Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Résidentiel »

Immobilier: le marché de Québec reste favorable aux vendeurs

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 décembre 2010 3 commentaires

Louis Tanguay
Le Soleil

(Québec) Le secteur de l’immobilier résidentiel à Québec demeurera un marché de «vendeurs» en 2011, et le prix des maisons devrait encore s’accroître de 8 %. (…) Un condominium dans la zone centre, fait remarquer l’analyste Sébastien Paquet-Poirier, coûte environ le même prix qu’une propriété unifamiliale en périphérie.

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Voir aussi : Condo, Québec La cité, Résidentiel.

Mises en chantier: hausse de l’offre anticipée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 octobre 2010 Commentaires fermés sur Mises en chantier: hausse de l’offre anticipée

Gilles Angers
Le Soleil

(Québec) Dans la région de la capitale nationale, aussi bien d’ailleurs qu’à Montréal, il faut en moyenne sept mois, depuis la date de sa mise en chantier, pour vendre un logement en copropriété neuf. Cette période, encore symptomatique de la grande vitalité du marché, pourrait s’étirer. Car plusieurs nouveaux projets viennent grossir l’offre et diluer la demande.

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Voir aussi : Condo, Québec La cité, Résidentiel.

Une propriété, un investissement sûr?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 octobre 2010 28 commentaires

Anne Drolet
Le Soleil

(Québec) Pour la plupart des gens, acheter une maison apparaît comme un investissement sûr, un gardien de valeur. Une «croyance populaire» qui pourrait être «mise à rude épreuve», mettent en garde des économistes de la Financière Banque Nationale.

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Des vents de face pour le marché immobilier

Un billet précédent

* Je vous invite à lire les deux articles au complet. Les titres sont accrocheurs mais les textes apportent des nuances qui méritent d’être connues.

Voir aussi : Condo, Résidentiel.

Des citoyens de la rue de Pise contre la construction d’un jumelé

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 octobre 2010 15 commentaires

La grande demande en terrains et en nouvelles habitations semble mettre de côté notre gros bon sens. Des citoyens habitant sur la rue de Pise contestent le lotissement d’un terrain pour une maison à construire sur la rue adjacente Thérèse-Ménard qui va défaire l’alignement des maisons.

Cette rue est toute particulière. Ces terrains ont déjà appartenu à Hydro-Québec. Ils ont servi pour le tracé d’une ligne de transmission aujourd’hui disparue. Ça explique la profondeur très inhabituelle des terrains sur cette rue.

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Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Résidentiel.

Trop cher, les maisons?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 octobre 2010 39 commentaires

François Desjardins
Le Devoir

Malgré la récession, l’immobilier a continué de chauffer. Pourtant, ils sont des milliers, encore aujourd’hui, à se rendre chez le notaire pour signer les papiers. À vouloir, disent-ils, se donner un chez-soi bien à eux. Certains rechignent à l’idée de payer aussi cher. Alors, pourquoi acheter? (…)
La chose n’est un mystère pour personne: depuis quelques années, les prix de l’immobilier ont explosé. Prenez n’importe quelle grande ville du Québec, n’importe quelle catégorie de logement, et les hausses sur cinq ans défient l’entendement. À Québec, le prix médian d’une maison unifamiliale a grimpé de 56 %

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Explosion des prix dans les quartiers centraux de Québec

Voir aussi : Résidentiel.

L’effervescence immobilière se poursuit à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 septembre 2010 3 commentaires

Jean-Pascal Lavoie
Le Soleil

(Québec) L’effervescence est évidente depuis quelques années dans le marché de la construction résidentielle et dans celui de la revente de maison. La région de Québec fait figure de première de classe à ce chapitre, ce qui n’est pas sans laisser de traces. Un visiteur qui n’aurait pas mis les pieds ici depuis une vingtaine d’années serait bien étonné de voir que le «gros village» a pris beaucoup de coffre.

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Transactions immobilières: un marché en constante croissante

Placement immobilier: pour l’investisseur ou l’entrepreneur?

Voir aussi : Condo, Québec La cité, Résidentiel.

Agrandissements inusités sur l’avenue des Oblats

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 septembre 2010 12 commentaires

Voici deux duplex qui ont été convertis en triplex. Même si le toit était légèrement mansardé à l’étage, on ne s’est pas empêché d’ajouter un étage supérieur. Remarquez aussi l’édifice au centre avec sa tourelle en porte à faux caractéristique au quartier Saint-Sauveur.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Sauveur, Résidentiel.

Où est passé le Château Bigot?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 août 2010 16 commentaires

Château Bigot c’est le nom d’un quartier et le nom d’une artère municipale. Toutefois, ça provient d’un véritable manoir qui a existé à l’angle des rues Vice-Roi et Bourg-la-Reine. Ses pierres sont toujours bien visibles malgré qu’il est tombé en ruines il y a 100 ans.

Le château est construit en 1718 par l’intendant Michel Bégon de la Picardière. Cette maison lui servait de maison d’été. Elle resta dans sa famille jusqu’en 1753. Le bâtiment portait initialement le nom de « Beaumanoir », a plus tard été nommé par les anglais « Ermitage » ou « Hermitage » et était aussi décrit très simplement par les habitants des environs par « la Maison de la Montagne ». Le manoir était situé à l’angle des rues Vice-Roi et Bourg-la-Reine à Charlesbourg. Elle avait une dimension de 50 pieds par 30 pieds sur 2 étages. Elle changea successivement de propriétaires jusqu’à son abandon en 1850. À partir de cette date, la maison commença à dépérir rapidement et à tomber en ruines.

L'Hermitage ou Beaumanoir - L

Château Bigot en 1870

La fiction dépasse la réalité

La maison hérita de l’appellation « Château Bigot » suite à la publication de deux romans en sur le dernier intendant François Bigot. Le premier roman, « L’Intendant Bigot », de Joseph Marmette, paraît en 1872 et « The Golden Dog », de William Kirby, est publié en 1877 (En référence au même chien d’or de l’Auberge sur la rue du Fort). Voici un récit historique de Jean-Marie Lebel sur le site de la CCNQ :

Caroline de Saint-Castin se fait offrir les fleurs empoisonnées (illustration du roman de Kirby)

Selon William Kirby, François Bigot, le dernier intendant de la Nouvelle-France, de 1748 à 1759, y aurait tenu captive la belle Caroline de Saint-Castin, petite-fille d’un chef abénaquis. Angélique des Méloizes, jalouse, aurait voulu se débarrasser de sa rivale et l’aurait empoisonnée avec un bouquet de roses imprégnées d’aqua tofana. Bigot aurait trouvé le corps de l’Amérindienne dans une chambre secrète du château et, éploré, l’aurait inhumé dans une voûte souterraine. Il aurait soupçonné Angélique mais n’aurait pas voulu l’accuser.

En 1890 Arthur Brousseau, le propriétaire du terrain de l’époque, met en valeur les ruines du manoir et en fait un site touristique suite au gain dl’intérêt suscité par ces deux romans populaires. L’imaginaire dépasse la réalité, car les touristes viennent d’aussi loin que les États-Unis pour voir où Bigot aurait enfermé la pauvre Caroline. Malgré tout, il n’y a aucune preuve que François Bigot aurait réellement mis les pieds dans ce manoir.

Château Bigot en 1895 par Fred C. Würtele

Château Bigot en 1895 par Fred C. Würtele

Château Bigot en 1900

Chateau Bigot Toronto and Buffalo W.G. Macfarlane (date inconnue)

Chateau Bigot Montréal Illustrated Post Card Co (date inconnue)

Chateau Bigot Carte Postale Pruneau et Kirouac (date inconnue)

La fin du Château Bigot

La population attribue son dépérissement progressif à l’oeuvre des esprits qu’il enfermerait. Les murs qui tiennent toujours debout sont un danger pour les personnes qui fréquentent les lieux pour faire des pique-nique sur le bord du cours d’eau.  Le dernier mur des ruines est démoli entre 1908-1913. On prétend dans un article du Soleil qu’il aurait subi les foudres de la population, mais on n’a rien trouvé qui prouve cette affirmation.

Voici une photographie aérienne de 1948 sur laquelle on peut voir un ilot déboisé avec une structure quelconque au nord du Bourg-Royal:

Que reste-t-il du Château Bigot?

Les fouilles archéologiques

Plan de fouilles archéologiques du Château Bigot par Carl Lavoie

Les fondations du manoir y sont présents jusqu’au début des années 1980. Des fouilles avait été fait à l’automne 1979 et en 1980 par les archéologues Carl Lavoie et Lucien Guimond financé par le Cégep François-Xavier-Garneau et le Ministère des affaires culturelles. Le rapport archéologique de 1981 nous apprend que les fondations se trouvaient sur le terrain du 1524, avenue Bourg-la-Reine (le coin de rue) et sur un terrain vendu à la Ville de Charlesbourg en 1964. Les numéros de lots du cadastre mentionnés dans le rapport sont 1040612 et 1041147.

Les fondations sont entièrement enfouies lors des fouilles archéologiques. Ils mesurent environ 4 pieds de haut et 3 pieds d’épaisseur. D’après l’archéologue Carl Lavoie à qui nous avons eu la chance de parler, il croit que toutes les fondations ont été retirés de terre depuis la construction de cette maison en 1989.

Les fouilles n’ont pas permis de trouver beaucoup d’artefacts. Le vol de biens et de matériaux provenant de l’édifice se faisait depuis longtemps. On retrouve une bague de troc qui a été volée plus tard dans une exposition à la salle paroissiale du Trait-Carré à Charlesbourg. On découvre aussi un bouton de chemise en argent qui provenait de l’Angleterre. On constate tout de même qu’il aurait eu peu d’activité faste dans cette maison donc très peu de traces d’objets de luxe pourtant décrit dans divers actes notariés et les deux romans mentionnés plus haut. Dans le rapport, les archéologues notent une brèche dans le mur de fondation du Nord qui servait peut-être à l’origine de la légende de l’emprisonnement de Caroline.

Une seconde vie au Beaumanoir

Maison Albert Potvin

Ancienne maison d'Albert Potvin construite avec les pierres du Château Bigot

En 1979, Albert Potvin, le propriétaire des terres depuis 1944, construit sa maison sur la rue du Vice-Roi. Il réutilise une portion des pierres provenant des ruines du Beaumanoir pour le revêtement extérieur de sa propre maison. Le Château Bigot n’est donc pas véritablement effacé. D’une façon, il a eu une seconde vie.

Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Résidentiel, Voyage dans le temps.

L’immobilier, un marché d’acheteurs à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 août 2010 27 commentaires

Annie St-Pierre
Agence QMI

Le marché immobilier se raidit dans la région de Québec avec un deuxième recul de suite des ventes qui favorise maintenant l’acheteur de propriétés existantes.

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Voir aussi : Condo, Québec La cité, Résidentiel.

Quartier Saint-Louis-de-France: la méthode forte pour freiner les promoteurs

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 juillet 2010 21 commentaires

Pierre Couture et Matthieu Boivin
Le Soleil

(Québec) Des résidants du quartier Saint-Louis-de-France dans l’arrondissement Sainte-Foy ont pris les grands moyens pour freiner l’ardeur des promoteurs immobiliers un peu trop agressifs. Ils offrent maintenant leurs résidences à des prix variant entre trois et quatre fois l’évaluation municipale.

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Québec Urbain en a parlé

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Résidentiel.