Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Logement locatif ou social »

Le Jules-Verne : phase 2

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 septembre 2021 Commentaires fermés sur Le Jules-Verne : phase 2

Un peu de l’Ancienne-Lorette urbain… Très proche de Québec ce projet en est à sa deuxième phase. La première phase est complétée depuis plus de deux ans.

Début avril, le journal Le Métro en parlait sur son site web : Vers la Phase II du complexe de retraite Le Jules-Verne.

On y apprend qu’il y aura une section pour ainés comme le premier bâtiment mais aussi une section accessible à tous.

Le site web du Jules-Verne.

Résidences pour personnes âgées à l’Ancienne-Lorette.

Voir aussi : Logement locatif ou social.

Projet Le BACC: état des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 septembre 2021 Commentaires fermés sur Projet Le BACC: état des travaux

Le projet et les prix de location

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Logement locatif ou social.

Projet au 333 Grande Allée: état des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 septembre 2021 Commentaires fermés sur Projet au 333 Grande Allée: état des travaux

Le projet

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

Projet au 240-270 Chemin Ste-Foy: état des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 septembre 2021 Commentaires fermés sur Projet au 240-270 Chemin Ste-Foy: état des travaux

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

Un stationnement pour la Cour et 3 immeubles de logements sociaux de 5 à 7 étages sur l’ancien terrain d’Hydro-Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 septembre 2021 4 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Il y aura finalement 3 immeubles, de 5 à 7 étages, sur le lot de l’ancien poste d’Hydro-Québec de la rue du Prince-Édouard, dans le quartier Saint-Roch. Ceux-ci seront assis sur un stationnement souterrain d’une centaine de places qui sera surtout réservé à l’usage de la cour municipale et du poste de police en construction tout près.

Peut-être vous souvenez-vous de ce projet immobilier. Le maire sortant, Régis Labeaume, l’avait annoncé à la fin de 2019. L’élu disait s’inquiéter pour les jeunes quittant le réseau de la protection de la jeunesse vers 18 ans, sans ressources. Il voyait 200 logis destinés à cette clientèle en difficulté sur le site abandonné par la société d’État.

Les plans ont changé. En 2020, l’élu parlait plutôt de 40 appartements pour ces jeunes et de 108 autres pour les familles et personnes seules peu fortunées. Donc, autour de 150 portes.

Finalement, il y en aura moins. Selon la plus récente version publiée par la Ville, il y aura 10 chambres et 63 logements pour les jeunes qui étaient pris en charge par la protection de la jeunesse auparavant. Et 48 habitations pour des familles ou des personnes seules à faible revenu. Total : 121.

Dessous, se trouvera un stationnement souterrain. Il sera réservé, durant la semaine, aux occupants de l’édifice F.X. Drolet de l’intersection des rues du Pont et du Prince-Édouard. Celui-ci est presque en face. Les employés du tribunal municipal ainsi que les agents qui l’habiteront dès 2023, après les rénos, manquent d’espace pour leurs voitures. «On y retrouve 87 cases de stationnement, qui seront occupées par les policiers, les juges et les utilisateurs de la cour. Toutefois, le terrain ne permettant pas plus de place, les espaces disponibles dans le nouveau stationnement public, de l’autre côté de la rue Prince-Édouard, viendront compléter et faciliter le stationnement», nous explique le porte-parole municipal David O’Brien.

Pas dans le budget

Cette dépense s’ajoutera au budget de conversion du bâtiment industriel centenaire qui accueillera la cour municipale et les forces de l’ordre. La facture initialement évaluée à 21 millions $ atteint maintenant 25,4 millions $, dixit le site Web de la Ville, mais elle devrait franchir les 26 millions $.

Le stationnement souterrain devrait coûter 5 millions $ de plus, nous écrit David O’Brien.

Puisque ce stationnement sera destiné en priorité à la cour, la Ville aménagera des cases pour les autos des locataires du haut en surface, au rez-de-chaussée de deux des immeubles résidentiels qui seront érigés dessus.

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C’EST OÙ EXACTEMENT ?

Le terrain forme un quadrilatère entouré des rues du Prince-Édouard, Monseigneur-Gauvreau, de la Reine et Sagard. Il fait 4536.6 mètres carrés soit 48 831,6 pieds carrés.

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ON VEUT DES DÉTAILS !

La Ville de Québec a récemment mis en ligne des documents offrant un aperçu du projet résidentiel qu’elle entend construire dans le quartier Saint-Roch. Voici des extraits.

«Le projet consiste en la construction d’un établissement résidentiel composé de trois immeubles liés par un stationnement souterrain. Un nombre de 111 logements et 10 chambres sont projetés pour desservir des personnes seules, des familles et des jeunes en difficulté.»

1) «Le bâtiment « A », localisé le long de la rue du Prince-Édouard, comptera une maison d’hébergement pour une clientèle jeunesse de 10 chambres au rez-de-chaussée et de 63 logements dans les six étages supérieurs.»

2) «Les bâtiments « B » et « C » seront implantés parallèlement à la rue Monseigneur-Gauvreau, d’une part, et à la rue Sagard, d’autre part. Dans chacun de ces immeubles, une aire de stationnement intérieure sera aménagée au rez-de-chaussée et 24 logements seront construits dans les quatre étages supérieurs.»

«Une troisième aire de stationnement sera aménagée en souterrain. Cette dernière servira aux besoins de la cour municipale qui sera localisée à proximité sur le lot […] sis au 750, rue du Prince-Édouard (édifice F.X. Drolet).»

Au fait, combien de deniers publics seront investis pour la construction des trois bâtiments ? «À terme, les coûts de réalisation des trois immeubles du projet de logements sociaux sont estimés à 30 millions $», répond David O’Brien.

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STATIONNEMENT «PUBLIC»

Les 84 cases du stationnement souterrain du 771, rue du Prince-Édouard seront réservées durant le jour, la semaine, aux employés et citoyens qui doivent se rendre à la cour municipale, nous explique David O’Brien.

Les soirs de semaines, plusieurs emplacements seront libérés pour les citoyens «car la cour municipale est en opération réduite».

«La fin de semaine, le stationnement sera entièrement public. Cet ajout de 84 cases publiques souterraines dans le secteur sera bénéfique aux résidants, commerçants et restaurateurs de Saint-Roch les soirs et la fin de semaine.»

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CONSULTATION PUBLIQUE

La Ville doit modifier sa réglementation pour que le stationnement et le projet résidentiel puissent être réalisés.

Un «règlement spécial» autorisera, sans débats, l’implantation des logements sociaux, dont les appartements et les chambres pour les jeunes de 16 à 25 ans.

Il faudra cependant faire passer la hauteur de construction permise de 16 mètres à 24 mètres.

L’administration municipale doit également autoriser légalement l’usage «stationnement institutionnel» sur le site. Une consultation publique écrite est organisée en ligne.

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ÉTIRER LE FILET SOCIAL

Le «Projet 16/25», celui qui occupera le bâtiment en façade de la rue du Prince-Édouard, est piloté par l’Office municipal d’habitation de Québec et le Centre intégré universitaire de santé de services sociaux de la Capitale-Nationale (CIUSSS-CN).

Au cours d’une présentation effectuée jeudi, les intervenants ont répété que ce concept comblera un vide: «À 18 ans, les services de protection [de la jeunesse] prennent fin et les jeunes hébergés doivent majoritairement quitter leur milieu de vie.»

-> Ce projet est une «opportunité d’hébergement offerte par la Ville de Québec pour les jeunes de 16 à 25 ans ayant vécu un parcours d’hébergement en protection de la jeunesse».

-> Il vise à «répondre aux grands besoins des jeunes en matière de stabilité résidentielle».

-> Il serait nécessaire «en raison de l’extrême vulnérabilité des jeunes placés lors de leur transition à la vie adulte exacerbée par le contexte de pandémie». Aussi : «Dans un objectif de promotion de l’autonomie, de prévention de l’instabilité résidentielle et afin d’éviter la détérioration des situations des jeunes une fois devenus adultes».

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Institutionnel, Logement locatif ou social.

Rôles d’évaluation foncière 2022-2023-2024 : hausse de 3,5 % de la valeur du parc immobilier de l’agglomération de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 septembre 2021 6 commentaires

Québec, le 2 septembre 2021 – Les nouveaux rôles triennaux d’évaluation foncière 2022-2023-2024 des villes de Québec, de L’Ancienne-Lorette et de Saint-Augustin-de-Desmaures, formant l’agglomération de Québec, ont été déposés ce jeudi 2 septembre par la Ville de Québec, conformément aux dispositions de la Loi sur la fiscalité municipale.

La valeur du parc immobilier de l’agglomération de Québec a atteint un nouveau sommet, passant de 88 milliards $ à plus de 91 milliards $, soit une hausse de 3,5 % de valeur globale. Le parc immobilier de l’agglomération compte dorénavant 188 164 unités d’évaluation, soit 2 932 de plus qu’au moment du dépôt du rôle 2019-2020-2021.

Les nouveaux rôles d’évaluation entreront en vigueur le 1er janvier 2022. Les valeurs inscrites reflètent les conditions du marché au 1er juillet 2020, tel que l’exige la loi.

Principales variations selon les catégories d’immeubles
Le marché immobilier de l’agglomération a progressé de façon un peu plus importante que lors du dernier dépôt des rôles. La valeur globale des propriétés dans le secteur résidentiel toutes catégories confondues (unifamilial, copropriétés divises, 2 à 5 logements et 6 logements et plus), a progressé de 3,5 %, comparativement à 1,4 % lors du dernier dépôt des rôles.

Pour les seules propriétés unifamiliales, on observe une hausse de 3,2 % de la valeur globale comparativement à 0,3 % lors du dernier dépôt des rôles. En ce qui concerne le marché des copropriétés divises (condominiums), il indique plutôt une légère variation de valeur de -0,6 % comparativement à -4,3% lors du dernier dépôt de rôle. Les propriétés de 2 à 5 logements voient leur valeur globale augmenter de 3,4 %. Finalement, les immeubles de 6 logements et plus ont connu une croissance de 8,3 %.

La valeur globale des immeubles non résidentiels a augmenté de 2,5 %. Ce parc inclut entre autres les hôtels et les motels, dont la valeur globale a connu une baisse de 10,1 %. Il comprend aussi les centres commerciaux dont la variation globale de valeur est de – 6,6 %. Quant aux immeubles industriels, leur valeur globale a progressé de 10,1 %.

Pour consulter l’évaluation foncière de votre immeuble

Voir aussi : Commercial, Condo, Logement locatif ou social, Québec La cité, Résidentiel.

Plus de 1000 logements dans des tours de 16 à 20 étages au cœur du nouveau Fleur de Lys

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er septembre 2021 3 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Trudel Alliance s’apprête à lancer les travaux de démolition d’une portion de Fleur de Lys. Suivra la première étape de la mutation : construction au cœur du site, dès le début 2022, de quelques tours qui culmineront entre 16 et 20 étages et totaliseront plus de 1000 logements. Ce ne sera que le prélude de la transformation majeure qui créera un tout nouveau quartier en lieu et place d’une bonne partie du centre commercial qui sera rasée.

Pour pouvoir réaliser cette ambitieuse entrée en matière, l’entreprise des frères Jonathan et William Trudel doit cependant obtenir une modification au zonage afin que la fonction résidentielle, ainsi que ces hauteurs de construction, soient autorisées. Elle n’a donc eu d’autre choix que d’ouvrir son jeu dans le cadre d’une consultation publique récente, passage obligé avant d’obtenir le changement réglementaire souhaité.

Le vice-président et cofondateur Jonathan Trudel, ainsi que son conseiller en architecture Érick Rivard, ont alors révélé que la phase 1 du projet inclura trois chantiers d’importance:

1) Un complexe résidentiel de quelque 400 logis en location répartis dans 4 bâtiments; le premier de 8 étages, l’autre de 10 étages, le troisième de 12 ou 13 étages puis le plus haut de 15 ou 16. Ils pousseront dès janvier pour être complétés à l’été 2023;

2) Une résidence pour personnes âgées de 400 appartements sur 16 étages. Début des travaux au cours de l’hiver 2022 pour une livraison à l’automne 2023;

3) Un bâtiment plus mince, mais plus haut, collé au pavillon de l’UQTR qui a été aménagé dans l’ancien Sears : 230 logements, notamment pour les étudiants, répartis sur 20 étages. Échéancier : été 2022 à printemps 2024.

Les promoteurs annoncent des toitures vertes, des stationnements souterrains pour les résidents, le prolongement des rues de Vanier sur le terrain de Fleur de Lys, une accessibilité en vélo et à pied, d’autres immeubles résidentiels et de bureaux…

«On commence avec ces phases-là», note Érick Rivard. «Mais on va développer tout un quartier. Ce sont les bâtiments, à terme, qui vont être les plus imposants sur le site.»

«Les travaux de déconstruction sont prêts à débuter», ajoute Jonathan Trudel. «Aussitôt qu’on a l’aval de la Ville de Québec, concernant les premières phases, on va être prêts à débuter les travaux de déconstruction dès cet automne.»

Les premiers habitants arriveraient en juillet 2023. «On aurait le cœur de Fleur de Lys qui serait en fonction.» Les 1030 logements ainsi que des espaces verts seraient alors terminés.

Avez-vous visité Fleur de Lys récemment? Une aile a été entièrement vidée de ses commerçants, celle située sommairement entre le Sports Experts et l’ancien Sears, du côté de l’autoroute Laurentienne. La halte de restauration a aussi été évacuée par ses occupants, relocalisés plus à l’ouest. Cette section désertée sera la première à tomber sous le pic des démolisseurs.

Le commerce de détail a évolué depuis l’ouverture de Fleur de Lys en 1962, fait remarquer Jonathan Trudel. Il faut repenser les centres commerciaux.

«Le modèle n’est plus viable sous cette forme.» L’entièreté du site sera donc remodelée.

Ce n’est toutefois pas la fin de la galerie marchande, avance M. Trudel. Elle sera cependant repensée. La vaste aile qui trône toujours depuis l’épicier Maxi jusqu’à l’ancien La Baie sera un jour éliminée. On le voit sur les plans du projet : des habitations germeront sur les ruines.

Mais le centre d’achat sera reconstruit sous les tours d’habitation que Trudel Alliance veut ériger rapidement. Cette configuration, avec des centaines de clients dans les immeubles du dessus, permettra d’attirer de nouvelles bannières, escompte Jonathan Trudel.

Pendant les travaux, il assure que le centre commercial demeurera animé. Et que les commerçants actuels pourront rester. Tout un défi.

L’article

Un billet précédent avec des illustrations du projet et d’autres informations

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Logement locatif ou social.

Quartier de Vanier – Phase 1 du redéveloppement du site Fleur de Lys: des illustrations

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 août 2021 Commentaires fermés sur Quartier de Vanier – Phase 1 du redéveloppement du site Fleur de Lys: des illustrations


Un billet précédent

* Les pourparlers pour un hôtel de 250 chambres sont très avancés mais suspendus jusqu’en 2023 à cause de la pandémie

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Conférences / évènements, Les commerces de ma ville, Logement locatif ou social, Nouvel urbanisme.

Le Samuel-Holland grossira

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 août 2021 1 commentaire

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Le propriétaire du Sanuel-Holland espère que cette fois sera la bonne, qu’il pourra finalement agrandir le complexe immobilier de six tours. Dans la dernière mouture du projet présentée à l’administration municipale, 168 logements apparaîtront progressivement à partir du printemps le long de l’avenue Ernest-Gagnon, sur les ruines d’un ancien poste de la GRC et un stationnement.

Depuis janvier que nous tentions d’échanger avec un dirigeant de Canadian Apartment Properties Real Estate Investment Trust (CAPREIT), un fonds de placement de Toronto qui a mis la main sur le Samuel-Holland en 2012. Puis, lundi matin, tandis que nous participions, en visioconférence, à la rencontre hebdomadaire des journalistes de la rédaction du Soleil, notre cellulaire a vibré. L’écran annonçait un appel du président et chef de la direction du géant de l’immobilier, Mark Kenney.

Après trois articles au sujet de l’état de délabrement avancé de sa propriété du 870, avenue Ernest-Gagnon — l’ancien quartier général local de la Gendarmerie royale du Canada déserté en 1996 — il tenait à nous dire que, lui, il est prêt depuis des années à éliminer cette verrue, à bâtir en neuf. De lourdes tracasseries administratives freineraient cependant son ambition d’ajouter des dizaines de portes au complexe comptant déjà presque 800 logis et plus d’une quarantaine de locaux commerciaux.

«Le projet au 870, Ernest-Gagnon implique la transformation du bâtiment commercial [abandonné] et du stationnement [de surface voisin] en un immeuble de 8 étages avec environ 168 unités locatives», nous explique Mark Kenney. Il y aura également deux niveaux souterrains pour les voitures.

CAPREIT a donc amaigri sa vision pour ces lots. Dans la version «2017», soumise à la Ville, il était proposé d’ériger une structure en trois paliers, de 4, 8 et 11 étages. La hauteur de cette future construction aurait oscillé entre 12 mètres et 35 mètres.

La proposition «2021» a le gros avantage de permettre à CAPREIT de se conformer au Programme particulier d’urbanisme du pôle urbain Belvédère produit par la Ville. Celui-ci exige une hauteur maximale de 16 m à 24 m, soit 5 à 8 étages et que la structure soit plus basse sur le bord de la rue.

Cela a également l’avantage d’éviter d’avoir à demander un changement au zonage, avec les consultations publiques que ceci implique.

2 et 8 étages

Sur les nouvelles perspectives architecturales fournies, nous voyons un bâtiment de deux étages en bordure de la rue. Des «maisons de ville».

À l’arrière, une construction plus volumineuse où sera regroupé l’essentiel des logements. Tous offerts en location, pas pour vendre, annonce le patron de l’entreprise dont les possessions vaudraient autour de 11 milliards $.

Mark Kenney ajoute : «CAPREIT peaufine les détails du design du projet avec son équipe de consultants et escompte déposer sa demande de permis de construction au début 2022.»

Voilà bien des années que des développeurs lorgnent ces terrains de grande valeur, dans le populaire quartier Saint-Sacrement. CAPREIT rêve d’y ériger des tours depuis l’achat du Samuel-Holland en 2012. Des propriétaires précédents avaient aussi beaucoup d’ambition, mais s’étaient cassé le nez contre l’opposition populaire.

CAPREIT travaille son plus récent projet depuis la fin 2019, rappelle Mark Kenney. Le fonds torontois avait alors soumis un dossier à la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec (CUCQ). La cause avait été entendue en février 2020. Sans succès. L’entreprise a retravaillé ses plans et est revenue à la charge en janvier 2021. Les commentaires auraient été beaucoup plus favorables, ce qui donne espoir que le permis de construction sera délivré à la suite de «modifications mineures».

«Pour l’heure, un permis de démolition a été octroyé pour le bâtiment existant et le travail doit début en août.»

Mark Kenney évalue que l’investissement total sera «quelque part entre 40 millions $ et 50 millions $».

Le président et chef de la direction de CAPREIT, Mark Kenney, pense que les gouvernements du Québec et du Canada devraient rapatrier les pouvoirs en matière d’habitation, de zonage. Les Villes mettraient trop de bâtons dans les roues des promoteurs.

Son entreprise est prospère. Elle a des liquidités à investir, des moyens pour construire des milliers et des milliers de logements, dit-il.

Mais les municipalités — leurs règles de zonage — freineraient les chantiers. «Le problème, c’est que nous avons besoin de plus de logements. […] La volonté de construire est là. Mais ça prend des années et des années parce que cela relève du municipal.»

Le Canada, le Québec, sont des terres d’accueil pour les immigrants, explique-t-il notamment. Les nouveaux arrivants ont cependant besoin d’un toit rapidement. Pour favoriser l’arrivée de nouveaux résidents, les gouvernements supérieurs devraient donc établir un «plan» national pour le logement.

Plus gros

Les promoteurs immobiliers font face à des coûts de matériaux en hausse, ajoute-t-il. Tout comme à une crue impressionnante du prix des terrains. Ils doivent donc pouvoir construire plus gros, plus haut, pour rentabiliser leurs investissements, plaide Mark Kenney.

Sauf que les démarches pour faire changer le zonage municipal en conséquence sont longues et difficiles, selon lui. D’autant que les villes font souvent face à de la contestation populaire.

Voilà pourquoi, pour l’investisseur, les gouvernements du haut devraient décider.

L’article

Un billet précédent

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