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Nouvelle construction qui débute sur le chemin Sainte-Foy en lieu et place de l’immeuble qui abritait, entre autres, un A&W et un Pacini, il y a de ça quelques années.
Merci au lecteur de Québec Urbain qui m’a mis sur la piste du projet :
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OCCUPATION SEPTEMBRE 2022
Situé directement sur le chemin Ste-Foy dans le secteur St-Sacrement, le projet Kozi offrant 107 unités locatives en 2 phases, est au coeur de l’action et à proximité de tous les services.
Nos prix:
Nos 3 1/2 débutent à 1295$/mois
Nos 4 1/2 débutent à 1775$/mois
Nous acceptons les animaux de 30 lbs et moins.Des illustrations du futur immeuble transformé:
Des phographies de l’état actuel des travaux:
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François Bourque
Le Soleil
La pandémie, un changement de promoteur et l’entrée en scène d’un nouveau maire à Québec concourent à maintenir l’incertitude sur le projet Humaniti, anciennement Le Phare.
Le promoteur Cogir, qui a pris le relais du Groupe Dallaire à l’automne 2020, refuse pour le moment de commenter l’état des choses.
Ce n’est guère plus clair du côté de la nouvelle mairie. J’ai compris qu’il n’y avait pas eu encore de discussion ou de négociation en haut lieu entre les parties.
En campagne électorale, le candidat Bruno Marchand avait été très ferme. La façon dont le Programme particulier d’urbanisme (PPU) a été changé pour autoriser un Phare à 65 étages était à son avis une «erreur».
Ce PPU était le résultat de consultations auprès des résidents du quartier, rappelait-il alors. On n’aurait pas dû «déchirer unilatéralement» ce contrat.
Je ne sens plus aujourd’hui cette même fermeté.
La réponse officielle du cabinet est que M. Marchand souhaite toujours un projet qui respecterait la limite de 29 étages du PPU d’origine.
On estime cependant qu’il est «trop tôt pour avoir un avis éclairé». On veut d’abord approfondir et mieux comprendre le dossier.
«Dans une élection, il y a des informations qu’on n’a pas», me fait-on valoir, pour expliquer sa posture plus nuancée.
C’est comme pour les fils électriques, les arbres et la dalle de béton du tramway, finalement. En campagne, on émet des souhaits et des volontés, mais une fois au pouvoir, on découvre qu’il n’est pas toujours possible de faire ce qu’on voulait.
Avec Le Phare-Humaniti, l’administration Marchand découvre qu’elle a «hérité d’un passé complexe» et qu’elle ne «peut pas défaire les choses spontanément».
Dans quelle mesure la Ville de Québec est-elle liée par le changement de zonage imposé par l’administration Labeaume?
A-t-on évalué ce qu’il en coûterait pour dédommager le promoteur si on voulait revenir à l’ancien zonage?
On me dit que cette évaluation n’est pas faite.
Ce qui est connu cependant, c’est que si une Ville laisse travailler un promoteur pendant des mois ou des années, il risque d’y avoir une facture si on change les règles en cours de route.
Lors de ses dernières communications publiques, à l’automne 2020, Cogir disait avoir renoncé à la grande tour de 65 étages prévue au Phare.
Le promoteur évoquait plutôt quatre tours, soit 53 étages, 40 étages et deux tours de 31 étages. Il comptait y loger 2000 à 2400 résidents (condos, logements, etc.), deux hôtels (200 chambres), près de 300 000 pieds carrés de bureaux et commerces, une salle de spectacles extérieure, un jardin, etc.
On ignore pour le moment si ce plan tient toujours après une pandémie qui se prolonge, le télétravail en plein essor et l’inflation qui s’emballe.
Ce qui est sûr, c’est que des tours à 40 ou 53 étages, c’est en collision directe avec le discours de campagne du maire Marchand.
Comme pour la Rive-Sud, le transport en commun sera une condition importante pour limiter l’impact sur la circulation.
Le tramway ne passera pas à la porte de Humaniti comme il était prévu pour Le Phare, mais ce sera tout près. L’îlot restera cependant «enclavé» entre l’autoroute Henri-IV et le boulevard Laurier, ce qui limitera l’accès aux voitures et aux piétons.
Le gouvernement de la CAQ, si prompt à s’inquiéter d’un changement à la circulation sur René-Lévesque au centre-ville, n’a jamais rien dit sur ce projet massif directement dans l’entonnoir des ponts. Il y aurait pourtant de bons motifs de questionnement.
Outre l’enjeu de circulation, l’impact urbain de quatre tours d’une hauteur supérieure au «G» ou au Jules-Dallaire sur un même terrain fait réfléchir. Ce n’est pas le modèle habituellement recherché. On souhaite aujourd’hui des projets ouverts et branchés sur les réseaux piétons et de vélo du voisinage. L’environnement ingrat de l’îlot rend cela difficile.
La forte concentration de bureaux prévue à Humaniti risque-t-elle «d’aspirer» tout le potentiel économique post-pandémique de Sainte-Foy?
Cela aura-t-il pour effet de retarder d’autres projets de tours qui pourraient être intéressantes pour le boulevard Laurier si elles permettent d’occuper des terrains vacants? C’est possible, mais le contraire est possible aussi. Humaniti pourrait se faire couper l’herbe sous le pied par les autres projets qui démarreraient plus vite.
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François Bourque
Le Soleil
La pandémie, l’essor du télétravail et maintenant l’explosion des coûts de construction ont forcé des promoteurs à revoir leurs plans et échéanciers. Le pas de recul ne semble cependant pas avoir freiné l’appétit pour la tête des ponts où on continue de constater l’effervescence.
Au nord comme au sud, les chantiers s’additionnent dans les entonnoirs menant aux ponts, ce qui exacerbe le retard du MTQ à faire connaître son plan de réaménagement et de remise à niveau des bretelles d’accès vieillissantes.
Que nous réservent les têtes des ponts? Le portrait n’est pas aussi précis qu’on le voudrait, mais voici ce qui se dessine dans l’immédiat.
À Lévis, le projet d’une grande tour d’une vingtaine d’étages adossée à la voie d’accès au pont Pierre-Laporte, à l’angle de la route 132, a été mis sur la glace.
Cette tour allait devenir la plus haute de tout le territoire de Lévis, le zonage municipal n’imposant aucune limite de hauteur sur ce terrain. Ce sera pour plus tard peut-être.
Daniel Leblond, directeur associé chez Humaco Stratégies, explique que la pandémie, l’explosion des coûts et le télétravail l’ont obligé à revoir les plans de Cocité Lévis.
Sa tour de 87 condos avec façade au fleuve, dont la vente était en cours, vient aussi d’être «annulée».
Le projet Cocité n’est pas abandonné pour autant. L’objectif de mixité et le nombre de pieds carrés à construire sont maintenus.
Le promoteur a cependant voulu réduire son risque en s’adjoignant de nouveaux investisseurs, en repoussant les échéanciers et en modifiant la composition des immeubles.
La mise en chantier initialement prévue il y a deux ans est maintenant programmée pour plus tard ce printemps, mais sans la tour principale. Les espaces à bureaux qui y étaient prévus seront redistribués à travers des immeubles résidentiels.
Cela va répartir le risque, vu l’incertitude de l’après-pandémie pour les bureaux, explique M. Leblond.
Les unités résidentielles «sacrifiées» pourraient éventuellement être relogées dans la grande tour, si celle-ci revient dans les plans.
Outre les bureaux, le projet Cocité comprend un hôtel de 150 chambres, 1000 unités d’habitation, une résidence pour aînés de 450 places et des commerces.
Un beau projet, à n’en pas douter, et un site exceptionnel.
Cela fait cependant beaucoup de monde et de densité pour un secteur déjà congestionné aux heures de pointe.
D’autant plus que plusieurs autres projets d’envergure sont en chantier ou s’annoncent près du pôle commercial de Saint-Romuald.
Le service d’urbanisme de Lévis n’a pas le portrait précis du «potentiel de logements» dans ce secteur. Il n’a pas de cible spécifique à atteindre ou de plafond à ne pas dépasser.
Ce qu’on sait cependant, c’est que «le marché est en feu», note le directeur du service d’urbanisme, Dominic Deslauriers.
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Une entrevue à la radio de Radio-Canada avec l’architecte Éric Rivard sur les projets à Fleur de Lys.
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Personne ne se rappellera l’existence du PFK bientôt, puisque le projet «LE 3309» avance rondement sur le site de l’ancien commerce.
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La bâtisse du Piolet à Vanier avance à grand pas.
Un article du Journal de Québec en parlait en février 2021 (crédits : Martin Lavoie)
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Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
Étonnant comme le quartier Maizerets attire plusieurs investisseurs immobiliers, aimantés notamment par le chantier du mégahôpital de l’Enfant-Jésus et le futur tramway. Du nombre, l’entreprise Pellimo est en train d’élever des logements sur l’ancien terrain de l’entreprise CDR du chauffage.
«Est-ce qu’on peut vous aider ?» a lancé en notre direction un responsable du chantier lors de notre récente visite ; nous nous étions un peu trop approchés du trou creusé en bordure de l’avenue Conway. C’est que nous étions intrigués par cette construction sur un ancien site industriel.
Surtout, nous voulions constater de nos yeux quel peut être l’intérêt d’installer des locataires ici. Justement, nous avons vu : juste à l’arrière, au-delà des rails, il y a le campus du Cégep de Limoilou.
La présence de l’établissement d’enseignement n’est pas le seul intérêt, avance le promoteur, Gilles Pelletier. Des étudiants-locataires pourront certes être en classe en 5 minutes, mais des travailleurs du grand centre hospitalier seront aussi en mesure de marcher jusqu’au boulot, observe-t-il. Les commerces de la 3e Avenue sont également près.
Et, depuis que le gouvernement a imposé un changement de tracé pour le futur tramway, on sait qu’il passera au coin de la rue, à l’intersection du chemin de la Canardière, fait valoir le constructeur.
(…)
Le bâtiment érigé par Gilles Pelletier dans l’avenue Conway comptera 36 logements. Un investissement évalué à une dizaine de millions de dollars.
Des 3 1/2, 4 1/2 et 5 ½ loués en «formule tout inclus», c’est-à-dire que le stationnement intérieur, un rangement, l’air conditionné, l’échangeur d’air, l’eau chaude, l’électricité, l’accès à internet et les électroménagers sont inclus dans le prix. Les loyers commencent à 1050 $. Les détails sont par ici. La livraison est prévue le 1er décembre.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.