8 maisons de ville locatives au 1075, rue Raymond Casgrain, Québec (QC), G1S 2E8
* Photos: Martin Otis
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social, Résidentiel.
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Jérémy Bernier
Journal de Québec
De potentiels acheteurs de Québec ont de plus en plus de difficulté à acquérir une propriété et dénoncent une pression grandissante à leur endroit, alors que les ventes de maisons explosent et que l’inventaire se vide à vue d’œil dans la région.
«C’est fou comment on nous met la pression en ce moment, c’est une guerre stratégique quasiment sauvage avec les autres acheteurs potentiels», laisse entendre Paschall Hardy, qui cherche une maison pour loger sa petite famille.
Temps de visite très limité, nombre d’acheteurs potentiels élevé, des offres qui doivent être faites dans les heures suivant la visite, le processus de recherche de propriété est loin d’être une partie de plaisir actuellement, affirme M. Hardy.
«Étant donné que les taux d’intérêt sont extrêmement bas, il y a énormément de personnes qui se garrochent pour acheter une maison en ce moment, croit l’homme. Il y a des [files d’attente] de fou et il y a des surenchères excessives sur les propriétés intéressantes.»
Des offres qui ont été surpassées
Obligé de quitter son appartement puisque la propriétaire en reprendra possession dans un peu plus de quatre mois, il s’est mis en quête de la maison de ses rêves depuis la mi-décembre. Jusqu’à présent, il en a visité une quinzaine et a déposé quatre offres. Elles ont toutes été surpassées.
Même lorsque sa femme et lui ont offert 31 000 $ de plus que le prix demandé, « pour être certains de l’avoir », leur offre s’est retrouvée en deuxième position sur un total de 18.
D’après le dirigeant d’agence et courtier chez RE/MAX, Nicolas Geoffroy-Brûlé, cette situation, de plus en plus fréquente, est due à une baisse notable de l’inventaire de l’immobilier résidentiel dans la région.
Aussitôt listée, aussitôt vendue
De leur côté, Karine Boivin et son conjoint ont constaté la même situation. Bien qu’ils aient eu plus de chance que M. Hardy, ils soulignent la rapidité avec laquelle les décisions doivent être prises dans le marché actuel.
«Notre maison a été listée le jeudi, mon conjoint est allé la visiter le samedi et on a dû faire une offre sans même que je l’aie vue de mes yeux, à cause de la pression du marché», explique-t-elle. Comme il y a eu trois autres offres, le couple a dû bonifier la leur dès le lendemain. Ils ont finalement « remporté l’enchère » en ajoutant 30 000 $ à leur première offre. En moins de cinq jours, la propriété était vendue.
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Jonathan Lavoie
Radio-Canada
L’année 2020 aura été celle de tous les records en immobilier, et la région métropolitaine de Québec arrive en tête de liste dans la province avec une augmentation des ventes résidentielles de 28 %.
Les hausses les plus marquées sont pour les ventes de copropriétés et de petits immeubles de logements avec des augmentations qui frôlent les 40 %, alors que les ventes d’unifamiliales ont grimpé de 24 % dans les douze derniers mois.
Même si tous les marchés ont été extrêmement actifs, la région métropolitaine de Québec détient vraiment la plus forte croissance, confirme Charles Brant, directeur de l’analyse du marché à l’Association professionnelle des courtiers du Québe.
Selon le spécialiste, la région de la Capitale s’est démarquée notamment en raison de l’augmentation des revenus disponibles des ménages, plus rapide que dans plusieurs autres régions, et de la hausse des prix des immeubles, vraiment plus modérée à Québec qu’ailleurs.
Il souligne au passage la région de Charlevoix, où les ventes ont pratiquement doublé par rapport à 2019.
Surprise générale
Charles Brant avance que l’effervescence du marché a surpris tout le monde au cours de cette année d’exception marquée par la pandémie de COVID-19.
Après quelques mois d’incertitude liée au confinement du printemps, l’année 2020 n’a pas cessé d’enfiler les records depuis le deuxième trimestre. À l’échelle du Québec, le dernier record remontait à l’an dernier et il a été fracassé avec plus de 112 000 ventes, soit une augmentation de 17 %.
Selon l’analyste, l’année 2020 sera difficile à battre à court terme. C’est sûr que pour 2021 on prévoit un petit ressac du fait que le marché a évolué tellement vite que la disponibilité des propriétés sur le marché commence à devenir moins évidente.
La pandémie qui perdure est évidemment la principale cause d’incertitude pour l’année qui s’amorce. Charles Brant soutient néanmoins que la région de Québec est bien positionnée pour mieux résister à un choc économique avec son économie assez robuste et ses nombreux emplois dans les secteurs gouvernementaux et institutionnels.
Si la croissance économique est moins forte et que le chômage a tendance à stagner ou à augmenter, c’est sûr que ça va avoir un impact négatif sur le marché. Mais en ce qui concerne Québec, je pense que si ça devait arriver, c’est un des marchés qui va rester le plus robuste.
Voir aussi : Condo, Québec La cité, Résidentiel.
Daniel Germain
Journal de Montréal
J’ai comme l’impression que l’actualité abuse des stéroïdes. Entre une information au sujet de la prise du Capitole et une autre sur le couvre-feu imposé aux Québécois, mon oreille a capté une donnée stupéfiante sur le marché immobilier.
Quelque part dans les Laurentides, on rapportait des hausses de quelque 50 % du prix des maisons !
Énorme ! La croissance des valeurs de l’immobilier semble sans limites. Il n’y a presque nulle part où les hausses trimestrielles des prix ne dépassent pas les 10 %. À plusieurs endroits, elles atteignent plus de 20 % ! Cette frénésie a réveillé des marchés qu’on croyait pour toujours plongés dans le coma, comme celui de Shawinigan qui a progressé de 20,4 % à la fin de l’année dernière.
Les prix explosent partout, à cette exception notable : la ville de Québec et sa voisine d’en face, Lévis. C’est franchement pépère, là-bas. Au dernier trimestre de 2020, le prix des maisons unifamiliales a monté respectivement de… 3,6 % et 3,3 %.
Ça dure depuis longtemps
Ces chiffres proviennent de la firme de recherche JLR dont la base de données est constituée des actes notariés. Il s’agit donc des prix payés, et non ceux affichés par les vendeurs. La vraie affaire, quoi.
En temps normal, des augmentations de plus de 3 % seraient qualifiées de « robustes ». Mais en comparaison de ce qu’on observe ailleurs, l’immobilier de Québec paraît amorphe.
Dans Portneuf, juste à côté, le prix des maisons a grimpé de plus de 21 % au quatrième trimestre. Dans Bellechasse, sur la Rive-Sud, on a enregistré des hausses de plus de 13 % durant la même période. Montmagny : 68 % !
Peut-être que Québec reprend son souffle, pensez-vous. Même pas ! Ce manque de vigueur se confirme trimestre après trimestre. Dans toute l’année 2020, les propriétaires de la région ont vu la valeur de leur maison s’accroître de 2,8 % par rapport à 2019.
En reculant plus loin, on constate toujours le même marasme. Le prix médian des maisons de la capitale est passé de 256 000 $ au dernier trimestre de 2015 à 285 000 $ à la fin de l’année dernière, selon la base de données de JLR. Cela représente une augmentation de 11 % en cinq ans.
Québec rattrapée par les régions
Dans la MRC de Drummondville, loin du champ d’influence de Montréal, les prix des résidences unifamiliales se sont accrus de 16,8 % au cours des trois derniers mois de 2020 seulement. Le prix médian : 230 000 $
(…)
Sur le marché des copropriétés, qui représente le tiers des transactions immobilières de la Vieille Capitale, c’est pire encore. Depuis 2015, le prix médian des unités a baissé au pays de Bonhomme, résultat de mises en chantier excessives.
Selon Joanie Fontaine, économiste chez JLR, les valeurs de l’immobilier en région rejoignent peu à peu celles de Québec. Si la tendance se maintient, mais on ne peut parier là-dessus, un citoyen de Québec qui voudrait vendre sa maison pour s’établir dans les environs de Victoriaville, Berthierville ou Valleyfield ne gagnerait pas au change.
Et dès qu’il s’approchera un peu trop de Montréal, il trouvera la bouchée difficile à avaler !
Quant aux Montréalais qui voudraient s’établir à Québec, ils feront une sacrée bonne affaire.
* Merci à un lecteur très assidu
Voir aussi : Condo, Québec La cité, Résidentiel.
Petite marche dans ce secteur de la ville pour aller me chercher à manger et je suis tombé sur ces deux projets sur Aqueduc.
Premièrement, ces maisons de ville dont la construction est amorcée. Le site web du projet vous renseignera sur les détails de ces habitations.
Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Sauveur, Condo, Résidentiel.
De janvier à octobre 2020, il y a eu 7568 transactions pour des maisons unifamiliales dans la RMR de Québec et 3368 ventes de copropriétés, soit une hausse respectivement de 22 % et de 12 % par rapport à la même période en 2019.
Lors de la période analysée, les ventes de maisons ont augmenté de 32 % dans le secteur de la Périphérie-Nord et de 27 % dans celui de la Rive-Sud du Québec.
Au cours des dix premiers mois de l’année, le prix médian des unifamiliales a atteint 275 000 $ dans la RMR de Québec. En parallèle, celui des copropriétés a diminué par rapport à l’année dernière pour atteindre 210 000 $, soit le même prix qu’en 2013.
La Périphérie-Nord est le seul secteur de la RMR de Québec dans lequel le prix médian des copropriétés a crû (+2 %) lors des dix premiers mois de 2020 relativement à la même période en 2020.
Le texte complet de cette étude publiée par JLR inc. une société d’Equiax
Voir aussi : Condo, Publications & ressources Internet, Résidentiel.
Source: Solutions JLR
Voir aussi : Condo, Publications & ressources Internet, Résidentiel.
Des données très intéressantes sur ce site internet du gouvernement du Québec.
Voir aussi : Condo, Logement locatif ou social, Publications & ressources Internet, Résidentiel.