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500 000 $ pour enterrer l’îlot des Palais Le Soleil (Pierre-André Normandin) 11 février 2009

Voici des photos prises à l’intérieur des Nouvelles Casernes situées sur la rue de l’Arsenal au coin de la Côte  du Palais. Ces bâtiments appartiennent au CHUQ depuis les années 60 au moment où l’Hôtel-Dieu-de-Québec était la propriété des Augustines. Lors de l’acquisition, il était prévu que les casernes soient démolies afin d’y construire une école d’infirmières ou d’y installer un stationnement. On les a conservées tant bien que mal jusqu’à ce jour. Ce bâtiment date du Régime français avant la conquête.

Merci à Jean Duez, lecteur du blogue, pour les photos. Voici le récit de sa visite :

Au premier niveau -rue de l’Arsenal- je n’ai pu voir que les 2 premières salles. Toutes les 2 très encombrées et finalement peu visibles.

Au second niveau, le bâtiment est constitué d’une enfilade de salles vides et toutes ouvertes les unes sur les autres par des embrasures très larges (certaines risquent de s’effondrer et sont étayées). La plupart des salles montrent des signes de dégradation. Les joints de maçonnerie s’effritent partout.

Du côté ouest du bâtiment -vers le bastion de la Potasse- on peut accéder au dernier niveau par un étroit escalier en colimaçon. Un étage mansardé et très lumineux.

En revenant vers le point de départ, un petit escalier abrupte mène au sous-sol vouté. Seulement 2 salles sont visibles. Le reste est condamné par un effondrement des voutes.

Selon les déclarations de Richard Fournier du CHUQ, l’organisme souhaite un dénouement quant à l’entretien et la préservation future de ce bâtiment puisque ce n’est pas du tout dans sa mission de faire dans la conservation patrimoniale. Il serait intéressant d’obtenir les commentaires de la Commission des biens culturels du Ministère de la Culture et de Parcs Canada qui est responsable du site du Parc de l’Artillerie.

Pour en savoir plus sur le contexte actuel de ce bâtiment historique laissé à l’abandon, je vous invite à lire différents billets que nous avons déjà publiés sur le sujet :

• Lieux secrets de Québec: Le long coma des nouvelles casernes
• Stabilisation des Nouvelles Casernes
• Risque d’effondrement des Nouvelles Casernes
• Les Nouvelles Casernes et l’Édifice Budget visés par l’agrandissement de l’Hôtel-Dieu

TVA Nouvelles

Un des plus vieux chantiers navals d’Amérique est détruit pour faire place à un édifice immobilier, à Québec.

L’ancien chantier naval, situé près de la rue Vaisseau-du-Roi, daterait de près de 300 ans.

«On est dans le patrimoine de l’Unesco. C’est le chantier naval des Vaisseaux-du-Roi, un chantier qui date d’environ 1759. On espérait qu’il le conserve mais…ce n’est pas le cas ce matin», explique Gérald Jean, un citoyen de Québec qui a tout fait pour arrêté la destruction des vestiges

La suite et la réaction de la conseillère municipale

Un billet précédent et cet autre quant à ce projet

Source : Sophie Gall, Le Soleil, le 19 juillet 2011

(Québec) Le Musée de la civilisation a un grand projet : regrouper les réserves du Musée de la civilisation, du Musée national des beaux-arts du Québec et une partie de celle du Musée d’art contemporain de Montréal dans un lieu commun, à Québec.

Les réserves de musée permettent de stocker les pièces non exposées. Certaines de ces pièces doivent être conservées selon des conditions strictes : température, taux d’humidité, etc. La réserve du Musée de la civilisation est un grand hangar divisé en sections et est fermée au public. Située dans Vanier, elle abrite près de 250 000 pièces muséales en tout genre et est bien remplie.

«On s’y sent un peu à l’étroit», de l’aveu de Michel Côté, directeur du Musée de la civilisation.

Selon M. Côté, «l’idée est d’agrandir ce hangar et de créer un centre d’étude des collections. Les fonds d’archives, les fonds d’archéologie, les diverses collections y seraient réunis. Des chercheurs pourraient y être accueillis. On envisage même d’avoir un auditorium, de donner des cours sur la conservation, la muséologie. Ce ne serait pas un espace muséologique en soi, mais on pourrait recevoir un peu de public, des groupes, de temps à autre».

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Agrandissement du centre de conservation du Québec.

Source : Radio-Canada, le 13 juillet 2011

La ministre de la Culture, Christine Saint-Pierre, a annoncé mercredi matin, à Québec, un investissement de près de 1,5 million de dollars pour permettre l’agrandissement du Centre de conservation du Québec (CCQ).

Ces fonds seront consacrés à la construction d’un nouvel atelier de restauration d’oeuvres d’art, notamment des oeuvres de grande dimension, des monuments et des statues.

Certaines de ces oeuvres sont exposées aux intempéries et nécessitent un entretien particulier. D’autres font quelquefois l’objet de vandalisme et doivent être restaurées.

« Actuellement, on n’est pas capables d’accueillir des oeuvres qui dépassent une certaine hauteur. Alors, ce qu’on fait, c’est qu’on se dote d’un atelier avec une porte de 20 pieds. On va avoir les palans qu’il faut également pour déplacer ces statues-là, pour pouvoir travailler de façon sécuritaire pour les restaurer », explique Daniel Bastille, directeur général du CCQ.

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Le communiqué du gouvernement sur Portail Québec.

Centre de conservation du Québec.

Sur Google Maps.

* De la terrasse Dufferin, un paysage unique au monde.

Pour faire suite à la nouvelle annoncant l’ouverture des vestiges du château Saint-Louis, Le Soleil a tourné ce vidéo qui nous présente le site maintenant accessible.

À lire aussi :
Les vestiges des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis maintenant accessibles
Forts et châteaux Saint-Louis

Le Devoir, fier de sa nouvelle page entièrement dédiée à l’actualité de la Ville de Québec, nous présentera, tout au long de l’été, des reportages sur les lieux secrets de Québec. Ça débutait hier:

Lieux secrets de Québec: Le long coma des nouvelles casernes
un article d’Isabelle Porter.

À suivre!

Les journalistes ont questionné le maire et le nouvel archevêque de Québec, Cyprien Lacroix, sur la gestion du patrimoine religieux qui est de plus en plus déserté dans la Ville de Québec :

«On ne peut pas faire un centre d’interprétation dans chaque église vide», a commenté le maire. (…) la question de la gestion des églises désertées s’est imposée comme une priorité pour le maire de Québec. Qu’est-ce qui doit être conservé, qu’est-ce qui peut être transformé, qu’est-ce qu’il faut se résoudre à détruire? Ce sont des enjeux que les deux nouveaux voisins auront à trancher. L’inventaire a été fait pour les lieux patrimoniaux. Il y en a quelque 45 à Québec. «Là-dessus, il y en a une douzaine qui doivent être conservés», a indiqué le maire.  Pour les églises, il existe une liste aussi. Mais le problème est plus compliqué parce qu’une église ne se convertit pas facilement.

via Stéphanie Martin du Soleil.