Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Logement locatif ou social »

Un projet mesuré pour le carrefour historique de Sillery

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 juin 2021 2 commentaires

François Bourque
Le Soleil

Nouveau débat et mobilisation de citoyens sur un projet immobilier aux portes de l’arrondissement historique de Sillery.
Rien de commun cependant avec d’autres qui ont attiré l’attention ces dernières semaines. Celui du 955, Grande Allée (édifice de Loto-Québec) par exemple, que la Ville vient de renvoyer sur les planches à dessin.

Le projet d’immeuble résidentiel sur le site de l’ancienne station-service Ultramar, coin Maguire et chemin Saint-Louis, est d’une autre nature. Beaucoup plus acceptable au plan urbain et de la qualité de vie du voisinage.

La Ville de Québec souhaite y permettre trois étages et 17 logements avec un édicule donnant accès à une galerie sur le toit orientée sur le chemin Saint-Louis pour protéger l’intimité des voisins derrière.

Ce projet n’implique pas de démolition d’immeuble patrimonial. Pas de perte de paysage ou de points de vue précieux. Pas d’arbres, de boisés ou de verdure sacrifiés. Pas de hauteur démesurée. Pas d’effet de mur comme souvent avec les très gros immeubles.

Pas d’impact notable sur la circulation. Pas de matériaux ou de formes qui détonnent avec la rue Maguire ou la brique rouge des immeubles en face, chemin Saint-Louis (restaurant Montego et boutique Sports Maguire).

On est ici à proximité d’une rue commerciale où les résidents pourront aller à pied et on est tout près du transport en commun.

Au plan urbain, il est difficile de trouver à redire de ce projet dont un des promoteurs, Mario Bernardo, est propriétaire du Montego en face.

Ceux qui s’y opposent semblent oublier que le zonage actuel permet déjà quatre étages sur l’ensemble du terrain, plus un édicule sur le toit. Le zonage actuel oblige aussi à un rez-de-chaussée commercial.

Le changement proposé vise à réduire la hauteur permise à trois étages et fait disparaître l’obligation commerciale. Cela fait de la place pour cinq logements de plus que le zonage actuel (17 au lieu de 12).

L’amendement au PPU Sillery et au zonage vise aussi à permettre un seul bâtiment sur le site plutôt que deux ou trois. Cela rendrait possible un stationnement en sous-terrain plutôt qu’en surface.

On le sait. Tout immeuble nouveau, même le plus modeste ou le plus réussi, dérange l’ordre établi.

Les voisins immédiats y perdent toujours un peu d’air, d’intimité ou de vue. Leur réflexe de protéger leurs «acquis» est légitime, même quand l’intérêt général peut justifier un projet.

Échaudés par les ambitions parfois démesurées des administrations publiques, les conseils de quartier et autres groupes militants sont aussi devenus méfiants. On ne s’en surprend plus et il est difficile de les blâmer.

J’ai pourtant sursauté devant l’avis de la Coalition pour l’arrondissement historique de Sillery. Le groupe s’oppose à ce projet pour le motif que sa «modernité et l’emprise de la construction… détonnent avec l’esprit du lieu de ce carrefour».

L’esprit du lieu?

On parle ici d’une station-­service désaffectée et de sa cour d’asphalte.

Partout ailleurs, les citoyens supplient la Ville d’activer la reconstruction sur les terrains vacants des anciens postes d’essence.

La Coalition et le conseil de quartier voudraient ici que la Ville ou la Commission de la capitale nationale achète le terrain et en fasse un parc ou une porte d’entrée de l’arrondissement historique de Sillery.

Ils évoquent la présence sur le terrain derrière de la maison patrimoniale Timmony (construction 1835) où ont logé les marchands de bois et anciens maires de Sillery Charles et James Timmony.

Cette maison est en effet reconnue pour sa valeur «supérieure» dans le répertoire du patrimoine bâti de la Ville.

L’accès à cette maison se faisait à l’origine par le chemin Saint-Louis, mais ce lien n’existe plus.

Vouloir le restaurer ou l’évoquer mènerait tout droit dans la cour arrière des citoyens qui habitent la maison qui a sa façade sur la rue Louis-H.-LaFontaine.

Pour atténuer l’impact visuel, la Ville exigera du promoteur qu’il aménage un mur vert du côté de la maison Timmony, m’informe la conseillère Émilie Villeneuve.

Pour ce qui est d’un parc, on convient tous de leur importance dans la vie des quartiers. Sauf que c’est difficilement un enjeu ici.

Il y a dans le quadrant voisin de ce même carrefour le grand cimetière Mount Hermon qui descend jusqu’à la falaise en contre-bas. C’est un des très beaux «parcs» de Québec.

Les autorités publiques ne peuvent quand même pas acheter tous les terrains vacants pour éviter aux voisins de subir un nouvel immeuble.

La Coalition plaide avec raison pour le respect du «plan de conservation du site patrimonial de Sillery». Celui-ci couvre tous les quartiers au sud du chemin Saint-Louis, de la côte Gignac à la rue de Laune. Cela inclut le secteur du chemin du Foulon au pied de la falaise.

Le ministère de la Culture a juridiction sur ce site et devra se prononcer sur le changement demandé au PPU et au zonage pour l’ancienne station Ultramar.

Je ne veux pas présumer de sa décision, mais le ministère avait approuvé l’actuel PPU Sillery créé en 2015.

Ce plan s’intéresse à toutes les caractéristiques du site historique : cadre naturel, réseau viaire (rues), système parcellaire (découpage des lots), cadre bâti, unités de paysage, qualités visuelles, patrimoine archéologique, etc.

Ces «témoignages» de différentes époques doivent être protégés dans «un esprit de continuité et de cohérence», indique le plan.

Pour les nouvelles constructions, le plan demande de s’inspirer des «caractéristiques historiques du milieu d’insertion», mais «sans imiter les bâtiments existants, de manière à affirmer son époque de construction».

La Commission d’urbanisme de la Ville de Québec devra aussi se prononcer sur l’architecture et l’intégration au voisinage du nouvel immeuble.

Dans l’ordre actuel des choses, la question du patrimoine arrive à la fin du processus d’approbation des projets.

Serait-il plus opportun de le faire au début? C’est ce que suggère Pierre Vagneux, président de la Coalition pour l’arrondissement historique.

Un questionnement «patrimonial» doit précéder la discussion, croit-il. M. Vagneux déplore que le «réflexe patrimonial» que l’on aurait dû avoir n’ait «pas été initié».

Je ne sais pas si ça aurait changé quelque chose dans le débat présent, mais la question mérite d’être posée.

Des citoyens et groupes de pression arrivent régulièrement à faire reculer les villes ou des promoteurs. Parfois sous la menace d’un référendum; parfois par la pression publique ou simplement par la discussion.

L’exemple le plus récent est celui du 955, Grande Allée, mais il y en a d’autres.

On a vu ce printemps le promoteur d’un gros projet résidentiel sur le chemin des Quatre-Bourgeois revoir les plans avec la Ville après avoir entendu les craintes des citoyens.

Nicolas Côté, de Clef Développement, a fractionné en quatre le «mur-édifice» qui était prévu; il a augmenté les marges de recul dans la cour arrière et a abaissé les hauteurs en deçà des hauteurs autorisées.

Au final, «le projet respectera l’ensemble de nos préoccupations, trois étages, environ 14 mètres de marge arrière et pas de mur édifice», se réjouit le porte-parole du groupe de citoyens du voisinage, Robert MacKay, dans un courriel envoyé au Soleil il y a quelques jours.

M. MacKay salue au passage la négociation menée par la Ville avec le promoteur. «Nous avons l’impression que les urbanistes de la Ville ont fait un bon travail et ont tenu compte de nos préoccupations», dit-il.

Cela vaut la peine d’être souligné.

L’été dernier, l’administration Lehouillier à Lévis a rapidement revu son plan de circulation aux abords du parc de l’anse Benson après avoir entendu les critiques de citoyens.

On ne dira jamais assez à quel point le dialogue et l’écoute permettent d’améliorer les projets et leur acceptabilité.

Mais il arrive aussi que des citoyens étirent l’élastique au point de compromettre la viabilité de tout projet et de condamner des terrains à l’immobilisme. Il faut alors être capable de dire c’est assez.

La chronique

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Logement locatif ou social.

Pourquoi l’immeuble du 333, Grande Allée Est est-il mis en pièces?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 juin 2021 Commentaires fermés sur Pourquoi l’immeuble du 333, Grande Allée Est est-il mis en pièces?

Quebec – Demolition d un Immeuble Grande Allee – 333, Grande Allee Est – 16/06/2021 – le 16 juin 2021 – Photo Le Soleil Erick Labbe.

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Solel

L’immeuble du 333, Grande Allée Est tombe sous le pic des démolisseurs. L’édifice de bureaux ne sera bientôt qu’un tas de gravats. Que se passe-t-En fait, Mme Côté, le zonage a été revisé pour permettre un projet résidentiel sur les ruines de l’édifice de bureaux.

«Le permis de démolition et d’agrandissement a été délivré le 15 avril 2021», nous explique la conseillère en communication de la Ville, Audrey Perreault. «Le projet comporte 34 unités de logement et la hauteur est de 19,50 mètres (max : 20 mètres).» Avant, la limite était de 13 mètres.

Dans des documents officiels, nous apprenons également que l’immeuble aurait 6 étages. Aussi que les 52 cases de stationnement existantes, situées en sous-sol, seront conservées.

Le PPU modifié

«Le terrain du 333, Grande Allée Est fait partie du territoire du Programme particulier d’urbanisme pour la colline Parlementaire», ajoute Mme Perreault. «À l’hiver 2020, le PPU a été modifié pour autoriser la réalisation de ce projet.»

À l’époque, des esquisses architecturales avaient été diffusées. Mais les plans ont été un peu changés après. «Rappelons que le projet a subi plusieurs modifications afin de tenir compte des commentaires formulés par les citoyens lors des consultations publiques.»

À l’origine, par exemple, le promoteur voulait construire jusqu’à 25 mètres de haut. Dans une mouture plus récente, il demandait la permission d’aménager 41 logements. Finalement, il a réduit ses ambitions.

LE PETIT CHÂTEAU CONSERVÉ

Même si l’on pourrait voir deux immeubles au 333 et 335, Grande Allée Est, ils sont en fait fusionnés.

«Le site visé comporte un seul bâtiment construit à deux périodes distinctes de son histoire», lit-on dans des «exposés» résumant le dossier qui ont été préparés par l’administration municipale. «La portion la plus ancienne, reprenant les caractéristiques d’un petit château, a été construite au tout début du XXe siècle.»

«En 1990, quatre étages de bureaux se sont ajoutés au bâtiment ancien, doublant sa superficie qui totalise 2 000 m2 d’emprise au sol. Les trois niveaux de stationnement sont construits sous cette portion.»

Seulement les façades

L’intérieur du «château» a cependant été modernisé. «Les façades extérieures ont été bien conservées, mais il ne reste à l’intérieur aucune caractéristique d’époque due à la transformation complète de l’immeuble en bureaux.»

Néanmoins, le projet sur la table prévoit la conservation de l’ancienne portion, celle de gauche. «L’ajout d’étages s’effectuera du côté de la portion moderne de l’immeuble.»

Soulignons que la Ville a profité de la révision du zonage pour interdire les locations touristiques au 333.

L’Industrielle Alliance était propriétaire du 333, Grande Allée Est jusqu’en 2019. Jugeant que la location de ces bureaux était peu rentable, l’assureur a vendu.

L’acheteur a cependant voulu changer la vocation. «Utilisé pour des fonctions administratives, la désuétude du bâtiment actuel (petite superficie, configuration intérieure, désuétude fonctionnelle) ne permet pas au nouvel acquéreur d’offrir un prix compétitif sur le marché de la location d’espaces à bureaux, justifiant la raison de la vente par son propriétaire actuel», explique-t-on dans les documents municipaux. «Les frais d’exploitation sont largement supérieurs à ceux du marché de bureau locatif.»

La Ville a donc jugé que «le recyclage du bâtiment à des fins résidentielles apparaît la solution la plus intéressante».

Soulignons que la tour Martello et les autres bâtiments voisins ne sont pas inclus dans ce projet immobilier. «À l’arrière de la propriété est érigée la petite maison blanche, sise au 390, avenue Wilfrid-Laurier et la tour Martello 2, à droite de celle-ci. […] À l’est du site visé se situe l’immeuble du ministère de la Culture et des Communications.»

La maison de l’Opéra de Québec et l’hôtel Manoir de la tour sont également dans le coin.

Aux citoyens qui demandaient si la nouvelle construction pourrait empiéter sur ces lots, la Ville a répondu : «Ces immeubles ne sont pas touchés.»

L’article

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

Le Projet au 955 Grande Allée ouest rejeté par la Ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 juin 2021 2 commentaires

Taïeb Moalla
Journal de Québec

À la suite d’une forte mobilisation citoyenne, la Ville de Québec a décidé de ne pas donner son aval à la mouture actuelle du projet immobilier controversé qui devait se réaliser au 955, Grande Allée Ouest.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

Le projet au 955 Grande Allée ouest: des citoyens toujours opposés à un projet immobilier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er juin 2021 11 commentaires

Jean-François Racine
Journal de Québec

Des citoyens continuent de s’opposer férocement au projet immobilier proposé par Immeubles Simard sur la Grande Allée.

Le regroupement proteste puisque la Ville de Québec procédera, selon eux, à un vote important sans que les citoyens n’aient obtenu de réponses aux mémoires déposés. Les signataires d’une lettre ouverte déplorent la consultation citoyenne tenue le 12 mai dernier. Ils dénoncent ainsi le projet de changement du PPU (Programme particulier d’urbanisme) du 955 Grande-Allée Ouest.

Le projet ne tient compte, disent-ils, de la facture identitaire du quartier ni de sa réalité géographique.
Leurs inquiétudes touchent notamment la circulation, les arbres et la tranquillité du secteur.
Les nouveaux bâtiments seraient construits autour de l’ancien édifice de Loto-Québec, qui abritera toujours des bureaux.

Le règlement permettant la construction pourrait être modifié bientôt. Un immeuble de quelques étages et 180 logements est prévu avec un stationnement souterrain. Le projet totalise 40 millions de dollars.

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La page Facebook des gens s’opposant au projet

L’opinion de François Bourque (Le Soleil)

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

Un bloc de 63 logements sur le trou d’eau de la 1re Avenue!

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 mai 2021 1 commentaire

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Le trou d’eau et de boue creusé à l’intersection de la 1re Avenue et du pont Drouin dans Limoilou sera bientôt oublié! Un bâtiment de 5 étages, abritant 63 logements, est en construction sur le lot adossé à la rivière Saint-Charles.

La «pisciculture» est fermée, annonce avec un sourire l’architecte George Blouin, président de Synchro Immobilier. «On a retourné les poissons à la rivière et on a commencé le chantier! […] La première coulée de béton aura lieu vendredi.»

Voilà trois ans que le lot a été excavé afin de retirer la contamination. Puis, il s’est rempli d’eau. La Ville est intervenue à quelques reprises, à la demande de citoyens, pour que la piscine artificielle soit vidée, ce que le promoteur avait fait.

La Ville ne sévissait toutefois pas contre l’entreprise immobilière puisqu’un projet résidentiel était à l’étude par ses fonctionnaires. Projet qui devait être lancé en 2019, tel que le rapportait Le Soleil.

Attendre le tramway

Pourquoi ne s’est-il pas réalisé? «Le projet a été mis sur la glace par la Ville de Québec en attendant l’étude pour le tramway», fait valoir George Blouin. Avant de permettre l’érection d’un immeuble, les autorités voulaient vérifier si le terrain devait être exproprié pour le futur réseau structurant de transport en commun, dit-il.

Cette question réglée, Synchro Immobilier est retournée à la table à dessin : le bâtiment qui devait compter autour de 40 logements en regroupera finalement 63, du studio au 5 1/2.

Tout inclus

C’est une tendance dans l’immobilier locatif, le loyer mensuel inclura une panoplie de services et d’équipements qualifiés de «haut de gamme» : Internet, climatisation et chauffage, douche en céramique, comptoir de granite, rangement pour les vélos, aire de repos extérieure avec des tables… «C’est pas mal la mode d’essayer d’éviter que le locataire ait des frais à payer en plus de son loyer», note M. Blouin. «Il a un paiement à faire.»

Le bâtiment de 13 400 pieds carrés de superficie aura une forme en C, avec des façades sur la 1re Avenue, sur le parc du Vieux-Passage et vers la rivière. Au centre, il y aura une petite cour intérieure.

Et, ça va coûter combien habiter là? «Ça commence à partir de 900 $ tout inclus.» La liste des «condos locatifs» et des prix sera peaufinée, puis diffusée d’ici le début juillet. L’arrivée des locataires au 445, 1re Avenue est prévue en juin 2022.

Et l’eau?

Au fait, votre immeuble aura-t-il les pieds dans l’eau? George Blouin explique que le trou était plus profond que la future fondation. Il a été en partie rempli de gravier compacté. La fondation serait ainsi plus haute que la nappe phréatique et la rivière.

LE PARKE, COMME DANS GEORGE HOLMES PARKE

Le nouvel immeuble résidentiel de Synchro Immobilier a été baptisé Le Parke. Comme dans George Holmes Parke, propriétaire de grands lots dans le secteur au XIXe siècle. Aussi parce que plusieurs parcs sont situés à proximité : rivière Saint-Charles, Pointe-aux-Lièvres, Cartier-Brébeuf, Vieux-Passage.

«George Holmes Parke est un ancien constructeur de navires qui possède des terrains sur le bord de la rivière Saint-Charles, à Limoilou», lit-on dans cette page du site Web de la Ville de Québec. «Au 19e siècle, de petits villages sont créés à Limoilou qui constitue alors la banlieue nord de la ville. Cette expansion de Québec est favorisée par la prospérité des chantiers navals de Saint-Roch et les problèmes de relogement des familles à la suite du grand incendie du faubourg Saint-Roch, en 1845.»

«Sur ses terres de Limoilou, George Holmes Parke fonde Ringfield ou Parkeville, près de l’actuel monument Cartier-Brébeuf. L’industrie principale de Parkeville est un moulin à scie, près duquel habite son propriétaire.»

Ancienne villa

«Construite en 1851, la villa de Parke, appelée villa Ringfield, est toujours visible au 1185, avenue La Sarre. Maintenant propriété du centre récréatif Saint-François-D’Assise, la villa coincée dans un développement résidentiel du début du 20e siècle est encore aujourd’hui communément appelée la villa de carton parce qu’elle a abrité pendant plusieurs années un commerce d’emballages de carton.»

La valeur patrimoniale de la villa est jugée «supérieure», lit-on dans cette fiche du Répertoire du patrimoine bâti de la Ville de Québec. «Construite en 1840 d’après les plans d’un prestigieux architecte, le Britannique Frederick Hacker, la villa compte parmi les plus anciens exemples de villa néoclassique à Québec.»

«Hormis la villa Ringfield, il ne subsiste plus rien de Parkeville à compter de 1885.»

En 1854, une ruelle a reçu le nom de l’homme d’affaires, la ruelle Parke. Située dans Saint-Roch, elle se nomme aujourd’hui rue Sagard.

+

POURQUOI LE PARC DU VIEUX-PASSAGE?

Si vous avez encore soif d’informations historiques, allez lire ce feuillet qui raconte qu’une fortification avait été édifiée ici sous la gouverne de Montcalm avant l’attaque britannique de 1759.

L’article

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

Nouveau projet: Nuvo Quartier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 mai 2021 5 commentaires

Québec, le 20 mai 2021 – La Ville de Québec était présente ce matin à une pelletée de terre symbolique annonçant le lancement des travaux du projet Nuvo Quartier, un pas de plus dans la revitalisation du secteur D’Estimauville.

« Déjà en 2013 nous avions adopté un programme particulier d’urbanisme pour le secteur D’Estimauville afin de le dynamiser, a mentionné M. Régis Labeaume, maire de Québec. L’arrivée du projet Nuvo Quartier rencontre les objectifs du plan d’aménagement du secteur et confirme son statut d’artère stratégique, en y diversifiant les activités et en y aménageant un milieu de vie accessible et animé. »

Nuvo Quartier en est à la première phase d’un projet qui devrait, à terme, en compter six. La Ville poursuivra sa collaboration avec le promoteur afin que les phases subséquentes soient aussi en cohésion avec les orientations du programme particulier d’urbanisme (PPU).

Transport en commun

Accroitre l’efficacité du transport en commun est l’une des orientations du PPU. L’aménagement du pôle d’échanges D’Estimauville du tramway contribuera au développement du secteur en favorisant l’accès au transport en commun de façon efficace et sécuritaire.

La suite

Le projet. Un extrait: NUVO Quartier est un projet d’envergure qui comprendra 426 condos locatifs. La première phase sera prête pour habitation à compter de l’été 2022 et offrira 126 unités. NUVO Quartier sera localisé à proximité des bureaux gouvernementaux d’Estimauville, des voies d’accès principales dont le Tramway, piste cyclable, autobus, etc. À moins de 15 minutes de la Colline Parlementaire, de la Baie-de-Beauport et du Vieux-Québec, ce projet offrira une localisation sans pareil permettant un équilibre parfait entre le travail et les loisirs. Le lancement des locations se fera à compter de la fin juin 2021.

D’autres informations:

NUVO Quartier offrira une terrasse sur le toit incluant un immense spa, une salle commune incluant foyer et cuisine et comprendra 126 unités de condominiums locatifs sur la phase #1 et 426 unités au total sur l’ensemble du projet.

Le prix de nos unités inclus:

-Un rangement intérieur;
-L’air conditionné;
-Les 5 électroménagers;
-L’eau chaude;
-Un spa d’entraînement et de relaxation.

Nos prix débutent:

À partir de 1170$ pour les unités de type 3 1/2 offrant une superficie entre 661 pc et 827 pc.
À partir de 1381$ pour les unités 4 1/2 offrant une superficie entre 940 pc à 1041 pc.
À partir de 2134$ pour les unités 5 1/2 offrant une superficie entre 1325 pc à 1437 pc. Nos unités ayant 3 chambres sont toutes situées à l’étage penthouse (10e niveau).

Quelques informations pertinentes:

Les chats et les chiens de moins de 20 lbs sont permis
Nous n’offrons pas de location à court terme (bail minimum d’un an)
Nos stationnements intérieurs sont à 100$/mois
Nos stationnements extérieurs sont à 25$/mois

Voir aussi : Densification, Logement locatif ou social, Nouvel urbanisme.

La Ville prend en main le développement immobilier des 80 centres commerciaux de la capitale

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 mai 2021 1 commentaire

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Le conseil municipal de Québec vient de s’accaparer des pouvoirs des arrondissements pour planifier en bloc la transformation des 80 centres commerciaux de la capitale, destinés notamment à accueillir des tours d’habitation et des résidences pour aînés sur leurs stationnements.

D’ailleurs, une annonce est prévue ce jeudi en compagnie du maire de Québec, Régis Labeaume : la première pelletée de terre officielle de Nuvo Quartier, un complexe de 426 logements qui doit pousser sur le lot des Galeries de la Canardière, à l’intersection du boulevard Sainte-Anne et de l’avenue D’Estimauville.

La première phase de ce projet immobilier d’envergure, comptant 126 appartements, devrait être complétée à l’été 2022.

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UNE SEULE VISION

«Les 80 centres commerciaux du territoire de la ville sont appelés à se transformer en tout ou en partie au cours des prochaines années, notamment avec l’ajout d’immeubles résidentiels de moyenne et de haute densité», lit-on dans un document municipal récemment diffusé. «Une vision d’ensemble des possibilités de réaménagement de ces centres commerciaux est souhaitée.»

Voilà pourquoi le conseil municipal vient de modifier la réglementation octroyant des pouvoirs aux arrondissements. Pour leur retirer des compétences.

«Les centres commerciaux sont répartis sur l’ensemble du territoire. Dans un souci de cohérence des planifications et du contrôle des constructions et des usages, le conseil municipal exercera certaines compétences en matière d’urbanisme dans les zones où ils sont localisés», ajoute-t-on.

«Le conseil municipal, dans les zones où sont localisés […] les centres commerciaux, sera compétent pour toute réglementation d’urbanisme. Plus spécifiquement, le conseil municipal pourra adopter des règlements afin de modifier les normes de zonage, de lotissement et autres règlements d’urbanisme.»

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COMME AU MAIL CAP-ROUGE

La Ville de Québec cite en exemple le Mail Cap-Rouge du boulevard de la Chaudière quand nous lui demandons de nommer une transformation de centre commercial réussie, qui pourrait être reproduite.

Dans le stationnement, Chartwell a érigé une résidence pour aînés de 360 appartements en 2018, 2019.

«Le Mail Cap-Rouge est un exemple de redéveloppement prévu pour lequel des modifications à la réglementation ont été réalisées afin d’autoriser l’usage Habitation sur le site du centre commercial», pointe la conseillère en communication Audrey Perreault.

Mais, depuis l’érection de L’Envol de Charwell à Cap-Rouge, la Ville a poursuivi sa réflexion quant à l’aménagement de son territoire. Réflexion dont le fruit a été consigné l’an dernier dans sa Vision de l’habitation.

Pistes d’actions

«Dans les pistes d’actions de la Vision de l’habitation, il est souhaité de mieux exploiter le potentiel résidentiel de certains sites, notamment les centres commerciaux par l’ajout d’espaces résidentiels», observe Audrey Perreault. «La Vision cible les centres commerciaux comme des lieux propices pour accueillir de nouveaux logements, notamment des résidences pour personnes âgées, mais aussi d’autres types d’habitations.»

«À l’avenir, si un projet de développement de centres commerciaux associé à de l’habitation cadre avec les orientations de la Vision de l’habitation, des modifications à la réglementation seront autorisées par le conseil municipal.»

Consultation

Mme Perreault veut néanmoins rassurer les résidents des quartiers où des tours pourraient pousser sur les mers d’asphalte des centres d’achats. «Le fait de rapatrier ces zones de zonage sous la compétence du conseil municipal ne change en rien les règles de développement. Le processus d’approbation et de consultation [publique] demeure le même.»

L’article

Voir aussi : Commercial, Condo, Densification, Environnement, Institutionnel, Logement locatif ou social, Nouvel urbanisme.

Plus de 100 logements à la place d’un stationnement et d’un immeuble de bureaux de Saint-Sacrement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 mai 2021 2 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Un promoteur immobilier entend éliminer un stationnement de surface du chemin de Sainte-Foy, situé en face de l’hôpital du Saint-Sacrement, pour faire pousser un immeuble résidentiel. En plus, il transformera complètement l’édifice voisin, où a longtemps résidé le ministère de la Santé, pour y aménager encore plus de logements.

Disons-le d’emblée, la Ville est en faveur du projet. La Commission d’urbanisme a approuvé les plans, après avoir demandé quelques modifications afin de limiter l’impact sur les voisins.

Et le conseiller municipal du district Montcalm-Saint-Sacrement, Yvon Bussières, y voit une occasion à saisir de densifier le chemin Sainte-Foy. «C’est un beau projet pour le quartier de partir d’un stationnement pour faire de l’habitation.»

Un promoteur immobilier entend éliminer un stationnement de surface du chemin de Sainte-Foy, situé en face de l’hôpital du Saint-Sacrement, pour faire pousser un immeuble résidentiel. En plus, il transformera complètement l’édifice voisin, où a longtemps résidé le ministère de la Santé, pour y aménager encore plus de logements.

Disons-le d’emblée, la Ville est en faveur du projet. La Commission d’urbanisme a approuvé les plans, après avoir demandé quelques modifications afin de limiter l’impact sur les voisins.

Et le conseiller municipal du district Montcalm-Saint-Sacrement, Yvon Bussières, y voit une occasion à saisir de densifier le chemin Sainte-Foy. «C’est un beau projet pour le quartier de partir d’un stationnement pour faire de l’habitation.»

THM Immobilier est propriétaire du stationnement et des bureaux situés de part et d’autre de l’avenue du Cardinal-Bégin depuis environ 20 ans. M. Benatar louait les 8 étages du 1005, chemin Sainte-Foy au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) depuis des lustres. Aussi, même s’il en rêvait, il ne pouvait faire de plans de construction pour le stationnement voisin, les fonctionnaires l’utilisant.

Mais, en 2019, le MSSS a indiqué qu’il ne renouvellerait pas le lucratif bail. L’investisseur a alors mandaté une firme d’architecture pour réfléchir à l’avenir des propriétés.

Pourquoi avoir finalement choisi d’éliminer les bureaux et les stationnements pour accueillir de nouveaux habitants ? «Parce que, d’abord, c’est un secteur qui se prête plus au résidentiel», évalue David Benatar. «Et, deuxièmement, le bureau, à mon avis, il va y avoir une réduction de la demande.»

Il fait également valoir que «le taux d’inoccupation n’a jamais été aussi bas» pour les appartements. En résumé : «C’est l’offre et la demande !»

La Ville de Québec a récemment organisé une séance d’information publique afin de présenter le projet nommé Le Kozi. Régis Lechasseur, architecte chez Bougeois / Lechasseur a alors offert plus de détails au sujet des deux constructions.

– «Sur la propriété du 1005, chemin Sainte-Foy, l’édifice à bureaux existant de 8 étages, construit en 1979, sera reconverti en édifice à logements de 69 unités. Un curetage complet intérieur et extérieur sera réalisé. Seule la structure du bâtiment existant sera conservée.»

– «Sur la propriété du 815, avenue du Cardinal-Bégin, le projet consiste à construire un nouvel édifice à logements de 4 à 6 étages comprenant 39 unités sur le terrain accueillant présentement le stationnement.»

– «Les deux propriétés partageront des aires de stationnement, de manière à combler le manque de cases au 1005, chemin Sainte-Foy. Pour ce faire, 3 niveaux de stationnements souterrains seront construits sous le bâtiment B avec 76 cases intérieures. Au final, un total de 110 cases seront disponibles pour les 108 unités de logement des bâtiments A et B.»

– Même s’il y aura un stationnement souterrain qui limitera l’épaisseur du sol en surface, l’architecte assure qu’il pourra faire pousser des arbres autour de l’immeuble du 815, avenue du Cardinal-Bégin. Sur les plans, il a prévu des fosses qui seraient suffisamment grandes pour l’expansion des végétaux.

– Si le promoteur immobilier obtient ses permis d’ici juillet, le chantier sera lancé cet été pour une «livraison» des logements en juillet 2022.

L’article

Le Kozi

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

Projet de logements et de bureau d’architectes au 533, Langelier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 mai 2021 Commentaires fermés sur Projet de logements et de bureau d’architectes au 533, Langelier

Julie Rhéaume
Monsaintroch

Les architectes Bourgeois/Lechasseur, dont les bureaux de Québec sont présentement situés sur la rue Saint-Vallier Est, comptent déménager leurs pénates en 2022 dans un tout nouveau bâtiment qui serait construit au 533 du boulevard Langelier. Un garage désaffecté se trouve présentement à cet endroit.

La firme Bourgeois/Lechasseur loge actuellement près des Salons d’Edgar, sur la rue Saint-Vallier Est. Après 10 ans à cette adresse, les responsables avaient envie d’un local avec « plus de superficie », raconte l’architecte Olivier Bourgeois, en entrevue à Monsaintroch, le 12 mai.

Demeurer dans le quartier Saint-Roch s’est toutefois imposé. « On ne voulait pas nécessairement aller dans Saint-Sauveur, même si on avait regardé », dit-il. Olivier Bourgeois ajoute que les clients « adorent venir à nos bureaux » dans Saint-Roch. Après un rendez-vous, certains en profitent pour dîner dans l’un des restos du quartier, cite-t-il en exemple.

À prime abord, le bureau d’architectes avait été engagé par les propriétaires des lieux pour la conception d’un nouvel édifice situé au 533, boulevard Langelier, en remplacement du bâtiment actuel. M. Bourgeois et son collègue Régis Lechasseur ont toutefois craqué pour le futur espace et ont décidé d’y installer leurs bureaux. Ils en seront à la fois les concepteurs et ensuite les locataires, raconte M. Bourgeois.

« La belle visibilité » et l’emplacement des lieux ainsi que la bande de terrain dotée d’arbres qui sépare les deux voies du boulevard Langelier ont notamment joué dans la balance quant à cet éventuel déménagement.
L’équipe de Bourgeois/Lechasseur est passée de huit à 11 personnes. Une douzième devrait s’ajouter à l’été. Les nouveaux bureaux, d’une superficie de près de 2000 pieds carrés, pourront accommoder tout ce beau monde de manière « très confortable », dit M. Bourgeois.

Le nouvel édifice

L’ancien garage délabré du 533, boulevard Langelier sera démoli pour faire place à une nouvelle construction. Cet édifice devrait accueillir huit logements locatifs et un espace à bureau qui sera occupé par Bourgeois/Lechasseur. Des espaces de rangement, des « lockers locatifs », seront aussi accessibles à tous au sous-sol. Ceux-ci viendront combler un besoin dans le quartier, de dire M. Bourgeois.

Des espaces de stationnement intérieurs étaient d’abord prévus dans le projet, selon un document municipal. Ceux-ci seront finalement situés à l’extérieur de la bâtisse, d’après l’architecte. Bourgeois/Lechasseur devrait y aménager ses bureaux au début de 2022, précise l’interlocuteur.

Démarches auprès de la Ville

Avant que la construction du nouveau bâtiment puisse aller de l’avant, une demande de modifications au zonage et au programme particulier d’urbanisme (PPU) du secteur sud du centre-ville Saint-Roch, adopté en 2017, doit être approuvée par la Ville de Québec.

Des consultations écrites sont d’ailleurs en cours jusqu’au 21 mai. Ensuite, une demande d’opinion au conseil de quartier sur le règlement de concordance devrait avoir lieu le 27 mai.

Le règlement modifiant le PPU et l’entrée en vigueur sont prévus en juillet tandis que l’adoption du règlement de concordance et son entrée en vigueur doivent se faire en août.

Olivier Bourgeois souhaite que le changement de zonage se fasse et que le permis de construction soit accordé. Il a toutefois bon espoir que le projet obtiendra le feu vert de la Ville, d’autant plus que celui-ci a reçu un accueil favorable de la part de ses futurs voisins, dit-il.

À noter que nous avons tenté sans succès de joindre l’un des propriétaires de la bâtisse et du terrain actuels pour en savoir davantage sur le projet.

L’article

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Logement locatif ou social.

Un projet immobilier sur Grande Allée suscite la grogne

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 mai 2021 3 commentaires

Félix Morrissette-Beaulieu
Radio-Canada

Un projet immobilier prévu sur Grande Allée, à quelques pas d’un quartier résidentiel, suscite la grogne chez les résidents du secteur.

Le promoteur Immeubles Simard a récemment obtenu un changement de zonage pour le terrain de l’ancien siège social de Loto-Québec situé au 955, Grande Allée Ouest.

Selon une présentation du projet de la Ville de Québec, l’entreprise compte conserver le bâtiment actuel, qui fait partie du patrimoine moderne de la Ville, mais prévoit aussi la construction d’un immeuble de 3 à 7 étages composés de 180 unités destinées à la location.

De plus, 200 places de stationnement souterrain sont également prévues dans le projet d’environ 40 millions de dollars.

Or, le projet risque de changer complètement la dynamique du quartier, selon François Cloutier, qui réside sur l’avenue de Mérici, située juste derrière le 955, Grande Allée Ouest.

On a été déçus d’apprendre qu’il allait avoir beaucoup de logements et peu de stationnements [extérieurs]. Encore plus déçus de savoir que ce serait du locatif, laisse entendre le père de famille.

La future clientèle risque de détonner avec la vocation actuelle du quartier, selon lui. On est une rue uniquement unifamiliale. La densité urbaine c’est bien si ça l’amène le même type de bâtiment, qui est en cohérence avec ce qui est déjà construit. Ça va être en totale incohérence avec le milieu actuel, croit-il.

Selon des esquisses, le bâtiment viendra diminuer considérablement les espaces verts disponibles sur le terrain, croit M. Cloutier.

Dans le nouveau zonage, la Ville autorise une diminution de la marge avant du terrain de 30 m à 6 m de même que l’ajout d’une marge à l’axe de 40 m à partir de la Grande Allée Ouest. La hauteur maximale permise du bâtiment est augmentée à 22 m sur 75 % de la projection au sol d’une construction.

En vertu de ce règlement, les arbres et l’imposante haie de cèdres situés le long d’une rue résidentielle ont peu de chance de résister au projet, ajoute le résident.

La suite

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Rencontre virtuelle entre la Ville, le promoteur et des citoyens. Mercredi soir (12 mai 2021). 19:00. Inscription obligatoire

Des illustrations du prjet dans un document en .pdf

* Illustrations de la consultation du mercredi 12 mai 2021.

Projet immobilier sur Grande Allée : la rencontre ne rassure pas les opposants Kassandra Nadeau-Lamarche (Radio-Canada). Un extrait: «Plus d’une centaine de personnes ont pris part à la séance de consultation publique, qui a débuté par une présentation des experts de la Ville de Québec et des promoteurs. L’opinion défavorable à l’égard de la version actuelle du projet s’est rapidement fait sentir dès le début de la période de questions. Les résidents avaient bien des interrogations, et ne semblent pas avoir été rassurés par la rencontre ».

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.