Par Gérald Gobeil le 12 juillet 2019 Commentaires fermés sur La base de plein air de Sainte-Foy
Photo: Ville de Québec
Québec, le 12 juillet 2019 – Le nouveau pavillon d’accueil de la base de plein air de Sainte-Foy est maintenant accessible, et ce, malgré la poursuite des travaux de réaménagement au pourtour du bâtiment qui devraient se terminer cet automne.
« Avec la construction du pavillon d’accueil, qui a nécessité un investissement de 7,2 M$, et le nouveau mode de gestion et d’animation confié à un tiers, nous souhaitons continuer la mise en valeur de tout le potentiel du troisième plus grand parc en superficie de Québec et axer son développement sur son élément identitaire, le lac Laberge, a mentionné M. Régis Labeaume, maire de Québec. Nous espérons également que cela favorisera la pratique d’activités sportives et maximisera la tenue d’événements d’envergure. »
En urbanisme comme dans d’autres domaines, il y a des modes. En 2019, nous en sommes aux TOD, à la mixité verticale, à la densification intelligente, aux réseaux de transport structurant, sans oublier le Qimby qui remplace le Nimby. Et à force de participer à des forums consacrés à l’urbanisme, on entend les mêmes thèmes exprimés avec des nuances différentes.
Québec Urbain a été invité au forum sur l’habitation qui se tient du 12 au 14 juin. Voici des vidéos que nous vous invitons à visionner. D’autres informations suivront au fil des jours.
Allocution d’Émilie Villeneuve, conseillère. Des données très intéressantes.
Consultant, écrivain, enseignant, conférencier de renommée mondiale et président de TODERIAN UrbanWORKS, une firme de conseil en urbanisme basée à Vancouver;
Directeur de l’urbanisme à la Ville de Vancouver (2006-2012) et président-fondateur du Council for Canadian Urbanism;
En plus de 25 ans de carrière, il a notamment participé à la planification et au design associés aux Jeux olympiques d’hiver de 2010 et à diverses initiatives innovantes concernant le transit-oriented development, l’écodensité et le logement abordable.
La vidéo en anglais:
https://youtu.be/-jbtrr8yflM
La vidéo en français:
https://youtu.be/ZaC38R_XHmE
Une conférence extrêmement intéressante de Michel Duchène qui nous parle du tramway de Bordeaux et de ses effets sur sa Ville. Des photos très parlantes. A l’heure du réseau structurant de Québec, c’est une conférence à visionner absolument.
Conseiller municipal délégué auprès du maire pour la cité digitale et l’innovation, Ville de Bordeaux et vice-président de Bordeaux Métropole, responsable des grands projets d’aménagement urbain;
Acteur de la mutation urbaine de Bordeaux à travers la mise en place du projet urbain du maire Alain Juppé, de la mise en œuvre du tramway à la revitalisation du centre-ville; Auteur du livre La grande métamorphose de Bordeaux paru en novembre 2018 aux Éditions de l’Aube
https://youtu.be/_HpoRp_5AX4
Nicolas Bernatchez. Analyste principal, Économie, Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Il nous donne des statistiques éloquentes sur le marché immobilier de Québec.
https://youtu.be/uMRhdKf54zk
Carole Després (École d’architecture);
Nathalie Roussin (Les Immeubles Roussin/Institut de développement urbain du Québec);
Catherine Boisclair (Vivre en ville);
Madame Després vous présente les résultats d’un sondage effectué auprès de 1528 personnes dans la région de Québec. Des résultats parfois très étonnants …
Forum de l’habitation de la ville de Québec – Dix grandes idées proposées par les membres de l’industrie immobilière pour intensifier la Ville de Québec Un extrait: « Pour attirer plus de ménages sur le territoire de la Ville de Québec, nous devons développer des stratégies qui tiennent compte des réalités de la ville et de l’ensemble des projets majeurs en cours sur notre territoire. C’est l’occasion d’une génération ! Le projet de transport structurant est assurément majeur et nous devons penser le développement de la future offre résidentielle autour de ses principaux pôles », a précisé madame Nathalie Roussin, présidente du conseil régional de Québec de l’IDU. Ainsi, l’IDU soumet à la ville de Québec les 10 grandes idées qui ont émergé de la démarche IntenCitéQC 2019 qui s’est soldée par une journée de réflexion lundi dernier regroupant plus de 150 leaders. Les 10 grandes idées se déclinent donc comme suit : »
Par Gérald Gobeil le 6 juin 2019 Commentaires fermés sur Coupe d’arbres imminente dans le boisé De Rochebelle
Ce petit boisé naturel se situe en zone urbaine derrière l’école secondaire De Rochebelle et près de l’aréna de Sainte-Foy. Je travaille bénévolement à sa protection depuis 2012.
Il s’agit d’un boisé naturel biodiversifié dont il existe des photographies aériennes datant de 1948. Il semble que la terre où se trouve ce boisé ait appartenu, autour de 1667, à Jean Baptiste Morin De Rochebelle. Il pourrait donc être un boisé patrimonial.
Ce boisé semble un échantillon de la flore et des arbres d’origine de Sainte-Foy.
On y retrouve des chênes rouges et des érables à sucre, deux autres types d’érables, des arbres à fleurs blanches et d’autres essences. Il y a de gros arbres et des arbres de différentes générations.
Il se situe au centre d’un quadrilatère, soit l’endroit le plus tranquille d’où l’intérêt d’y aménager un lieu de détente vert du côté nord-ouest
Une pétition, déposée le 6 juillet 2015 au conseil de ville, demandait d’ailleurs de le protéger intégralement ainsi qu’une zone tampon pour lui assurer une certaine croissance et que la zone tampon du côté nord –ouest soit aménagée en lieu de détente vert pour toute la communauté. Messieurs Labeaume et Normand avait promis de le protéger.
Or voilà que la ville nous présente le 8 mai dernier deux modifications au PPU afin d’introduire une zone d’habitation restreinte dans la grande aire d’affectation PEV_ER3 (Parc et espace vert et équipements récréatifs) englobant le dit boisé. Cette grande aire d’affectation se situe dans le secteur de l’aréna de Sainte-Foy. Le terrain du futur immeuble de 12 étages se rendrait jusqu’aux troncs des arbres. Et nous avons appris également que la ville prévoyait faire un autre stationnement pavé, cet été, adjacent au boisé pour les automobilistes qui fréquenteront le futur anneau de glace et le futur marché.
Nous étions surpris d’apprendre cette nouvelle d’autant plus qu’il semblait que ce stationnement empiéterait sur la bordure du boisé et se rendrait jusqu’aux arbres.
J’ai demandé le 22 mai, lors des dernières consultations sur les modifications au PPU, de mettre ce projet sur pause c’est-à-dire de suspendre ces projets et plus particulièrement celui d’un stationnement pavé afin qu’on puisse discuter du pourquoi de cet empiètement sur la bordure du seul boisé du quadrilatère et qu’on puisse trouver une solution acceptable pour le boisé. Le conseil de quartier a demandé aussi la protection du boisé ainsi que Québec Arbres.
Or, à la fin de la semaine dernière, j’ai vu, en marchant dans le boisé, que plusieurs arbres avaient été marqués par des triangles orange et qu’une planchettte en bois indiquait (limite déboisement) presqu’au centre du boisé alors qu’une autre était à la limite des arbres comme si on avait tracé une ligne droite pour le stationnement sans tenir compte de la forme du boisé qui n’est pas rectiligne.
La ville ne nous avait pas informés, lors de la présentation du 8 mai, qu’elle prévoyait couper des arbres dans le boisé. Nous l’avons appris par hasard. Et cette coupe toucherait plusieurs arbres au nord- ouest et le sol lui-même dont la terre est riche. Vers le centre-ouest du boisé, on parle de presque la moitié du boisé dans sa largeur nord-sud.
C’est pourquoi, il faut rapidement empêcher cette coupe d’arbres dans le boisé et faire mettre le projet de stationnement sur pause. Et comme le marquage des arbres de triangles orange est déjà fait, il faut agir vite car cette coupe pourrait se faire dès aujourd’hui. Un stationnement pavé qui pénétrerait dans ce boisé serait un non sens (imaginez la situation !..) d’autant plus qu’il y a suffisamment d’espace à côté pour faire un stationnement en le distançant du boisé et de sa bordure.
La Ville de Québec a dévoilé aux citoyens les esquisses des futurs Jardins du Corps-de-Garde, un parc qui sera aménagé d’ici deux ans dans le Vieux-Québec au coût de 4,5 millions de dollars sur un terrain laissé vacant depuis des décennies.
Ce terrain est situé en contrebas du parc du Cavalier-du-Moulin entre la rue Saint-Louis et l’avenue Sainte-Geneviève.
La vice-présidente du Comité exécutif de la Ville de Québec, Marie-Josée Savard, explique que ce nouveau parc comprendra des aires de repos, une grande surface gazonnée, des arbres, du mobilier urbain et même un pavillon qui symbolisera une serre antique.
Ces composantes avaient été identifiées et demandées lors de consultations citoyennes l’automne dernier, explique Mme Savard.
Le parc reliera d’ailleurs la rue Saint-Louis et l’avenue Sainte-Geneviève par une traverse piétonnière.
« C’était un souhait des citoyens au moment des consultations, de désenclaver et de pouvoir en profiter davantage », note Marie-Josée Savard.
La Ville prévoit amorcer les travaux de construction d’ici 2020 afin d’inaugurer les jardins en 2021.
Le but de cette pétition est de conserver l’espace vert soit le Parc du Hameau, car il y a un projet de construction d’une résidence pour aînés à cet endroit.
Afin de favoriser un milieu qui prône les saines habitudes de vie, la préservation de ce parc est essentielle. Cet emplacement a fait ses preuves depuis le temps. Il y a divers services offerts et plusieurs utilisateurs dont; les résidents de tous âges, les enfants des garderies, d’un CPE, de l’école Harfang-des-Neiges, du service de garde de l’école, de la Maison des Jeunes et du camp d’été. Jeunes et moins jeunes utilisent cet endroit de façon hebdomadaire, de plus il y a de grands événements comme la course MEC. La population de Stoneham-et-Tewkesbury est en croissance et les besoins des résidents sont grandissants, pour toutes les clientèles il serait préférable de conserver ce lieu pour toutes les activités sportives et culturelles et trouver un autre lieu pour la résidence.
À Stoneham-et-Tewkesbury il y a de la place pour tout le monde, il faut que nos jeunes et nos aînés puissent se côtoyer dans un endroit où nous pourrons conserver nos acquis. Le fait d’utiliser le parc et le boisé pour la construction de ce projet donne un message contradictoire. Cela place les jeunes et les aînés en contradiction.
Par Gérald Gobeil le 22 janvier 2019 Commentaires fermés sur Îlot Saint-Vincent-de-Paul : Jacques Robitaille conteste l’avis d’expropriation
Radio-Canada
Yannick Bergeron
L’homme d’affaires Jacques Robitaille conteste l’avis d’expropriation déposé par la Ville de Québec, qui veut récupérer le terrain de l’îlot Saint-Vincent-de-Paul.
Dans sa contestation déposée à la Cour supérieure, le promoteur indique ne jamais avoir ménagé ses efforts pour développer l’emplacement dans le respect des règlements.
M. Robitaille affirme que son entreprise a eu, en vain, des discussions avec la Ville pour mener son projet à bien.
« La demanderesse [l’entreprise] a vu sa propriété tomber dans de véritables limbes juridiques », peut-on lire dans la demande de contestation de l’homme d’affaires.
Il se plaint d’avoir dû mettre son projet immobilier sur la glace après l’adoption d’une résolution par le comité exécutif de la Ville, en septembre 2017.
Aucune précision, disent les avocats
Cette résolution ordonnant l’expropriation n’a été suivie d’aucune précision quant aux intentions de la Ville, soulignent les avocats de Robitaille dans le document judiciaire.
« La conduite de la défenderesse […] est inexplicable, et ambiguë et lui cause un préjudice tel qu’elle rend illégale la présente expropriation », allèguent les avocats dans leur requête.
Depuis des années, le promoteur soutient qu’il veut construire à cet endroit un hôtel, des logements et des commerces.
La Ville cherche à récupérer ce terrain de 4720 mètres carrés qui est vacant depuis la démolition de la façade de l’église Saint-Vincent-de-Paul.
L’administration du maire Labeaume a déjà indiqué vouloir y aménager un espace vert, ainsi qu’un lien mécanique pour relier la Basse-Ville à la Haute-Ville.
La Ville de Québec planifie de remplacer les deux roulottes du site des sports d’hiver de la Pointe-aux-Lièvres. Elles seront remplacées par un bâtiment de services neuf qui répondra à des critères de développement durable.
Le nouveau pavillon d’accueil sera doté d’une salle polyvalente, d’un hall d’accueil qui servira pour l’interprétation des lieux, d’un secteur d’entreposage et de location d’équipement, d’un garage pour les véhicules d’entretien et des services sanitaires. Une terrasse couverte en lien avec la salle polyvalente devra être incluse.
La construction devrait débuter en avril 2020 pour une livraison à la fin novembre 2020. Le budget est de 4 M$, dont 300 000$ sera consacré à l’aménagement paysager.
Après des années de piétinement dans le dossier, la Ville de Québec ira de l’avant avec la création d’un nouveau parc dans le Vieux-Québec sur un terrain vague laissé à l’abandon depuis des années.
Ce terrain est situé en contrebas du parc Cavalier-du-Moulin, dans le Vieux-Québec entre la rue Saint-Louis et l’avenue Sainte-Geneviève.
En 2016, la Ville avait formulé son intention de louer ce terrain de plus de 6000 m2 à son propriétaire, Parcs Canada, afin d’y développer un parc et un jardin communautaire.
La Ville s’est finalement entendue avec les partenaires du dossier, soit Parcs Canada et la Commission de la capitale nationale du Québec, gestionnaire du parc Cavalier-du-Moulin.
Une série de consultations publiques s’amorcera en septembre afin d’entendre les citoyens du secteur sur l’avenir du site qui sera nommé le parc Corps-de-Garde. Les citoyens intéressés devront participer à deux rencontres distinctes, soit le 11 et le 25 septembre à l’hôtel de ville de Québec.
Les citoyens seront invités à « proposer des idées d’aménagement et de programmation du site, tout en tenant compte des éléments patrimoniaux à préserver et à mettre en valeur. »
Le site du parc Corps-de-Garde est effectivement à haute valeur historique. Son voisin, le parc Cavalier-du-Moulin, est un vestige de la fortification française du 17e siècle.
La Commission des champs de bataille nationaux (CCBN) interdit désormais aux calèches de circuler sur les plaines d’Abraham, car les passages répétés des véhicules hippomobiles creusent des ornières dans la chaussée. La Ville de Québec, qui avait l’habitude de faire les réparations, refuse de s’exécuter avant de faire le compte des interventions à réaliser en terrain fédéral.