Le Cartier sur le boulevard Charest
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Rénovation majeure de cet immeuble. Quelqu’un sait ce qui adviendra de cet emplacement dans le futur ?
L’épicerie J.A. Moisan : dans une machine à remonter le temps. Le bâtiment situé au 699 de la rue Saint-Jean a été construit en 1871. Le capitaine John Dick, chef du port de l’anse au Foulon de Québec, en est alors le propriétaire. C’est quelques années après que Jean-Alfred Moisan fait l’acquisition de l’immeuble, transformant le premier étage en une épicerie réputée.
tiré de : Coup d’oeil sur quatre magasins centenaires de Québec.
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Fermé depuis avril de cette année, la station service Shell au coin Cartier et René-Lévesque attend patiemment qu’un nouveau projet fasse disparaître complètement du décor du centre-ville, ce vestige. Ce type de commerce se fait de plus en plus rare en haute-ville.
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Depuis le temps qu’on en parle, c’est maintenant fait le nouveau Grand-Marché, qui a fait parlé de lui par l’entremise de son prédécesseur, est maintenant ouvert à Expo-Cité. Je vous laisse découvrir avec cet échantillon de photos.
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Au-delà du débat sur la légalisation du produit vendu par ce commerce, un édifice anciennement occupé par un restaurant a trouvé une nouvelle vocation.
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Une nouvelle garderie est en construction sur le chemin Ste-Foy dans le secteur St-Thomas-d’Aquin.
C’est sur le coin de la rue Bellevue que la construction se fait en lieu et place de cette maison que l’on aperçoit encore sur Google Maps.
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À la fin septembre (le 28) la SAQ Cartier agrandie et rénovée rouvrira ses portes.
La SAQ Cartier délocalisé pour des travaux d’agrandissement.
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Un bâtiment qui abritait deux commerces croule présentement sous le pic des démolisseurs sur le chemin Ste-Foy tout près de l’intersection Duplessis. On m’a affirmé que cet bâtiment avait déjà abrité un commerce de la défunte chaine Marie-Antoinette. Si quelqu’un en sait plus sur l’avenir de ce terrain, il est bienvenu à nous partager ses connaissances.
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Christian Savard
Directeur général de Vivre en ville
La Presse +
Opinion
Durant les 15 dernières années, mon travail m’a amené partout au Québec pour y donner des conférences ou travailler avec des urbanistes, des élus, des architectes, des citoyens sur l’aménagement des milieux de vie.
Partout, une chose fait l’unanimité, le désir d’avoir accès à pied aux services du quotidien – épicerie, école, CPE, restaurant… Que ce soit en pensant à nos enfants, à nos aînés ou à notre propre qualité de vie, nous gardons tous le rêve d’un quartier à échelle humaine, que nous voyons comme un village dans la ville, comme un ancrage à notre identité de proximité. Dans nos villes maintenant outrageusement dominées par les déplacements automobiles, que devrait-on trouver à distance de marche dans le quartier ? C’est quoi, le minimum requis ? Je propose trois lieux essentiels.
D’abord, l’école. Pourquoi ne deviendrait-elle pas au quartier ce que l’église a déjà été ? Une école qui ne serait pas réservée aux élèves, mais deviendrait le cœur de la communauté. Une école où se trouverait aussi un CPE, pour éviter les déplacements multiples aux parents. Une école qui proposerait des locaux communautaires pour accueillir les créatifs, les sportifs et les engagés. Une école dont la beauté architecturale marquerait le quartier.
Pour créer cette école – milieu de vie, deux écueils sont à éviter. D’une part, c’est au cœur du quartier qu’elle doit s’installer – pas à sa périphérie, sur un terrain ingrat que les promoteurs ont bien voulu céder. D’autre part, il faut résister à la tentation qui se répand des méga-écoles de quatre à cinq classes par niveau, dont le bassin de clientèle est bien trop vaste pour permettre les déplacements à pied.
Ensuite, les commerces du quotidien. L’épicerie, la pharmacie, le café, le restaurant du coin, quelques services de base – et pourquoi pas la SAQ ? – devraient être accessibles à pied pour la vaste majorité de la population. Pourquoi devrait-on dépenser un litre d’essence pour acheter un litre de lait ? Pour y arriver, nous devons remettre en question le modèle des épiceries à 20 caisses ; il faut que les villes osent reprendre en main la planification de l’espace commercial.
Pour éliminer les déserts alimentaires, il est probablement nécessaire de limiter la taille des épiceries, pour en répartir trois au cœur des milieux de vie au lieu d’une seule installée en périphérie. Une petite révolution à mener au Québec, mais l’Allemagne le fait déjà ! Avec l’épicerie suivra tout le reste…
Enfin, comme troisième lieu essentiel, je propose, en plus des espaces publics formels et aménagés, de préserver dans nos quartiers des milieux naturels semi-civilisés. Des lieux un peu sauvages, où les enfants pourraient rejouer la guerre des tuques : ruisseau, butte, ravine, ruelle broussailleuse. Avantage collatéral : ces milieux deviendront des refuges de biodiversité et nous offriront, petits et grands, les bienfaits du contact avec la nature. Au-delà des modules de jeu sagement alignés, pas de quartier sans champ de bataille ni cachette secrète où se salir un peu !
Pour des quartiers qui ont de la personnalité et où il fait bon vivre, nous devons aussi redonner leurs lettres de noblesse à l’architecture et à l’aménagement « banals ».
À côté du grand geste architectural iconique, il faut former et valoriser d’excellents architectes et urbanistes du quotidien. De ceux qui distilleront de la petite beauté ordinaire. Des professionnels qui sauront ramener le design au coin de la rue, créer des quartiers auxquels s’identifier, travailler pour l’efficacité et la simplicité de la vie de tous les jours.
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Signe précurseur des débuts des travaux pour cette salle qu’on attend depuis longtemps ou on prévoit longtemps d’avance ?
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