Voir aussi : Conférences / évènements, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.
Gabriel Béland
La Presse
(Québec) La Société de développement commercial (SDC) du Vieux-Québec demandera au maire Bruno Marchand des mesures fortes en faveur de la piétonnisation dès l’été prochain pour répondre aux défis de la pandémie.
Son directeur rêve même à terme d’une piétonnisation quasi complète du quartier historique et cite la ville de Dubrovnik en exemple. « Si je pousse ma vision au bout, le Vieux-Québec devient piétonnier au complet », lance sans détour le directeur de la SDC, Donald Gilbert, en entrevue avec La Presse.
Le site du patrimoine mondial de l’UNESCO a été frappé de plein fouet par la pandémie. Les fonctionnaires et les touristes ont en partie délaissé le Vieux-Québec. Le nombre de locaux vacants est élevé.
Les commerçants cherchent des solutions, et les rues piétonnes en sont une. La SDC rencontrera bientôt le maire Bruno Marchand. Elle proposera notamment que la rue Saint-Louis soit réservée aux piétons dès l’été prochain.
Mais Donald Gilbert veut aussi réfléchir plus largement à l’avenir du quartier historique. L’homme entend relancer l’idée d’une large piétonnisation, pour ramener clients, touristes et résidants entre les vieux murs.
« J’ai eu une rencontre au mois d’août avec des gens de développement économique. J’avais parlé de fermer le Vieux-Québec. Évidemment, il y a eu des réactions, il y a eu beaucoup d’objections », raconte M. Gilbert.
« Quand je dis “fermer”, je parle de rendre le Vieux-Québec entièrement piétonnier, en gardant bien sûr un accès pour les véhicules d’urgence. Pourquoi pas ? Dubrovnik le fait », dit-il, faisant référence à cette ville croate qui interdit les voitures dans son cœur historique.
« Copenhague a une rue commerciale de 1,6 km complètement piétonnière. Pourquoi pas ? », relance-t-il. Le directeur de la SDC n’a pas soumis de plan précis à la Ville. Mais il dit vouloir susciter la discussion.
La pandémie, une occasion
La pandémie a durement frappé de nombreux commerçants du Vieux. Les restaurateurs ont perdu de nombreux clients d’affaires avec le télétravail. Leurs salles à manger ont été fréquemment fermées.
Le nombre de touristes a aussi radicalement baissé, notamment en provenance des bateaux de croisière.
La piétonnisation de la rue Saint-Jean – en place depuis de nombreuses années – a toutefois été une bouée de sauvetage pour beaucoup. Des restaurateurs ont pu ajouter des places à l’extérieur et sauver la belle saison, fait remarquer M. Gilbert. Sur chemin Saint-Louis, plusieurs regardent Saint-Jean et se disent : “Pourquoi eux et pas nous ?” Donald Gilbert, directeur de la SDC
M. Gilbert a réfléchi à une manière de piétonniser le Vieux. Il soumet par exemple l’idée de garder quelques rues ouvertes aux voitures pour accéder au cœur du quartier.
Le télétravail des fonctionnaires a libéré de nombreuses places dans de grands stationnements du Vieux, note-t-il. Celles-ci pourraient être offertes aux résidants et aux touristes à prix préférentiel.
Il pense que cette idée pourrait plaire aux commerçants, mais aussi aux résidants du quartier.
« Ce qui est particulier dans le Vieux-Québec, c’est qu’il n’y a pas de lieux de rassemblement pour les résidants, pour jouer à la pétanque ou au baseball. Il faut peut-être créer ces lieux pour repeupler le Vieux », estime-t-il.
« L’autre avantage en matière de développement durable, c’est que ça permettrait de développer la canopée dans le Vieux-Québec, d’ajouter des arbres, qu’il y ait plus d’ombre, moins de chaleur. Il y a moyen de monter quelque chose. »
Une idée qui ne date pas d’hier
L’ancien conseiller du district Cap-aux-Diamants Jean Rousseau, qui habite le Vieux-Québec, voit d’un bon œil ces idées. Il rappelle que « ça fait des décennies que des propositions sont lancées pour piétonniser davantage le Vieux-Québec », sans jamais aboutir.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Patrimoine et lieux historiques, Piétons, Transport, Vélo.
https://youtu.be/brRQuNzap24
Voir aussi : Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Tourisme.
* Photos: Ville de Québec
Thomas Thivierge (avec Jean-François Néron)
Le Soleil
La Ville de Québec commençait lundi les travaux de restauration de la Maison Pollack, située sur la Grande Allée Est.
En avril dernier, la Ville faisait l’acquisition du bâtiment, à la suite d’un long processus d’expropriation qui a duré près de quatre ans.
L’objectif était alors de redonner à la Maison Pollack son lustre d’antan, alors que l’ancien propriétaire avait grandement négligé l’entretien du bâtiment patrimonial.
«Depuis l’acquisition de la propriété, les expertises pour analyser l’état de l’édifice et la sécurité des lieux ont confirmé l’urgence de démonter la façade. Les travaux qui seront réalisés cet automne consistent à retirer les colonnes et le balcon. Des échantillons seront pris en vue d’une reconstitution de ces éléments architecturaux avec des matériaux durables», précise la Ville de Québec dans un communiqué.
Une fois les travaux complétés, la Maison Pollack accueillera la Maison de la diversité, «lieu permanent de rassemblement, de partage et d’apprentissage des cultures, qui mettra en valeur l’histoire et la culture de toutes les communautés et fera rayonner la contribution de tous à notre histoire collective», ajoute-t-on.
La Ville de Québec considère que la Maison Pollack revêt une valeur patrimoniale supérieure. Selon sa fiche descriptive, sa construction remonte à 1910.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.
Le 3e numéro de la revue Sociologie visuelle, dirigée par Pierre Fraser (membre du comité ad hoc sur le patrimoine du conseil de quartier de Saint-Jean-Baptiste), porte sur le patrimoine religieux. On y parle beaucoup de l’église Saint-Jean-Baptiste (4 articles) en lien avec l’école et aussi de l’église Saint-Coeur-de-Marie (1 article). Trois membres du comité sur le patrimoine du conseil de quartier de Saint-Jean-Baptiste ont collaboré à cette revue, sans oublier la contribution d’une jeune architecte, Véronique Lemieux, qui présente une vision pour le recyclage du bâtiment.
Ce numéro est d’actualité; particulièrement le texte de Luc Noppen sur la déchéance de l’église Saint-Coeur-de-Marie. L’article retrace un processus impliquant la fabrique paroissiale, le diocèse, la Ville et les promoteurs. Ce malheureux exemple pourrait nous aider à éviter que l’église Saint-Jean-Baptiste connaisse le sort de l’église Saint-Coeur-de-Marie.
Louis Dumoulin
Administrateur du conseil de quartier de Saint-Jean-Baptiste
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Église, Patrimoine et lieux historiques.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Parc, Patrimoine et lieux historiques.
Québec, le 26 octobre 2021 – La Ville de Québec annonce le retour des spectacles commémoratifs Québec se souvient. Sous forme de documentaires Web, ils souligneront trois anniversaires marquants en alliant histoire, théâtre et musique. D’une durée d’environ 40 minutes chacun et sous la direction artistique de Cyrille-Gauvin Francoeur, ils seront offerts aux citoyens gratuitement.
Trois anniversaires pour Québec
Les spectacles seront accessibles sur le site internet de la Ville de Québec.
125e anniversaire du parc Victoria
Disponible à partir du jeudi 28 octobre 2021En 1896, le maire Simon-Napoléon Parent lance l’aménagement du parc Victoria, qu’il destine à la population des faubourgs de la basse-ville. Les travaux sont confiés à l’architecte-ingénieur Charles Baillairgé et au jardinier Sébastien Siné. À son ouverture, le parc est constitué d’un réseau de sentiers ornementé de bosquets et de parterres. Ce lieu est au cœur de la vie de la basse-ville depuis 125 ans. Historien invité : Réjean Lemoine.
150e du départ de la garnison britannique
Disponible à partir du mercredi 24 novembre 2021Pendant un siècle, la présence de la garnison britannique a contribué à vivifier la scène culturelle de Québec en influençant la musique, la peinture et le théâtre. En 1871, le gouvernement britannique décide toutefois de ne plus assurer la défense de Québec et rappelle ses troupes. En service depuis la Conquête, les derniers membres du Royal Regiment of Artillery retournent en Angleterre le 11 novembre. Leur départ tourne une page de la présence militaire britannique à Québec. Historienne invitée : Catherine Ferland.
400 ans de présence à l’Hôpital-Général
Disponible à partir du mercredi 15 décembre 2021En 1620, les Récollets font construire un couvent près de la rivière Saint-Charles, suivi d’une église l’année suivante. En 1692, Mgr de Saint-Vallier achète la propriété pour y fonder un établissement inspiré des hôpitaux généraux de France. Les Sœurs augustines y soigneront pendant plus de 300 ans les pauvres, les vieillards, les invalides et même les soldats blessés, peu importe leur camp. L’Hôpital-Général est depuis longtemps au cœur des événements qui ont façonné notre ville.
Invité spécial : Denis Robitaille. Historien invité : Luc Nicole-Labrie.La série Québec se souvient est rendue possible grâce à l’Entente de développement culturel entre la Ville de Québec et le gouvernement du Québec.
Voir aussi : Conférences / évènements, Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Québec La cité.
Pierre-Paul Biron
Journal de Québec
Le promoteur a présenté mardi son projet de QG Vieux-Québec, qui comprend 40 unités de logement. Un promoteur immobilier veut changer la face du secteur de l’îlot Charlevoix, terrain vacant de la côte du Palais, en transformant complètement le quadrilatère pour y créer un «district» décliné en volets résidentiel, gourmet, services, patrimonial et hôtelier, un projet de «75 M$ à 100 M$». Avec son projet, le groupe Capwood dit vouloir «consolider la vie de quartier» dans ce secteur de la ville qui est délaissé par les familles.
Selon les données du promoteur, la population du quartier «Vieux-Québec/Cap-Blanc/Colline-Parlementaire» a diminué de 13% au cours des 15 dernières années. Soixante-trois pour cent des ménages y sont composés de personnes vivant seules.
Le QG Vieux-Québec se veut donc un milieu de vie qui viendra unifier le secteur, selon le promoteur et la firme d’architectes qui l’accompagne, ABCP. «Le QG permet d’atténuer cette image négative, grâce au déploiement de nouveaux résidents; d’un projet adapté aux familles; d’une diversité de services de proximité; d’une communauté vivante et permanente [et] d’une vie de quartier s’harmonisant avec la vocation touristique», peut-on lire dans la présentation du projet faite par le promoteur.
Le projet, qui devait au départ inclure uniquement une construction sur le lot vacant de l’îlot Charlevoix, a pris de l’ampleur au cours des dernières années. On trouvera dans le quadrilatère des rues Charlevoix, de l’Hôtel-Dieu, Saint-Jean et côte du Palais un éventail de fonctionnalités comprenant un hôtel, un atrium mettant en valeur les anciennes écuries, un marché, un hall alimentaire, des soins de santé et de bien-être, un centre d’interprétation historique, des stationnements souterrains et 40 unités de condo.
Les plans redessinés prévoient un investissement de 75 M$ à 100 M$. Le groupe espère aussi que son projet aura un effet d’entraînement sur le reste du quartier, où l’on retrouve de nombreux immeubles dans lesquels les logements des deuxième et troisième étages sont abandonnés. «Le QG Vieux-Québec aura un effet d’entraînement sur ces logements abandonnés en raison de l’apport en services de proximité, la création d’un milieu de vie de qualité et aussi la possibilité d’acquérir ou de louer des stationnements», soutient le Groupe Capwood, qui s’engage également à respecter le bâti patrimonial du secteur.
Le dossier de l’îlot Charlevoix date d’il y a déjà quelques années. Le convoité terrain vacant, qui appartenait au ministère de la Santé et des Services sociaux, avait été racheté par la Ville de Québec en 2017 afin d’y développer un projet qui viendrait «redynamiser» le secteur. En mars 2018, la Ville avait lancé un appel de propositions, disant souhaiter une construction «dans un horizon de quatre ans». Le promoteur retenu, Capwood, a toutefois présenté à la Ville un projet revampé et bonifié, dévoilé aujourd’hui, ce qui a repoussé les délais. La direction indique que des travaux de décontamination ont été menés et qu’on n’attend plus que certaines autorisations gouvernementales pour commencer la construction.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Condo, Logement locatif ou social, Patrimoine et lieux historiques.
Diane Tremblay
Journal de Québec
La vente de la Maison Chevalier au Groupe immobilier Tanguay continue de faire des remous puisque les opposants demandent au gouvernement d’annuler la transaction.
Dans une lettre adressée à la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, près de 200 intervenants passionnés de l’histoire et du patrimoine de Québec demandent que ce joyau reste la propriété de l’ensemble des Québécois.
«Sa vente à des intérêts privés nous surprend donc considérablement et nous déçoit», est-il écrit dans la missive.
L’ex-ministre de la Culture et des communications au Parti québécois, Agnès Maltais, a fait appel à la ministre Nathalie Roy pour «assumer ses responsabilités véritables» dans ce dossier.
«Elle doit reculer et le faire avec honneur comme l’a fait récemment le ministre de la Santé, Christian Dubé, parce qu’il s’en allait dans un mur. Elle s’enfonce dans un mur et elle est en train de brader notre patrimoine.»
La solution, selon elle, serait de céder la Maison Chevalier à la Société de développement des entreprises culturelles qui administre déjà plusieurs bâtiments de Place Royale.
«Je demande à Mme Roy d’assumer ses responsabilités de ministre de la Culture et je vais faire plus, je vais demander au Groupe Tanguay de reculer. C’est des gens qui ont une fierté qui ont toujours été associés à la ville de Québec. Aujourd’hui, ils sont en train d’affronter la ville, ça n’a aucun sens», a affirmé Mme Maltais.
Le conseiller municipal de Démocratie Québec et candidat à la mairie, Jean Rousseau, considère que la vente de ce bâtiment est inacceptable. Il a fait appel aux autres partis politiques municipaux pour se joindre à sa voix afin que la ministre revienne sur sa décision. «Je demande au Groupe Tanguay de repenser cette transaction et de se retirer. Le Groupe Tanguay est un citoyen corporatif modèle dans la grande région de Québec. Pourquoi viendrait-il entacher sa réputation en procédant à l’acquisition de ce bâtiment extraordinaire», a lancé M. Rousseau.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.
Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
Nous vous avions présenté le projet de l’homme d’affaires Nicolas Paradis, dans le cadre de notre série sur les bâtiments négligés de la capitale. Il promettait de soigner quatre grosses verrues immobilières de la rue Saint-Paul, dans le Vieux-Port, en un seul traitement-choc. Finalement, il s’est résolu à en traiter seulement deux, pour l’instant… Et il demande à la ministre de la Culture, Nathalie Roy, de l’autoriser à s’attaquer aux deux autres.
Il y a beaucoup d’action sur Saint-Paul. Des ouvriers de la voirie retapent la petite rue. D’autres érigent de nouveaux bâtiments.
Déjà, au 141, des murs s’élèvent sur le trou créé fin 2017, à la suite de la disparition de la maison Tremain-Stuart. Négligée durant nombre d’années, la demeure bâtie en 1820 par l’entrepreneur maçon James Stuart, à la demande du promoteur immobilier Benjamin Tremain, avait été dévorée par les flammes.
Le rez-de-chaussée de la nouvelle structure sera occupé par un commerce, les trois étages du haut par trois logements. «Normalement, ce sera fini au début de l’année», note Nicolas Paradis.
Plus petit projet des quatre que cultive le constructeur sur la rue Saint-Paul, le 141 a un budget de 1,4 million $. La Ville versera une subvention de 230 000 $ parce qu’elle impose des «surcoûts reliés aux exigences patrimoniales comprennent notamment la tôle à baguette, les portes et fenêtres traditionnelles, les matériaux de finition extérieure, l’entrée en granite ainsi que les contraintes dans l’organisation du chantier», nous apprend un document officiel.
Resto et appartements touristiques
Un peu plus à l’ouest, au 196, un autre chantier s’ébranle. «On commence les travaux tranquillement pas vite.»
Pour l’instant, nous n’y voyons toujours que la façade de l’ancien édifice Dupuis de 1860. Un échafaudage de béton et de bois soutient toujours ce vestige qui devrait être intégré au futur immeuble.
L’étage du bas sera réservé pour un restaurant : Le Clandestin. Il sera accessible par les deux faces, rue Saint-Paul et rue Quai Saint-André. Il offrira un décor de l’époque de la prohibition, selon le prospectus promotionnel. Dessus seront aménagés 45 appartements touristiques dans un concept nommé Le Rive.
«L’ouverture est prévu pour fin 2022, début 2023.» Autant celle du resto que des logis offerts en location courte durée.
«Je suis en train de crier à l’aide pour le 209, 213 Saint-Paul. J’ai vraiment un problème. J’ai besoin d’un coup de main.»
Au cours de notre échange téléphonique, l’homme d’affaires Nicolas Paradis semblait particulièrement excédé. Ces deux dossiers sont bloqués au ministère de la Culture et des Communications qui a un droit de veto sur les constructions dans le site historique du Vieux-Québec. Sa vision n’a pas séduit les fonctionnaires.
«Je pense que c’est de l’entêtement», balance-t-il. «Je ne pense pas que la ministre sait ça. […] J’ai besoin que la ministre elle vienne.»
«Il faut que quelqu’un embarque sur la rue Saint-Paul pour régler les problèmes», enchaîne-t-il. «J’ai besoin d’un coup de main de la ministre.»
Intégrés
Le 209 fait le coin des rues Saint-Paul et Saint-Thomas. Ce bâtiment jaune de trois étages est protégé par l’État parce qu’il a un âge vénérable : 174 ans.
Nicolas Paradis a déjà investi pour le solidifier. Et se dit prêt à poursuivre la restauration. Mais il désire, en échange, qu’on lui permette de planter un bâtiment moderne sur le lot voisin, bâtiment qui aurait une section en porte-à-faux par-dessus la patrimoniale d’à côté. Il y aurait 6 étages abritant 21 logements et 2 commerces.
C’est ici que les visions du promoteur et du ministère s’entrechoquent.
«On a fait 6 versions», fait-il valoir. «Ils continuent à dire “non”. […] Le ministère est trop sévère.»
«Avec le 209 et le 213 Saint-Paul, je ne sais plus quoi faire. […] C’est un dossier qui est bloqué depuis des années.»
Une nouvelle rencontre entre les parties devrait avoir lieu avant la fin septembre.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Nouvel urbanisme, Patrimoine et lieux historiques.