Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Patrimoine et lieux historiques »

La Ville ne sauvera pas l’église du Très-Saint-Sacrement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 novembre 2018 5 commentaires

Stéphanie Martin
Le Soleil

Malgré l’insistance du conseiller Yvon Bussières, l’administration Labeaume n’a pas l’intention de sauver l’église du Très-Saint-Sacrement.

« Ce n’est pas dans les affaires municipales. Je vais aller loin : ça ne nous regarde pas. » De France, où il participe à une mission économique, le maire de Québec, Régis Labeaume, a été catégorique. Il a fermé la porte à toute intervention de la Ville dans le dossier de l’église juchée en haut de la côte Saint-Sacrement. Sa mise en vente a été confirmée par la fabrique, qui n’est plus en mesure d’assumer les coûts de rénovation que nécessite l’édifice religieux.

« Ce sont des églises, ça regarde le diocèse, la fabrique, ça ne regarde pas la Ville de Québec. On va tenter de nous amener dans le dossier, M. Bussières l’a fait, puis il l’a fait très correctement, mais je veux être très clair : ce n’est pas un dossier municipal », a tranché le maire.

(…)

Le maire a anéanti cette possibilité.

« Elle n’est pas dans les huit églises qu’on a choisies et on n’ajoutera pas d’églises. Il y a des critères très clairs sur lesquels c’est basé et on n’ajoutera pas d’églises. »

Il a lancé la balle dans le camp du gouvernement provincial. « Nous, on gère une ville, on ne gère pas les églises et un diocèse. Qu’ils aillent voir le gouvernement. »

La vice-présidente du comité exécutif et responsable du patrimoine, Marie-Josée Savard, a elle aussi fermé la porte à double tour. « On a déjà un montant d’argent prévu sur 10 ans, 30 millions $, et malgré ça, on sait qu’on aurait besoin de davantage. […] On ne peut pas toutes les sauver. » La Ville n’a pas l’intention de classer l’édifice non plus, dit Mme Savard.

Dans son rapport sur la préservation du patrimoine religieux, le groupe de travail présidé par John R. Porter identifiait l’église du Très-Saint-Sacrement comme étant « carrément en péril » en raison de « l’état alarmant de [sa] structure ». « On peut s’interroger sur leurs chances de survie », écrivait le groupe, citant aussi l’église Saint-Cœur-de-Marie, qui est pour sa part dans un état de détérioration avancée.

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Préservation du patrimoine culturel à caractère religieux de la Ville de Québec

Les huit églises protégées

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L’église du Très-Saint-Sacrement est à vendre

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 novembre 2018 Commentaires fermés sur L’église du Très-Saint-Sacrement est à vendre

Radio-Canada

L’église du Très-Saint-Sacrement est officiellement à vendre. L’annonce a été faite dimanche lors de la messe, mais la décision a été prise le 1er octobre par le diocèse à la recommandation de l’assemblée de fabrique.

Après des mois de réflexion, la fabrique de la paroisse du Très-Saint-Sacrement en est venue à la conclusion qu’elle n’avait pas les moyens financiers d’entretenir le bâtiment datant de 1924 et qu’il valait mieux le mettre en vente, confirme le père Gérard Busque qui est président de la fabrique.

Pour que la vente soit autorisée, certaines conditions devront toutefois être respectées. Le père Busque explique que s’ils veulent que leur offre soit acceptée, les éventuels acheteurs du bâtiment devront aménager un « service de pastorale dans la communauté de Saint-Sacrement ».

Dans les dernières années, le bâtiment a montré des signes de vieillesse. Une partie de la façade ouest s’est effondrée à deux reprises et le détachement de plusieurs blocs de pierre a mené à la découverte d’une faiblesse dans l’un des deux clochers de l’église.

« Nous on la met en vente alors un acheteur peut envisager de la démolir ou de la transformer, ça ça ne relève pas de nous », souligne le curé.

L’assemblée de fabrique souhaite maintenant engager un courtier immobilier qui s’occupera de la vente. Le prix du bâtiment n’est pas encore fixé.

Déjà plusieurs promoteurs se sont montrés intéressés, affirme le président de la fabrique. « Depuis qu’on en parle dans les journaux, il y a des acheteurs, mais on les a mis de côté pour le moment. »

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Le clocher de l’église Saint-Sauveur voué à la démolition

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 novembre 2018 4 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Toujours laissées en pâture aux éléments sur le parvis de l’église Saint-Sauveur, les trois sections de l’imposant clocher qui surmontait le lieu de culte depuis 1892 passeront un deuxième hiver sous la neige. Et tout indique qu’elles ne seront jamais remises en place, qu’elles seront tout simplement détruites.

À moins d’un miracle, à moins qu’un mécène millionnaire sorte subitement de l’ombre, le sort de la flèche qui s’élevait à près de 200 pieds [61 mètres] vers le ciel est scellé. «Probablement qu’on ne le remontera pas le clocher», révèle le président de la fabrique, Jacques Gauvin, questionné par Le Soleil.

«Le diocèse est d’accord avec ça. Puis le patrimoine [à la mairie] est d’accord. Eux nous suggèrent de faire faire une œuvre d’art en incluant la croix du clocher pour remplacer le clocher qui est descendu… On s’enligne vers ça.»

(…)

La Ville et le ministère de la Culture n’ont-ils pas annoncé la création d’un fonds de 30 millions $ sur 10 ans pour sauver huit églises patrimoniales de Québec, dont l’église Saint-Sauveur? C’est vrai, convient M. Gauvin. Mais les besoins de ces bâtiments religieux sont tels que la somme apparaît minime.

D’ailleurs, dans une décision du comité exécutif de la Ville publiée jeudi, nous constatons que la quasi-totalité des 3 millions $ de l’année 2018 est déjà octroyée pour des travaux urgents : fenestration, maçonnerie, toiture… Dans la liste, nous constatons que l’église Saint-Sauveur a déjà touché 660 000 $ pour payer une partie de la facture de 825 000 $ produite par les ouvriers ayant démonté le clocher.

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Explorez la section web Patrimoine urbain de la Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 novembre 2018 Commentaires fermés sur Explorez la section web Patrimoine urbain de la Ville de Québec

Québec recèle un patrimoine architectural riche et diversifié. La Ville de Québec propose un outil qui permet à tous d’avoir accès en ligne, aux informations disponibles, sur plus de 14 000 bâtiments à valeur patrimoniale.

Dans la section Patrimoine urbain, un moteur de recherche permet d’effectuer un repérage parmi les bâtiments étudiés, selon différents critères: nom de bâtiment, adresse, nom de rue ou nom d’architecte.

Les fiches ce bâtiments contiennent une description de l’immeuble, des informations sur sa construction et ses transformations, sur son histoire et sur les personnes qui y sont liées ainsi que des photographies anciennes et récentes.

La section web Patrimoine urbain

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La rue Sous-le-Cap où se faufile la Nouvelle-France

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 novembre 2018 Commentaires fermés sur La rue Sous-le-Cap où se faufile la Nouvelle-France

Jean-Marie Lebel (historien)
Revue Prestige

C’est souvent par hasard, en se baladant dans les rues du Vieux-Québec, que les citoyens ou les touristes font la dé couverte de la rue Sous-le-Cap. Et cette rue ne manque pas de les surprendre ou de les étonner. La Nouvelle-France semble ne pas avoir pu s’échapper de cette étroite rue que surplombent des passerelles. Il n’y a pas d’autres rues comme celle-là à Québec.

AU PIED DU CAP DU SAULT-AU-MATELOT

De sombres passages permettent d’atteindre la rue Sous-le-Cap. Entre deux vieilles maisons de la rue Saint-Paul, on peut emprunter le passage de la Demi-Lune. Entre deux édifices de la rue du Sault-au-Matelot, l’escalier du passage du Chien mène à la rue Sous-le-Cap.

Tout en faisant une courbe, la rue Sous-le-Cap longe le pied de l’impressionnante falaise que les gens de la Nouvelle-France avaient pris coutume d’appeler le « cap du Sault-au-Matelot ». Les remparts de la rue des Remparts, édifiés au début du XlXe siècle par les autorités militaires britanniques, dominent la falaise. Il y avait au XVlle siècle une petite chute d’eau dans la falaise, ce que l’on appelait un « sault ». La légende veut qu’un jour, un matelot, ou un chien appelé Matelot, tomba au bas de la falaise, ce qui serait à l’origine du nom du Sault-au-Matelot. L’érudit toponymiste Jean Poirier se demandait en 2000 si le fameux matelot n’était pas Guillaume Couillard (1591-1663) qui vécut au haut de la falaise. Dans l’un de ses écrits, Champlain évoqua le fait que Couillard avait déjà été matelot.

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Le 6e Salon des Sociétés d’histoire de la Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 novembre 2018 Commentaires fermés sur Le 6e Salon des Sociétés d’histoire de la Ville de Québec

Ce samedi 17 novembre se tiendra à compter de 9 h 30, le 6e Salon des sociétés d’histoire de la ville de Québec au pavillon Desjardins de l’Université Laval, sur le thème Le patrimoine bâti : d’hier à aujourd’hui. La présidence d’honneur est assurée par Sœur Lise Tanguay, supérieure générale des Augustines du Québec. Au programme : salon des exposants (12 sociétés d’histoire, Nation huronne-wendat, Ville de Québec, exposition d’artéfacts trouvés lors des fouilles à Limoilou par les étudiants de l’Université Laval), deux conférences et une table ronde.

Programmation 2018

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Le Calendrier 2019 de la Société historique de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 novembre 2018 Commentaires fermés sur Le Calendrier 2019 de la Société historique de Québec

La Société historique de Québec est heureuse de présenter, l’édition 2019, de son Calendrier de vues anciennes de Québec.

Québec-14 novembre 2018- La Société historique de Québec est très fière de présenter la XXXVIIIe édition du Calendrier de vues anciennes de Québec qui permet cette année encore de présenter le visage de la Capitale à vol d’oiseau à travers les événements religieux, sociaux et sportifs.

Les images représentées, accompagnées de textes documentés, les événements historiques évoqués et le cadre dans lequel ils évoluent, suscitent un intérêt marqué et toutes ses éditions antérieures, sont de véritables cahiers d’histoire. L’ensemble de ces éditions constituent donc une collection de grande valeur historique, ethnologique et sert d’outil pédagogique. Le Calendrier de vues anciennes de Québec souligne dans cette édition 2019 – par multiple de 25 – les anniversaires heureux ou malheureux des faits et gestes qui ont jalonné l’histoire de Québec, ville du patrimoine mondial.

Différents auteurs soulignent par des textes, à chacun des mois, un événement ou un personnage. On remonte ainsi le cours de l’histoire, jusqu’à la fondation de la ville de Québec. Les faits suivants sont soulignés : le 225e anniversaire de l’entrée en fonction de l’Acte de judicature, le 200e anniversaire du décès du professeur et ministre de l’Église presbytérienne d’Écosse Alexander Spark, les 150es anniversaires de la création de la Gazette officielle et du décès de James Forsyth, les 125es anniversaires des décès du premier ministre Honoré Mercier et du député John Hear ainsi que le 100e anniversaire du décès du premier ministre sir Wilfrid Laurier. La publication rappelle également les 75es anniversaires de la remise de la Croix Victoria au major Paul Triquet ainsi que des décès du maire de Québec sir Georges Garneau et de l’architecte bénédictin Dom Bellot. Nous évoquons aussi les 50es anniversaires du décès de l’ethnologue Marius Barbeau, de la création de l’École nationale d’administration publique, de la fin des écoles normales, du rappel par le journal L’Action des suites du rapport Martin, commission d’enquête sur le logement dans la cité de Québec, et du projet de loi (« bill 63 ») pour promouvoir l’enseignement de la langue française. Par ailleurs, le 50e anniversaire de la venue à Québec de la princesse Grace de Monaco est souligné par une illustration documentée.

Partez à la découverte du Québec d’antan, dont les illustrations proviennent de supports aussi variés que l’aquarelle, la photographie, et la carte postale.

Le Calendrier 2019 de vues anciennes de Québec est disponible au coût de 12.95 $ dans la plupart des librairies de la Ville de Québec : Vieux-Québec, Charlesbourg, Sainte-Foy et Sillery, à la Tabagie J.E.Giguère, à la Boutique du Musée des beaux-arts du Québec, Musée de la civilisation, Musée du monastère des Augustines, plusieurs établissements commerciaux de Québec et au bureau de la Société historique de Québec, 6, rue de la Vieille-Université. G1R 5X8. Téléphone 418-694-1020 poste 256. courriel: info@societehistoriquedequebec.qc.ca

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Découverte archéologique majeure: les deuxièmes fortifications de Québec en excellent état

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 novembre 2018 Commentaires fermés sur Découverte archéologique majeure: les deuxièmes fortifications de Québec en excellent état

Jean Laroche
Journal de Québec

Les deuxièmes fortifications de Québec, datant de 1693, ont été retrouvées dans un état de conservation remarquable, ce qui constitue une découverte archéologique majeure qui sera annoncée en grande pompe, mardi matin.

C’est la construction de condos derrière la chapelle de la rue Sainte-Ursule qui a mené à cette trouvaille qui a replongé les archéologues aux premières années de la ville.

Cette fortification, appelée l’enceinte de Boisberthelot de Beaucours, était en fait le 2e ouvrage défensif construit dans la Vieille Capitale.

Le premier avait été aménagé trois ans plus tôt, en 1690, pour défendre la cité contre les Anglais.

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Un billet avec photos sur le projet de construction de condos à cet endroit

Le communiqué officiel du gouvernement du Québec

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MAtv: série documentaire sur le 125e anniversaire du Château Frontenac

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 novembre 2018 Commentaires fermés sur MAtv: série documentaire sur le 125e anniversaire du Château Frontenac

Québec, le 5 novembre 2018

Afin de laisser un souvenir concret du 125e anniversaire du Fairmont Le Château Frontenac, l’ex-directeur général, Robert Mercure, a proposé à MAtv Québec d’ouvrir les portes du célèbre hôtel et d’y réaliser une série documentaire historique comme il ne s’en était jamais fait. « C’est réellement 410 ans d’histoire qui se sont déroulés à l’endroit où se trouve le Château Frontenac, souligne M. Mercure, et cette histoire, méconnue et éparpillée, qui a façonné le Québec et le Canada, se devait d’être assemblée et racontée. Le 125e était une occasion unique de le faire. »

MAtv Québec a donc réuni une formidable équipe pour réaliser la plus importante série télé produite dans son histoire. C’est le journaliste Pascal Evans qui a mené la recherche et la rédaction et c’est une véritable enquête dans 5 pays, auprès de 3 gouvernements et dans de nombreuses archives privées et publiques, qui l’a occupé pendant presque une année. « Je voulais écrire une histoire inédite, précise-t-il, aller au-delà des préjugés entourant le Château Frontenac. C’est un vrai château dont l’empreinte sur notre histoire, y compris politique, est plus importante qu’on ne l’a dit jusqu’ici. » Pascal Evans a donc compilé tous les éléments de cette recherche, rencontré quelque 22 contributeurs, spécialistes d’histoire et d’architecture, et mis en forme la série qu’il nous raconte et que nous présente MAtv.

C’est le gestionnaire à la production et programmation de MAtv, Carl Rousseau, qui a coordonné le travail de l’équipe de production dont le réalisateur de MAtv, Mario Demers, avec la précieuse collaboration des gens du Château. La musique, originale, a été composée par Olivier Auriol, de Québec, très connu pour ses compositions en publicité, cinéma et télévision. La série de six épisodes de 30 minutes est d’une facture élaborée, moderne et d’une grande intensité.

« Merci à Robert Mercure d’avoir donné l’occasion à MAtv de produire Iconique Château Frontenac, cette superbe série documentaire historique qui permet aux gens d’ici de se réapproprier le Château, » conclut la gestionnaire principale de MAtv Québec et région Est, Micheline Vien, tout en soulignant que la série sera présentée à compter du dimanche 11 novembre à 21 h 30, en première diffusion provinciale à la télévision et rediffusée à quelques reprises dans les jours suivants. Les 5 autres épisodes seront présentés selon les mêmes horaires durant les semaines suivantes. Chaque épisode sera disponible sur le site matv.ca après sa première diffusion.

(…)

ÉPISODE 1 : Naissance d’une icône
On visite les différents styles architecturaux dont Bruce Price s’est inspiré pour la construction du Château. Il en résulte une synthèse originale, personnelle et contemporaine qui va donner son style au Château.

ÉPISODE 2 : De l’inauguration à l’émancipation
Le Château s’agrandit et on y construit successivement plusieurs nouvelles ailes. Le miracle de ces constructions a été l’intégration absolue de l’architecture d’origine de l’architecte Bruce Price.

ÉPISODE 3 : L’icône disparaît de l’horizon de Québec
Dans les années 1960-1970, le paysage urbain de la ville de Québec est en profonde mutation. Le Château Frontenac n’est plus le cœur de l’attention des gens de Québec. La ville évolue et la concurrence apparaît.

ÉPISODE 4 : Papilles et palais au Château Frontenac
Le Château Frontenac est un haut lieu de la gastronomie. Les chefs qui se succèdent forment un creuset cosmopolite qui va contribuer à faire de la signature du Château une expérience et une ouverture sur le monde.

ÉPISODE 5 : La Maison-Blanche canadienne
En 1943, le Château Frontenac est réquisitionné. Les forces alliées sont invitées au Château. Les tractations politiques côtoient les moments de convivialité qui viennent assouplir les pourparlers.

ÉPISODE 6 : Un géant dans la nuit
Le 31 décembre 1999, le Château Frontenac se met au diapason de tous les grands monuments du monde qui, la nuit venue, s’illuminent. Mais comment le Château Frontenac va-t-il continuer à se développer et s’agrandir ?

DIFFUSION : un nouvel épisode tous les dimanches soir à 21 h 30 en première diffusion provinciale à la télévision, suivie de plusieurs autres durant la semaine – accessible gratuitement sur le site MAtv Québec pendant une semaine suivant la première diffusion.

MAtv

Des images

* Pour les gens qui ne sont pas abonné.e.s à Videotron, la série sera disponible sur le site internet de MAtv à raison d’une émission par semaine durant les 6 semaines de diffusion.

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La dérive des hauteurs

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 octobre 2018 8 commentaires

*Illustration: GM Développement

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / Le projet immobilier à l’ancienne école Saint-Louis-de-Gonzague, dans le Vieux-Québec, n’a pas la démesure de celui du Phare, mais soulève lui aussi un enjeu de hauteur, d’architecture et d’impact sur le paysage.

Contrairement au Phare qui va atterrir dans le désert de la tête des ponts, on est ici dans un environnement sensible, au cœur de l’arrondissement historique reconnu par l’UNESCO.

Le promoteur GM Développement prévoit aménager 200 logements dans les bâtiments patrimoniaux de l’ancienne école Saint-Louis-de-Gonzague (1898) et de l’ancien foyer pour personnes âgées Nazareth (1860) et dans deux nouvelles ailes à construire.

Tous ces logements sont bienvenus et font l’unanimité dans ce quartier qui peine à maintenir l’équilibre entre les fonctions touristiques, de divertissement et d’habitation. En prime, une vingtaine de logements «sociaux» seront offerts à prix abordable.

Beau projet donc. Mais est-il nécessaire de grimper si haut et d’altérer la ligne d’horizon du Vieux-Québec?

L’ancienne école de briques rouges, qui faisait cinq étages, en comptera 11 avec ses nouveaux étages de verre et de métal.

Il sera pour cela nécessaire de modifier le Programme particulier d’urbanisme (PPU).

De nombreux citoyens s’y opposent. Parmi eux, l’ex-directeur général de la Ville, l’urbaniste et architecte Serge Viau, qui y voit une «disproportion nettement disgracieuse» avec les immeubles historiques voisins.

C’est d’autant plus étonnant, dit-il que ce projet arrive au moment où on envisage retrancher six étages à la tour de l’hôpital de L’Hôtel-Dieu pour «harmoniser et rétablir le paysage historique».

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