Je serais curieux de savoir si la patinoire, que l’on aperçoit à gauche, en est à sa dernière saison et si cet espace sera requis pour étendre le « skatepark » ? Plusieurs vidéos illustrant des parcs de ce genre dans différentes villes sont disponibles sur l’internet; j’ai hâte de voir si le nôtre pourra se comparer avantageusement avec ceux-ci.
Réclamer un anneau couvert ne drainera pas 40 000 marcheurs sur les Plaines comme pour un amphithéâtre. C’est plutôt avec des statistiques que ses promoteurs en justifient la pertinence.
Vaste terrain de jeu pour l’activité populaire du patinage, un ovale de glace intérieur servirait aussi à relancer le patinage de vitesse longue piste, arguent les fédérations nationale et provinciale de ce sport.
Des trois principaux items (amphithéâtre, montagne, anneau de glace) ne serait-ce pas celui qui est le plus réaliste vu son coût et son utilisation par les athlètes qui auraient la possibilité de s’entrainer dans l’est du pays ? Les heures restantes pourraient certainement être prises pour le patinage libre et ainsi libérer des heures de glace dans les arénas traditionnels pour les « ligues de garages » qui se plaignaient cet automne de l’amputation de plages horaires.
Les travaux de construction du Super PEPS visant à doter l’Université Laval d’infrastructures sportives – un terrain de soccer, un bassin de natation de 50 par 25 mètres, un amphithéâtre gymnases et deux salles d’entraînement – de niveau international vont bon train depuis l’ouverture du chantier le 2 août dernier.
D’après-vous, est-ce que ça vaut la peine de payer plus pour un amphithéâtre en bois?
Le constructeur beauceron Canam tente de convaincre la Ville de Québec de construire un nouvel amphithéâtre d’acier similaire à celui que son entreprise vient de livrer à Pittsburgh au coût de 321 millions $.
Le président de Canam, M. Marc Dutil, a même rencontré le maire de Québec, Régis Labeaume, ces jours derniers, pour lui démontrer l’expertise de l’entreprise dans la construction d’une cinquantaine de stades et d’amphithéâtres à travers l’Amérique du Nord au cours des 15 dernières années.
Le fabricant de poutrelles d’acier est conscient que le concept envisagé à Québec jusqu’à maintenant est une structure LEED en bois, mais il dit que Canam est mesure de fournir une infrastructure d’acier faite à son usine de Saint-Gédéon à des coûts moindres.
Petit pause photo après la victoire du Rouge et Or pour voir où en était rendu les travaux du nouveau stade de l’Université Laval. Force est d’admettre qu’il faudra se fier au rendu offert par le grand panneau parce qu’il est très difficile d’obtenir une photo du site. J’aime bien le concept qui permettra à ce nouveau bâtiment de s’avancer tout juste à l’arrière des gradins du stade de football et ainsi offrir des installations modernes aux médias pour la couverture des matchs se déroulant sur la surface synthétique.
Les gens de Québec ont répondu à l’appel du maire Labeaume pour le rassemblent en faveur du retour d’une concession dans la LNH et par le fait même un nouveau Colisée. Est-ce que la foule estimée à 60000 personnes sera suffisante pour convaincre tous les intervenants dans ce dossier ? Avez-vous marché ou vous vous dites que tout çà est trop « gros » et peine perdue pour une ville du « calibre » de Québec ?
Merci au lecteur de Québec Urbain qui m’a signalé cette vidéo :
Dès le printemps 2011, un terrain synthétique aménagé pour le soccer et le football verra le jour au Patro Roc-Amadour. Les travaux, s’échelonnant sur deux mois, vont débuter dès lundi le 4 octobre. Les ficelles de ce projet de 4,2 M$ ont été attachées grâce à la contribution des gouvernements provincial et fédéral (2,8 M$) et de la Ville de Québec (1,4 M$).
QUÉBEC – La Ville de Québec envisage d’acquérir des terrains d’Hydro-Québec jouxtant le site d’ExpoCité afin d’y aménager de vastes stationnements qui accueilleraient les spectateurs du futur amphithéâtre et d’éventuels Jeux olympiques, selon le Journal de Québec.
Dans le cadre de ses visites des arrondissements, le maire Labeaume a parcouru récemment ces terrains qui s’étendent sur 29 hectares de superficie.
Une partie de la propriété aurait particulièrement intéressé M. Labeaume, celle servant à la formation des monteurs de ligne, à l’angle nord-ouest de Soumande et de Laurentienne. Le vaste terrain s’étend jusqu’au Centre culturel de Vanier.
Vérifications faites auprès d’Hydro-Québec, on retrouve sur cette propriété de 29 hectares plusieurs postes de transformation, deux écoles de formation, des lignes souterraines et aériennes. «On n’envisage pas de vendre ces terrains, qui répondent à nos besoins», a fait savoir Claire Trépanier, porte-parole d’Hydro-Québec à Québec.
Selon nos informations, l’administration Labeaume aurait toutefois amorcé des discussions avec Hydro-Québec, sachant que l’espace nécessaire pour les lignes et autres infrastructures sera moins important au cours des prochaines années, grâce à l’évolution des technologies.
La plupart des gens connaissaient l’existence du Manège militaire de Québec qui a connu une fin tragique alors qu’un incendie très violent l’a détruit un 4 avril en 2008. Toutefois, saviez-vous qu’un autre manège était sur le territoire de la Ville de Québec? C’est certes un bâtiment plus modeste, mais il va tout de même fêter ses 100 ans d’existence en 2014. Voici le fruit de nos recherches et notre visite du Manège militaire de Beauport.
La construction
Le manège a été construit en 1914 au début de la Première Guerre mondiale. Son terrain est donné à la Défense nationale par Joseph-Edouard Bédard, ancien bâtonnier du Québec (1900-1901) et ancien maire, et aussi par Edmond Giroux, agent d’assurance et maire à l’époque du village de Beauport. Selon l’acte de cessation, le bâtiment qui sera construit dans le but « d’encourager l’instruction militaire et la gymnastique dans la paroisse de Beauport ».
Aussi, en relisant l’acte de vente (No 149115 – Beauport), on peut lire cette clause très intéressante:
Si le Gouvernement venait à abandonner ce Manège, le terrain devra nous revenir de plein droit. (…) Le dit Manège sera entretenu par le Cessionnaire à ses dépens. Si pendant deux ans consécutifs le cessionnaire cessait d’employer le dit immeuble comme Manège et de l’entretenir suivant sa destination, cet immeuble ferait retour de plein droit aux cédants ou à leurs représentants légaux et ce sans indemnité de part ou d’autre.
Il faudrait demander aux héritiers des familles Bédard et Giroux s’ils surveillent de près la nature et le niveau d’activité des Forces canadiennes dans ce bâtiment. :-)
Le premier camp de concentration permanent au Québec
C’est un fait sombre et très méconnu, mais la région de Québec a accueilli deux camps de concentration pour emprisonner des citoyens originaires des pays de l’Europe de l’Est pendant la Première Guerre mondiale. Le premier camp au Québec fut emménagé au sous-sol de ce Manège militaire et il a servi à emprisonner environ 12 personnes à la fois pendant les années 1914 à 1916. Le second camp avait été établi à Shannon en 1915 sur le site du Camp militaire Valcartier ouvert l’année précédente.
Les prisonniers étaient d’origine ukrainienne, austro-hongroise, suisse, russe, turque et bien évidemment allemande. Selon le récit de plusieurs sources, les prisonniers étaient très bien traités aux deux endroits. Les prisonniers se plaignaient d’ailleurs du manque d’activités pour se désennuyer dans l’édifice de Beauport. On emprisonnait des familles entières incluant les enfants à cette époque. Il a été impossible de savoir si des enfants ont été détenus à Beauport même.
D’ailleurs, une cérémonie de commémoration de ce troublant fait historique a été tenue devant l’édifice le 30 septembre 2006:
La plaque de cuivre extérieur de 2006 a été malheureusement volée. L’association a produit une seconde plaque qui a été installé à l’intérieur.
Les prisonniers ont des noms
Voici des noms de personnes qui ont été détenus à Beauport. Cette liste partielle a été compilée grâce aux informations sur le site de l’Association ukrainienne-canadienne des droits civils. Les « roll call » officiels auraient été détruits.
Todar Chernei
Georgie Meroniuk
Mille Cvitkovic
John Sokolowsky (Autriche)
Antoni Swiertkowski
Nikola Derryk (Autriche)
Frans Travinczek
Les occupants militaires à travers les années
Dès sa construction, il accueille le 87th Quebec Regiment qui changera de nom pour le Régiment de Québec en 1920. Ce régiment est déménagé en 1942 pendant la Deuxième Guerre mondiale dans les Maritimes et plus tard à Terre-Neuve jusqu’en 1954. Il revient alors à Beauport jusqu’à son démantèlement en 1954. Plusieurs unités se succèdent dont les Voltigeurs jusqu’en 1970, année où 713e (Québec) Escadron des communications s’installa jusqu’à ce jour. Les Voltigeurs avaient amménagé l’escalier pour que les pièces d’artillerie puisse être entré à l’intérieur, les roues passant de chaque côté de l’escalier.
Le 713e Régiment des communications (Beauport)
L’unité voit le jour en 1920 sous l’appellation de la 5e compagnie du Corps royal canadien des signaux et elle est localisée au Manège militaire de la Grande-Allée. Avec le temps, l’utilisation des ondes radio dans les opérations militaires prend de plus en plus d’importance et celle de l’unité s’en suit. En 1922, elle devient le 5 Signals Battalion Canadian Corps of Signals. En 1970, elle déménage finalement à Beauport sous l’appellation du 713e (Québec) Escadron des communications pour devenir un régiment et prend son nom actuel du 713e Régiment des communications (Beauport). L’emblème du 713e Régiment des communications
Le bâtiment aujourd’hui
Le bâtiment semble avoir changé de revêtement extérieur. La couleur de la brique ne semble pas celle d’origine. D’ailleurs sur les photos les plus anciennes, il n’y avait pas de brique sur les côtés. La hauteur des deux tours a été abaissée. Selon le 713e régiment, les tours actuelles étaient là en 1970 lorsqu’ils ont pris possession des lieux. L’arrière du bâtiment est en bois recouvert de tôle métallique. L’arrière du manège. L’extension sert de bric-à-brac, tel que le montre la photo de droite.
Lorsqu’on rentre par la porte d’en avant, on arrive dans un court corridor bordé par quelques bureaux. Au bout du corridor, on se rend dans le gymnase. Le plafond de la salle de gymnase a été abaissé pour permettre son isolation. Originalement, le bâtiment avait un plafond cathédrale. Il y a un mess au rez-de-chaussée. La salle principal, utilisée entre autre comme gymnase. Le mess du rez-de-chaussé. On montre à droite la cloche qui trône dans tous(?) les mess des Forces. Celui la fait sonner paie la tournée!
Le deuxième étage est occupé principalement par le mess des officiers. Le troisième étage donne l’accès aux combles du gymnase et à quelques bureaux, dont ceux à l’intérieur des tours.
Le sous-sol de l’édifice contient la machinerie pour le chauffage. Il y a des salles de bain et douches et une salle de conférence. L’ancienne voûte cryptographique avec ses 4 serrures distinctes (clés détenues par 8 personnes) est maintenant vide puisqu’elle a été déménagée. Vers l’arrière du sous-sol, on peut voir l’ancienne voûte des armes. Dans le sous-sol, nous n’avons pas vu de traces témoignant de son ancienne utilisation en tant que centre de détention. Le plus très jeune escalier menant au sous-sol, et l’ancienne voûte cryptographique aux 4 serrures À gauche, la salle de conférence. Au bout, la trappe semblait connecter avec l’exterieur du bâtiment lors d’un autre temps. À droite, on voit la salle des machines.
Le Bureau d’examen des édifices patrimoniaux du gouvernement fédéral a reconnu la valeur patrimoniale de l’édifice en 1991.
Le 713e Régiment est maintenant installé aussi dans l’ancien local d’Ameublement Tanguay sur le boulevard Ste-Anne. Les activités principales ont été déménagées dans ce nouveau bâtiment plus grand. Le bureau de Commandant et une armoire à souvenir. Les combles, maintenant isolés. Standard drill plan, document sur lequel le manège est basé. À droite, le compte rendu des activités du 7 décembre 1921.
L’Université Laval a procédé aujourd’hui à l’octroi du contrat de construction du stade de soccer-football à l’entrepreneur général de Québec Pomerleau inc, selon un communiqué de presse transmis aux médias.
Il s’agit de la première phase du projet régional d’agrandissement du pavillon de l’Éducation physique et des sports (PEPS). La direction de l’Université a reçu hier la dernière autorisation du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport qui permet d’amorcer les travaux dans le secteur immédiatement à l’ouest du stade de football du PEPS. Le chantier devrait se mettre en branle au cours des prochains jours.