En cette belle journée de l’Action de grâce.
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Au lieu de vous présenter la sempiternelle chute, je vous propose les « orangés » d’un sous-bois environnant. Plusieurs randonneurs s’étaient donnés rendez-vous à cet endroit en cette magnifique journée de l’Action de Grâce.
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Source : Karine Gagnon, Journal de Québec, le 6 octobre 2010
Robert Lepage et son équipe seront prêts dès la fin de l’année à présenter aux élus de Québec le fameux projet Diamant, l’un des legs du Forum universel des cultures.
Le maire a pu prendre connaissance du projet modifié en janvier, mais le tout n’a pas encore été présenté aux élus.
« Il y a des éléments qui nous manquent avant qu’on rende ça public. Il faut fignoler certains aspects, comme le montage financier, les partenaires et collaborateurs. On va travailler là-dedans tout l’automne. Ensuite, ce n’est pas nous qui allons décider du moment de la présentation, nous allons attendre l’invitation de la Ville », a signalé au Journal Jean-Pierre Vézina, vice-président finances d’Ex Machina.
Le voile se lève tranquillement sur le projet « Le Diamant ».
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C’est grâce au travail soutenu du groupe Rivière Vivantes depuis 1995, organisme sans but lucratif, que la restauration et à la mise en valeur de la rivière Saint-Charles a été entreprise. L’organisme fut fondé par des citoyens préoccupés par l’état de leur rivière et désireux d’œuvrer à sa réhabilitation. Par la suite la création de la Société de la rivière Saint-Charles fut mise sur pied pour mettre en valeur la rivière Saint-Charles en réalisant des activités d’aménagement, d’animation et de sensibilisation auprès de la population et du tourisme dans le respect des principes du développement durable.
Le parc de la rivière St-Charles et Duberger dans sa partie la plus connue et la plus fréquentée est la portion comprise entre le barrage Sansom et le pont Scott. Cette Portion de la rivière fut revitalisée et transformée par section entre 2000 et 2007.
Depuis 2003 jusqu’à 2008 des sentiers sur les berges de la rivière St-Charles entre le pont Scott et le lac St-Charles, furent réalisés, permettant un accès en tout temps par la population. Certains tronçons (plus ou moins aménagé) existaient déjà dans les secteurs du parc Duberger, de la Maison Oneil, du parc Chauveau et des Chutes Kabir Kouba.
Voici donc une visite virtuelle de ce beau parc par secteur, et en espérant vous donner le goût de découvrir cette richesse nature plus en profondeur. À noter que nombre de passerelles ont été installées pour permettre l’accès à ce parc linéaire et/ou pour permettre de traverser la rivière en plusieurs endroits.
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Section du barrage Samson au pont Scott
Le plus connu de tous, cette section urbain comme vous le savez a été restaurée, revitaliser et réaménagé avec des aménagements urbains, passerelle, banc, sentier parfois en poussière de pierre et parfois asphalté ! Ont y découvre aussi 10 œuvres de l’artiste Truong Chanh Trung, représentant différentes espèces ailées, installées sur des anciens poteaux de lampadaire.
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Section Pont Scott jusqu’à Robert-Bourassa.
Parcours quasiment boisé pour la plupart de son itinéraire, excepter un quartier résidentiel en bordure de la rivière longeant le boulevard Père-Lelièvre.
Voir aussi : Arrondissement Haute-St-Charles, Arrondissement La Cité-Limoilou, Arrondissement Les Rivières, Environnement, Lieux magiques, Parc, Patrimoine et lieux historiques, Photographies citadines, Reportages photo, Tourisme.
On apprend que le Domaine Cataraqui ouvre au public le 30 septembre :
Demain, 29 septembre, nous procéderons à l’inauguration officielle du domaine Cataraqui! À compter de jeudi, il sera donc ouvert au public. De belles photos à venir sur cette page!
via la page Facebook de la Commission de la capitale nationale du Québec.
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Lieux magiques, Patrimoine et lieux historiques.
Source : Radio-Canada, le 22 septembre 2010
La Ville de Québec et différents partenaires investiront 1,6 million de dollars pour illuminer et animer la ville durant la période des Fêtes. Le comité exécutif a adopté le budget jeudi.
Un parcours illuminé de 3 km s’étendra du quartier Saint-Roch jusqu’au Petit-Champlain. Aussi, un sapin de Noël géant sera installé sur le parvis de l’église Saint-Roch et un labyrinthe de sapins de Noël sera érigé au Vieux-Port.
Le projet de faire de Québec une capitale de Noël d’hiver franchit ainsi un pas important, mentionne Julie Lemieux du comité exécutif responsable de la culture. « Je pense que Québec a tout ce qu’il faut pour attirer une clientèle qui aime la magie de Noël, donc c’est pour ça qu’on veut vraiment miser là-dessus dans les prochaines années. C’est un premier pas », dit-elle.
La Ville entend lancer un appel d’offres afin de trouver un producteur pour coordonner l’animation.
Un titre « ronflant » et encore des sous qui passent dans le « tordeur » ou une fête que Québec se doit de souligner à tout prix ?
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Le Morrin Center a jadis été connu sous différentes appellations dû à ses diverses vocations depuis sa construction. On y a incarcéré les pires criminels à une époque, on y a dispensé des cours universitaires et la première société savante du Canada y a vu le jour. Nous l’avons visité pour vous et nous avons eu la chance d’avoir accès à des sections qui ne sont pas ouvertes au public.
C’est certainement la vocation la plus intrigante de cet établissement. La prison fut construite entre 1808 et 1814 sur les fondations de la Redoute Royale qui fut érigée en 1712. Cette prison fut la première au Canada qui mit en application des principes de réhabilitation au lieu de la détention pure et simple. Elle fut l’oeuvre de l’architecte François Baillargé et elle épousa le style néo-palladien fort apprécié par les Britanniques.
La section des cellules est divisée en 2 sections de 5 cellules. Un bloc servait pour la sécurité maximum. On accède aux blocs par d’étroits corridors pour éviter d’affronter 2 détenus à la fois lors d’une évasion. Les murs sont en pierre et les plafonds sont voûtés. Chaque cellule mesure environ 5′ par 7′. Chaque cellule pouvait se transformer en cellule d’isolement en y fixant une porte amovible.
Chaque bloc avait une pièce commune où on y installait un poêle à bois auquel une cheminée en métal longea horizontalement le plafond pour se rendre à l’extérieur.
Les planchers étaient faits en lattes de bois et recouverts de paille. Les planchers de bois sont toujours là d’ailleurs. Le bois est rendu très mou et effritable. De gros anneaux avaient été posés au sol pour attacher les prisonniers malades mentaux.
Il n’avait que des barreaux aux fenêtres de chaque bloc de détention. On devait placer de la paille dans l’embouchure de la fenêtre en hiver pour atténuer les pertes de chaleur et éviter de geler lors de nos rudes hivers.
Chaque cellule était prévue pour un seul prisonnier, mais les problèmes de surpopulation ont poussé la prison à incarcérer 4 détenus dans les minuscules cellules.
Accessible uniquement par une trappe au plancher, le sous-sol a un plafond d’une hauteur de 4 à 6 pieds seulement. On marche directement sur la terre. Nous avons eu des informations divergentes sur l’utilisation de cet espace. Notre guide nous a informé que des prisonniers handicapés mentaux ont été incarcéré là. Toutefois, l’historien et ancien directeur du Centre nous a fait savoir que le sous-sol a uniquement servi comme caveaux à légumes selon les fouilles archéologiques. Il y a très peu de lumière et l’endroit est suffocant.
Lorsque nous l’avons visité, il nous a donné la chair de poule. Sans avoir eu réellement peur, on se sentait dans un endroit bizarre. On était bien content de remonter les marches et de le quitter.
Il y a eu 14 pendaisons publiques à cette prison. La potence était installée sur un balcon en métal fixé au dessus de la porte principale. On raconte qu’environ mille personnes venaient assister aux exécutions incluant des familles avec enfants. Selon notre guide, on exposait sur le trottoir pendant 2 jours pour que les gens le voient bien et surtout qu’ils le sentent. Cette information a été démentie par M. Donovan.
Plusieurs employés qui ont travaillé au Centre et à sa bibliothèque prétendent que le bâtiment est hanté par les esprits de ceux qui y ont perdu la vie.
La prison ferme ses portes en 1867 lorsque la seconde prison dans l’actuel Musée du Québec sur les Plaines d’Abraham fut ouverte.
Le docteur et maire de Québec, Joseph Morrin, fonda en 1862 le Morrin College affilié à l’Université McGill. On y enseigna les arts et la théologie presbytérienne. On confie à l’architecte Joseph-Ferdinand Peachy la modification de l’édifice pour accueillir le collège dans cet édifice en 1968. On préserve les 2 blocs de cellules, on retire le balcon et on aménage de grandes salles de cours.
En raison du faible nombre d’étudiants, le collège admettra des femmes en 1885 soit 20 ans avant l’Université Laval. La situation financière du collège le force à fermer ses portes au début du 20e siècle.
Le College Hall, là où les cours étaient donné
Cette société à but non lucratif est installée dans cet édifice depuis 1868. Elle y inaugure une bibliothèque dans la portion droite de l’édifice qui est restée ouverte jusqu’à aujourd’hui.
Voici une description provenant de leur site web :
Fondée par Lord Dalhousie en 1824, la Literary and Historical Society of Quebec est la première société savante au Canada. Après avoir été relocalisée plusieurs fois et avoir essuyé deux incendies, la Société s’installe dans l’aile nord du Morrin College, en 1868.
À l’origine, les orientations et objectifs de la Société sont variés. La Société collectionne des documents sur l’histoire du Canada et réédite plusieurs manuscrits rares. La recherche dans tous les champs de connaissance est fortement encouragée. Des essais érudits sont régulièrement publiés dans les Transactions; certains de ces textes contribuent considérablement à l’avancement du savoir.
Dans le hall d’entré est suspendu les portraits d’ancien président de la société
La bibliothèque est probablement la plus belle dans la Ville de Québec. Les étagères tapissent chaque pouce carré des quatre murs. Un balcon au 2e fait le tour de la salle où l’on retrouve des livres datant de l’ouverture de la bibliothèque il y a 150 ans.
Cet organisme est un point central de la communauté anglophone dans la Ville de Québec. Les anglophones ont déjà représenté 41 % de la population de la ville en 1861. Les problèmes économiques de Québec à la fin du 19e siècle ont encouragé ces citoyens à quitter Québec pour migrer vers d’autres régions. L’exclusion de Québec du Grand Tronc du chemin de fer canadien nuisait beaucoup à son essor économique. Leur langue a facilité leur intégration dans d’autres régions à majorité anglophone ailleurs au Canada. Aujourd’hui, ils représentent 2 % de la population et ils sont pour la très grande majorité parfaitement bilingue et impossible à identifier mis à part leur nom de famille.
À ce sujet, je vous invite à regarder cette émission de Tout le monde s’en fout (TLMSF) animée par Matthieu Dugal qui a été filmé dans la bibliothèque du Morrin Center. L’émission comprend une entrevue (à 16m30s) avec l’historienne Louisa Blair sur la présence des anglophones dans la Ville de Québec.
Le Centre Morrin est un centre culturel appartenant depuis 2004 à la Literary and Historical Society of Quebec. Cet organisme a acquis l’édifice de la Ville de Québec dans le but de le promouvoir à divers usages (tourisme, location de salles, etc.). Des visites guidées sans rendez-vous sont organisées pour les visiteurs. On vous encourage à découvrir ce lieu méconnu et chargé d’histoire.
On tient à remercier la Literary and Historical Society of Quebec pour son accueil chaleureux pour ce reportage.
Sites d’intérêt et références :
MAJ 2010-08-15 21:00 : Patrick Donovan, historien et ancien directeur exécutif du Centre Morrin, m’a écrit pour rectifier certains faits. J’ai modifié le texte en conséquence.
Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Histoire, Lieux magiques, Patrimoine et lieux historiques, Voyage dans le temps.
Un lecteur du blogue nous a fait part de l’existence d’un funiculaire au pied des Chutes Montmorency pour se rendre à la maison Kent (Manoir). Il a trouvé un billet très détaillé et recherché qui a été publié sur un blogue français dédié aux funiculaires à travers le monde. L’auteur avait en sa possession une carte postale couleur ayant le titre : Incline Railway at Montmorency Falls. Il a donc fait des recherches sur le web et grâce à la magie de l’internet il a pu rédiger un texte avec beaucoup de précision en y ajoutant des photos d’époque.
Il nous fait découvrir que le chemin de fer entre Québec et Saint-Anne-de-Beaupré avait une dérivation en « Y » qui se rendait au pied de la chute. Une station de train permettait alors aux passager d’emprunter le funiculaire pour se rendre plus haut à la maison Kent et sur la promenade le long de la falaise pour se rendre au sommet de la chute.
Le billet nous fait découvrir qu’il avait beaucoup de bâtiments et d’infrastructure au pied la chute il y a 100 ans dans la photo du Museé McCord. Le funiculaire aurait été en place entre 1901 et 1953.
Voir aussi : Arrondissement Beauport, Histoire, Lieux magiques, Parc, Patrimoine et lieux historiques, Québec vu d'en haut, Voyage dans le temps.
Un endroit très méconnu que les Soeurs de la Charité de Québec semblent vouloir garder pour elles. L’entrée principale inutilisée de cette magnifique chapelle est sur la rue Richelieu entre le avenue Honoré-Mercier et la rue des Glacis (derrière l’édifice de Bell Canada).
La chapelle a été dessinée par l’architecte Charles Baillairgé en 1850. Elle a connue 3 incendies, mais elle fut restaurée fidèlement à ses devis originaux à chaque fois. La chapelle actuelle date de 1915 et à certains endroits son plafond atteint 67 pieds.
Le photographe Jean-Pierre Lavoie, spécialisé dans la photo immersive en 360 degrés, a produit deux panoramas à l’intérieur de la chapelle.
Nous étions censé visiter la maison et sa chapelle, mais les soeurs ont annulé notre visite quelques jours avant le rendez-vous. Un des rares endroits où l’on s’est fait refuser l’accès d’ailleurs.
Plus d’infos:
Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Lieux magiques, Patrimoine et lieux historiques.