Voici l’extrait audio de notre 1er passage à l’émission Bouchard en parle du FM93. On discute cette semaine des tours Martello. Pour en savoir plus sur ce sujet, on vous invite à lire nos billets sur la Tour Martello no. 3 et no. 4.
Québec, le 28 juin 2010. – L’Arrondissement de La Cité-Limoilou invite le public à assister en grand nombre à l’événement Les dimanches champêtres, au parc Cartier-Brébeuf. Cet événement consiste en une série de conférences présentées par la Société historique de Limoilou, dans le cadre du 475e anniversaire du second voyage de Jacques Cartier.
* La rivière Lairet
4 juilllet, à 13 h 30
L’histoire de la rivière Lairet interprétée par l’historien Réjean Lemoine.
Réservation obligatoire : 418 648-4038
* Docteurs, guérisseurs et fossoyeurs
18 juillet, à 13 h 30
La petite histoire de la médecine à Québec du 16e au 19e siècle interprétée par les Services historiques Six-Associés.
Réservation obligatoire : 418 648-4038
* Expertises archéologiques au lieu historique Cartier-Brébeuf
1er août, à 13 h 30
L’histoire des nombreuses fouilles archéologiques qui se sont déroulées au parc Cartier-Brébeuf interprétée par l’archéologue Anne Desgagné.
Réservation obligatoire : 418 648-4038
* L’alimentation au temps de Cartier
14 août, à 13 h 30
Venez découvrir les us et coutumes autour de la table à l’époque de l’explorateur Jacques Cartier. Interprété par Bobby Grégoire, B.A. ès Arts.
QUÉBEC, le 16 juin /CNW Telbec/ – Les plus anciennes traces de présence
humaine découvertes dans le secteur de Place-Royale remontent à près de 5 000
ans… Bien avant l’arrivée des premiers Européens! Ayant été tour à tour
place publique, marché public et lieu d’exécution des criminels, Place-Royale
reçoit le statut, en 1967, de site historique d’importance nationale. Grâce à
une toute nouvelle cyber-exposition unique, le Musée de la civilisation à
Québec permet dès aujourd’hui l’exploration de Place-Royale et ses alentours.
Le tout est rendu possible grâce au soutien financier du ministère du
Patrimoine canadien dans le cadre du Fonds des partenariats du Programme de la
culture canadienne en ligne. Ce site a été produit par le Musée de la
civilisation, en partenariat avec la société Idéeclic, le ministère de la
Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, le service
national du RÉCIT en Univers Social, et l’École Multidisciplinaire de l’Image
de l’Université du Québec en Outaouais.
Source : Jean-François Darche, Conseil de quartier du Vieux-Limoilou, le 13 juin 2010
Communiqué
SÉANCE D’INFORMATION PUBLIQUE SUR L’AVENIR DE L’AUTRE CASERNE
QUÉBEC, le 11 juin 2010 / Ville de Québec / – Le conseil de quartier du
Vieux-Limoilou et Mme Suzanne Verreault, conseillère municipale du district
Sylvain-Lelièvre et présidente de l’arrondissement de La Cité–Limoilou, vous
rappellent qu’il ne reste que quatre jours avant la tenue de la séance
d’information publique au sujet de l’avenir de l’Autre Caserne. La séance se
tiendra le mardi 15 juin au Centre Horizon (salle Daigle) situé au 801, 4e rue.
Lors de cette rencontre, tous les groupes et tous les individus qui ont des projets d’occupation ou d’animation
pour l’Autre Caserne ont été appelés à s’inscrire pour présenter leurs intentions aux citoyens présents, aux
membres du conseil de quartier ainsi qu’à la conseillère municipale du district. Les citoyens sont également
invités à faire part de leur vision concernant l’avenir de l’Autre caserne.
Lors de la séance d’information, vous pourrez donc assister à la présentation des projets suivants :
Hugo Vachon : Centre de production et de diffusion pluridisciplinaire
André-Anne Bellemare : Toit vert à implication citoyenne
Marc Bergeron – 1, 2, 3 GO! : Une caserne au service des enfants, des familles et de
la communauté
Garey Côté : Authentique Caserne
Pierre Jobin – Les Productions Aux oiseaux de
passage : Maison de la culture du Vieux-Limoilou
Communiqué de presse de m. Darche que je me suis permis d’adapter à la mise en page de WordPress. M. Gobeil avait déjà mis ce lien en réponse au dernier billet mais comme la réunion est demain, c’est un petit rappel.
(Québec) À sa deuxième année d’existence, le jardin du toit de la Maison de Lauberivière a pris de l’expansion, passant de 500 à 653 bacs en culture, grâce à un projet de parrainage lancé dans la population. Et puisqu’il reste une vaste superficie de toit encore libre, tous les coeurs généreux sont invités à soutenir l’achat d’un nouveau bac et à ajouter ainsi leur petite… graine.
Certains y sont déjà allés, d’autres pas, voici une jolie prise de vue de la magnifique cour intérieure du Cercle de la Garnison, le club privé des Forces canadiennes.
J’ai pris le temps ce midi de découvrir un parc qui est en fait une extension artificielle dans le Fleuve Saint-Laurent à la hauteur de la sortie boulevard des Chutes de l’Autoroute Dufferin Montmorency. C’est un endroit où on peut respirer le grand air salin et c’est assez venteux. On doit toutefois faire abstraction du bruit très élevé et incessant provenant de l’autoroute à 6 voies à proximité. J’ai aucune idée si cet endroit à un nom. Il n’y a aucun pancarte sur place.
J’espérais trouver un endroit sympathique pour prendre un marche à l’occasion et aller jouer avec les enfants. J’ai été surpris et déçu de découvrir un lieu très mal entretenu et laissé à l’abandon. Des éclats de bouteilles de bière jonchent le sol. Il y en a autant dans le sentier et dans le gazon. On doit vraiment regarder où on met les pieds.
L’accès pour s’y rendre n’est vraiment pas évident. La descendre d’escalier est placé au bout du viaduc de boulevard des Chutes. On doit traverser le viaduc à pied ou à vélo, car il est interdit de garer sa voiture sur ce dernier. Il faut faire très attention, car les voitures roulent très vite et ne sont pas habituées à voir des piétons à cet endroit. D’ailleurs, il n’y a aucun trottoir. On dirait qu’ils ne voulaient pas que les gens fréquentent cet endroit.
MAJ: J’ai appris que cette extension est la propriété du Port de Québec. J’ai d’ailleurs souvenir de voir un prolongement du Port de Québec jusqu’à cet endroit dans le fameux rapport de transport Vandry-Jobin des années 60. À la dernière élection, la conseillère Julie Lemieux avait promis un parc au coût de 100 000 $ à cet endroit.
C’est déplorable que les citoyens d’un arrondissement riverain comme Beauport n’aient pas présentement un accès facile au fleuve.
QUÉBEC, le 7 juin 2010. – Le conseil de quartier du Vieux-Limoilou et Mme Suzanne Verreault, conseillère municipale du district Sylvain-Lelièvre et présidente de l’Arrondissement de La Cité–Limoilou, annoncent qu’ils tiendront conjointement une séance d’information publique au sujet de l’avenir de l’Autre Caserne le 15 juin prochain à 19 h, au Centre Horizon (salle Daigle), situé au 801, 4e rue.
Lors de cette rencontre, tous les groupes et tous les individus qui ont des projets d’occupation ou d’animation pour l’Autre Caserne sont invités à venir présenter leurs intentions aux citoyens présents, aux membres du conseil de quartier ainsi qu’à Mme Verreault. Également, tous les citoyens qui veulent partager leurs visions des développements pour l’Autre Caserne sont invités à faire part de leurs idées et à venir les échanger lors de cette séance.
Peu de gens connaissaient l’existence d’un abri nucléaire à Québec. Un bâtiment conçu pour protéger 400 personnes lors d’une éventuelle attaque nucléaire. Cet abri et 5 autres ont été construits pour abriter le gouvernement intérimaire de leur province respective. Nous avons visité celui de Valcartier pour vous.
L’abri de Valcartier a été construit en octobre 1963 au coût de 223 625 $. Ce montant peut paraître peu, mais si on l’indexe à 2010, cela nous fait un montant de 1,6 M$. Le bâtiment est sur 2 étages de 80 mètres (262′) par 40 mètres (131′). Le rez-de-chaussée est recouvert de terre et de gazon. Un escalier permet d’accéder à l’autre étage au sous-sol.
Un plus grand « bunkers » (4 étages) avait été construit à Carp en banlieue d’Ottawa (localisation sur Google Map) pour le gouvernement fédéral. L’opposition fédérale à l’époque se moquait de ces installations et les surnommait les « Diefenbunkers ». Un surnom inspiré de John Diefenbaker, le premier ministre canadien à l’époque. Le bâtiment de Carp appartient au Musée de la Guerre froide et peut être visité par le public.
Le rez-de-chaussée
On accède au rez-de-chaussée par un court tunnel. Au bout de ce dernier, plusieurs portes doubles renforcées doivent être franchies pour accéder à l’intérieur. Une porte simple sur la droite permet d’accéder aux douches de décontamination. À gauche, l’entrée du bunker. Au centre, le tunnel vu de l’intérieur. Puis à droite, la première porte blindée.
Une des portes renforçée, avec une vue rapproché des barrures
Douches de décontamination
Lors d’une contamination de radiation à l’extérieur, celui ou celle qui aurait voulu pénétrer dans le « bunker », aurait dû jeter ses vêtements et se doucher. Les douches ressemblent à des postes douaniers. On y entre d’un côté et on en sort décontaminé de l’autre. Chaque douche a sa porte pour créer un sas fermé. Ce sont des douches normales avec un plancher de béton.
C’est l’une des pièces les plus originales du bâtiment. De nos jours, elle est fermée à clé en tout temps et n’a subi aucune modification au fil des années. Lors de la visite, il n’y avait même pas d’ampoule électrique dans le plafonnier. La photo de gauche montre la porte d’entrée du bunker, vue de l’intérieur. Le rond blanc en haut était un système de ventilation. La porte blanche à gauche est l’entrée des douches de décontamination, que l’on peut (presque) voir sur la photo de droite.
Fait intéressant, on peut accéder à une cage d’escalier à l’aide d’une lourde porte renforcée. C’est un escalier en colimaçon très étroit en métal qui se rend au toit. La cage d’escalier a des murs en béton et on remarque de nombreuses traces d’écoulement d’eau de pluie depuis longtemps. Elle se descend aussi au sous-sol dans une pièce d’entreposage. Il est impossible d’ouvrir les portes de l’intérieur de la cage d’escalier. Un occupant du bâtiment doit le faire. Cet escalier aurait pu servir de sortie de secours pour accéder à un hélicoptère sur le toit. À gauche, l’entrée de l’escalier de secours. Au centre, l’intérieur du minuscule endroit. L’escalier débouche sur la photo de droite, prise du bâtiment en ciment à droite sur la toute première photo de cet article
Dortoirs
L’essentiel des chambres à coucher est au rez-de-chaussée. Ce sont des petites pièces avec un ameublement rudimentaire. Il existe des chambres seules, pour officiers, et des chambres à 2, 4 et 6. Le mobilier original est toujours là sauf les matelas qui ont été renouvelés. Il y a des petites tables de nuit et des commodes 3 tiroirs arborant la robe et le turquoise pâle qui témoignent bien de leur âge vénérable. Dans certaines chambres plus grandes, il y a des casiers de rangement fermés vissés au mur. Certaines chambres ont des lavabos.
Cette section est un peu un labyrinthe. Plusieurs corridors étroits ont été faits pour accéder aux petites chambres. L’orientation est difficile. Le labyrinthe des dortoirs, suivant d’une chambre simple, puis double, et une chambre à 6. Enfin, deux commodes d’un autre temps, toujours utilisées
Les salles de bains communes
Il y a des salles de bains séparées pour les hommes et pour les femmes. Dans celle des hommes, il y a une petite tablette en métal devant chaque miroir pour déposer ses effets personnels (rasoir, brosse à dents, etc.). Les urinoirs du côté des hommes sont défectueux et ils étaient condamnés lors de notre visite.
Sans avoir visité le côté des femmes, j’ai remarqué à distance qu’on avait eu la délicate attention de peindre les murs d’une couleur rose pâle ou d’un lilas. Autre signe de l’époque, les machines de lavage du linge y étaient installées aussi. Les salles de bains, toujours décorées à la mode « école primaire 1970 »
Le sous-sol
Le sous-sol comporte plusieurs pièces communes. Certaines sections n’ont pas pu être visitées puisqu’elles servent actuellement pour des activités confidentielles. Cela nous a tout de même permis de visiter plusieurs locaux intéressants.
Grands locaux
Les forces utilisent de grandes pièces comme salles de formation. D’ailleurs, lors de notre passage plusieurs soldats étaient présents pour des formations dans le cadre de leur montée en puissance pour se rendre en Afghanistan. Pour les technophiles, il y avait aussi une salle d’entraînement avec des simulateurs informatiques de combat.
Fait inexpliquée, certaines grandes salles étaient adjacentes à une petite pièce ayant de grandes fenêtres. Un genre de poste de garde.
Chambres des dignitaires
Une des plus grandes curiosités lors de notre visite était des quartiers des dignitaires. On peut lire les inscriptions originales sur les portes « GROUPE MINISTÉRIEL », « L-T GOUVERNEUR » et « AVOCAT/JUGE ».
Dans chacun des appartements, il avait 2 très petites pièces pouvant accueillir un lit et parfois un bureau. Les chambres sont humbles, elles ne sont pas décorées et pas luxueuses. Tout le mobilier original a été retiré. Il n’est pas possible de savoir pour l’instant quand et où il a été transféré. Nous avons tenté de savoir sans succès si la chambre du premier ministre avait un lit à deux places comme le « bunker » de Carp.
En se rendant au fond, une porte nous permet d’accéder à une salle de bains commune réservée aux dignitaires. La salle de bains inutilisée est comparable à celles des autres.
Toute cette section est fermée et est inutilisée par les Forces canadiennes. Nous avons vu quelques articles militaires entreposés, mais ces pièces sont fermées à clé en tout temps. Remarquez le haut-parleur à l’intérieur de la chambre du juge-avocat
Salle des machines
Il y a deux salles des machines sur chacun des étages, mais celle du sous-sol semble la plus grande. Nous n’avons pas pu la visiter pour des raisons logistiques. Mais, selon le responsable de l’immeuble, une grande partie servait à la ventilation. Jusqu’aux années 2000, le bâtiment n’échangeait pas son air avec l’extérieur. Le système de ventilation recyclait l’air ambiant tout l’assainissant à l’aide d’énormes filtres. Selon des témoignages de personnes ayant séjourné dans l’immeuble dans les années 90, l’air était sec et un peu étouffant.
Bâtiment pour la Garnison depuis les années 90
La guerre froide s’est terminée autour de 1991. On nous dit que l’abri a perdu sa vocation première à la même époque. Il est dorénavant utilisé pour les besoins courants des Forces armées canadiennes. Comme stipulé plus haut, ses grandes salles servent pour la formation de groupes et ses dortoirs servent en cas de débordement lorsque beaucoup de soldats séjournent à la base.
Quelques mises à jour techniques
De l’équipement moderne de ventilation a été installé et l’air est échangé comme tout bâtiment moderne. Des gicleurs ont été installés dans toutes les pièces pour se conformer au code du bâtiment.
Observations et faits intéressants
Aucun ascenseur n’avait été prévu. Toutefois, un treuil électrique a été installé au plafond de la cage d’escalier centrale. Elle permet de hisser une cage de métal servant à monter et descendre de lourdes pièces de matériel au sous-sol. Le treuil est original et on dit qu’il date de 1964. Il sert toujours.
Le responsable de l’immeuble nous a indiqué que la plupart (ou peut-être la totalité) des murs intérieurs sont en béton et recouverts de gypse. D’ailleurs, nous avons remarqué que de grandes portes dans les corridors permettent de fermer et d’isoler des sections du bâtiment. Sa position n’est plus secrète, il est situé sur la rue de la Grande Hermine sur le base de Valcartier.
Visite de l’abri en 1975
Une équipe de tournage de Radio-Canada avait visité le « bunker » en 1975. On a pu reconnaître plusieurs pièces qu’on a visitées. Peu de choses ont changé.
On y voit un corridor et une chambre avec des lits superposés (on n’a pas vu ça lors de notre visite). Aussi, on voit les toilettes des hommes qui n’ont pas changé du tout. On voit à la fin la salle à manger et la cuisine au fond de la pièce.
Nous tenons à remercier Captaine Évelyne Lemire des Affaires publiques de la Garnison Valcariter pour sa collaboration et sa générosité à faire découvrir ce lieu inusité aux lecteurs de Québec Urbain.
Ce samedi 5 juin, dès 13 h 30, la course à voile Coupe Ville de Québec fait un détour et la trentaine de bateaux (25 à 35 voiliers d’une longueur variant entre 24 et 45 pieds) prenant part à cette course passeront très près du quai des Cageux de la promenade Samuel-De Champlain.
Les spectatrices et les spectateurs pourront ainsi voir, et même entendre, les équipages à l’œuvre pour contourner la bouée prévue au parcours… spectacle qui devrait s’avérer intéressant avec des équipages compétitifs devant faire des manœuvres exigeantes et précises, si le vent est au rendez-vous et si plusieurs bateaux se présentent en même temps à cette bouée située tout près du quai des Cageux.
Installés sur le quai, deux marins émérites en MM Louis Hardy, de Sortir FM, et André Filteau, du Yacht Club de Québec, commenteront la course et iront probablement d’explications afin d’aider spectatrices et spectateurs à mieux s’y retrouver.