L’émission Mise à Jour de ce mardi 27 septembre 18:30 et 22:30 portera sur deux sites patrimoniaux à l’abandon dans l’arrondissement historique du Vieux-Québec.

Nouvelles Casernes et l’îlot des Palais: des joyaux à la dérive?

Deux sites d’une valeur patrimoniale inestimable sont entrain de mourir à Québec.

Les Nouvelles Casernes près de l’Hôtel-Dieu passent inaperçu dans le Vieux- Québec. À l’abandon et même dangereux, l’endroit reste vide malgré les nombreux projets qu’on a voulu y installer.

Le scénario se répète pour l’îlot des Palais que l’on retrouve juste en dessous dans le quartier St-Roch. La mairesse Boucher voulait faire de sa revitalisation, son cadeau pour les 400e de la Ville.

Que s’est-t-il passé?

via Page Facebook de Mise à Jour Québec.

Pour en savoir plus sur les Nouvelles Casernes :

• Les Nouvelles Casernes vues de l’intérieur
• Lieux secrets de Québec: Le long coma des nouvelles casernes
• Stabilisation des Nouvelles Casernes
• Risque d’effondrement des Nouvelles Casernes

• Îlot des Palais
• Scène urbaine: L’Îlot des palais
• Le parc de l’îlot des Palais: début des travaux (suite)
• Le parc de l’îlot des Palais: début des travaux
• Le projet de musée à l’îlot des Palais enterré
• L’îlot des Palais enterré… au sens propre
• Îlot des Palais : Les coûts
• Îlot des Palais : des archéologues sonnent l’alarme
• Îlot des Palais: À la fonte des neiges
• Que devient l’îlot des Palais ?
• Travaux « en cours »: îlot des Palais (1)
• Îlot des Palais: Le projet en veilleuse
• Bisbille autour de l’îlot des Palais
• Réaménagement de l’îlot des Palais: L’opposition se montre plus ouverte
• Première phase du réaménagement de l’îlot des Palais: La Mairesse a fait son choix

* Dans un billet précédent, plusieurs se demandaient d’où venait cette pierre apposée au coin de Moncton et Chemin Ste-Foy. Un historien (Jean-François Caron) se posait aussi des questions. Il a mené son enquête et nous en a révélé les résultats ce soir lors d’une conférence passionnante sur les pierres de Québec, dans le cadre des conférences de la Société Historique de Québec. Je vous livre un résumé de ses propos.

A Québec, au 19e siècle, Octave Migner, un très riche entrepreneur (manufacture de chaussures) est décédé, laissant une fortune à sa famille qui habitait rue Saint-Anselme, en Basse-Ville. La veuve décida de s’établir en Haute-Ville et d’y faire construire deux maisons, l’une pour elle et son garçon (Alexandre) qui continuait à s’occuper de l’entreprise. L’autre pour sa fille Sophie. Les deux maisons étaient des copies miroir. Celle de la veuve était au coin de l’avenue Brown et du chemin Ste-Foy. L’autre était tout à côté, à l’est. Détail très important : A l’époque, l’avenue Moncton partait de Grande-Allée mais s’arrêtait à Père-Marquette.

Sur les deux maisons qui étaient tout fait superbes et grandioses, des blasons en pierre avaient été apposés.

Un bon jour, l’avenue Moncton fut prolongée jusqu’au Chemin Ste-Foy et la maison Migner située à l’est fut tronquée pour laisser le passage. L’autre maison habitée par la mère demeura intacte.

Au fil des ans, les gens qui circulaient sur le Chemin Ste-Foy et qui voulaient emprunter l’avenue Moncton « coupaient le chemin » en circulant sur le terrain de la maison tronquée. Solution facile : l’occupant de cette dernière prit l’un des blasons en pierre et le posa sur le coin de son terrain où il y est encore.

La maison de la veuve Migner (coin Brown) fut un jour démolie pour laisser place à l’École Anne-Hébert. L’autre maison Migner située à l’est y est encore.

* Merci à un fidèle lecteur (G.Chassé) pour le plan d’assurances et le lien quant à Sophie Migner

N.B. M. Caron va un jour publier le texte de cette partie de sa conférence. Il a d’ailleurs possession d’une photo montrant la maison de la veuve Migner et qui lui a été remise par sa fille. La maison est magnifique et aurait été là jusqu’en 1970. Quant au texte entier de sa conférence, avec les illustrations, il faudrait que le public puisse en prendre connaissance un bon jour. C’était remarquable. Durant 90 minutes, la salle comble a été attentive du début à la fin. Bravo à cet historien.

Marc-André Gagnon
Le Journal de Québec

Craignant perdre des millions de dollars en en-lieux de taxes, la Ville de Québec s’apprête à intervenir en Cour Suprême après que la valeur foncière du terrain de la Citadelle de Halifax eut été ramenée de 19 millions à 10 $ par la Cour d’appel fédérale.

La Ville de Québec craint qu’un jugment défavorable à la Municipalité régionale de Halifax puisse avoir des répercussions à Québec, vu les similitudes existantes entre les terrains fédéraux des deux villes.

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Laurie Richard
Le Soleil

(Québec) Pour cette première parution de la rubrique «entrez!», Le Soleil a eu droit à une visite privée de la résidence du gouverneur général à Québec. Surplombant le fleuve et dominant la ville, cette demeure hors de l’ordinaire offre un intéressant alliage du passé et du présent. Peut-être y trouverez-vous de l’inspiration pour votre propre déco?

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Les informations pour visiter

* Pour y être allé, l’endroit est magnifique. Et la Verrière Saint-Laurent offre un point de vue extraordinaire.

Le communiqué intégral:

Québec – le 2 septembre 2011. L’arrondissement historique de Sillery vient de remporter une nouvelle reconnaissance. Cette fois-ci, il n’y pas lieu de s’en réjouir puisqu’il vient d’être désigné comme l’un des 10 sites patrimoniaux les plus menacés an Canada!

Pourtant, le vieux Sillery forme un ensemble patrimonial absolument remarquable. En bordure du fleuve et chargé d’histoire et imprégné du passage successif des amérindiens, des français, des anglais et, plus récemment des communautés religieuses qui ont su préserver les grands domaines des « barons du bois », il présente la plus forte concentration de villas d’époque au Canada, des monuments religieux d’intérêt et surtout constitue un ensemble paysager et naturel exceptionnel. En 1964, le gouvernement du Québec reconnaissait justement cette valeur patrimoniale nationale en créant l’arrondissement historique de Sillery pour protéger ses grands domaines et le paysage patrimonial exceptionnel qu’ils constituent contre le morcellement et l’appétit de promoteurs immobiliers.

À chaque année, la fondation Héritage Canada sélectionne les 10 sites patrimoniaux les plus menacés en se basant sur leur valeur patrimoniale, la sévérité des menaces qui pèsent sur eux et l’intensité du désir de les conserver exprimé par la population. En 2011, c’est l’attitude de la Ville de Québec et son vif désir de lotir les domaines patrimoniaux de l’arrondissement historique dont les communautés religieuses souhaitent se départir qui vaut à Sillery d’être ainsi inscrite à un si triste répertoire.

“Ce paysage culturel exceptionnel revêt une importance nationale” a écrit Natalie Bull, directrice générale de la fondation Héritage Canada. « Il justifie les plus grandes précautions afin que tout changement respecte les panoramas, la topographie et le caractère historique. »

« Cette désignation souligne l’incertitude qui plane sur l’avenir de l’arrondissement historique de Sillery, un ensemble exceptionnel qui jouit pourtant de la plus haute protection disponible au Canada » a commenté Dinu Bumbaru d’Héritage Montréal, un organisme indépendant qui vit des situations très semblables dans la métropole. « Elle envoie aux autorités responsables, le message urgent de placer la protection du patrimoine et du paysage de ce site au premier plan de toute décision le concernant plutôt que de céder aux intérêts privés et à l’illusion d’une vision dépassée du développement. »

À son tour, Marcel Junius, ancien président de la Commission des biens culturels du Québec et aujourd’hui président honoraire de la Coalition Héritage Québec, mentionne « J’entends dire que l’Arrondissement historique de Sillery est pour certains une réserve de terrains pour fin de lotissement. Nous combattons cette idée avec fermeté, car elle bafoue l’esprit même de la désignation de ce territoire en qualité d’arrondissement historique. L’objectif du gouvernement, dès 1964, était de conserver les grands ensembles menacés d’une densification excessive. » Je le répète, dit-il, « l’Arrondissement historique de Sillery est d’importance nationale. Son avenir doit être assuré par le gouvernement qui a lui-même décrété son statut. » Il poursuit « que le gouvernement impose un moratoire aux projets de lotissement et qu’il prépare un plan de sauvegarde, de mise en valeur et de développement durable de ce territoire, pour le bien commun. »

Densification à Sillery: les «règles du jeu» connues à l’automne Luc Fournier (Le Soleil)

Yves Therrien
Le Soleil

(Québec) Qu’est-ce qui peut bien se cacher derrière le filet devant le Château Frontenac? Rien de bien compliqué. Ou plutôt si, un chantier assez complexe, car l’hôtel le plus photographié de la province, voire du pays, se refait une beauté à l’abri des regards indiscrets, un nouveau look qui durera pas loin d’une centaine d’années.

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L’art de faire une toiture en métal

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Isabelle Porter
Le Devoir

La seule rue qui témoigne de la présence des tanneries dans le coeur de Québec se trouve en banlieue

Québec — Au XVIIe et au XIXe siècle, l’industrie des tanneries était un incontournable du secteur de l’actuel centre-ville de Québec. Or, curieusement, la seule rue de la capitale à témoigner de cette époque se trouve loin de là, en banlieue.

Baptisée «rue des Tanneurs» en 1991, l’artère en question est située dans le quartier Duberger-Les Saules, beaucoup plus au nord. Pour l’historien Jean Provencher, qui s’est beaucoup intéressé aux noms des rues de la ville de Québec, ça n’a tout simplement «pas de rapport». À son avis, il est en outre «étonnant» qu’aucune rue n’atteste de la présence des tanneries au centre-ville.

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Isabelle Porter
Le Devoir

Québec — La ville de Québec est plutôt bien pourvue en matière de bibliothèques, mais aucune n’égale en beauté celle du Morrin College, dans le Vieux-Québec. Et pourtant, ce petit joyau demeure paradoxalement peu connu du grand public

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L’historien Jean Provencher a récemment écrit un petit article relatant l’histoire de la terrasse Dufferin. On apprend plusieurs choses fascinantes. Je vous rappelle qu’il est maintenant possible de visiter les ruines du Château Saint-Louis sous la terrasse.

Les travaux avancent bien à la maison Loyola, aussi connue comme l’édifice Le d’Auteuil. Enfin, diront plusieurs, puisque ce bâtiment historique doté d’une architecture remarquable a été laissé à l’abandon durant plus de dix ans, de 2000 à 2010. Soulignons que l’édifice patrimonial a été acquis par Cominar vis la Fondation Jules-Dallaire en 2009 au coût de 650 000$. Le partie la plus importante des travaux se réalise à l’intérieur du bâtiment où sont entre autres effectué des interventions d’ordre structurelles. Par contre, il est intéressant de constater les travaux en façade du bâtiment. En effet, une attention particulière est accordée au détail historique dans le but de redonner à la bâtisse son aspect original. Les nouvelles fenêtres en obus sont particulièrement bien réussies. Une fois les travaux terminés, la Fondation s’est engagée à louer le vénérable édifice à la Maison Dauphine pour une somme symbolique d’un dollar par année. En somme, Une belle réalisation de Cominar.