En passant: un bolo bien personnel à ceux qui souhaitaient, depuis le début, une déconfiture pour les fêtes du 400e!
Source: Kathleen Lavoie, Le Soleil, 17 août 2008.
Fini les nuits blanches. Fini les casse-tête de logistique. Fini l’obsession de la météo. Fini les contraintes budgétaires. Au lendemain de la présentation du Chemin qui marche, un éclatant succès, le concepteur Olivier Dufour peut enfin respirer. (…)
«Bien sûr, on aimerait ça voler de nos propres ailes. On a une maison de production depuis longtemps. Nos collaborateurs, on les a formés. On aimerait être capables de faire nos spectacles à nous, de grandes productions d’un soir, comme celle-ci (Le chemin qui marche). On est rendus là : faire nos propres projets à notre façon.»
Cette ambition, il entend la réaliser dans sa ville natale, Québec. Une véritable fourmilière de talent. «C’est positif de ne pas être à Montréal, dans le grand réseau. C’est extrêmement positif. On fait bien les choses malgré qu’on soit à Québec. Après, ça prend toutefois des leviers pour s’exporter. Pour moi, être implanté à Québec, ce n’est pas du chauvinisme. Je suis né ici.»
La distance de la métropole permet en quelque sorte, croit le concepteur, de réinventer la roue.
«Il y a tellement de monde dans l’industrie qui m’a dit “Ce n’est pas de même que les choses se font�. Nous, on a un lien avec nos employés, on les aime. Et puis, je suis content, ce soir (vendredi). À ceux qui pensent que les gens de Québec ne sont pas capables de faire des shows, je dis “Chapeau, le monde de Québec�! On fait peut-être les choses différemment, mais on les fait quand même!»
Autre objet de fierté pour Olivier Dufour, le côté rassembleur de son spectacle, qui a vu les têtes blanches côtoyer joyeusement les mèches vertes, vendredi, sur la plage de la baie de Beauport. (…)
La suite. Aussi, ce billet: Le chemin qui marche: magique hommage au fleuve.