Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Patrimoine et lieux historiques »

Le Morrin Center: un lieu historique à vocations multiples

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 août 2010 9 commentaires

Le Morrin Center a jadis été connu sous différentes appellations dû à ses diverses vocations depuis sa construction. On y a incarcéré les pires criminels à une époque, on y a dispensé des cours universitaires et la première société savante du Canada y a vu le jour. Nous l’avons visité pour vous et nous avons eu la chance d’avoir accès à des sections qui ne sont pas ouvertes au public.

La 1re prison commune de Québec

Aquarelle de la prison commune en 1830 par James Pattison Cockburn

C’est certainement la vocation la plus intrigante de cet établissement. La prison fut construite entre 1808 et 1814 sur les fondations de la Redoute Royale qui fut érigée en 1712. Cette prison fut la première au Canada qui mit en application des principes de réhabilitation au lieu de la détention pure et simple. Elle fut l’oeuvre de l’architecte François Baillargé et elle épousa le style néo-palladien fort apprécié par les Britanniques.

La section des cellules est divisée en 2 sections de 5 cellules. Un bloc servait pour la sécurité maximum. On accède aux blocs par d’étroits corridors pour éviter d’affronter 2 détenus à la fois lors d’une évasion. Les murs sont en pierre et les plafonds sont voûtés. Chaque cellule mesure environ 5′ par 7′. Chaque cellule pouvait se transformer en cellule d’isolement en y fixant une porte amovible.

Chaque bloc avait une pièce commune où on y installait un poêle à bois auquel une cheminée en métal longea horizontalement le plafond pour se rendre à l’extérieur.

Les planchers étaient faits en lattes de bois et recouverts de paille. Les planchers de bois sont toujours là d’ailleurs. Le bois est rendu très mou et effritable. De gros anneaux avaient été posés au sol pour attacher les prisonniers malades mentaux.

Il n’avait que des barreaux aux fenêtres de chaque bloc de détention. On devait placer de la paille dans l’embouchure de la fenêtre en hiver pour atténuer les pertes de chaleur et éviter de geler lors de nos rudes hivers.

Chaque cellule était prévue pour un seul prisonnier, mais les problèmes de surpopulation ont poussé la prison à incarcérer 4 détenus dans les minuscules cellules.
Morrin Centre prison Morrin Centre prison Morrin Centre prison

Un sous-sol lugubre

Accessible uniquement par une trappe au plancher, le sous-sol a un plafond d’une hauteur de 4 à 6 pieds seulement. On marche directement sur la terre. Nous avons eu des informations divergentes sur l’utilisation de cet espace. Notre guide nous a informé que des prisonniers handicapés mentaux ont été incarcéré là. Toutefois, l’historien et ancien directeur du Centre nous a fait savoir que le sous-sol a uniquement servi comme caveaux à légumes selon les fouilles archéologiques. Il y a très peu de lumière et l’endroit est suffocant.

Lorsque nous l’avons visité, il nous a donné la chair de poule. Sans avoir eu réellement peur, on se sentait dans un endroit bizarre. On était bien content de remonter les marches et de le quitter.

Les pendaisons publiques

Il y a eu 14 pendaisons publiques à cette prison. La potence était installée sur un balcon en métal fixé au dessus de la porte principale. On raconte qu’environ mille personnes venaient assister aux exécutions incluant des familles avec enfants. Selon notre guide, on exposait sur le trottoir pendant 2 jours pour que les gens le voient bien et surtout qu’ils le sentent. Cette information a été démentie par M. Donovan.

Plusieurs employés qui ont travaillé au Centre et à sa bibliothèque prétendent que le bâtiment est hanté par les esprits de ceux qui y ont perdu la vie.

La prison ferme ses portes en 1867 lorsque la seconde prison dans l’actuel Musée du Québec sur les Plaines d’Abraham fut ouverte.

Morrin College

Morrin College par Fred C. Würtele en mai 1902

Le docteur et maire de Québec, Joseph Morrin, fonda en 1862 le Morrin College affilié à l’Université McGill. On y enseigna les arts et la théologie presbytérienne. On confie à l’architecte Joseph-Ferdinand Peachy la modification de l’édifice pour accueillir le collège dans cet édifice en 1968. On préserve les 2 blocs de cellules, on retire le balcon et on aménage de grandes salles de cours.

En raison du faible nombre d’étudiants, le collège admettra des femmes en 1885 soit 20 ans avant l’Université Laval. La situation financière du collège le force à fermer ses portes au début du 20e siècle.

Morrin Centre College Hall
Le College Hall, là où les cours étaient donné

La Literary and Historical Society of Quebec

Cette société à but non lucratif est installée dans cet édifice depuis 1868. Elle y inaugure une bibliothèque dans la portion droite de l’édifice qui est restée ouverte jusqu’à aujourd’hui.

Voici une description provenant de leur site web :

Fondée par Lord Dalhousie en 1824, la Literary and Historical Society of Quebec est la première société savante au Canada. Après avoir été relocalisée plusieurs fois et avoir essuyé deux incendies, la Société s’installe dans l’aile nord du Morrin College, en 1868.

À l’origine, les orientations et objectifs de la Société sont variés. La Société collectionne des documents sur l’histoire du Canada et réédite plusieurs manuscrits rares. La recherche dans tous les champs de connaissance est fortement encouragée. Des essais érudits sont régulièrement publiés dans les Transactions; certains de ces textes contribuent considérablement à l’avancement du savoir.


Dans le hall d’entré est suspendu les portraits d’ancien président de la société

Une bibliothèque magnifique

La bibliothèque est probablement la plus belle dans la Ville de Québec. Les étagères tapissent chaque pouce carré des quatre murs. Un balcon au 2e fait le tour de la salle où l’on retrouve des livres datant de l’ouverture de la bibliothèque il y a 150 ans.
Morrin Centre library Morrin Centre James Wolf statue

Les anglophones à Québec

Cet organisme est un point central de la communauté anglophone dans la Ville de Québec. Les anglophones ont déjà représenté 41 % de la population de la ville en 1861. Les problèmes économiques de Québec à la fin du 19e siècle ont encouragé ces citoyens à quitter Québec pour migrer vers d’autres régions. L’exclusion de Québec du Grand Tronc du chemin de fer canadien nuisait beaucoup à son essor économique. Leur langue a facilité leur intégration dans d’autres régions à majorité anglophone ailleurs au Canada. Aujourd’hui, ils représentent 2 % de la population et ils sont pour la très grande majorité parfaitement bilingue et impossible à identifier mis à part leur nom de famille.

À ce sujet, je vous invite à regarder cette émission de Tout le monde s’en fout (TLMSF) animée par Matthieu Dugal qui a été filmé dans la bibliothèque du Morrin Center. L’émission comprend une entrevue (à 16m30s) avec l’historienne Louisa Blair sur la présence des anglophones dans la Ville de Québec.

Le Centre Morrin aujourd’hui

Le Centre Morrin est un centre culturel appartenant depuis 2004 à la Literary and Historical Society of Quebec. Cet organisme a acquis l’édifice de la Ville de Québec dans le but de le promouvoir à divers usages (tourisme, location de salles, etc.). Des visites guidées sans rendez-vous sont organisées pour les visiteurs. On vous encourage à découvrir ce lieu méconnu et chargé d’histoire.

On tient à remercier la Literary and Historical Society of Quebec pour son accueil chaleureux pour ce reportage.

Sites d’intérêt et références :

MAJ 2010-08-15 21:00 : Patrick Donovan, historien et ancien directeur exécutif du Centre Morrin, m’a écrit pour rectifier certains faits. J’ai modifié le texte en conséquence.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Histoire, Lieux magiques, Patrimoine et lieux historiques, Voyage dans le temps.

Le potentiel archéologique du Parc Montmorency

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 août 2010 Commentaires fermés sur Le potentiel archéologique du Parc Montmorency

Conférence prononcée par monsieur Jacques Guimont archéologue à Parcs Canada et présentée par Parcs Canada en collaboration avec La Société historique de Québec dans le cadre du mois de l’archéologie

Le mardi 17 août 2010 à 15h au parc de l’Artillerie situé au 2, rue d’Auteuil
(voisin de la porte Saint-Jean). Entrée gratuite

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Conférences / évènements, Patrimoine et lieux historiques, Québec La cité.

Le Domaine Cataraqui ouvrira en septembre

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 août 2010 7 commentaires

Source : Diane Tremblay, le Journal de Quebec, le 5 août 2010

L’inauguration du Domaine Cataraqui sera sans nul doute l’événement mondain de la rentrée. La Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ) a confirmé au Journal jeudi que l’ouverture aura bel et bien lieu en septembre.

La suite

Sur le site de la CCNQ, une page nous permet de suivre l’évolution du chantier et avoir un aperçu à quoi ça va ressembler. Jusqu’à présent ça me semble très prometteur. Les travaux de restauration totalisent 8,5M $.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Patrimoine et lieux historiques.

Où est passé le Château Bigot?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 août 2010 16 commentaires

Château Bigot c’est le nom d’un quartier et le nom d’une artère municipale. Toutefois, ça provient d’un véritable manoir qui a existé à l’angle des rues Vice-Roi et Bourg-la-Reine. Ses pierres sont toujours bien visibles malgré qu’il est tombé en ruines il y a 100 ans.

Le château est construit en 1718 par l’intendant Michel Bégon de la Picardière. Cette maison lui servait de maison d’été. Elle resta dans sa famille jusqu’en 1753. Le bâtiment portait initialement le nom de « Beaumanoir », a plus tard été nommé par les anglais « Ermitage » ou « Hermitage » et était aussi décrit très simplement par les habitants des environs par « la Maison de la Montagne ». Le manoir était situé à l’angle des rues Vice-Roi et Bourg-la-Reine à Charlesbourg. Elle avait une dimension de 50 pieds par 30 pieds sur 2 étages. Elle changea successivement de propriétaires jusqu’à son abandon en 1850. À partir de cette date, la maison commença à dépérir rapidement et à tomber en ruines.

L'Hermitage ou Beaumanoir - L

Château Bigot en 1870

La fiction dépasse la réalité

La maison hérita de l’appellation « Château Bigot » suite à la publication de deux romans en sur le dernier intendant François Bigot. Le premier roman, « L’Intendant Bigot », de Joseph Marmette, paraît en 1872 et « The Golden Dog », de William Kirby, est publié en 1877 (En référence au même chien d’or de l’Auberge sur la rue du Fort). Voici un récit historique de Jean-Marie Lebel sur le site de la CCNQ :

Caroline de Saint-Castin se fait offrir les fleurs empoisonnées (illustration du roman de Kirby)

Selon William Kirby, François Bigot, le dernier intendant de la Nouvelle-France, de 1748 à 1759, y aurait tenu captive la belle Caroline de Saint-Castin, petite-fille d’un chef abénaquis. Angélique des Méloizes, jalouse, aurait voulu se débarrasser de sa rivale et l’aurait empoisonnée avec un bouquet de roses imprégnées d’aqua tofana. Bigot aurait trouvé le corps de l’Amérindienne dans une chambre secrète du château et, éploré, l’aurait inhumé dans une voûte souterraine. Il aurait soupçonné Angélique mais n’aurait pas voulu l’accuser.

En 1890 Arthur Brousseau, le propriétaire du terrain de l’époque, met en valeur les ruines du manoir et en fait un site touristique suite au gain dl’intérêt suscité par ces deux romans populaires. L’imaginaire dépasse la réalité, car les touristes viennent d’aussi loin que les États-Unis pour voir où Bigot aurait enfermé la pauvre Caroline. Malgré tout, il n’y a aucune preuve que François Bigot aurait réellement mis les pieds dans ce manoir.

Château Bigot en 1895 par Fred C. Würtele

Château Bigot en 1895 par Fred C. Würtele

Château Bigot en 1900

Chateau Bigot Toronto and Buffalo W.G. Macfarlane (date inconnue)

Chateau Bigot Montréal Illustrated Post Card Co (date inconnue)

Chateau Bigot Carte Postale Pruneau et Kirouac (date inconnue)

La fin du Château Bigot

La population attribue son dépérissement progressif à l’oeuvre des esprits qu’il enfermerait. Les murs qui tiennent toujours debout sont un danger pour les personnes qui fréquentent les lieux pour faire des pique-nique sur le bord du cours d’eau.  Le dernier mur des ruines est démoli entre 1908-1913. On prétend dans un article du Soleil qu’il aurait subi les foudres de la population, mais on n’a rien trouvé qui prouve cette affirmation.

Voici une photographie aérienne de 1948 sur laquelle on peut voir un ilot déboisé avec une structure quelconque au nord du Bourg-Royal:

Que reste-t-il du Château Bigot?

Les fouilles archéologiques

Plan de fouilles archéologiques du Château Bigot par Carl Lavoie

Les fondations du manoir y sont présents jusqu’au début des années 1980. Des fouilles avait été fait à l’automne 1979 et en 1980 par les archéologues Carl Lavoie et Lucien Guimond financé par le Cégep François-Xavier-Garneau et le Ministère des affaires culturelles. Le rapport archéologique de 1981 nous apprend que les fondations se trouvaient sur le terrain du 1524, avenue Bourg-la-Reine (le coin de rue) et sur un terrain vendu à la Ville de Charlesbourg en 1964. Les numéros de lots du cadastre mentionnés dans le rapport sont 1040612 et 1041147.

Les fondations sont entièrement enfouies lors des fouilles archéologiques. Ils mesurent environ 4 pieds de haut et 3 pieds d’épaisseur. D’après l’archéologue Carl Lavoie à qui nous avons eu la chance de parler, il croit que toutes les fondations ont été retirés de terre depuis la construction de cette maison en 1989.

Les fouilles n’ont pas permis de trouver beaucoup d’artefacts. Le vol de biens et de matériaux provenant de l’édifice se faisait depuis longtemps. On retrouve une bague de troc qui a été volée plus tard dans une exposition à la salle paroissiale du Trait-Carré à Charlesbourg. On découvre aussi un bouton de chemise en argent qui provenait de l’Angleterre. On constate tout de même qu’il aurait eu peu d’activité faste dans cette maison donc très peu de traces d’objets de luxe pourtant décrit dans divers actes notariés et les deux romans mentionnés plus haut. Dans le rapport, les archéologues notent une brèche dans le mur de fondation du Nord qui servait peut-être à l’origine de la légende de l’emprisonnement de Caroline.

Une seconde vie au Beaumanoir

Maison Albert Potvin

Ancienne maison d'Albert Potvin construite avec les pierres du Château Bigot

En 1979, Albert Potvin, le propriétaire des terres depuis 1944, construit sa maison sur la rue du Vice-Roi. Il réutilise une portion des pierres provenant des ruines du Beaumanoir pour le revêtement extérieur de sa propre maison. Le Château Bigot n’est donc pas véritablement effacé. D’une façon, il a eu une seconde vie.

Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Résidentiel, Voyage dans le temps.

Le funiculaire de la Chute Montmorency

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 août 2010 12 commentaires

Vue aérienne de la Chute Montmorency, de la maison Kent et du Cotton Mills

Un lecteur du blogue nous a fait part de l’existence d’un funiculaire au pied des Chutes Montmorency pour se rendre à la maison Kent (Manoir). Il a trouvé un billet très détaillé et recherché qui a été publié sur un blogue français dédié aux funiculaires à travers le monde. L’auteur avait en sa possession une carte postale couleur ayant le titre : Incline Railway at Montmorency Falls. Il a donc fait des recherches sur le web et grâce à la magie de l’internet il a pu rédiger un texte avec beaucoup de précision en y ajoutant des photos d’époque.

Il nous fait découvrir que le chemin de fer entre Québec et Saint-Anne-de-Beaupré avait une dérivation en « Y » qui se rendait au pied de la chute. Une station de train permettait alors aux passager d’emprunter le funiculaire pour se rendre plus haut à la maison Kent et sur la promenade le long de la falaise pour se rendre au sommet de la chute.

Le billet nous fait découvrir qu’il avait beaucoup de bâtiments et d’infrastructure au pied la chute il y a 100 ans dans la photo du Museé McCord. Le funiculaire aurait été en place entre 1901 et 1953.

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Histoire, Lieux magiques, Parc, Patrimoine et lieux historiques, Québec vu d'en haut, Voyage dans le temps.

La chapelle de la Maison Mère Mallet

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 août 2010 14 commentaires

Un endroit très méconnu que les Soeurs de la Charité de Québec semblent vouloir garder pour elles. L’entrée principale inutilisée de cette magnifique chapelle est sur la rue Richelieu entre le avenue Honoré-Mercier et la rue des Glacis (derrière l’édifice de Bell Canada).

La chapelle a été dessinée par l’architecte Charles Baillairgé en 1850. Elle a connue 3 incendies, mais elle fut restaurée fidèlement à ses devis originaux à chaque fois. La chapelle actuelle date de 1915 et à certains endroits son plafond atteint 67 pieds.

Le photographe Jean-Pierre Lavoie, spécialisé dans la photo immersive en 360 degrés, a produit deux panoramas à l’intérieur de la chapelle.

Nous étions censé visiter la maison et sa chapelle, mais les soeurs ont annulé notre visite quelques jours avant le rendez-vous. Un des rares endroits où l’on s’est fait refuser l’accès d’ailleurs.

Chapelle de la Maison Mère-Mallet 3

Crédit photo David Gagnon

Plus d’infos:

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Lieux magiques, Patrimoine et lieux historiques.

Début des rénovations de la maison Loyola

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 août 2010 4 commentaires

Source : Diane Tremblay, Journal de Québec, le 2 août 2010

Après plusieurs mois de retard, les travaux de restauration de la Maison Loyola, qui abritait autrefois la célèbre boîte à chansons du bar Le D’Auteuil, à Québec, sont enfin commencés.

Avec la fin des vacances de la construction, le chantier de 5,3 millions de dollars a repris vie, hier. La tâche est considérable tant les lieux sont dans un état de délabrement avancé, comme a pu le constater Le Journal de Québec.

« Il faut consolider les murs avant d’aller plus loin. Où c’était plus dangereux, on a mis des échafaudages pour supporter les planchers », a expliqué M. Michel Dallaire, pdg de Cominar.

La société, par l’entremise de la Fondation Jules-Dallaire, a fait l’acquisition du bâtiment au coût de 650 000 $, en 2009. Une fois les travaux terminés, elle s’est engagée à louer la propriété à la Maison Dauphine pour un montant symbolique de un dollar pour trente ans. Celle-ci veut y agrandir son école de la rue pour permettre aux jeunes marginaux de terminer leurs études secondaires.

la suite


Un autre article sur le même sujet
toujours grâce au Journal de Québec; crédit : Diane Tremblay.

En octobre dernier, le financement pour les travaux était amassé.

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Patrimoine et lieux historiques, Qualité et milieu de vie.

Bois-de-Coulonge : l’histoire du Spencer Wood

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 août 2010 1 commentaire

par meddygarnet, sur Flickr

Le parc du Bois-de-Coulonge a une très longue histoire. L’historienne-blogueuse Vicky Lapointe vient d’écrire un billet sur ce lieux magique de Québec que je vous invite à lire.

Article du Devoir sur le Bois-de-Coulonge

D’autres photos du parc de Bois-de-Coulonge

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Lieux magiques, Parc, Patrimoine et lieux historiques.

Maizerets

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 août 2010 7 commentaires

On est privilégié d’avoir ce parc en ville.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Parc, Patrimoine et lieux historiques, Photographies citadines.