Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Patrimoine et lieux historiques »

Les églises du Québec ont besoin d’amour

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 août 2019 Commentaires fermés sur Les églises du Québec ont besoin d’amour

Magdaline Boutros
Le Devoir

Une église ferme ses portes pratiquement chaque semaine au Québec depuis 2003. Pendant que le patrimoine religieux de la province s’étiole à petit feu, l’annonce de l’octroi par Québec d’une enveloppe de 20 millions pour la restauration et la reconversion des églises apporte un léger baume, sans toutefois répondre entièrement aux besoins grandissants.

« Ça prendrait pas mal plus si on voulait remettre les églises sur pied, mais c’est un bon commencement », souligne Steeve Guérard, directeur général de la paroisse Saint-Charles-Borromée à Québec. « On vit principalement des dons des paroissiens. Sans l’aide financière du gouvernement, on ne serait pas capable. Juste l’électricité et le chauffage nous coûtent 75 000 $ par année. »

Dans Chaudière-Appalaches, à Disraeli, l’église Sainte-Luce a besoin d’investissements de 2,5 millions sur 5 ans. « Il y a des endroits où notre doigt rentre dans le mortier comme dans du sable », rend compte Dave Morin, directeur de la campagne de financement. « C’est impossible pour une population de 2000 personnes de soutenir seule son église. »

Cette année encore, les demandes de subventions reçues par le Conseil du patrimoine religieux du Québec (CPRQ) ont été deux fois plus élevées que l’enveloppe allouée. « Les besoins sont là », expose Josée Grandmont, présidente du CPRQ. « On a reçu cette année, comme les années précédentes, des demandes touchant les 40 millions de dollars. » En tout, ce sont 69 projets de restauration pour des bâtiments religieux qui ont été retenus en 2019.

En 2018, 15 millions de dollars avaient été accordés par l’ancien gouvernement libéral pour la restauration des églises. Ce montant a été reconduit dimanche par le gouvernement caquiste, en plus d’être bonifié d’un 5 millions de dollars supplémentaires entièrement consacré à la requalification des églises, afin de leur trouver de nouvelles vocations. « De voir que l’enveloppe n’est pas amputée et qu’à ce montant s’ajoute un 5 millions de plus, c’est vraiment bienvenu ; on ne régresse pas, on avance », se réjouit Mme Grandmont.

Patrimoniales ou pas

Petites ou grandes, patrimoniales ou non classées, les églises du Québec ont un grand besoin d’amour. Avec des coûts d’entretien, de chauffage et d’électricité prohibitifs, ces édifices, autrefois au centre de la vie collective, n’ont que cette subvention comme seul soutien financier du gouvernement du Québec.

Avec plus de 2000 églises au Québec, la pointe de tarte est souvent bien mince. Et toutes les églises n’ont pas la main aussi heureuse : le fonds gouvernemental pour la restauration des églises (qui couvre jusqu’à 80 % des coûts des travaux) n’est accessible qu’aux édifices qui ont une valeur patrimoniale. Les autres églises (66 %) — qu’elles soient récentes ou centenaires — n’ont pratiquement aucune chance d’obtenir cette subvention.

Mais la nouvelle enveloppe de 5 millions de dollars destinée à la reconversion des églises pourrait être accessible à l’ensemble des édifices religieux. Les critères pour obtenir ce soutien financier seront annoncés à l’automne, indique Mme Grandmont.

« C’est utopique de croire qu’on pourra sauver toutes les églises. Mais s’il y a des projets qui sont porteurs, ils auront de l’aide », soutient la présidente du CPRQ. Dans les dernières années, plusieurs projets novateurs ont vu le jour : à Neuville, la bibliothèque municipale a emménagé dans une section de l’Église Saint-François-de-Sales, une fromagerie a ouvert ses portes dans l’Église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie à Sainte-Élizabeth-de-Warwick et le Chic Resto Pop s’est établi dans l’Église Saint-Mathias-Apôtre à Montréal.

À Disraeli, c’est 8 % de la population qui fréquente l’église Sainte-Luce. « C’est loin d’être la majorité. Mais sauver le patrimoine, c’est ce qu’il y a de plus important. Ensuite, on va trouver de nouvelles façons d’utiliser l’église. On peut pas mettre 2,5 millions de dollars dans l’église pour que ça serve juste à 8 % de la population, ça tient pas la route », soutient Dave Morin, dont la tête fourmille déjà d’idées.

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La Ville ne sauvera pas l’église du Très-Saint-Sacrement

Voir aussi : Église, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Mois de l’archéologie : visite des chantiers de fouilles au Domaine de Maizerets et à l’Hôpital général de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 août 2019 Commentaires fermés sur Mois de l’archéologie : visite des chantiers de fouilles au Domaine de Maizerets et à l’Hôpital général de Québec

Québec, le 7 août 2019 – La Ville de Québec invite les citoyens à deux activités spéciales afin de souligner le Mois de l’archéologie. La population pourra visiter le chantier des fouilles archéologiques qui se tient à l’intérieur de la grange de bois, dans le secteur historique du Domaine de Maizerets, ainsi que la deuxième phase des fouilles au Monastère de l’Hôpital général.

Au Domaine de Maizerets

Accompagnés d’un archéologue-animateur, les visiteurs pourront observer l’équipe au travail sur le chantier, découvrir l’histoire du site et de ses occupants, en apprendre davantage sur les recherches en cours et voir les artéfacts trouvés sur le site pendant les fouilles. Une activité d’initiation à l’archéologie visant à faire découvrir le métier aux petits et grands est aussi organisée.

Dates : Vendredi 16 août et samedi 17 août 2019

Heures : 9 h à 16 h

Départ des visites guidées : 9 h, 10 h, 11 h, 12 h 30, 13 h 30, 14 h 30, 15 h 30

Lieu : 2000, boulevard Montmorency

Coût : Gratuit

Aucune réservation n’est nécessaire; l’activité d’initiation à l’archéologie et la table d’artéfacts sont présentées en continu.

À propos des fouilles archéologiques au Domaine des Maizerets

Débuté le 23 juillet dernier, ce chantier d’envergure se tient à l’intérieur de la grange de bois et s’échelonnera jusqu’au début de l’automne.

La grange de pierre a été construite en 1755 tandis que la grange de bois date du début du 20e siècle. Planifiées en amont, les fouilles s’inscrivent dans le cadre du projet de réfection et de mise en valeur du bâtiment.

Les fouilles viendront compléter les données recueillies jusqu’à maintenant sur l’utilisation des lieux avant l’arrivée des Européens ainsi que sur l’occupation d’une habitation de ferme au 17e siècle et sur l’exploitation d’une ferme appartenant au Séminaire de Québec du 18e au 20e siècle.

Au Monastère de l’Hôpital général

Accompagnés d’un archéologue-animateur, les visiteurs pourront observer l’équipe au travail sur le chantier, découvrir l’histoire du site et de ses occupants, en apprendre plus sur les recherches en cours et voir les vestiges mis au jour.

Dates : Vendredi 23 août et samedi 24 août 2019

Heures : 9 h à 16 h

Lieu : 260, boulevard Langelier

Coût : Gratuit

Les citoyens qui souhaitent participer à cette activité doivent faire une réservation au 418 641‑6411 poste 2619 ou à inscriptionculture@ville.quebec.qc.ca.

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Démolition de l’église Saint-Cœur-de-Marie : les travaux suivis de près par la Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 juillet 2019 Commentaires fermés sur Démolition de l’église Saint-Cœur-de-Marie : les travaux suivis de près par la Ville de Québec

Québec, le 12 juillet 2019 – La Ville de Québec rappelle qu’elle suit de près les travaux de démolition de l’église Saint-Cœur-de-Marie. Ces travaux vont bon train. La Ville a d’ailleurs pu redonner une voie de circulation dans la Grande Allée portant à trois voies accessibles aux usagers de la route.

Une seule voie de circulation demeure fermée dans le tronçon compris entre la rue de Claire-Fontaine et le cours du Général-De Montcalm.

Cette nouvelle entrave demeurera en place jusqu’à avis contraire.

Église Saint-Cœur-de-Marie

L’entrave qui demeure dans la Grande Allée permet de maintenir un périmètre de sécurité près de l’église Saint-Cœur-de-Marie, où des travaux de démolition sont en cours.

Au cours de ces travaux, trois arbres ayant une trop grande proximité avec le bâtiment devront être abattus puisque leur réseau racinaire s’étend sous la fondation du bâtiment. Toutefois, lors de la délivrance du permis, la Ville a exigé la préservation de l’orme d’Amérique situé près de l’intersection de la Grande Allée et de la rue de l’Amérique-Française par l’instauration de plusieurs mesures de protection.

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La démolition de l’église Saint-Coeur-de-Marie se fait lentement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 juillet 2019 Commentaires fermés sur La démolition de l’église Saint-Coeur-de-Marie se fait lentement

Un billet précédent. L’objectif serait de faire tomber la tour avant le 8 juillet afin de rétrécir le périmètre de sécurité paralysant la moitié de la rue.

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La rue du Parloir nous mènera toujours chez les Ursulines

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 juillet 2019 Commentaires fermés sur La rue du Parloir nous mènera toujours chez les Ursulines

Jean-Marie Lebel, historien
Magazine Prestige

Au cœur du Vieux-Québec, la rue du Parloir est l’une des plus petites artères du quartier. Et pourtant, elle possède une longue histoire et éveille bien des souvenirs. Il est vrai que les façades des maisons et du couvent datent du Régime anglais. Toutefois, l’âme de la Nouvelle-France y subsiste toujours.

Se rendre auprès de Marie de l’Incarnation

Du vivant de sainte Marie de l’Incarnation, on parlait déjà de la « rue du Parloir » ou de la « rue des Parloirs ». C’est ce que nous révèle le texte du peu connu Voyage de Canadas en nouvelle france rédigé en 1662 par Anseline de Ronval, originaire de Dieppe, qui séjourna à Québec. Vingt ans auparavant, en 1642, la révérende Marie de l’Incarnation, la courageuse et déterminée fondatrice des Ursulines de Québec, avait fait construire son monastère à la haute-ville pour l’éducation des jeunes filles de la colonie. Elle fit reconstruire l’édifice après le terrible incendie de 1650. Regrettée de tous les habitants, elle décéda en 1672, 10 ans après le récit d’Anseline de Ronval. La renommée épistolaire et spirituelle de Marie de l’Incarnation se répandit si rapidement après sa mort que l’un de ses contemporains, le grand prédicateur Bossuet, la surnomma « la Thérèse du Nouveau Monde », la comparant ainsi à Thérèse d’Avila.

Les recherches de l’érudit toponymiste Jean Poirier nous apprennent que la rue du Parloir fut aussi appelée au XVlle siècle « rue des Ursulines » ou « rue Sainte-Ursule ». Dans son recensement paroissial de 1818, le curé Joseph Signay la désignait « rue des Parloirs ». Sur son plan de 1833, l’arpenteur Adolphe Larue inscrivait « rue du Parloir ». Ce dernier nom s’imposa de plus en plus et nous est parvenu.

Le nom de la rue du Parloir disait bien ce qu’il avait à annoncer. Partant de l’importante rue Saint-Louis, la petite rue menait à l’aile des Parloirs. Des élèves pensionnaires y recevaient la visite de leurs parents. Derrière une grille, les Ursulines, cloîtrées jusqu’à l’époque du concile Vatican ll, recevaient des nouvelles de leurs familles et du monde. J’ai souvenir d’avoir vu accroché au mur un grand portrait du colonel de Salaberry. Devant mon étonnement, sœur Thérèse Prince m’avait dit : « C’est le souvenir qu’une membre de sa famille, devenue Ursuline, avait apporté avec elle ». Et le vainqueur de la bataille de Châteauguay faisait ainsi la garde de l’humble parloir.

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L’église Saint-Cœur-de-Marie démolie demain… sans condition

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 juin 2019 20 commentaires

Alain Rochefort
Radio-Canada

L’église Saint-Cœur-de-Marie vit ses dernières heures. La Ville de Québec a autorisé sa démolition, sans condition.

Les travaux de démolition effectués par Groupe Lessard, qui souhaite construire une tour d’habitation de 18 étages à l’angle de la Grande Allée et de la rue de l’Amérique-Française, débuteront mercredi.

La Ville de Québec et le promoteur Louis Lessard se sont entendus vendredi dernier à la suite de longues négociations.

Groupe Lessard estime que le périmètre de sécurité sur la Grande Allée sera démantelé avant le 3 juillet 2019, date du début du Festival d’été de Québec.

La section élevée de la tour, qui donne directement sur la Grande Allée, sera retirée en premier pour libérer l’artère.

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La position de la Ville de Québec Un extrait:

Québec, le 25 juin 2019 – Avec la démolition imminente de l’église Saint-Cœur-de-Marie, la Ville de Québec rappelle qu’elle suivra les recommandations de la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec. Ces exigences formulées le 5 juin 2019 dernier sont :

La Commission demande de procéder à un relevé détaillé des façades du bâtiment avant d’entreprendre la démolition. À cette fin, la Commission informait le promoteur qu’elle exigera la reconstruction à l’identique de la portion avant du bâtiment, tel que les intentions illustrées dans le document pour approbation préliminaire préparé par Quanta Architecture et daté du 12 janvier 2016 (demande 20150902-042). Afin d’être en mesure de remplir cette exigence, la Commission recommande de procéder plutôt à une déconstruction afin de permettre la possible réutilisation de composantes dans un futur projet. À titre d’exemple, sans être exhaustive, la Commission suggère de conserver des pierres de revêtement et des ouvrages de ferblanterie. Enfin, elle informe le promoteur qu’elle aura de très hautes attentes quant aux qualités architecturales et urbaines d’un futur projet.

Dans l’attente des travaux de construction sur le site, le terrain devra être nettoyé des débris de démolition et nivelé. Si aucun projet de développement n’est mis de l’avant dans un délai de 12 mois, le terrain devra être engazonné et une clôture devra être mise en place au périmètre du site. Compte tenu du milieu environnant, la Commission demande la mise en place d’une clôture ornementale en métal. Celle-ci devra être préalablement validée auprès de la Commission.

Une attention particulière devra être portée aux murs mitoyens avec les voisins limitrophes afin d’éviter leur détérioration. Au besoin, avec l’accord des propriétaires voisins, une demande à cet égard devra être enregistrée afin de mettre en place un revêtement sur les murs qui seront laissés à nu par la démolition de l’église.

Les arbres existants sur le site devront être conservés. Les mesures de protection nécessaires devront être mises en œuvre afin d’assurer leur survie à long terme. Enfin, il a été recommandé au requérant d’attendre l’avis du ministère de la Culture et des Communications du gouvernement du Québec avant de poursuivre ses démarches dans ce dossier.

Le texte du règlement hors-cour entre la Ville et le propriétaire. Entre le communiqué de la Ville indiquant « qu’elle exigera la reconstruction à l’identique de la portion avant du bâtiment » et le paragraphe 4 de ce texte, il y a matière à interprétation …

Le propriétaire de la bâtisse démolira tout et sa poursuite contre la Ville de Québec continue

Communiqué du promoteur:

Introduction :

Merci aux personnes qui nous ont assistés mon fils Loïk et moi dans les démarches pour l’obtention de ce Permis de démolition inconditionnelle et exécutoire suivant la signature de cette entente homologuée par le Juge Bernard Tremblay de la Cour Supérieure de Québec jeudi et suivant l’émission du Permis vendredi le 21 juin 2019 à 13h00.

Merci à Monsieur Dean Fortin qui représente les commerçants de la Grande-Allée de nous recevoir (que je rencontre pour la première fois ) et à qui je confirme vouloir faire depuis vendredi 13h00 tous ce qui est en mon possible pour améliorer l’accès et la fluidité sur la Grande-Allée en ce temps de festivités crucial pour la ville de Québec, citoyens et touristes.

Voici un résumé des faits:

1- vendredi le 21 juin après plusieurs semaines de discussions avec les autorités de la Ville de Québec, le Permis de démolition de l’ancienne église Ste Cœur de Marie ( Le 530 Grande Allée ) a été émis sans conditions au groupe Lessard avec la collaboration de M William Noonan.

Les frais de démolition sont aux frais du propriétaire qui entend éventuellement entamer les procédures …. évaluées à 1 000 000 $ causé par une erreur de la Ville de Québec au niveau du branchement non-souhaité de l’aqueduc du bâtiment.

2- Lessard (9222) soumet que la façade ne pourra pas être conservée ni les Pierre et où le béton ornemental qui la compose car irrécupérable, Groupe Lessard ayant reçu 2 rapports d’expert le confirmant.

Le groupe Lessard a convenu avec la Ville de Québec ce que Les travaux soient finalisés avant le 31 octobre, 2019 gazon et clôtures installés.

3- Groupe Lessard entend prioritairement démolir la section élevée de la tour sur la Grande-Allée pour d’une part assurer la sécurité des passants et pour permettre la réduction du périmètre de sécurité sur la Grande-Allée dès que possible.

4- Cette première étape a été accélérée par le groupe Lessard pour réduire le périmètre de sécurité aux limites du trottoir, ce aura pour effet de libérer deux (2) voies de la Grande-Allée.

5- Les travaux prioritaires (libération du mur de la honte de la Grande-Allée qu’est le périmètre de sécurité) de démolition débuteront dès que possible pour éventuellement libérer la Grande-Allée avant le 3 juillet, 2019, date du début du festival d’été de Québec.

6- Cette prérogative est uniquement la décision du Groupe Lessard qui devra débourser 100,000 $ de plus en frais de démolition en ajoutant cette étape.

7- Ces travaux de libération de la Grande-Allée vont débuter dans les prochaines heures afin de réduire de façon importante le périmètre de sécurité sur la Grande-Allée en vue du Festival d’été de Québec.

8- La rue de l’Amérique Française sera utilisée par l’entrepreneur retenu pour exécuter les travaux et demeurera fermée (état actuel) pour plusieurs semaines.

9- Lessard (9222) déplore la lenteur de réaction depuis le 26 mars 2019 de la Ville de Québec et la visite complaisante du chef des pompiers Christian Paradis qui a mis la Ville de Québec et ses citoyens sur une fausse route en déclarant (alors qu’il a visité le bâtiment alors qu’il était au téléphone avec les avocats de la Ville) que la structure était sécuritaire alors qu’il avait en mains notre rapport d’expert concluant sans équivoque le contraire. Malheureusement, Lessard (9222) a été contraint d’avoir recours aux Tribunaux avant que la Ville ne consente à engager des ingénieurs qui ont reconnu l’instabilité de la structure et convenu du périmètre actuel de sécurité. Tout cela a créé un délai déraisonnable tout en exposant les citoyens, occupants et touristes à des risques inutiles. De fait, le bâtiment serait démoli depuis fort longtemps (mai et juin) si la Ville avait été proactive…..

10- La poursuite entreprise par le Groupe Lessard à l’encontre de la Ville de Québec sera entendue comme prévu en avril 2020, aucune quittance de part et d’autres n’ayant été donnée.

11- Je tiens toutefois à remercier et féliciter les différentes divisions de la Ville (chapeauté par Monsieur David Dionne) qui ont été d’une aide et secours importants (voirie, lampadaires, parcomètres etc.) depuis que la décision finale a été prise par la Ville de permettre la démolition pure et simple du bâtiment.

Bon été et bon festival à tous.

Louis Lessard
llessard@cfcite.ca
Centre financier de la Capitale

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Église, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Visite de la nouvelle partie de l’Hôtel du Parlement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 juin 2019 Commentaires fermés sur Visite de la nouvelle partie de l’Hôtel du Parlement

Un projet de 65M$ qui change l’aspect de l’immeuble construit par Taché.

La nouvelle entrée.

La bibliothèque d’origine.

Un design audacieux pour le corridor reliant la nouvelle et l’ancienne partie, avec des couleurs qui altrnent.

La nouvelle section est en fait une descente qui se conclue par un agora pouvant accueillir divers événements protocolaires. À certains niveaux s’ouvrent des corridors donnant accès à divers lieux.

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Tout en descendant la nouvelle partie, on peut accéder à deux nouvelles salles à la fine pointe de la technologie pour les besoins des commissions parlementaires. On en a profité pour honorer deux figures féminines marquantes de la politique québécoise.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Institutionnel, Patrimoine et lieux historiques, Reportages photo.

Affichettes d’odonyme

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 juin 2019 1 commentaire

Page Facebook de la Société historique de Québec

L’odonymie a pour objet l’étude des noms de rue. Les noms de rue à Québec remontent aussi loin que le XVIIe siècle. Les affichettes que l’on retrouve au coin des rues indiquant leurs noms sont plus récentes. Elles datent probablement du XIXe siècle. Au fil du temps, leur style a évolué et on en a connu plusieurs modèles. Dans la première moitié du XXe siècle, ces affichettes étaient très belles et plusieurs sont toujours en place, de moins en moins cependant. Vous en avez certainement déjà vues. Elles étaient bleues et leur lettrage était blanc, les plus anciennes en relief. Benoit Charest, un membre de cette page, déplore qu’on en voit de plus en plus disparaître. Et il a raison. C’est pourquoi il a entrepris de les inventorier. Son but ultime est de présenter son inventaire à l’Administration municipale pour qu’elle les protège et les mette en valeur. Il demande donc aux membres de la page Facebook de la Société historique de Québec de l’aider en lui indiquant les endroits que vous connaissez où ces affichettes sont toujours en place. Beau projet. Il s’agirait de lui envoyer un message à charestbenoit@icloud.com

Il vous remercie à l’avance pour votre collaboration.

Voir aussi : Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Église Saint-Cœur-de-Marie: dilapidation du bien commun

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 juin 2019 Commentaires fermés sur Église Saint-Cœur-de-Marie: dilapidation du bien commun

Bruno Riendau
Point de vue
Le Soleil

POINT DE VUE / Le 4 avril 2001, la Corporation de l’Archevêque Catholique Romain du Diocèse de Québec Inc. remet et cède à la Fabrique de la Paroisse Saint-Dominique de Québec l’église Saint-Cœur-de-Marie située au 530 Grande Allée Est, Québec. Cette remise et cession est faite sans considération monétaire conformément à la Loi sur les Fabriques.

L’évaluation municipale pour cette année s’élève à 517 000 $ pour le terrain et 1523 000 $ pour la bâtisse pour un total de 2040 000 $. Le 4 mai 2002, la Fabrique vend l’immeuble à «Palais des Arts», société sans but lucratif, pour la somme de 300 000 $. Il est stipulé, entre autres, dans le contrat de vente que l’acheteur est une corporation sans but lucratif et doit administrer l’immeuble sur une base non lucrative. Il est aussi mentionné que le présent contrat est l’exécution de l’offre d’achat de M. Alex Rahmi le 15 octobre 2001. Ce dernier est par la suite devenu président de la société.

Le 8 décembre 2010, le «Palais des Arts» vend l’immeuble à la compagnie à numéro 9204-4809 Québec Inc. (Michel Delisle), sans aucune référence à la clause que le propriétaire soit une corporation sans but lucratif et que l’immeuble soit exploité sur une base non lucrative tel qu’exigé dans le contrat du 4 mai 2002 entre la Fabrique et le «Palais des Arts». Le 20 décembre 2010, la compagnie à numéro 9204-4809 Québec Inc. (Michel Delisle) vend l’immeuble à la compagnie à numéro 9222-9293 Québec Inc. (Louis Lessard). Il est question des avant-contrats. La clause de société à but non lucratif et son exploitation en conséquence n’est pas explicitement citée. En résumé, la Fabrique a encaissé 300 000$ d’une société sans but lucratif, le premier acheteur est devenu une société lucrative, le second, une société lucrative, a obtenu le terrain sur Grande Allée pour 1600 000$. La Fabrique a donc perdu 1300 000$ et les acheteurs sont passés, sans droit, de non lucratif à lucratif. Elle a dilapidé un bien public amassé auprès des paroissiens souvent de fortune modeste et poussés par leur foi à contribuer aux collectes de fonds pour ériger leur magnifique église de style byzantin.

Dans le cas de Saint-Cœur-de-Marie, la clause du «sans but lucratif» a effarouché les candidats sérieux, a encouragé des candidats qui ont contourné cette clause bien intentionnée de la Fabrique, mais irréaliste.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.