photographiés, et seront tout simplement remblayés.

Le Soleil a eu la chance de visiter le chantier alors qu’il était grand ouvert, jeudi. Dominique Lalande, directrice générale de Ruralys, le centre d’expertise en patrimoine responsable des travaux archéologiques, nous a servi de guide sur ce site qualifié «de très grand intérêt». Elle était accompagnée du chargé de projet, Brian Ross.

«Il faut s’imaginer qu’ici, ce n’était pas du tout le même paysage», a commencé Mme Lalande. Elle nous a montré des photographies où on devinait l’effervescence d’un port du XIXe siècle avec ses quais de bois, ses entrepôts de bois, ses goélettes et ses barques… de bois. «C’était dense comme occupation», insiste la passionnée. «Ça fourmillait de bateaux et d’activités industrielles.»

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Place des Canotiers: images des travaux

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Histoire.

Contemporary Architecture in the Historic Environment

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 octobre 2015 Commentaires fermés sur Contemporary Architecture in the Historic Environment

The Getty Conservation Institute

The Contemporary Architecture in the Historic Environment project is addressing one of the critical issues in heritage conservation—the management of change—by exploring the role of contemporary architecture in historic environments and developing methodologies and criteria for designing new buildings that are respectful of their historic contexts and assessing the impacts of these new constructions. It will work with the professional community, including the planning, architectural, conservation, and development sectors, to develop objective standards that will form the basis of guidance and assessment tools that can assist in achieving a shared understanding of appropriate development in historic contexts, improve consistency in the decision-making process across a wide range of situations, and promote good design

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Voir aussi : Architecture urbaine, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Église Saint-Jean-Baptiste: à conserver en entier, avec une vocation artistique

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er octobre 2015 2 commentaires

Normand Provencher
Le Soleil

(Québec) La campagne de consultation citoyenne menée sur l’avenir de l’église Saint-Jean-Baptiste démontre un fort attachement des habitants du quartier à ce lieu patrimonial. La quasi-totalité (97 %) désire conserver l’édifice dans son intégralité, alors que près d’une personne sur deux souhaite y voir s’implanter un projet à vocation artistique et culturelle.

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* Évidemment avec des deniers publics * 10 millions pour sa rénovation

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Un requiem

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.

La Place Jacques-Cartier (vers 1926)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er octobre 2015 7 commentaires

Jérôme Ouellet
Vues anciennes de Québec

À l’aube des années 1830, le faubourg Saint-Roch, qui compte alors près de 8 000 âmes, commence à se doter d’une structure institutionnelle : une paroisse vient d’y être créée (1829) et le Parlement du Bas-Canada adopte en 1831 une loi autorisant l’établissement d’un marché dans le faubourg. Des terrains bordant les rues Saint-Joseph et de la Couronne, situés dans l’axe de l’église et du cimetière, sont subséquemment mis en réserve mais les autorités municipales n’y établissent un marché qu’en 1847. La halle Jacques-Cartier, qui apparait dix ans plus tard, s’avère plus qu’un toit pour abriter les activités du marché; ce bâtiment de deux étages, imaginé par l’architecte Thomas Baillairgé, devient un lieu de rassemblement et le théâtre d’activités socio-culturelles. Une halle additionnelle est construite de l’autre côté de la rue Saint-Joseph en 1866. Enfin, la place du marché est agrandie vers le nord en 1875.

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* Notons que la statue de Jacques Cartier, présentement entreposée dans un stationnement extérieur, sera en octobre déplacée dans le parc Jean-Déry (Cap-Rouge)

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.

Musée des plaines d’Abraham: Batailles 1759-1760

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 septembre 2015 Commentaires fermés sur Musée des plaines d’Abraham: Batailles 1759-1760

La Commission des champs de bataille nationaux inaugurait ce matin au Musée des plaines d’Abraham, auprès des médias de la région, l’exposition permanente Batailles 1759-1760. Transportés dans l’univers des batailles des plaines d’Abraham de 1759 et de Sainte-Foy de 1760 ainsi que du siège de Québec, les invités ont eu droit à une exposition originale et authentique qui saura assurément captiver les visiteurs du Musée. La population est maintenant conviée à profiter de cette exposition et de sa nouvelle projection immersive unique à Québec, où histoire et technologies se marient à merveille!

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* J’y étais ce matin. L’expérience est à la fois fort captivante et instructive. Les concepteurs y ont manifestement mis beaucoup de créativité et de rigueur historique

Voir aussi : Conférences / évènements, Histoire.

La rue Saint-Louis (vers 1830)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 septembre 2015 Commentaires fermés sur La rue Saint-Louis (vers 1830)

Rue St-Louis 1830

* James Pattison Cockburn, vers 1830, MIKAN no 2895731, BAC.

Jérôme Ouellet
Vues anciennes de Québec

Vers 1830, James Pattison Cockburn réalise cette aquarelle représentant la rue Saint-Louis en direction de la porte du même nom. Cette voie, tracée dès le XVIIe siècle, doit son nom au fort construit par Samuel de Champlain en 1620. Deux siècles plus tard, elle est devenue un lieu de résidence recherché : « La rue Saint-Louis, parallèle à la rue Saint-Jean, est beaucoup plus élevée, bien aérée et agréable et c’est de beaucoup la partie la plus belle de la ville; aussi la plupart des principaux membres du gouvernement de la province, et des personnes du premier rang, y résident»[1]. La portion comprise entre la rue Sainte-Ursule (au premier plan) et les fortifications ne fait pas exception si l’on en croit l’œuvre de Cockburn : on aperçoit notamment, à droite, la résidence d’inspiration palladienne de Thomas Aston Coffin, édifiée en 1795-1796.

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* Merci à un fidèle lecteur (André Bernatchez)

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.

Les Trésors de la capitale

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 septembre 2015 Commentaires fermés sur Les Trésors de la capitale

Découvrez les trésors de la collection nationale en histoire, en théâtre et
 en musique.

Chaque saison, six objets mystérieux ou inusités vous dévoileront leurs secrets et vous plongeront dans l’histoire de la capitale nationale.

La Commission de la capitale nationale du Québec et les Musées de la civilisation de Québec sont fiers de présenter la deuxième saison de la série de spectacles historiques, théâtraux et musicaux, Les Trésors de la capitale, présentée au Palais Montcalm. Dans cette série de spectacles, la Commission et les Musées de la civilisation de Québec vous proposent de visiter les trésors des collections nationales par la mise en valeur d’un objet par spectacle. Cette nouvelle série de spectacles succède à celle du Tribunal de l’Histoire, présentée par la Commission depuis 2001 et ayant rejoint plus de 40 000 spectateurs.

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Voir aussi : Conférences / évènements, Histoire.

Rendez-vous de la Société historique de Québec (Les pierres de Québec nous parlent)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 septembre 2015 Commentaires fermés sur Rendez-vous de la Société historique de Québec (Les pierres de Québec nous parlent)

Mardi 22 septembre 2015, 19 h, Durée : 90 minutes

Bibliothèque Gabrielle-Roy, salle Gérard-Martin, 350, rue Saint-Joseph Est (La Cité-Limoilou)

Gratuit

Les pierres de Québec nous parlent par Jean-François Caron.

La Ville de Québec est construite sur le roc et ses édifices sont en pierre. Certaines sont célèbres, d’autres mystérieuses. L’historien Jean-François Caron nous convie à une visite virtuelle à travers les pierres de Québec. Qu’il s’agisse de pierres angulaires, de pierres de bornes, de pierres millésimées ou de pierres symboliques, lorsqu’on s’y attarde, elles nous font découvrir beaucoup sur l’histoire de la capitale.

Une collaboration de la Société historique de Québec.

Renseignements et réservations : 418 641-6789, poste 128

* Ai déjà entendu cette conférence. C’est passionnant et le conférencier est très bon communicateur.

Voir aussi : Conférences / évènements, Histoire.

L’avenue des Érables (1898)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 septembre 2015 3 commentaires

Avenue des Érables (1898)

* Photo: Fred C. Würtele, 1898, Fonds Fred C. Würtele, P546,D2,P12, BAnQ

Jérôme Ouellet
Vues anciennes de Québec

Ce cliché réalisé en 1898 par le photographe amateur Frederick C. Würtele représente l’avenue des Érables en direction du chemin Sainte-Foy, non loin de l’intersection de la rue Sainte-Cécile (actuel boulevard René-Lévesque)

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* Merci à un très fidèle lecteur (André Bernatchez)

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Photographies citadines.

La conservation du patrimoine au Québec: une opinion

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 août 2015 9 commentaires

* L’auteur est un jeune architecte talentueux et un ami personnel. Voici son texte.

Retour de vacances et voilà que je vois que deux projets sur lesquels je travaille sont grandement critiqués par certains médias et « militants ».

Jamais je ne pourrai défendre l’indéfendable et je suis moi-même souvent le premier à critiquer ce qui est un non-sens. Je suis donc souvent du côté des opposants, sauf quand ceux-ci sont complètement déconnectés et ne voient les choses que par le prisme d’une idéologie.

Il y a d’ailleurs une idéologie dominante au niveau de la conservation du patrimoine au Québec : celle de la conservation de type muséale ou reliquaire, pour dire les choses poliment.

Autrement dit, nous semblons parfois vouloir mettre les choses dans une cloche sous vide, or c’est une grave erreur. Les reliques mises sous vident tendent souvent à dépérir quant à leur héritage physique et à perdre du sens quant à leur patrimoine culturel.

Une autre vision du patrimoine et de la culture existe, celle selon laquelle, afin qu’un élément de culture puisse être conservé à travers le temps, il faut qu’il demeure vivant et que les gens puissent se l’approprier, physiquement et/ou mentalement. Mais ceci ne doit pas se faire n’importe comment, c’est d’ailleurs ce que prône mon amie Annette Viel qui donne depuis des années des conférences de par le monde sur l’esprit du lieu. C’est d’ailleurs dans cette esprit de culture vivante que les musées se sont tranquillement ouverts au public, c’est aussi dans cet esprit que les projets se pérennisent sans devenir des artefacts archéologiques.

Il n’est parfois pas réaliste, ni nécessaire de conserver les moindres moulures, la moindre poignée de porte, le moindre petit détail, afin que l’esprit d’un lieu et que sa valeur patrimoniale soit conservée. Inutile de mettre notre patrimoine dans un sac plastique étanche à toute transformation/altération, il serait temps que l’on comprenne que c’est parfois justement accélérer leur mort par asphyxie.

Prenons le cas des églises au Québec par exemple, combien de fois les gens se sont levés pour la conservation d’églises dans un état inaltéré, refusant toute transformation, refusant tout investissement du privé. Plusieurs de ces églises sont alors demeurées inaltérées… du moins par la main de l’homme, car elles dépérissent parce qu’on a plus les moyens de les entretenir et de les chauffer, c’est donc par la main du temps et du climat qu’elles finissent en ruine. Et combien de fois, de par ce fait, nous avons perdu des trésors patrimoniaux qui ont dû être démolis parce qu’ils devenaient un danger pour le public?

Ceci ne veut pas dire que tout doit être accepté, ceci veut dire que lorsque l’on s’indigne et veut défendre notre patrimoine, nous demeurions critiques et non aveuglés par un sentimentalisme et une idéologie où au final, à vouloir tout conserver, nous nous retrouvons avec des bâtiments fantômes, dont l’âme s’éteint tranquillement et qui finissent oubliés par la mémoire collective.

Plusieurs villes comme Paris, Berlin, Viennes et bien d’autres avec un patrimoine beaucoup plus riche et ancien osent pourtant jouer de contraste dans la conservation patrimoniale, mixant élégamment nouveau et ancien, ici, nous en sommes encore à une vision Viollet-le-Duc du patrimoine, préférant souvent la Disneyfication à l’innovation.

Voir aussi : Architecture urbaine, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.