Québec, le jeudi 6 mars 2008 – C’est ce matin qu’a eu lieu l’inauguration de l’exposition permanente Échanges au marché au Marché du Vieux-Port de Québec. Par le biais de 45 photos historiques, de dessins et de gravures provenant des différents centres d’archives de Québec, par des extraits de journaux et des textes complémentaires, l’exposition démontre que, même avec 400 ans d’évolution et de changements, l’essence des marchés publics à Québec a perduré avec les années. L’exposition est une activité accréditée de Québec 1608-2008.

La Coopérative des horticulteurs de Québec souhaite ainsi contribuer aux fêtes du 400e anniversaire de fondation de la Ville de Québec en présentant cette exposition riche en souvenirs et en histoire. Incidemment, l’année 2008 coïncide également, pour la Coopérative, à son anniversaire puisqu’elle célèbre ses 70 ans de fondation.
L’exposition présente, en plein cœur du marché, avec pour ambiance les saveurs et odeurs de chacun des arrivages, des scènes de vie dans les marchés de Québec au cours des 400 dernières années. Encore aujourd’hui, les marchés sont plus qu’un lieu d’échanges économiques, ils sont des lieux de vie et de traditions qui rassemblent les communautés.

Situé à proximité du site officiel des fêtes du 400e et au cœur géographique de l’histoire des marchés de la ville, le site du Marché du Vieux-Port est l’endroit tout indiqué pour la présentation d’une telle exposition. Échanges au marché présente plus de 45 photos historiques et contemporaines grand format de scènes de marché à différents moments de l’histoire de la ville. Ces photos sont accrochées à l’intérieur comme à l’extérieur du Marché (notamment sur les larges portes rétractables derrière les kiosques des horticulteurs), tels des souvenirs omniprésents qu’on ne peut oublier. Pour compléter ce voyage dans le temps, des faits historiques et des données contemporaines sur différents panneaux sont également accessibles aux visiteurs qui souhaitent s’imprégner davantage de cette époque.

L’exposition aura une durée de vie de cinq ans, mais la Coopérative souhaite fortement un accrochage véritablement permanent. Échanges au marché est aussi présent sur le site internet du Marché du Vieux-Port et des compléments d’informations, des liens vers d’autres sites et des activités pour toute la famille s’y retrouvent également. On peut visiter l’exposition sur les heures d’ouverture du Marché.

Fondée en 1938, la Coopérative des horticulteurs de Québec, connue jadis sous le nom de Syndicat des horticulteurs de Québec, compte plus de 70 horticulteurs membres. Le Marché du Vieux-Port de Québec est ouvert toute l’année et demeure à Québec le lieu privilégié de rencontres entre producteurs et consommateurs.

Source: Jean Brouillard Communication

Source: Sofie Bienvenu, Journal Voir Québec, 12 janvier 2006.

Les 14 et 15 janvier prochains, l’Office du tourisme de Québec, en collaboration avec les intervenants touristiques de la région de Québec, propose aux résidents de la Capitale nationale une fin de semaine riche en activités, et le mot de passe est « gratis »! (…)

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Source: Pierre Champagne, Le Soleil (rubrique Commerce et Affaires), 4 janvier 2006.

En 2006, le Marché d’hiver du Vieux-Port de Québec double sa superficie et accueille 34 artisans-producteurs-transformateurs tous les jeudis, vendredi, samedis et dimanches, du 3 janvier au 30 avril, de 9h à 17h, sous le thème « Venez savourer la chaleur des produits de chez nous »! Le Marché d’hiver, petit frère du Marché de Noël, profite d’une forte progression depuis sa création il y a quatre ans. (…)

Le Marché d’hiver offre à ses clients un stationnement gratuit d’une heure. (…)

Voir billet précédent.

Il y a cinq ans, la Ville et le Conseil régional de concertation et de développement ont investi 500 000 $ dans un projet présenté par la Coopérative des horticulteurs pour revitaliser le marché du Vieux-Port. Peu de personnes s’étaient alors intéressées à cette dépense inutile pour financer un projet qui n’avait aucune chance de réussite. La Coopérative des horticulteurs a été incapable de rencontrer ses obligations et les lieux sont restés « vides, froids, isolés, impersonnels ».

Il existe deux marchés publics dans la nouvelle ville de Québec. Celui du Vieux-Port, ouvert à l’année et géré par les horticulteurs, coûte plusieurs centaines de milliers de dollars à la Ville. Celui de Sainte-Foy, saisonnier et géré par la Ville, fait ses frais et, semble-t-il, rapporte quelques milliers de dollars.

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Je réside au centre-ville depuis 1990. Au cours de toutes ces années, j’ai fréquenté assidûment le marché du Vieux-Port pour y trouver des produits de saison frais et avoir un contact familier avec les producteurs et les marchands. Mon plaisir à fréquenter le marché se renouvelle à chaque visite et j’y amène parents et visiteurs, à chaque occasion.

Le marché a cependant ses faiblesses. Comme il offre des produits saisonniers, il en résulte qu’il n’est pas ouvert toute l’année et que le choix des produits est fonction des productions locales et des arrivages. Il nous faut donc compléter nos achats dans une épicerie, ce qui occasionne un autre déplacement. Il serait agréable de trouver une plus grande variété de produits sur place (viandes, volailles, poissons et fruits de mer), sauf qu’il ne s’agirait plus, alors, uniquement de produits locaux des maraîchers.

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Un débat sur la place des marchés publics ? Le directeur général du Marché du Vieux-Port le souhaite. Mais plus que des idées lancées ici et là, il croit que ce type de commerce mérite un véritable « débat de société ».

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