Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Patrimoine et lieux historiques »

Préserver la mémoire du patrimoine bâti de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 avril 2019 Commentaires fermés sur Préserver la mémoire du patrimoine bâti de Québec

Louis Gagné
Radio-Canada

La reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris s’annonce longue et complexe, d’autant que les dessins originaux de la plus célèbre église du monde ont disparu depuis belle lurette. Qu’en est-il des plans des édifices patrimoniaux de Québec? Existent-ils encore? Sont-ils bien conservés? Peut-on les retrouver facilement? Survol d’une mémoire architecturale aussi éclatée qu’affutée.

La sauvegarde du patrimoine bâti représente un défi de taille dans une ville comme Québec, ne serait-ce qu’en raison de l’évolution constante de l’architecture et des techniques de construction.

Avec des métiers et savoir-faire traditionnels qui tendent à se perdre, le recours aux plans originaux devient un incontournable lorsque vient le temps de reconstruire, agrandir ou rénover un édifice patrimonial.

Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) est l’un des plus importants dépositaires de dessins d’architecture de bâtiments historiques se trouvant sur le territoire de la capitale.

Certains des architectes qui ont le plus marqué le paysage de Québec ont légué leur fonds à BAnQ.

On n’a qu’à penser à Eugène-Étienne Tâché, qui a dessiné les plans du Manège militaire et de l’hôtel du Parlement, entre autres, ou encore à Raoul Chênevert, à qui l’on doit la conception des plans de la Maison Gomin, de l’Hôtel Clarendon et de l’édifice Honoré-Mercier, pour ne nommer que ceux-là.

BAnQ conserve la plupart de ses plans au Pavillon Louis-Jacques-Casault, sur le campus de l’Université Laval. Certains peuvent aussi être entreposés à l’intérieur du Complexe scientifique du Québec situé sur la rue Einstein, dans le Parc technologique du Québec métropolitain.

« Nos deux endroits de conservation ont des systèmes de gicleurs et de surveillance avec alarme. La température, l’humidité et la lumière sont contrôlées pour assurer la pérennité des documents », indique Nathalie Vaillancourt, archivistes à BAnQ Québec.

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BAnQ

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Nouvelle parution: Curiosités de Québec, tome 2

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 avril 2019 Commentaires fermés sur Nouvelle parution: Curiosités de Québec, tome 2

Éditions GID

Selon les dictionnaires, la curiosité est la qualité de quelque chose d’étrange, d’original, de bizarre; c’est ce qui retient l’attention, l’intérêt; c’est une tendance qui porte à apprendre, à s’informer, à connaître des choses nouvelles. La collection « CURIOSITÉS » publiée par Les Éditions GID s’inscrit dans cet esprit. Elle présente des sujets insolites de différentes régions du Québec. Chaque numéro s’intéresse à l’histoire d’un lieu souvent méconnue, parfois oubliée, mais toujours d’intérêt, afin de garder en mémoire l’identité régionale.

Le premier tome de la collection « Curiosités » proposait la découverte de quelques-uns des secrets les mieux gardés de la ville de Québec. Or, les auteurs étaient conscients alors de ne couvrir qu’une petite partie des trésors de la capitale. D’autant plus petite que Québec s’étend, depuis les fusions municipales, bien au-delà du territoire qu’ils avaient examiné. Cette fois-ci, ils jettent un regard curieux sur Limoilou, Beauport, Charlesbourg, Saint-Émile, Wendake, Loretteville, Vanier, Duberger, Les Saules, Neufchâtel, Val-Bélair, L’Ancienne-Lorette et la petite municipalité de Notre-Dame-des-Anges.

Ce territoire est vaste, soit près de 500 kilomètres carrés. Souvent, les touristes — et même les Québécois ! — tendent à associer le cachet historique de Québec aux seuls vestiges du Vieux-Québec. Ce serait dommage d’occulter de vastes pans de notre histoire et c’est pourquoi ils sont invités à sortir des sentiers battus pour découvrir une centaine de preuves que la Basse-Ville et les quartiers du nord de la capitale regorgent d’un patrimoine fort diversifié et trop méconnu. Chacun des sujets proposés est ancré dans l’histoire du lieu. Parfois, il s’agit de légendes ou de moments insolites, ailleurs ce sera l’architecture, l’aménagement du territoire ou un mystère non élucidé, voire un repère effacé.

Le lecteur est convié à découvrir ces petits nids cachés qui font l’objet de chemins moins fréquentés, mais que les auteurs ont redécouverts. Leur seul objectif : raconter le territoire et sa fascinante histoire.

Les auteurs Jean-François Caron et Pierre Lahoud

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La 3e avenue dans le rétroviseur

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 mars 2019 Commentaires fermés sur La 3e avenue dans le rétroviseur

Pascale Guéricolas
Le Fil

Un étudiant à la maîtrise en histoire a offert un retour sur le passé de la célèbre artère commerciale de Limoilou.

À l’invitation de la Société historique de Limoilou, René Laliberté a fait renaître la réalité de la 3e avenue des années 1950, dans une salle comble du Centre communautaire Jean-Guy Drolet. C’était l’occasion pour cet étudiant en histoire de partager avec le public ses recherches effectuées dans le cadre d’un cours sur la ville de Québec. La diversité des 110 commerces qui avaient pignon sur rue à l’époque a frappé le chercheur. «On retrouvait dans le secteur pas moins d’une vingtaine de commerces d’alimentation, des boutiques de vêtements, des quincailleries, dont certaines comme Juneau et Frères existent encore. Sans oublier un cinéma de 800 places, où se trouve aujourd’hui Demers bicyclettes et skis de fond, et une église baptiste devenue une habitation», raconte le conférencier lui-même natif de Limoilou.

La lecture du journal local le Courrier de Limoilou ainsi que celle des annuaires téléphoniques Marcotte, qui recensaient les habitants rue par rue, lui ont permis de reconstituer une tranche de vie de cette artère. Une artère où demeuraient aussi bien des ouvriers des usines des alentours que des membres de professions libérales ou de petits entrepreneurs. Déjà à l’époque, les commerçants lançaient régulièrement des concours et des promotions pour inciter la population du quartier à magasiner sur la 3e avenue, tout comme le fait aujourd’hui la Société de développement commercial.

Il faut dire que Limoilou, annexé à la ville de Québec en 1909, connaît une progression fulgurante dans la première moitié du vingtième siècle. De 1901 à 1927, le nombre d’habitants est multiplié par sept, passant à 30 000 personnes en 1930. Un groupe de promoteurs se lance dans la construction de bâtiments d’au moins deux étages, avec un dégagement de trois mètres entre la façade et le trottoir. En trois décennies, ils font surgir de terre le quartier tel qu’on le connaît, en se dotant de normes communes qui donnent une unité architecturale à cet ensemble immobilier. Pour bâtir des rues rectilignes, à partir d’un plan géométrique qu’on compare souvent à celui de New York, ils utilisent les terrains d’un immense domaine agricole acheté aux héritiers Anderson. Le chantier-école de l’Université Laval y a d’ailleurs fait des fouilles l’été dernier.

Comme le rappelle René Laliberté, Anthony Anderson profite, au milieu du 19e siècle, de l’engouement des Britanniques pour le bois provenant du Québec. Son fils, Hedley, développe un hameau autour de la 3e rue, alors appelé Hedleyville, avant qu’un grave incendie ne ravage quelques dizaines de bâtiments dans ce nouveau secteur en 1892. Très rapidement, la construction reprend cependant. Les quartiers adjacents de Québec manquent d’espace et il faut loger les ouvriers qui travaillent pour le chemin de fer ou l’usine de pâtes et papier. Voilà comment Limoilou se greffe aux autres quartiers centraux de Québec, pour devenir aujourd’hui un lieu de résidence de choix pour les citoyens, qui apprécient ses rues ombragées et sa riche vie locale.

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Consultation publique sur le plan de conservation du site patrimonial du Vieux-Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 mars 2019 1 commentaire

Le Conseil du patrimoine culturel du Québec annonce la tenue d’une consultation publique sur le plan de conservation qui vient d’être publié par le ministère de la Culture et des Communications. En premier lieu, une séance d’information aura lieu le 21 mars prochain. Celle-ci sera suivie par une audience publique le 17 avril.

Inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, le site patrimonial du Vieux-Québec, couvrant environ 135 hectares, comprend 1 400 bâtiments construits à partir du 17e siècle. Le plan de conservation est destiné à guider le Ministère lors de l’autorisation d’interventions prévues dans la loi sur le patrimoine culturel.

Le Conseil du patrimoine culturel du Québec est un organisme de consultation avec pouvoir de recommandation. Il a pour mandat de tenir des consultations publiques sur toute question que lui confie la ministre.

La consultation publique se tiendra à l’Auditorium Roland-Arpin du Musée de la civilisation, 85, rue Dalhousie, Québec.

Elle se déroulera en deux temps :

Séance d’information le 21 mars, à 19 heures : présentation du plan de conservation par les représentants du ministère de la Culture et des Communications. Cette présentation sera suivie d’une période de questions.

Audience publique le 17 avril, à 19 heures.

Toutes les personnes intéressées sont invitées à assister à cette audience. Celles et ceux qui souhaitent exprimer une opinion à cette occasion peuvent s’inscrire par téléphone au 418 643-8378 (numéro sans frais 1 844 701-0912) ou par courriel (consultation.publique@cpcq.gouv.qc.ca) avant le 8 avril 2019, 16 heures.

Les personnes peuvent également exprimer leur opinion ou leurs commentaires en répondant au questionnaireOuverture dans une nouvelle fenêtre en ligne jusqu’au 22 avril 2019

Des communications écrites pourront également être transmises au Conseil. La date limite pour le dépôt des communications est le 8 avril 2019, 16 heures.

Le plan de conservation

Toutes les informations

Questionnaire en ligne

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Le Manège militaire Voltigeurs de Québec: un excellent article sur la renaissance de cet immeuble

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 février 2019 Commentaires fermés sur Le Manège militaire Voltigeurs de Québec: un excellent article sur la renaissance de cet immeuble

Chroniques d’architecture

Dix ans après l’incendie qui l’a détruit en avril 2008, le Manège militaire Voltigeurs de Québec a été réhabilité par un consortium d’architectes – A49 / DFS / STGM -, lequel a établit un dialogue entre architecture patrimoniale et contemporaine. La restauration de ce joyau historique de 12 000 m² a été achevée en mai 2018, pour un coût de104M$ CA. Communiqué.

Services publics et Approvisionnement Canada, maîtres d’ouvrage, a mandaté l’équipe d’architectes pour concevoir et exécuter des travaux de reconstruction favorisant la protection du patrimoine et le respect de l’intégrité architecturale et des esquisses élaborées en 1885 par Eugène-Étienne Taché (1836-1912). Le mandat était également d’ouvrir l’édifice patrimonial, maison du Régiment des Voltigeurs de Québec de l’Armée canadienne, à la population de la Ville de Québec et ses visiteurs.

Amorcé en 2011, le projet de reconstruction du Manège militaire inclut quatre principales interventions : la restauration de l’aile est datant de 1913-14 qui abrite des bureaux pour les Voltigeurs de Québec, l’ajout d’un pont menant au Parc des Champs-de-Bataille et d’une nouvelle aile à l’ouest comprenant des bureaux du gouvernement fédéral, la reconstruction de la salle d’exercice convertie en une salle multifonctionnelle, la construction d’un nouveau foyer au sud de l’immeuble pour supporter les fonctions de cette nouvelle salle ainsi que la création d’un hall commémoratif pour les Voltigeurs.

Ces interventions ont nécessité à la fois des travaux de restauration majeure des murs de maçonnerie extérieurs et intérieurs, des plâtres, des portes et fenêtres en bois, la construction d’une nouvelle toiture avec couverture de cuivre et l’agrandissement complexe du bâtiment existant.

Situé à proximité de l’Arrondissement historique du Vieux-Québec, site du patrimoine mondial de l’UNESCO, le Manège militaire Voltigeurs de Québec ouvre sur les plaines d’Abraham, théâtre de l’affrontement des empires français et britannique qui changea le sort de l’Amérique en 1759.

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* Les magnifiques photos sont d’un collaborateur de Québec Urbain, Stéphane Groleau, photographe d’architecture

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Refaire la place de l’Hôtel-de-Ville pour 10 M$

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 février 2019 1 commentaire

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

La Ville de Québec demande 10 millions $ au nouveau ministre des Finances caquiste afin de réaménager et agrandir la place publique située entre l’hôtel de ville et la basilique-cathédrale.

En préparation pour le dépôt de son premier budget, le député Éric Girard reçoit les listes de souhaits de nombre d’entreprises, groupes de pression et organisations publiques. Et la mairie de la capitale n’a pas manqué sa chance de mousser ses projets prioritaires : le réseau structurant de transports de 3 milliards $; une future zone d’innovation dans Beauport-Maizerets-d’Estimauville pour remplacer les secteurs industriels; le financement récurrent du Fonds des grands événements de 5 millions $ par année.

S’ajoute la place de l’Hôtel-de-Ville qui serait transformée en «Espace de la Capitale-Nationale» si les subsides gouvernementaux percolent jusque dans les coffres de la mairie.

C’est quoi au juste? Disons-le d’emblée, la proposition est embryonnaire. «Les coûts ont été estimés à partir de projets similaires réalisés», explique d’ailleurs Audrey Perreault, conseillère en communications. «Cependant, cette évaluation devra être révisée en fonction de plans plus précis. Si le financement est octroyé, la Ville pourra aller de l’avant avec un concept plus précis et une démarche de consultation publique auprès de ses partenaires, des commerçants et des citoyens.»

N’empêche, les grandes lignes ont été dessinées pour séduire le ministre Girard. Et un argumentaire développé dans l’espoir qu’il autorise le transfert des fonds. «À proximité de cette place, plus de 16 millions $ ont été investis pour moderniser le secteur», rappelle la Ville. «Il ne reste que cet îlot central devant l’hôtel de ville qui n’a pas été retouché.»

(…)

Il est intéressant de souligner que l’animation de ce carrefour remonte loin dans l’histoire de la capitale. «Dès le Régime français, la place est occupée par le marché de la Haute-Ville. Jusqu’en 1875, les cultivateurs de la région viennent y offrir leurs produits. L’endroit est désigné Grande Place, Grande Place de la Haute-Ville et Place du Marché», raconte l’Office du tourisme dans son site Web. «À partir de 1900, la Place du Marché devient la Place de l’Hôtel-de-Ville après la construction de l’hôtel de ville. L’espace est aussi appelé Place Notre-Dame et Place de la basilique jusqu’au milieu du 20e siècle.»

Le lieu est classé au Répertoire du patrimoine culturel du Québec. On y trouve notamment le monument du Elzéar-Alexandre Taschereau; en 1886, il est devenu le premier Canadien élevé au rang de cardinal catholique.

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Déménagement de L’Hôtel-Dieu: des bâtiments menacés

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 janvier 2019 Commentaires fermés sur Déménagement de L’Hôtel-Dieu: des bâtiments menacés

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

EXCLUSIF / Le complexe hospitalier de L’Hôtel-Dieu compte une quinzaine de bâtiments dans le Vieux-Québec. Et il est loin d’être acquis qu’ils seront tous occupés après le départ des malades et des équipes de soins vers le mégahôpital en construction sur le site de l’Enfant-Jésus.
Certains risquent d’être écartés des plans quand viendra le temps d’offrir une nouvelle vocation à l’institution du Vieux-Québec dont les occupants déménageront à partir de 2020, prévient René Bouchard, directeur adjoint des communications du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux. En entrevue avec Le Soleil, il est clair : des immeubles pourraient est classés «excédentaires».

Un comité consultatif a été mis sur pied par le CIUSSS pour scénariser la mutation de l’hôpital. Et ce comité a décidé de changer de perspective. Au lieu de prendre la liste des édifices puis de chercher comment occuper tous les pieds carrés, les membres ont choisi d’évaluer, dans un premier temps, les besoins de la population du Vieux-Québec et de la région. «À partir de ce moment-là, ça va nous permettre de déterminer […] qu’est-ce qu’on a besoin pour offrir ces services-là.»

(…)

Et les Nouvelles-Casernes en rénovation en face de l’hôpital, auront-elles un rôle à jouer? La structure historique n’est pas dans la liste des immeubles évalués par le CIUSSS dans le cadre du mandat de transformation de L’Hôtel-Dieu. Seules les bâtisses appartenant déjà à l’hôpital y figurent.

Par contre, des discussions ont eu lieu avec la Commission de la capitale nationale du Québec pour évaluer si le réseau de la santé pourrait participer à la recherche d’une vocation aussi pour les Nouvelles-Casernes. «Mais c’est un dossier totalement à part.»

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Le cimetière de Gros-Pin: un lieu oublié du quartier Limoilou

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 janvier 2019 6 commentaires

Par Guillaume Lizotte ; d’après une idée et des recherches effectuées en collaboration avec Steve Vallières
Saint-Roch moderne

Il existe une quantité innombrable de lieux dans la ville dont la vocation passée a été complètement oubliée et que seul le tracé actuel des rues et des routes en définit encore l’espace. Aujourd’hui, on traverse souvent ces espaces en les imaginant comme ayant été toujours occupés de la même façon. On peut pousser l’audace et s’imaginer qu’il y avait, à la rigueur, autrefois un champ ou une forêt. C’est du moins l’hypothèse facile et qui s’avère dans la plupart des cas, vraie.

Mais parfois il y avait autre chose qu’un champ… Un collègue au travail m’a récemment entraîné dans sa « lubie » concernant les emplacements dans la ville de Québec autrefois occupés par des cimetières et dont nous avons complètement oublié l’existence aujourd’hui.

Ses trouvailles m’ont rappelé les rumeurs concernant un cimetière qui aurait autrefois existé au 19e siècle, sous l’actuel Ashton de la 1re Avenue, au coin de la rue des Bouleaux est, dans le secteur encore identifié par une majorité comme étant la paroisse Saint-Albert-le-Grand. Les rumeurs disaient que des ossements avaient autrefois été trouvés en creusant le viaduc ferroviaire, près du Natrel sur la 1re Avenue.

La 1re Avenue suit le tracé d’un chemin ouvert dans les environs de 1666 pour relier Québec et le Trait-Carré de Charlesbourg. Il nous apparaissait donc bizarre qu’on ait pu enterrer des défunts sous une route. À moins que les rumeurs sur l’emplacement exact de ce cimetière étaient erronées ? Nous nous sommes mis à fouiller sur le sujet afin de répondre à cette question :

Quel était l’emplacement exact du Cimetière de Gros-Pin ?

Mais avant d’exposer une hypothèse, un peu d’histoire s’impose …

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L’échéancier du sauvetage des Nouvelles-Casernes étiré d’un an

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 janvier 2019 5 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

La Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ) étire d’au moins un an l’échéancier pour le sauvetage des Nouvelles-Casernes du Vieux-Québec. Et met de côté ses démarches pour trouver une vocation aux bâtiments patrimoniaux, réflexions qui ont encore abouti dans un cul-de-sac.
Les travaux de stabilisation de la phase 1 ont été lancé au printemps 2018, cinq ans après l’annonce du sauvetage de l’ensemble architectural bordé par la côte du Palais. Les ouvriers devaient conclure cette partie de l’entreprise d’ici l’été.

Mais la CCNQ vient de réviser ses objectifs, indique au Soleil la conseillère stratégique aux communications et relations publiques, Valérie Lesage.

L’entrepreneur a tenté de rattraper l’échéancier fuyant en enveloppant une partie de la structure pour l’hiver. Cela lui permet d’accélérer la cadence de reconstruction en chauffant; les maçons peuvent donc poursuivre la besogne malgré le climat hivernal.

Cependant, force est de constater que l’ouvrage ne sera pas fini cette année. «On parle plutôt de l’été 2020 dans le nouvel échéancier», dixit Valérie Lesage.

La préparation de la phase 2 débute néanmoins tranquillement, la Commission commençant à réunir une équipe d’experts en ingénierie pour l’épauler. Officiellement, ce second volet doit toujours être fini en 2021, tel qu’inscrit à l’échéancier initial. Mais cette portion de l’aventure pourrait aussi être repoussée, puisqu’elle doit débuter seulement une fois la phase 1 terminée, tel qu’inscrit dans les documents de la CCNQ.

Quoique le calendrier devienne élastique, Valérie Lesage maintient que le budget sera respecté. Une enveloppe de 20 millions $ avait été octroyée par Québec. Et les travaux de construction à proprement parler coûteront autour de 14 millions $.

Pas de vocation

À ce prix, il n’est aucunement question de réaliser des aménagements intérieurs pour y installer un musée, des bureaux ou des commerces, rappelle cependant Valérie Lesage. «On n’est pas dans des travaux d’aménagement.»

Il faut dire que la recherche de vocations est difficile. En 2014, un appel à tous pour trouver des occupants n’avait pas permis de dénicher suffisamment de projets pour faire revivre le vaste complexe historique.

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Le Château Frontenac a 125 ans aujourdh’ui

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 décembre 2018 Commentaires fermés sur Le Château Frontenac a 125 ans aujourdh’ui

Crédit photo: Emmanuel Coveney

Jérôme Ouellet
Société historique de Québec (collaboration spéciale)
Journal de Québec

C’est il y a 125 ans aujourd’hui que le Château Frontenac ouvrait ses portes au public d’ici et d’ailleurs. On a tout dit, ou presque, de cet hôtel. La Société historique de Québec vous propose de découvrir, ou de redécouvrir, 10 curiosités, événements ou personnages intéressants qui ont jalonné l’histoire de l’hôtel dont la légende veut qu’il soit le plus photographié au monde.

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