A noter que l’idée d’en faire une « Maison de la diversité » semble avoir été écartée. Manifestement, les travaux actuels ne se font que sur l’extérieur.

Les coûts des travaux dépassent 4 millions Jérémie Camirand (Radio-Canada)

* Photo: Francis Vachon

Émilie Pelletier
Le Soleil

La fontaine de Tourny fait tourner les têtes depuis qu’elle règne sur le trône de la colline parlementaire, à Québec. Mais l’aiguille du temps tourne elle aussi. À force d’intempéries, de vandalisme et de l’usure des années, la Ville de Québec doit redoubler de surveillance pour préserver le bijou français en bon état.

C’était le 3 juillet 2007. Québec s’était mise belle. La capitale allait fêter un an plus tard, jour pour jour, le 400e anniversaire de sa fondation.

La grande occasion était propice à l’inauguration de la fontaine de Tourny. Une cérémonie aussi grandiose que la sculpture, don de la famille Simons, se déroulait en face du parlement, au centre du rond-point de l’avenue Honoré-Mercier.

(…)

Depuis, plus de 15 années se sont écoulées. Tandis que l’eau coulait dans les bassins et les vasques, la pluie, le verglas, la neige, le gel et le dégel se sont abattus sur le monument vieux de 1853. Le temps a fait son oeuvre.

« Galettes » de béton et corrosion

Malgré un bon état général, la fontaine de Tourny a quelque peu perdu de son lustre, révèle la Ville de Québec dans une réponse à une demande d’accès à l’information récemment publiée en ligne. Un rapport d’entretien signé par le Centre de conservation du Québec, à l’automne 2022, montre que « les dégradations de la fontaine s’accentuent chaque année ».

La suite

Rapport entretien automne 2022

Vincent Lauzer
Société historique de Québec

Le Vieux-Québec est, depuis 1985, reconnu comme un joyau du patrimoine mondial de l’UNESCO. Si son architecture et sa riche histoire contribuent indéniablement à en faire la beauté, son cachet réside également dans les nombreuses œuvres d’art public qu’on y trouve.

Quelles soient le fait d’institutions publiques ou privées, ces œuvres, conçues pour s’harmoniser avec leur environnement (ou pour y détonner de manière à susciter questions et réflexions), proposent aux visiteurs autant d’endroits où poser leur regard que l’architecture de cet arrondissement.

À l’occasion du lancement du parcours sur téléphone « À la découverte de l’art public et de l’architecture du Vieux-Québec » offert par la Société du patrimoine urbain de Québec à l’îlot des Palais, la Société historique de Québec vous propose d’en découvrir plus sur le sujet avec ce bref aperçu de ce parcours.

Le lien

Le questionnaire

A la découverte de l’art public et de l’architecture du Vieux-Québec

Nicolas St-Pierre
Journal de Québec

L’homme d’affaires Pierre Karl Péladeau fera l’acquisition de la maison François-Xavier-Garneau, résidence ayant appartenu à l’un des historiens les plus célèbres de l’histoire du Québec.

La résidence, qui date de l’époque victorienne, a été vendue pour une somme de 515 000$ en plus du mobilier.

Propriétaire depuis 25 ans de cet immeuble classé patrimonial, le champion cycliste et homme d’affaires Louis Garneau avait mis la maison en vente le 8 mai dernier.

Inquiet de l’avenir de celle-ci à en avoir presque de la difficulté à fermer l’œil, il se réjouit maintenant de voir que ce morceau du patrimoine collectif sera entre bonnes mains.

«C’est vraiment une bonne nouvelle et ça commence bien mon été. C’est comme un rêve de voir quelqu’un d’aussi passionné que moi prendre la relève de cette maison-là», souligne Louis Garneau.

«Je suis très heureux que ce soit Pierre Karl, un grand amateur de la culture, de l’histoire et quelqu’un de très patriotique en même temps», ajoute-t-il.

Une possible ouverture au public

Selon ses dires et au grand plaisir de plusieurs, la maison serait d’ailleurs ouverte au public à certains moments précis de l’année.

La suite

La Maison François-Xavier-Garneau sur le site internet de la Ville de Québec

Bonjour M. Gobeil,

Je suis un lecteur de votre blog depuis plus de 15 ans.

J’habite au coin Caron et Commissaires est. On s’apprête à démolir l’ancien magazin MA. Les blocs de béton sont installés et la bâtisse est vide désormais (après 2 semaines de curetage).

Un ancien voisin maintenant décédé se souvenait que la bâtisse (art-déco) avait été érigée comme concessionnaire de voiture d’une marque américaine qui n’existe plus (genre Packard).

Les baies-vitrés servaient de salle-de-montre; cela expliquant les multiples portes de garage.

J’étais curieux que vous demandiez sur votre blog si un lecteur connaissait mieux l’histoire, et cette marque de voiture.

En face, c’était la première usine Sico à Québec, avant son déménagement vers Montmorency, Beauport, dans les années 1950.

P.S. Ce même lecteur vient d’ajouter ceci: « Ça dit Oikos, l’entrepreneur. J’ai entendu 7 étages sur Prince Édouard et 3 sur des Commissaires ».

Le milieu de vos vies

Centre commercial Fleur de Lys: voici à quoi ressemblera ce projet immobilier de 1,5 milliard $ au cœur de Québec Diane Tremblay (Journal de Québec)

La conférence de presse sur Facebook

La Maison Béthanie sur le site internet de la Ville de Québec

Le site du courtier

Jean-François Nadeau
Alexandre Robillard
Le Devoir

L’homme d’affaires Louis Garneau a mis en vente la maison François-Xavier-Garneau, un immeuble patrimonial que le premier historien du Québec a habité à la fin du XIXe siècle.

Depuis 1998, M. Garneau était propriétaire de l’immeuble, situé dans le Vieux-Québec. Avec la rareté de la main-d’oeuvre qui complique l’entretien des lieux et à quelques mois de son 65e anniversaire, M. Garneau souhaite passer la main.

« J’ai fait 25 ans à soutenir la Maison Garneau et je l’ai fait par passion », a-t-il dit au Devoir.

M. Garneau affirme que cette transaction n’a rien à voir avec les difficultés éprouvées par son entreprise en 2020. Il y a trois ans, au moment où il a restructuré le capital de Louis Garneau Sports, il avait racheté la maison par l’entremise d’une entreprise qu’il détient personnellement.

La suite

Le courtier

La Maison Garneau sur le site internet de la Ville de Québec

* Un bel exemple où la Ville de Québec devrait acheter cet immeuble

Source : David Rémillard, Ici Québec, le 28 avril 2023

Le canon a été retrouvé le long du boulevard Champlain à l’été 2021 pendant les travaux pour l’aménagement de la phase 3 de la promenade Samuel-De Champlain.

PHOTO : COURTOISIE / COMMISSION DE LA CAPITALE NATIONALE DU QUÉBEC

La Commission de la capitale nationale du Québec hésite à restaurer un canon trouvé il y a deux ans dans le remblai du chantier de la phase 3 de la Promenade Samuel-de-Champlain. Il s’agirait pourtant d’un rare exemplaire d’une pièce d’artillerie de calibre de 12 livres, datant probablement d’avant 1794.

Le canon a été trouvé à l’été 2021 par des employés du ministère des Transports du Québec affairés à des travaux d’excavation, entre l’avancée Saint-Michel et le quai Frontenac.

Il était mélangé à des blocs de béton et des déchets métalliques, confirme Jean-Philippe Guay, conseiller en relations publiques à la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ). Les débris ont été déposés en remblai à proximité du fleuve au milieu du 20e siècle, soit à l’époque correspondant à la construction du boulevard Champlain.

la suite

Bonjour, est-ce que je rêve (et ce serait un très mauvais rêve) ou l’intérieur de l’église St. Andrew’s a été « rénové » en un grand espace blanc ? Tout le décor ancestral perdu ? Ce n’était protégé au Patrimoine ? Avez-vous publié un article là-dessus ?