Le chemin a été long pour l’instigateur du projet Léonce Naud et sa Société des Gens de Baignade, mais le fil d’arrivée a été franchi le 1er juillet 2022: on peut maintenant se baigner au Bassin Louise à l’Oasis du Port.
Tout l’été, 7 jours sur 7, le site sera ouvert et des sauveteurs seront sur place. Ceux qui ont sauté hier ont bien apprécié. Malgré une certaine appréhension pour mon fils (« on va toucher aux algues au fond? »), il a adoré et il a fallu que je tire un peu pour le sortir de là!
Le Port de Québec reverra complètement l’aménagement de la baie de Beauport et prévoit ajouter plus d’espace pour les amateurs de voile, pour un projet total de 7 millions $.
Le Journal a obtenu en exclusivité les détails de la nouvelle mouture du projet, qui verra le jour en 2024, suivant l’échéancier du terminal de conteneurs Laurentia.
«C’est un bel exemple de collaboration constructive. On améliore la situation. On est rendu avec quelque chose de positif, c’est beau, ça répond aux besoins des utilisateurs», souligne le président-directeur général de l’Administration portuaire de Québec (APQ), Mario Girard.
CHRONIQUE / L’ambitieux projet de quartier dense et animé au bassin Louise que le Port de Québec faisait miroiter en 2015 est aujourd’hui écarté.
L’idée d’un pôle «signature et rassembleur» n’est pas abandonnée, mais les visées du Port sont aujourd’hui plus modestes et on ne lui sent plus le même empressement ni la même motivation.
Le Marché du Vieux-Port a fermé, l’appétit pour les condos a fléchi, le projet de second terminal de croisières a été déplacé à l’embouchure de la rivière Saint-Charles, etc.
Bref, le contexte économique, social et immobilier a changé, de sorte que le plan de 2015 ne tient plus.
Les spectaculaires illustrations d’artistes qui montraient des tours de condos, un hôtel, des immeubles à bureaux et espaces récréatifs avec une «plage» de sable (sans accès à l’eau) ne sont désormais plus dans les cartons.
En fait, il ne reste plus rien de très concret dans les cartons, sinon un engagement du Port à préserver les espaces publics du bassin Louise et les percées visuelles sur le bâti patrimonial. Pour le reste, tout est à redéfinir.
Le Port revient ou presque à la case départ dans la recherche d’un «beau legs à la communauté», d’un «générateur de déplacements» et d’une vocation pouvant susciter l’adhésion populaire.
«On ne veut pas que ce soit un enjeu de chicanes à Québec», a expliqué cette semaine le pdg Mario Girard devant un parterre de gens d’affaires de l’Institut de développement urbain du Québec (IDU).
(…)
Au cours des derniers mois, on a assisté à la fermeture du Marché du Vieux-Port, au déménagement de Bordeaux fête le vin à Québec vers l’agora et à l’abandon de la pêche blanche au Village Nordik.
Cela illustre les difficultés de Québec à trouver une vocation durable pour le bassin Louise et relance une certaine urgence à y réfléchir.
L’acquisition récente du bâtiment de l’Espace 400e par la Ville de Québec pourrait en être le point de départ. Ce bâtiment, vacant (ou presque) depuis 2008, était jusque-là propriété du fédéral.
La Ville souhaite y loger des activités touristiques et culturelles qui restent à préciser.
Le Port de Québec, qui agissait jusqu’ici comme «promoteur » du bassin Louise, prend aujourd’hui un pas de recul.
Par Gérald Gobeil le 15 novembre 2019 Commentaires fermés sur Voici le futur terminal de conteneurs du Port de Québec
Stéphanie Martin
Journal de Québec
Le Port de Québec a présenté vendredi les images précises du futur terminal de conteneurs qui sera fonction en 2024 dans le secteur de Beauport et qui sera «le plus vert en Amérique du Nord».
Les premières images ont été dévoilées après que le Port et ses partenaires, le CN et Hutchison Ports, se sont entendus sur la nouvelle mouture. Les documents sur le projet défini ont également été déposés ce mois-ci à l’Agence d’évaluation d’impact du Canada.
Le terminal de conteneurs sera entièrement électrifié. Les infrastructures seront automatisées et semi-automatisées. «On est dans un environnement fortement technologique», a fait valoir le directeur de projet, Hugues Paris. «C’est très intéressant au niveau environnemental.»
Pour M. Paris, le terminal s’inscrira parmi les ports les plus modernes au monde, avec Rotterdam, Barcelone, Shangai et Sydney. «Ça va être le plus évolué en Amérique du Nord, ça va être le terminal le plus vert, on est assurés de ça», a affirmé le directeur de projet.
Grâce à l’automatisation du projet, on promet de réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre et de 50 % les émissions d’oxyde d’azote.
On construira un nouveau quai de 610 mètres, comme prévu dans le projet initial, accolé au secteur de la baie de Beauport. Mais on n’aura pas besoin d’un deuxième poste à quai, ce qui fera en sorte qu’on réduira le dragage du fleuve de 43 %.
Le terminal d’une capacité annuelle de 700 000 conteneurs équivalent vingt pieds comprendra des grues-portiques, qui recueilleront les conteneurs directement des navires. Des véhicules de transport horizontaux contrôlés à distance vont soulever les conteneurs et les amener à bon port, sur une pile, où un pont roulant viendra les chercher et les emmènera près des rails ou les déposera sur un camion.