Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Patrimoine et lieux historiques »

Le Couvent et l’Église des Franciscaines (1907)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 mars 2017 Commentaires fermés sur Le Couvent et l’Église des Franciscaines (1907)

Jérôme Ouellet
Vues anciennes de Québec

La congrégation des Franciscaines missionnaires de Marie, fondée en 1877 et vouée à la prière et aux missions[1], s’établit à Québec en 1892[2]. Comme c’est souvent le cas des communautés religieuses naissantes, les Franciscaines logent temporairement dans des bâtiments avant de s’installer définitivement ailleurs : elles séjournent d’abord sur la rue Richelieu puis sur la rue Scott et, enfin, elles acquièrent du gouvernement provincial un lot de forme quasi triangulaire bordant la Grande Allée et la rue de Claire-Fontaine. Ce terrain était l’une des derniers vestiges de la réserve foncière constituée dans les années 1820 par l’armée britannique pour dégager de toute construction l’aire entourant la tour Martello no 3[3]. En septembre 1893, les Franciscaines intègrent leur nouveau couvent. (…) Dans le cadre du réaménagement du secteur de la colline Parlementaire dans les années 1960 et 1970, le terrain situé à l’arrière du couvent et de l’église est largement amputé : il fait place au Grand-Théâtre, au prolongement de la rue Saint-Amable (Jacques-Parizeau)

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Projet - L'Étoile.

Une nouvelle vocation à trouver aux bâtiments de l’Hôtel-Dieu

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 mars 2017 7 commentaires

Source : Baptiste Ricard-Châtelain, Le Soleil, le 9 mars 2017

(Québec) À «quelques semaines» du début de la construction du mégahôpital qui poussera sur l’Enfant-Jésus, le ministre de la Santé lance un autre chantier : trouver une nouvelle vocation à L’Hôtel-Dieu, qui perdra toutes ses spécialités médicales.
À l’entrée des journalistes dans la salle où nous avions été convoqués, mercredi midi, Gaétan Barrette se berçait avec des soeurs des Augustines de Québec… C’était la mise en scène médiatique pour marquer le début des consultations sur l’avenir du vénérable centre hospitalier du Vieux-
Québec fondé par les religieuses.
«On est à quelques semaines de la première pelletée de terre du nouveau centre hospitalier», annonce M. Barrette. «On arrive au moment où il faut préparer la transition. […] On doit, d’ici les quatre prochaines années, préparer une piste d’atterrissage qui sera ce que sera L’Hôtel-Dieu à la fin de la construction du nouveau centre hospitalier.»

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Hôtel-Dieu: le démembrement du plus vieil hôpital en Amérique du Nord ?

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Institutionnel, Patrimoine et lieux historiques.

La Ville pourrait acheter l’îlot Lépine

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 mars 2017 4 commentaires

Annie Morin
Le Soleil

(Québec) L’administration Labeaume a décidé d’inclure l’îlot Lépine, qui jouxte le trou béant laissé par la démolition de l’église Saint-Vincent-de-Paul dans la côte d’Abraham, dans la liste des terrains et bâtiments qu’elle se donne le droit d’acquérir si le développement immobilier ne s’y fait pas assez vite, ou à son goût. (…) L’église Saint-Coeur-de-Marie et la maison Pollack sur la Grande Allée, la «petite maison blanche» de l’avenue Wilfrid-Laurier et l’ancienne école Saint-Louis-de-Gonzague font partie du lot. Il faut ajouter le terrain vacant du patro et de l’église Saint-Vincent-de-Paul situé aux portes du Vieux-Québec, terrain qui appartient au promoteur immobilier Jacques Robitaille, en bataille constante avec l’administration municipale. (…) Pour l’église Saint-Coeur-de-Marie, la Ville de Québec justifie ainsi son intervention : «Outre sa valeur patrimoniale intrinsèque, cet édifice représente également un repère visuel important dans son milieu et se définit comme une composante importante qui caractérise la Grande-Allée.»

En plus de stopper la dégradation du bâtiment, fermé au culte depuis 1997, la Ville souhaite «favoriser, si possible, la réalisation de projets d’agrandissement ou de construction complémentaire». Dans ce contexte, la préservation du parvis et le maintien des perspectives visuelles sur le clocher apparaissent comme des incontournables.

Pour le promoteur Louis Lessard, ces nouvelles prescriptions sont inacceptables. «Les gens n’ont pas idée d’où est-ce qu’on part», dit-il en entrevue téléphonique au Soleil. Il réfère à l’état de dégradation de l’ancienne église, mais aussi aux moyens financiers de la Ville de Québec. «Ils n’ont pas une cenne à mettre pour ni acheter ni remettre en état ce bâtiment-là», est-il convaincu.

Même si son bien était revendu, M. Lessard croit que la structure ne peut être conservée. «Il n’y a pas un promoteur, que ce soit moi ou un autre, qui va commencer à travailler à l’intérieur de ce bâtiment-là parce que ça coûte en partant 10, 12 millions $» pour le garder debout, dit-il.

L’assemblée publique de consultation sur la modification au PPU de la colline parlementaire, prescrite par la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, aura lieu le 14 mars à 19h à l’amphithéâtre Daniel-Johnson de l’édifice Marie-Guyart (complexe G) situé au 675, boulevard René-Lévesque Est, à Québec.

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La maison Kent transformée en résidence touristique de luxe

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 février 2017 1 commentaire

Source : Taïeb Moalla, Le Journal de Québec, le 28 février 2017

Autrefois siège du consulat de France, la maison Kent, construite en 1648 dans le Vieux-Québec, sera finalement transformée en une résidence touristique de luxe et en une épicerie fine comptant une mini-terrasse. L’ouverture de cet ensemble est prévue pour la mi-juin.
«Il va y avoir 14 chambres haut de gamme avec cuisinettes. La Ville de Québec a accepté le projet. Il ne reste que quelques détails à régler avec le ministère de la Culture. On est en rénovations pour l’instant», a révélé au Journal le copropriétaire et homme d’affaires beauceron, Gilbert Trudeau.
La location hebdomadaire coûtera entre 1500 $ et 4500 $ (pour le penthouse à l’étage). Sur le nouveau site internet, la maison Kent, il est déjà possible d’effectuer des préréservations. Outre ces 14 chambres, trois condos de luxe – disponibles en location à l’année – verront également le jour. L’extérieur et la façade de la maison patrimoniale du 25, rue Saint-Louis, située à proximité du Château Frontenac, seront conservés.

Le projet initial de M. Trudeau, qui devait comprendre sept condos de luxe à louer à l’année, a été refusé par le conseil d’arrondissement. Suzanne Verreault, conseillère municipale d’Équipe Labeaume, a admis qu’elle aurait préféré voir le projet d’origine se concrétiser «pour ramener davantage de résidents dans le Vieux-Québec». La présidente de l’arrondissement de La Cité-Limoilou voit malgré tout d’un bon œil la mouture finale.

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Maison Kent : consultation publique

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Vieux-Québec: l’exode des résidents freiné

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 février 2017 Commentaires fermés sur Vieux-Québec: l’exode des résidents freiné

Annie Mathieu
Le Soleil

(Québec) Après avoir vu ses résidents permanents quitter de façon importante le Vieux-Québec entre 2006 et 2011, le dernier recensement révèle que l’hémorragie a été freinée. Mais le bilan demeure négatif puisque la population a cette fois diminué de 2%. (…)

Dans les autres quartiers centraux*

En hausse

Saint-Jean-Baptiste + 4,7% (+ 465 résidents, total: 10 262)
Dans tous les quartiers centraux, c’est celui de Saint-Jean-Baptiste qui a accusé la plus forte hausse de sa population. Avec ses quelque 200 nouveaux condominiums sur Grande Allée, le projet immobilier L’Étoile est fort probablement la source de cette forte augmentation.

Saint-Roch + 3% (+ 228 résidents, total: 7812)

Saint-Roch a également vu son nombre de résidents augmenter depuis le dernier recensement en raison de ses constructions neuves. C’est à l’ouest de la rue Dorchester que l’augmentation est la plus importante.

Limoilou + 0,6% (+ 115 résidents, total: 18 928)

L’augmentation de la population dans Limoilou est plus modeste. Beaucoup de nouveaux résidents se sont installés dans le secteur qui longe le boulevard des Capucins, probablement sur la 8e Avenue, où il y a eu beaucoup de nouvelles constructions de condominums.

En baisse

Montcalm – 2% (- 349 résidents, total: 15 422)
Saint-Sauveur – 2% (- 342 résidents, total: 14 111)

Dans ces deux quartiers, les baisses de population contrastent avec les hausses respectives de 1,7 % et de 1,5 % qu’ils ont connus au dernier recensement. Le professeur de l’Université Laval Étienne Berthold note entre autres que les diminutions sont réparties de façon équitable dans les différents secteurs et que, comme dans le Vieux-Québec, ils ont vu la taille de leur ménage diminuer.

*Les données ont été fournies par le professeur adjoint au Département de géographie de l’Université Laval Étienne Berthold.

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L’Escalier Casse-Cou (1830)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 janvier 2017 Commentaires fermés sur L’Escalier Casse-Cou (1830)

Escalier Casse-Cou

Photo: Jérôme Ouellet
Texte: Jérôme Ouellet

Vues anciennes de Québec

L’escalier Casse-Cou s’élève sur le site d’un ancien chemin de terre reliant la côte de la Montagne à la basse-ville de Québec. C’est pour contourner partiellement cette pente abrupte que les autorités coloniales françaises font vraisemblablement aménager l’escalier entre 1685 et 1689. Bien que les sources ne s’entendent pas sur l’année exacte de sa construction, le premier plan qui le représente est réalisé en 1692[1]. Le nouveau passage, communément appelé escalier de la basse-ville, est rapidement adopté par les habitants de la basse-ville[2] et des propriétés sont construites sur ses abords aux XVIIe et XVIIIe siècles.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Lieux magiques, Patrimoine et lieux historiques.

Le domaine et la maison Holland (vers 1840)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 décembre 2016 5 commentaires

Jérôme Ouellet
Vues anciennes de Québec

Aux lendemains de la Conquête de la Nouvelle-France, plusieurs officiers et marchands britanniques profitent du départ de l’élite coloniale française pour acquérir des biens fonciers dans la région de Québec. C’est le cas de Samuel Johannes Holland (1728-1801), militaire néerlandais ayant offert ses services à la Grande-Bretagne; en 1767, il achète des terres dans la banlieue ouest de Québec sur laquelle se trouve une résidence construite vers 1740. Ce domaine agricole, agrandi notamment par l’acquisition de la portion nord de la châtellenie de Coulonge, sera connu sous le nom de Holland Farm. Holland laissera également son nom à sa résidence, qu’il dotera d’ornements caractéristiques du style néoclassique alors à la mode : fronton, pilastres et rotonde. C’est dans cet état que les aquarellistes Cockburn et Grant représentent le bâtiment dans la première moitié du XIXe siècle. (…) Dans les années 1970, un ambitieux projet résidentiel et commercial, le complexe Parc Samuel Holland, s’accapare la partie orientale de l’ancien domaine. Une école et un édifice fédéral s’implanteront également sur le site. Seul le parc Samuel-Holland, inauguré en 1984 par la Ville, rappelle de nos jours l’ancienne villa et son aménagement paysager.

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L’histoire de Québec dans un calendrier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 novembre 2016 Commentaires fermés sur L’histoire de Québec dans un calendrier

Michèle Laferrière
Le Soleil

(Québec) C’est en décembre 1917 que le premier train a franchi le pont de Québec, de la rive sud à la rive nord. Le 24 juillet 1967, «une foule en délire» a accueilli le général de Gaulle à Québec. Bâtie au coin des rues Dorchester et Sainte-Hélène, la taverne Royale a été détruite par un incendie en juin 1998.

Résumé d’un manuel d’histoire? Non. Extraits du Calendrier 2017 de vues anciennes de Québec, un document édité par la Société historique de Québec qui se révèle, année après année, d’une grande valeur ethnologique et pédagogique. (…)

Il s’agit du 36e Calendrier de vues anciennes de Québec. Il est vendu dans les librairies de Québec, à la boutique du Musée national des beaux-arts du Québec et au bureau de la Société historique au coût de 12,95 $. Info

Points de vente

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La maison Déry: des développements

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 octobre 2016 Commentaires fermés sur La maison Déry: des développements

François Cattapan
Québec Hebdo

Devant être rasée prochainement, la maison Déry située sur la rue du Vignoble à Charlesbourg a obtenu un sursis in extremis. Une ordonnance interdisant temporairement qu’elle tombe sous le pic d’un démolisseur a été signée, vendredi, par le ministre de la Culture et des Communications du Québec, Luc Fortin

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Est-ce que le moratoire va continuer ? On pourrait le croire avec cette décision de la Ville de Québec:

En date du 14 octobre 2016, une démarche a été entreprise par la Ville de Québec «pour rendre obligatoire la conservation d’un bâtiment antérieur à 1948 dans certaines zones dont la rue du Vignoble. La Ville de Québec veut préciser les outils de protection des bâtiments ayant une valeur patrimoniale de ces secteurs de l’Arrondissement de Charlesbourg. Le moratoire envisagé pour les zones en titre vise donc à accorder aux unités administratives concernées le temps requis pour définir et mettre en vigueur les outils de contrôle appropriés à la protection et au développement de ce milieu d’intérêt patrimonial. La Ville est en réflexion sur les outils à privilégier pour favoriser la protection des bâtiments d’intérêt patrimonial localisés en front de la rue du Vignoble, entre l’avenue du Bourg-Royal et la limite « est » de l’Arrondissement, et d’autre part, localisés en front du boulevard Louis-XIV, entre l’avenue des Flandres et le boulevard du Loiret.

La rue du Vignoble est l’une des plus anciennes voies de communication de l’arrondissement de Charlesbourg, connue jadis sous le nom de rang de la Commune. Ce chemin avait été tracé par les Jésuites vers 1695. Le développement s’est fait lentement à compter de 1825 où l’on retrouvait environ 5 maisons. En 1911, 14 familles y avaient élu domicile, d’où la valeur patrimoniale de ce secteur. Il en est de même pour le secteur bornant le boulevard Louis-XIV où une première concession a été accordée par les Jésuites en 1671, une première résidence ayant été érigée vers 1847. La demande de préparation d’un projet de modification est possible en vertu de l’article 85 de l’annexe C de la Charte de la Ville de Québec et elle suspend, pour une durée maximale de 150 jours, la délivrance d’un permis ou d’un certificat non conforme aux prescriptions énoncées dans la résolution adoptée en vertu de cet article. Cette période permet d’élaborer le projet de modification qui sera soumis aux procédures d’adoption prévues par la Loi.»

N’eut été de l’invervention de la Société d’histoire de Charlesbourg, la maison serait aujourd’hui démolie. Notons aussi que la Société historique de Québec a donné son appui formel à ces démarches par résolution adoptée à l’unanimité de son conseil d’administration.

Voir aussi : Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Sauvegarde du patrimoine des Ursulines

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 octobre 2016 Commentaires fermés sur Sauvegarde du patrimoine des Ursulines

Valérie Gaudreau
Le Soleil

(Québec) Aménager un centre de la petite enfance et des bureaux de fonctionnaires municipaux dans un édifice aussi patrimonial que le Monastère des Ursulines n’est pas de la tarte. Les contraintes liées au bâtiment centenaire du Vieux-Québec retardent au moins jusqu’à l’été l’arrivée des nouveaux locataires initialement prévue cet automne. (…) L’entente annoncée en septembre 2015 a été qualifiée de «sans précédent» par la conseillère responsable du patrimoine, Julie Lemieux. Elle prévoit que la Ville de Québec déménage certains de ses fonctionnaires, initialement dès l’automne 2016, dans un espace de 11 400 pieds carrés au 18, rue Donnacona. La Ville payera pour les rénovations et versera un loyer annuel de 298 000 $ aux Ursulines.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.