Par Gérald Gobeil le 3 décembre 2019 Commentaires fermés sur Marché du Vieux-Port: la démolition est pratiquement entérinée
Taïeb Moalla
Journal de Québec
Le conseil municipal de Québec a planté lundi soir l’avant-dernier clou dans le cercueil du Marché du Vieux-Port. Les élus ont voté en faveur d’une motion qui autorise la soumission de l’autorisation de démolition au conseil d’agglomération de ce mercredi. Habituellement, le passage devant le conseil d’agglomération est une simple formalité.
Lundi soir, les élus d’Équipe Labeaume ont tous voté en faveur de la démolition. Six élus municipaux – les trois de Québec 21, Jean Rousseau, Raymond Dion et Yvon Bussières – ont cependant voté contre.
CHRONIQUE / L’ambitieux projet de quartier dense et animé au bassin Louise que le Port de Québec faisait miroiter en 2015 est aujourd’hui écarté.
L’idée d’un pôle «signature et rassembleur» n’est pas abandonnée, mais les visées du Port sont aujourd’hui plus modestes et on ne lui sent plus le même empressement ni la même motivation.
Le Marché du Vieux-Port a fermé, l’appétit pour les condos a fléchi, le projet de second terminal de croisières a été déplacé à l’embouchure de la rivière Saint-Charles, etc.
Bref, le contexte économique, social et immobilier a changé, de sorte que le plan de 2015 ne tient plus.
Les spectaculaires illustrations d’artistes qui montraient des tours de condos, un hôtel, des immeubles à bureaux et espaces récréatifs avec une «plage» de sable (sans accès à l’eau) ne sont désormais plus dans les cartons.
En fait, il ne reste plus rien de très concret dans les cartons, sinon un engagement du Port à préserver les espaces publics du bassin Louise et les percées visuelles sur le bâti patrimonial. Pour le reste, tout est à redéfinir.
Le Port revient ou presque à la case départ dans la recherche d’un «beau legs à la communauté», d’un «générateur de déplacements» et d’une vocation pouvant susciter l’adhésion populaire.
«On ne veut pas que ce soit un enjeu de chicanes à Québec», a expliqué cette semaine le pdg Mario Girard devant un parterre de gens d’affaires de l’Institut de développement urbain du Québec (IDU).
(…)
Au cours des derniers mois, on a assisté à la fermeture du Marché du Vieux-Port, au déménagement de Bordeaux fête le vin à Québec vers l’agora et à l’abandon de la pêche blanche au Village Nordik.
Cela illustre les difficultés de Québec à trouver une vocation durable pour le bassin Louise et relance une certaine urgence à y réfléchir.
L’acquisition récente du bâtiment de l’Espace 400e par la Ville de Québec pourrait en être le point de départ. Ce bâtiment, vacant (ou presque) depuis 2008, était jusque-là propriété du fédéral.
La Ville souhaite y loger des activités touristiques et culturelles qui restent à préciser.
Le Port de Québec, qui agissait jusqu’ici comme «promoteur » du bassin Louise, prend aujourd’hui un pas de recul.
Par Gérald Gobeil le 15 novembre 2019 Commentaires fermés sur Voici le futur terminal de conteneurs du Port de Québec
Stéphanie Martin
Journal de Québec
Le Port de Québec a présenté vendredi les images précises du futur terminal de conteneurs qui sera fonction en 2024 dans le secteur de Beauport et qui sera «le plus vert en Amérique du Nord».
Les premières images ont été dévoilées après que le Port et ses partenaires, le CN et Hutchison Ports, se sont entendus sur la nouvelle mouture. Les documents sur le projet défini ont également été déposés ce mois-ci à l’Agence d’évaluation d’impact du Canada.
Le terminal de conteneurs sera entièrement électrifié. Les infrastructures seront automatisées et semi-automatisées. «On est dans un environnement fortement technologique», a fait valoir le directeur de projet, Hugues Paris. «C’est très intéressant au niveau environnemental.»
Pour M. Paris, le terminal s’inscrira parmi les ports les plus modernes au monde, avec Rotterdam, Barcelone, Shangai et Sydney. «Ça va être le plus évolué en Amérique du Nord, ça va être le terminal le plus vert, on est assurés de ça», a affirmé le directeur de projet.
Grâce à l’automatisation du projet, on promet de réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre et de 50 % les émissions d’oxyde d’azote.
On construira un nouveau quai de 610 mètres, comme prévu dans le projet initial, accolé au secteur de la baie de Beauport. Mais on n’aura pas besoin d’un deuxième poste à quai, ce qui fera en sorte qu’on réduira le dragage du fleuve de 43 %.
Le terminal d’une capacité annuelle de 700 000 conteneurs équivalent vingt pieds comprendra des grues-portiques, qui recueilleront les conteneurs directement des navires. Des véhicules de transport horizontaux contrôlés à distance vont soulever les conteneurs et les amener à bon port, sur une pile, où un pont roulant viendra les chercher et les emmènera près des rails ou les déposera sur un camion.
L’avocat François Marchand est débouté en Cour supérieure dans sa tentative de sauver de la démolition le Marché du Vieux-Port, qu’il considérait comme «illégale».
Dans une décision rendue vendredi, le juge Clément Samson se rend aux arguments de la Ville de Québec et conclut que le demandeur, Me Marchand, «n’a pas l’intérêt pour agir judiciairement» dans ce dossier.
Le débat portait principalement sur un contrat de cession signé entre le gouvernement du Canada et la Ville de Québec en 2013.
Dans le cadre de cette entente, le fédéral cédait les terrains du marché à la municipalité pour un dollar symbolique et «aux seules fins d’y aménager un marché public, un parc de détente, des espaces de stationnement […] et un jardin floral».
Me Marchand, opposant notoire de l’administration Labeaume, faisait valoir qu’en déménageant les activités du marché du Vieux-Port à ExpoCité et en installant sur l’ancien site des étals saisonniers, la Ville de Québec et l’exploitant, la Coopérative des horticulteurs de Québec, contrevenaient aux «conditions de la vente» établies par ce contrat.
La Ville répondait que ce document ne comporte pas l’obligation de maintenir un bâtiment spécifique sur les lieux. Le gouvernement fédéral appuyait la position de la municipalité.
«Les relations de la Ville et du gouvernement fédéral ne concernent qu’eux. Un tiers ne peut intervenir pour demander de les interpréter ou même de les faire appliquer. Si, d’un commun accord, les parties à un contrat désirent en atténuer les effets, cela les concerne», a tranché le juge.
Le nouvel édifice se livre peu à peu et il ne reste que peu de temps avant que les citoyens puissent bénéficier des services offerts par cette nouvelle infrastructure dans le quartier St-Roch.
D’ailleurs sur la page du YMCA de Québec, on peut en apprendre plus et mieux connaitre les services qui y seront dispensés. Un nouveau YMCA à Saint-Roch en 2020.
Par Martin Otis le 20 septembre 2019 Commentaires fermés sur Mise à jour dans le dossier de la nouvelle centrale de police
Source : Olivier Lemieux, Radio-Canada, le 20 septembre 2019
La Ville de Québec exclut désormais la possibilité de fermer les postes de police de Charlesbourg et de La Haute-Saint-Charles cet automne. Selon des informations obtenues par Radio-Canada, le déménagement des patrouilleurs dans la vieille centrale du parc Victoria n’est plus envisagé avant le printemps prochain.
Si ça ne fonctionne pas cet automne, ça ne fonctionnera pas plus au printemps, tranche Marc Richard, président de la Fraternité des policiers de Québec.
En juin dernier, le directeur du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), Robert Pigeon, affirmait qu’il était souhaitable de rapatrier les patrouilleurs des postes du nord vers le centre-ville, et ce, dès le mois d’octobre pour travailler en synergie.
Le déménagement devait permettre d’accélérer la refonte du plan de couverture du territoire avant la construction d’une nouvelle centrale de police dans le quartier Lebourgneuf, à l’angle du boulevard Louis-XIV et de l’autoroute Laurentienne.
Or, le budget de la nouvelle construction n’est pas encore fixé et aucune date pour une première pelletée de terre n’a été arrêtée.
Le projet de marché saisonnier, qui devait voir le jour cet été sur le site du défunt Marché du Vieux-Port, est mis sur la glace jusqu’en 2020.
La Coopérative des horticulteurs, qui devait gérer les nouvelles installations temporaires, a décidé de «tirer la plogue» sur le projet en raison des délais judiciaires qui s’étirent, a-t-on confirmé mardi.
Rappelons que l’avocat François Marchand s’oppose à la démolition du bâtiment actuel devant les tribunaux. L’avocat – dont le bureau est situé tout près du Marché du Vieux-Port – et la Ville de Québec sont toujours en attente d’un jugement dans ce dossier.
Quoi qu’il en soit, la Ville estime qu’il lui faudra de six à huit semaines pour démolir le bâtiment actuel, fermé au public depuis le 12 juin dernier, et installer une tente avec des étals au même endroit.
«En comptant les vacances de la construction, on est rendus à la mi-septembre au mieux. Ça ne vaut pas la peine, alors on tire la plogue», a indiqué le directeur général de la Coopérative des horticulteurs, Daniel Tremblay, en entrevue avec Le Journal, sans attendre une annonce officielle de la Ville.
Par Martin Otis le 2 juillet 2019 Commentaires fermés sur Anneau de glace – état des travaux (4)
Enfin on commence à voir quelque chose de plus concret dans ce projet. Il sera intéressant dans les prochains mois de voir la superstructure s’élever dans le ciel de Ste-Foy.