Voir aussi : Condo, Publications & ressources Internet, Résidentiel.
Alain Rochefort
Radio-Canada
La levée des mesures exceptionnelles visant à contenir la propagation de la COVID-19 a provoqué une hausse spectaculaire des ventes de maisons dans la grande région de Québec, selon les plus récentes données publiées par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
Au total, 899 ventes de propriétés ont été enregistrées en juillet dernier, un bond impressionnant de 43 % par rapport à juillet 2019.
Les courtiers immobiliers avaient constaté une effervescence similaire en mai et juin, au début de la période de déconfinement.
Voir aussi : Résidentiel.
Voir aussi : Condo, Publications & ressources Internet, Résidentiel.
Jean-François Nadeau
Radio-Canada
Après avoir enregistré une chute historique des transactions résidentielles en avril en raison de la pandémie, le marché reprend de la vigueur en mai dans la région métropolitaine de Québec, depuis que les visites sont de nouveau autorisées.
Le marché favorise les vendeurs de résidences unifamiliales, puisqu’il y en a moins qu’à l’habitude de disponibles. Les vendeurs ont hésité à mettre leurs résidences en vente, pendant l’interruption des activités immobilières.
Lucile Noguez cherchait une maison pour le mois de juillet. Elle a eu à faire face à bien des défis en raison de la pause des activités du marché résidentiel.
Je me suis retrouvée à la pire période. Il y avait peu de nouvelles maisons et ce qui restait, ce n’était pas forcément à mon goût. J’ai trouvé qu’il avait des maisons qui se vendaient vraiment très cher , raconte-t-elle.
Les dernières semaines ont été tout aussi angoissantes pour les vendeurs, comme Stéphane Lefebvre.
Avec le confinement et l’arrêt des visites, effectivement, ça a apporté un stress supplémentaire. On était contents quand ils ont dit qu’ils pouvaient relancer les visites , affirme-t-il.
Comme d’autres acheteurs, Lucile Noguez a profité de la reprise des visites le 11 mai dernier. Elles sont encadrées par des mesures sanitaires obligatoires.
« Je fais entrer monsieur ou madame. On va faire une visite ensemble et je suis le seul qui va ouvrir les portes. Par la suite, la dame sort et je vais entrer avec son conjoint. Une fois la visite finie, je refais le tour de la propriété pour nettoyer tous les endroits où je suis passé. Les acheteurs se lavent les mains à la fin » , explique l’agent immobilier Michel Hardy.
L’industrie du courtage respire aussi un peu mieux. Il faut tout de même dire que la région de Québec s’en est mieux tirée que bien d’autres régions, malgré le recul historique d’avril.
L’agglomération de Québec enregistre une baisse moins forte que la moyenne provinciale. Il faut relativiser. C’est une baisse de moins de 55 % explique le directeur de l’analyse du marché de l’Association professionnelle des courtiers, Charles Brant.
Les ventes en forte hausse à Québec
Depuis le début de mois de mai, les ventes augmentent rapidement. On est à la moitié du nombre de transactions qui avaient eu lieu l’an passé avec encore 14 jours devant nous pour le mois de mai, donc on risque d’arriver pas mal au même nombre de transactions qu’il y a eu l’année passée , estime le courtier Michel Hardy.
Le marché de la copropriété, qui a longtemps favorisé les acheteurs, tend pour sa part à s’équilibrer. La suroffre qui prévalait au cours des dernières années dans la copropriété est en train de se résorber parce qu’il y a un bon engouement pour la copropriété , analyse Charles Brant.
En avril, le prix moyen des résidences unifamiliales s’est replié de 2 % alors que celui des copropriétés a baissé de 4 %.
Voir aussi : Condo, Résidentiel.
François Bourque
Le Soleil
CHRONIQUE / La Ville de Québec souhaite 5000 nouveaux logements d’ici cinq ans, dont 2600 logements sociaux et 2000 places en résidences privées pour personnes âgées.
Les cibles de la «Vision de l’habitation» de l’administration Labeaume pour la prochaine décennie ont été présentées mercredi midi aux gens d’affaires de l’Institut de développement urbain (IDU).
Contrairement à Montréal qui force les promoteurs à inclure un quota de logements sociaux dans les grands projets, Québec a choisi de laisser aller les lois du marché.
Elle pense pouvoir maintenir un parc de logements abordables par une «augmentation de l’offre» plutôt que par des quotas. J’y reviens dans un moment.
Le plan de l’administration Labeaume sera soumis à la consultation publique en avril et sera ajusté au besoin.
Les nouvelles résidences pour personnes âgées pourraient être érigées dans les stationnements et sur les toits des petits centres commerciaux.
Québec donne en exemple le Mail Cap-Rouge où une résidence de 360 logements a été greffée au complexe commercial.
Cela permet à des personnes âgées de rester dans leur quartier et d’avoir sous la main des services de proximité. On récupère ainsi des espaces perdus et des centres commerciaux en déclin y trouvent une occasion de revenus et de nouveaux clients.
Le modèle pourrait servir aussi pour les grandes surfaces (power centers). Seuls les quatre centres régionaux (Laurier, Place Ste-Foy, Galeries de la Capitale, Fleur de Lys) sont pour l’instant exclus.
On comprend que la Ville a d’autres projets pour toits et les stationnements de ces grandes «galettes» (l’expression est celle du maire). Dans le cas de Fleur de Lys, c’est déjà connu.
Transformer les centres commerciaux en «milieux de vie» est une excellente idée.
On peut se demander cependant pourquoi les réserver uniquement à des résidences pour personnes âgées.
Il y a certes des besoins spécifiques, surtout pour les personnes âgées démunies. Mais la vitalité des quartiers gagne à une mixité sociale plutôt qu’à l’aménagement de «ghettos».
J’ai été surpris d’apprendre que près de 20 % des citoyens de 75 ans et plus du Québec vivent en résidences. C’est plus du double de la moyenne canadienne.
À l’autre bout du spectre, la Nouvelle-Écosse (2 %) et le Nouveau-Brunswick (2.7 %). Quelqu’un a une explication?
Québec vise par ailleurs à ajouter 400 «logements accessoires» à même les maisons actuelles, ou dans les cours arrière, les ruelles ou garages des quartiers résidentiels.
Les règles de zonage et de stationnement sur rue seront assouplies en conséquence.
La formule permettrait d’ajouter des logements à prix abordables, de densifier de façon «réfléchie» et d’accroître la valeur des propriétés lors de la revente.
Cela impliquera cependant des précautions particulières pour éviter que les voisins perçoivent ces maisonnettes ou agrandissements comme des intrusions dans leur intimité.
On voit déjà venir le débat. «Ça va hurler quelque part», pressent aussi le maire. Il dit avoir appris des erreurs des villes qui y ont recouru.
(…)
L’administration Labeaume devrait-elle forcer davantage la main aux promoteurs privés pour qu’ils incluent du logement social et/ou abordable dans leurs projets?
Il y a ici deux écoles.
(…)
Si les quotas posent problème, pourquoi pas des mesures incitatives? Tu inclus du logement social dans ton projet et je te permets un ou deux étages de plus. Ces choses-là se négocient.
À condition que le projet ne soit pas ensuite bloqué en référendum, comme à l’îlot Irving dans le quartier Saint-Jean-Baptiste. Mais ça reste une piste à explorer.
***
J’ai trouvé le maire Labeaume particulièrement inspiré lors de la présentation de sa vision d’habitation. On voyait vibrer le sociologue.
Intéressant de sentir qu’une administration qu’on avait perçue par moment à court d’inspiration ou d’énergie peut encore mettre sur la table des idées stimulantes.
Voir aussi : Commercial, Condo, Logement locatif ou social, Résidentiel.
Source: JLR Solutions foncières
Voir aussi : Condo, Publications & ressources Internet, Québec La cité, Résidentiel.
François Bourque
Le Soleil
CHRONIQUE / La Ville de Québec dit réfléchir encore aux suites légales à donner à la démolition sans permis de l’ancienne résidence «patrimoniale» du maire Labeaume, avenue du Cap-au-Diable, à Sainte-Foy.
La vente a été conclue au printemps 2019 par l’entremise d’un agent. La démolition a été constatée par la Ville en janvier dernier.
Dans les faits, il n’y a pas mille hypothèses. Le règlement prévoit que quiconque fait des travaux de démolition de logement sans permis commet une infraction et est passible d’une amende de 1000 $ à 10 000 $.
En cas de seconde offense, les amendes sont doublées, mais on comprend qu’il serait difficile de démolir deux fois la même maison.
L’autre geste juridique que pourrait poser la Ville serait de refuser de délivrer un nouveau permis de construction. Si le propriétaire contestait cette décision, cela mènerait à un procès. C’est vraisemblablement ce qui va se produire.
On peut trouver qu’une amende de 1000 $ à 10 000 $, c’est bien peu payé pour la destruction d’une maison, de surcroît patrimoniale. Le règlement actuel n’en fait cependant pas un facteur aggravant assorti d’une amende supplémentaire.
La résidence Paul-H.-Bilodeau, du nom du propriétaire qui l’a fait construire en 1966, n’était pas classée monument historique.
Elle était cependant inscrite au registre des bâtiments patrimoniaux de la ville de Québec.
Cette maison, dessinée par l’architecte André Robitaille, était représentative du «patrimoine moderne» et des tentatives de l’après-guerre pour renouveler l’architecture résidentielle.
La Ville estimait que sa «forme générale» devait être conservée, ainsi que les matériaux et les «composantes architecturales associées à ce courant».
Pourquoi un propriétaire qui a payé 1,2 M $ pour l’acquérir et avait obtenu un permis pour l’agrandir dans le respect de ces objectifs patrimoniaux a-t-il ensuite décidé de la démolir?
C’est la question que tout le monde se pose.
Il n’est pas rare que des promoteurs fassent fi des amendes et abattent des arbres sans permis en faisant le calcul que ça ne pèsera pas lourd sur les profits attendus.
Mais ce raisonnement tient difficilement la route ici.
La résidence du 2555, avenue du Cap-au-Diable, comme beaucoup d’autres dans les quartiers qui surplombent les falaises de Québec, était dérogatoire au zonage sur les fortes pentes et bénéficiait de droits acquis.
Une interprétation raisonnable voudrait qu’en démolissant cette maison, le propriétaire a mis fin à ces droits acquis.
Ce n’est pas comme si un incendie, une tornade ou une autre «cause hors du contrôle du propriétaire» l’avait détruite.
Dans un tel cas, le règlement donne 12 mois pour reconstruire et conserver le droit acquis.
Il y a là une logique, car autrement les bâtiments dérogatoires (ils sont nombreux à Québec) perdraient de leur valeur. Qui voudrait acheter une maison qu’il serait impossible de reconstruire en cas d’incendie?
La règle est différente pour une démolition volontaire. À moins que quelque chose m’ait échappé, toute reconstruction devra respecter le règlement d’urbanisme en vigueur.
Un billet précédent L’ancienne maison du maire Labeaume détruite sans permis
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Résidentiel.
Jean-Luc Lavallée
Journal de Québec
La valeur des permis délivrés par la Ville a atteint un nouveau sommet de 1,5 G$ l’an dernier.
L’industrie de la construction, dans la capitale, continue de tourner à plein régime. La valeur des permis délivrés par la Ville de Québec a atteint un sommet record de 1,5 milliard $ en 2019. Il s’agit d’une hausse significative de 16 % par rapport à l’année précédente, selon les chiffres obtenus par Le Journal.
La Ville de Québec vogue de record en record, à ce chapitre, depuis trois ans, après ses précédents sommets de près de 1,2 G$ en 2017 et de 1,3 G$ en 2018.
Quelques chantiers d’envergure, comme celui du centre de recherche et de production de vaccins de Medicago dans le secteur D’Estimauville (245 M$), celui du Centre de biométhanisation (190 M$) ou du Centre de glaces à Sainte-Foy (68,7 M$) ont contribué à gonfler le bilan impressionnant de la dernière année.
Parmi les projets résidentiels majeurs qui ont obtenu le feu vert de la Commission d’urbanisme en 2019, on note le Quartier Louis Quatorze (sur le boulevard Pierre-Bertrand), une résidence pour aînés dans le secteur du Trait-Carré, le Zéphyr du Groupe Dallaire à Beauport, la résidence Le Marc-Aurèle dans Lebourgneuf, la phase 2 de La Klé à la Cité Verte et les phases 6 et 7 du complexe L’Aventura dans l’arrondissement Des Rivières.
La demande pour l’habitation, particulièrement les condos locatifs, est en hausse, depuis quelques années à Québec, en raison de la performance du marché de l’emploi et de l’arrivée de nouveaux résidents permanents ou temporaires (travailleurs et étudiants étrangers), souligne le porte-parole de la Ville de Québec, David O’Brien.
«L’économie de la région va très bien, tout comme celles du Québec et du Canada, ce qui encourage les investissements d’entreprises. Le coût de la construction augmente, ce qui fait également accroître la valeur déclarée des travaux dans les permis délivrés, en raison des nombreux projets en cours et de la rareté de la main-d’œuvre», ajoute-t-il.
Loin de s’essouffler, le phénomène semble vouloir se poursuivre. L’année 2020 a démarré sur les chapeaux de roue, avec un mois de janvier record depuis que les statistiques ont commencé à être compilées en 2006.
La valeur des permis de construction, tous secteurs confondus (construction et rénovation dans le résidentiel et le non résidentiel), a atteint 68 M$, une augmentation de 100 % par rapport à la même période l’an dernier.
La hausse est encore plus frappante pour le secteur résidentiel – qui passe à lui seul de 14 M$ à 49 M$ en janvier – mais les statistiques sont faussées par la remise d’un seul permis de près de 37 M$ pour le chantier des condos locatifs Le Huppé, dans Lebourgneuf.
De gros chantiers sont également dans les cartons pour les années à venir, notamment celui du Réseau structurant de transport en commun et du Quartier Mosaïque, près des Galeries de la Capitale.
Sans oublier le complexe Le Phare, du Groupe Dallaire, avec quatre tours, dont une de 65 étages, qui va peut-être finir par sortir de terre sur le boulevard Laurier.
Voir aussi : Commercial, Condo, Logement locatif ou social, Québec La cité, Résidentiel.
Québec Hebdo
PRÉVISIONS. Après une année plus performante que prévu, la région de Québec doit s’attendre à léger repli des mises en chantier résidentielles pour l’année 2020.
Selon une récente étude sur les perspectives économiques, l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) anticipe 4485 mises en chantier dans la capitale au cours des 12 prochains mois. Il s’agit d’un recul de 5% par rapport à 2019.
La baisse d’activité devrait se manifester dans tous les segments de marché. En effet, on prévoit l’ajout de 665 résidences unifamiliales détachées (-5%), de 420 maisons jumelées ou en rangée (-13%) et de 3400 logements locatifs ou en copropriété (-4%).
Voir aussi : Logement locatif ou social, Publications & ressources Internet, Résidentiel.
Jean-Michel Genois Gagnon
Journal de Québec
L’immobilier résidentiel a fracassé des records en 2019 dans la région de Québec. Les ventes de copropriétés entre autres ont explosé de 23 %. Depuis le tournant des années 2000, année où les données ont commencé à être compilées, selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), il ne s’est jamais vendu autant de maisons, de condos ou de multilogements (8307, + 16 %) que l’an dernier.
Ce sont 1883 copropriétés et 5842 résidences (+15 %) qui ont changé de mains en 2019 avec l’aide d’un courtier immobilier dans la RMR de Québec, qui couvre essentiellement le territoire des villes de Québec et de Lévis.
Les délais de vente, en raison de la forte croissance de la demande, ont également chuté de 4 jours (132) pour l’ensemble de l’offre résidentielle.
« C’est un nouveau départ pour la région. Après des années un peu plus calmes, on voit une augmentation importante de la demande », indique Charles Brant, directeur du service de l’analyse du marché à l’APCIQ.
Hausses des transactions
Selon les données présentées hier, ce sont tous les quartiers de Québec qui ont connu une hausse du nombre de transactions immobilières. Les secteurs ayant enregistré les plus fortes croissances sont La Cité – Basse-Ville et Limoilou (24 %) ainsi que Cap-Rouge et Saint-Augustin (33 %).
D’ailleurs, en novembre Le Journal écrivait qu’une transaction record avait été effectuée en Basse-Ville, alors qu’un condominium de 2800 pieds carrés du Vieux-Limoilou avait trouvé preneur pour 800 000 $.
« On voit que le secteur de la copropriété a volé la vedette à l’unifamiliale. Ce n’est pas quelque chose qu’on voit tous les ans. L’unifamiliale reste tout de même encore le type de propriété le plus populaire », dit M. Brant.
Stabilité des prix
Au cours des dernières années, le marché des condos a enregistré plusieurs diminutions du prix de vente après avoir été plombé par une hausse des constructions. Cette tendance semble maintenant chose du passé alors que le prix médian est resté stable (192 000 $).
Voir aussi : Condo, Résidentiel.