Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Histoire »

Le Colisée de Québec: un centre dédié aux sports émergents

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 août 2021 4 commentaires

Québec, le 25 août 2021 – La Ville de Québec a annoncé aujourd’hui le projet qui assurera la pérennité du Colisée ainsi que sa réouverture au public. Le Colisée de Québec, vacant depuis 2015, deviendra un centre dédié aux sports émergents et permettra la pratique d’activités comme les sports acrobatiques, l’escalade sportive, la planche à roulettes, le BMX et le patin à roues alignées.

Dès son ouverture prévue en 2025, le nouveau centre offrira une aire de jeux intérieure et extérieure pour la pratique libre de plusieurs sports et deviendra le lieu par excellence pour de nouveaux sports olympiques (ou en voie de reconnaissance). Il pourra également accueillir des compétitions de calibre amateur à élite. L’aire de jeux intérieure sera modifiée pour atteindre une superficie plancher de 2 659 m2. Elle sera complétée d’une aire de jeux extérieure d’environ 5 000 m2.

(…)

L’aménagement extérieur sera l’occasion de verdir le stationnement à l’est du Colisée, d’améliorer la canopée et de diminuer les îlots de chaleur du secteur. Il offrira des lieux de circulation fluide, favorisant les déplacements actifs dans le Un investissement de base estimé à 13,6 M$ permettra, dans l’enceinte du Colisée, à la fois la mise à niveau de l’infrastructure (toiture, plomberie, chauffage), le remplacement et la mise aux normes de certains aménagements et équipements existants. Afin d’assurer la sécurité des occupants et de préparer l’accueil d’équipements sportifs, notamment en élargissant la surface de jeu, un investissement supplémentaire est estimé à 6,2 M$. Le coût total de la mise à niveau est de 19,8 M$.

Des investissements supplémentaires d’environ 15 à 20 M$ sont par ailleurs attendus pour permettre le déploiement des infrastructures sportives intérieures et extérieures, mais également pour verdir le stationnement à l’est du Colisée. La Ville entend maintenant déployer les efforts nécessaires pour développer des partenariats dans le domaine sportif ou financier pour ce nouvel équipement ajoutant à l’offre sur le site d’ExpoCité.

Échéancier

La durée totale pour aménager le site et le bâtiment est évaluée à 36 mois du début des expertises à la fin des travaux. Le Festival international d’été de Québec ayant un bail pour l’occupation de la dalle de la patinoire jusqu’au 30 septembre 2023 fera en sorte que les travaux débuteront en octobre 2023 et s’achèveront en décembre 2025.

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Voir aussi : Amphithéâtre, Arrondissement La Cité-Limoilou, Élection municipale, Histoire, Infrastructures sportives.

L’histoire ressurgit sur le site des grands événements des plaines d’Abraham

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 août 2021 Commentaires fermés sur L’histoire ressurgit sur le site des grands événements des plaines d’Abraham

Reconnu mondialement comme un lieu de rassemblement par excellence, le site des grands événements des plaines d’Abraham est d’abord porteur d’une riche histoire. La Commission des champs de bataille nationaux (CCBN) a souhaité valoriser le patrimoine de ce secteur, situé derrière le Musée des plaines d’Abraham, en réalisant un aménagement éphémère. Le projet constitue un préambule à la réalisation d’un aménagement permanent, à compter de l’été prochain, qui intégrera harmonieusement le passé historique du site et la modernité des événements qui s’y tiennent. (Commission des champs de bataille nationaux).

Pour en apprendre davantage

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Art urbain, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Notre patrimoine, notre fierté

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 juillet 2021 Commentaires fermés sur Notre patrimoine, notre fierté

Régis Labeaume
Maire de Québec

Depuis le 1er avril 2021, suivant l’adoption de la loi 69 par l’Assemblée nationale, les municipalités du Québec disposent de nouvelles responsabilités et doivent s’adapter à un nouveau cadre réglementaire en ce qui a trait à la sauvegarde du patrimoine bâti. Il s’agit d’une première réponse gouvernementale au rapport publié par la vérificatrice générale du Québec en juin 2020. Toutefois, certaines inquiétudes L’enjeu du patrimoine revêt une importance particulière à Québec, le berceau de la francophonie en Amérique du Nord. Avec quatre sites patrimoniaux déclarés comprenant près de 2700 bâtiments, notre cadre bâti et son architecture reflètent plus de 410 ans d’histoire. Il fait partie intégrante du charme et de la renommée internationale de la capitale nationale.

À titre de maire d’une ville du patrimoine mondial de l’UNESCO, ma première préoccupation a toujours été de m’assurer que mon administration suive la voie de l’exemplarité et de l’innovation en matière de gestion du patrimoine.

Des exemples

Voici quelques exemples parmi plusieurs autres investissements que nous avons réalisés afin de requalifier et de mettre en valeur certains actifs patrimoniaux: la transformation de l’ancien temple Wesley en Maison de la littérature, la mise en valeur du site historique et archéologique de l’Îlot des Palais, la rénovation de la maison Dauphine, de la bibliothèque Monique-Corriveau, du bâtiment abritant le Grand Marché de Québec, du couvent de Beauport, de la grange du Domaine de Maizerets et plus récemment l’acquisition de la maison Pollack pour la transformer en maison de la diversité.

Sans oublier la création, par l’administration municipale, d’une enveloppe de 30M$ pour la mise à niveau des huit églises jugées à valeur patrimoniale élevée, et ce, en partenariat avec le ministère de la Culture et des Communications. Ce geste représente une première au Québec.

Plus encore, ces derniers jours, la Ville a fait en sorte de protéger la maison Villeneuve-Renaud située sur le terrain de la future centrale de police et datant de 1898 en la déplaçant sur un autre terrain à proximité. Une vocation appropriée et des travaux de restauration seront réalisés au cours des prochains mois. De cette façon, la Ville peut réaliser le projet de centrale de police tout en assurant la protection du patrimoine.

Pas uniquement une responsabilité publique

Mais comme le reconnait le vérificateur général de la Ville de Québec dans son rapport publié en juillet 2021, la protection du patrimoine n’est pas exclusivement une responsabilité publique. Au contraire, elle est partagée avec l’ensemble des propriétaires de biens immobiliers patrimoniaux.

Comme partout au Québec, mon administration a dû composer, au fil des ans, avec plusieurs enjeux inhérents à la protection et à la mise en valeur du patrimoine, incluant les propriétaires insoucieux, les coûts et la difficile recherche de nouvelles vocations pour certains bâtiments dont plusieurs ont été laissés vacants trop longtemps.

Or, la vocation d’un édifice patrimonial est tout aussi importante que l’entretien de la pierre pour en assurer la pérennité. L’abandon n’est ni plus ni moins que le pire ennemi du patrimoine et, malheureusement, l’adoption de la Loi 69 n’aura pas permis de donner à la Ville de Québec tous les pouvoirs qu’elle aurait souhaités pour intervenir plus efficacement en amont de la dégradation d’un immeuble.
Certes, comme nous l’avions suggéré, l’amende maximale pour une infraction au règlement relatif à l’occupation et à l’entretien des bâtiments pourra maintenant atteindre un niveau équivalent à celui d’une démolition illégale, soit 250 000 $. Il s’agit d’une avancée intéressante. Toutefois, les villes devront toujours composer avec d’importantes contraintes.

La première étant que la Ville ne peut évidemment pas se porter acquéreur de tous les immeubles patrimoniaux menacés et, même avec beaucoup de volonté, il s’est avéré très difficile d’intervenir rapidement et efficacement par le passé. La maison Pollack en est un bel exemple. La Ville de Québec a entamé les démarches d’acquisition de gré à gré ou par expropriation en septembre 2017, et ce n’est que 3 ans et demi plus tard, le 26 avril 2021, qu’elle en est enfin devenue propriétaire. Il y aura toujours des cas où nous nous buterons à la volonté de certains spéculateurs d’étirer au maximum l’élastique judiciaire, jusqu’à ce que le temps fasse son œuvre et que l’édifice finisse par être irrécupérable.

Une question de coûts

La seconde contrainte, et c’est l’un des principaux enjeux inhérents à la préservation du patrimoine, est la question des coûts. Malgré l’adoption récente de l’Entente de développement culturel entre la Ville et le ministère de la Culture et des Communications et la bonification de l’enveloppe destinée aux programmes de subventions existants, l’adoption de la Loi 69 n’était pas accompagnée d’une enveloppe budgétaire suffisante pour pallier les coûts élevés de restauration ni même d’incitatifs fiscaux. Le vérificateur général de la Ville de Québec admet aussi d’emblée que les ressources à la disposition des villes pour aider les propriétaires d’immeubles patrimoniaux sont limitées.

La Ville de Québec se réjouit que le gouvernement du Québec ait favorablement donné suite à sa suggestion de réduire le délai pour entamer les démarches d’acquisition d’un immeuble patrimonial pour lequel un avis de détérioration a été émis et dont les travaux n’ont pas été effectués à 60 jours.

Il est aussi très important de rappeler que la Ville mise sur un outil unique au Québec avec sa Commission d’urbanisme et de conservation (CUCQ) à laquelle près de 17 000 bâtiments sont assujettis dans le cadre du processus de délivrance des permis de construction.

Cette instance décisionnelle, bientôt centenaire, est composée de 6 experts en architecture et en patrimoine et de 3 membres du conseil municipal qui ensemble prennent des décisions sur la base de critères étoffés adoptés par règlement au conseil de la Ville et de l’état des connaissances en patrimoine bâti.
La CUCQ traite de manière indépendante des instances politiques pas moins de 3000 dossiers annuellement. Il est déplorable qu’un nouveau cadre législatif provincial ne tienne pas compte de cette spécificité de la Ville de Québec, surtout qu’un important exercice de révision est en cours pour la rendre plus performante et transparente.

À notre sens, confier aux 22 élus du conseil municipal la responsabilité de réviser les décisions des membres de la CUCQ en matière de démolition ne ferait qu’alourdir le processus tout en représentant un risque que des décisions soient prises sur la base de critères arbitraires.

Développer de nouveaux projets

Aussi, je veux insister sur le fait que le patrimoine a besoin d’âmes et de vitalité pour survivre et s’épanouir. C’est primordial. Cela passe indéniablement par le développement de nouveaux projets, même à l’intérieur du site patrimonial du Vieux-Québec que l’on ne peut pas placer sous une cloche de verre. Il faudra accepter de faire des compromis si l’on veut attirer plus de citoyens dans le Vieux-Québec, et bonifier la qualité des projets qui doivent atteindre un minimum de rentabilité pour se réaliser et être viables.

Cependant, nous aurons également besoin d’une plus grande flexibilité et d’ouverture du ministère de la Culture et des Communications pour que des projets finissent par se réaliser, sans quoi les terrains et les immeubles vacants risquent de le demeurer longtemps.

La créativité et les investissements de nos partenaires privés qui construisent la ville de demain seront aussi nécessaires. Il faut les inviter à entrevoir la préservation des témoins du patrimoine bâti non pas comme un frein à la mise en valeur de leurs propriétés, mais comme une contribution à la mémoire de nos ancêtres qui ont défriché le territoire, et comme un geste fort pour la collectivité. Les exemples de reconversion intelligente et rentable abondent aux quatre coins de la planète. Il faut juste innover et y croire!

Il faut oser, être créatif et amener le développement à être l’allié de l’entretien et de la mise en valeur de notre patrimoine, notre fierté et notre richesse collective.

Le texte intégral

Voir aussi : Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Québec La cité.

La jeunesse de Samuel de Champlain en sept questions

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 juillet 2021 Commentaires fermés sur La jeunesse de Samuel de Champlain en sept questions

Un quizz sur le fondateur de notre belle cité. Sur le site de M. Pierre Dubeau.

La jeunesse de Samuel de Champlain en sept questions.

Voir aussi : Histoire.

125e anniversaire de l’hôtel de ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 juillet 2021 Commentaires fermés sur 125e anniversaire de l’hôtel de ville de Québec

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Des vestiges du passé secteur René-Lévesque et Belvédère

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 juin 2021 Commentaires fermés sur Des vestiges du passé secteur René-Lévesque et Belvédère

Source : Dominique Lelièvre, Journal de Québec, le 8 juin 2021

Des travaux préparatoires à l’implantation du futur tramway de Québec ont permis de mettre au jour les vestiges d’une maison du 19e siècle, et même… de l’ancien tramway de la ville.

Les découvertes ont été faites dans le secteur du boulevard René-Lévesque Ouest et de l’avenue Belvédère, un site dont l’intérêt archéologique probable était connu à la suite d’une étude de potentiel réalisée en amont des travaux. «Les vestiges ont été trouvés dès les premiers jours. Ils sont situés à seulement quelques décimètres de profondeur à même l’emprise de la chaussée», a indiqué la Ville de Québec dans un communiqué mardi.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Histoire, Tramway à Québec.

La Maison Pollack: Maison de la diversité

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 mai 2021 Commentaires fermés sur La Maison Pollack: Maison de la diversité

La Maison de la diversité (mise à niveau : 3 M$)

Annoncée le 31 mars dernier, la Maison de la diversité mettra en valeur l’histoire et la culture de toutes les communautés, incluant celles de Québec, et fera rayonner la contribution de tous à notre histoire collective. Lieu permanent de rassemblement, de partage et d’apprentissage des cultures, les citoyens pourront s’y rencontrer, partager leurs connaissances culinaires, y voir des spectacles, etc. Avant d’arrêter son choix sur un lieu précis, la Ville évalue actuellement les besoins pour mettre sur pied le meilleur projet et déterminera ensuite si le concept sera déployé en plusieurs lieux, dont potentiellement la Maison Pollack.

Le communiqué intégral

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Institutionnel, Patrimoine et lieux historiques.

Le Printemps Saint-Jean-Baptiste: un numéro de Québecensia à lire et conserver

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 mai 2021 Commentaires fermés sur Le Printemps Saint-Jean-Baptiste: un numéro de Québecensia à lire et conserver

66 pages. Un. numéro remarquable. Société historique de Québec

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La surprenante histoire des côtes de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 mai 2021 Commentaires fermés sur La surprenante histoire des côtes de Québec

Catherine Lachaussée
Radio-Canada

Bien juchée sur son cap, Québec ne manque pas de côtes pour lier sa haute et sa basse-ville. Plusieurs ont un passé étonnant. L’une d’elles a failli être transformée en centre de ski. Une autre a été construite de toutes pièces pour faire passer le tramway. Curieux d’en savoir plus?

Un cimetière en plein milieu de la côte de la Montagne

De toutes les côtes de Québec, la côte de la Montagne est de loin la plus ancienne.

Lors de la fondation de la Ville en 1608, alors que Québec n’est guère plus qu’un village, ce n’est encore qu’un sentier qui serpente entre l’Habitation de Champlain, construite près du fleuve, et le sommet de la montagne. Il permet ensuite de rallier le fort Saint-Louis, érigé sur le cap en 1620.

C’est aussi là qu’on a créé le tout premier cimetière de la ville. En 1609, on a commencé à enterrer les morts dans un petit replat, juste au milieu de la côte.

.Le cimetière a été transféré plusieurs fois, d’abord sur la rue Buade, en 1691, puis près du Séminaire. Mettons qu’il s’est pas mal promené », constate l’historien Jean-François Caron.

Mais apparemment, le cimetière de la côte de la Montagne n’avait pas été complètement vidé.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.

Le projet des propriétés des missionnaires du Sacré-Coeur: état des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 avril 2021 Commentaires fermés sur Le projet des propriétés des missionnaires du Sacré-Coeur: état des travaux

Un billet précédent en juin 2020

Un article de Radio-Canada en 2019

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