Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Patrimoine et lieux historiques »

Les murs de la ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 décembre 2008 1 commentaire

Que serait devenue la ville de Québec sans ses célèbres fortifications ? Cette question, on peut se la poser car il s’en est fallu de peu pour que murs de la vieille ville ne soient démolis pour permettre son expansion. Avec le départ des soldats britanniques aux débuts de la confédération et la décrépitude de l’enceinte de 4.6 km, les citoyens demandèrent sa destruction pour faciliter la circulation et le développement commercial.

Dès 1872, malgré que l’on conçoive déjà sa valeur historique et son potentiel touristique, les citoyens de Québec signent des pétitions pour que le gouvernement les débarrasse de ces murs encombrants. Il faut dire que presque partout les ouvrages de fortification disparaissent peu à peu, entre autre à Montréal l’on a détruit ses murs 70 ans plus tôt. Les experts de l’époque jugent les murs de la ville désormais inutiles et ne voient pas d’objection à ce que le gouvernement acquiesce à la demande des citoyens.

Or, en juin 1872 arrive à Québec un nouveau gouverneur : Frederic Temple Blackwood, comte de Dufferin qui tombe aussitôt sous le charme de la ville. Celuici se met immédiatement en tête d’empêcher la démolition des murs mais également d’embellir la ville de Québec. Il veut construire une avenue ceinturant les fortifications mais aussi ériger une douzaine de tourelles de style normand. En 1875, Dufferin fait venir un architecte spécialiste en reconstruction militaires médiévales. Celui-ci nous donnera les fameuses portes avec tourelles que l’on peut trouver entre autre sur la rue St-Jean (et qui inspire encore certains architectes 130 ans plus tard !). 

On fera également agrandir la terrasse Durham (670 mètres) en lui ajoutant kiosques et lampadaires et on l’a renommera …. Terrasse Dufferin. Elle sera inaugurée le 9 juin 1879 devant environ 10000 personnes.

Source : Histoire du Vieux-Québec à travers son patrimoine de Jean-Provencher

Billet précédent : L’Hôtel du parlement

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Patrimoine et lieux historiques.

Avenir du Manège militaire: la consultation publique reportée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 décembre 2008 3 commentaires

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 2 décembre 2008.

Les délais s’allongent pour la réhabilitation du Manège militaire. Le ministère de la Défense repousse la consultation publique sur l’avenir du bâtiment promise par la ministre Josée Verner. Ottawa dit maintenant préférer attendre la fin de l’enquête sur l’origine du brasier, prévue pour «le printemps 2009», avant de se pencher sur son sort.

Talonnée depuis des mois sur le sort du Manège, la ministre Josée Verner s’était engagée à la veille du déclenchement des élections fédérales à consulter la population sur la vocation à donner au lieu. Et ce, avant la fin de l’enquête, avait-elle certifié. «On a reçu tellement de propositions de projets différents que ce que nous voulons faire, le temps que les analyses soient terminées, c’est d’en profiter pour consulter la région de Québec là-dessus», avait indiqué début septembre la ministre en entrevue au Soleil. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Motion pour la reconstruction du Manège militaire: accusé de réception… 6 mois plus tard.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Patrimoine et lieux historiques.

Église St-Vincent-de-Paul: le promoteur contredit la ministre

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 novembre 2008 25 commentaires

Selon Les Hôtels Jaro, qui sont propriétaires du terrain, aucune entente n'existe entre l'entreprise et le ministère de la Culture et des Communications, contrairement à ce qu'avait annoncé Christine St-Pierre en avril. Photothèque Le Soleil, Steve Deschênes

Source: Jean-François Cliche, Le Soleil, 21 novembre 2008.

La sauvegarde de la façade de l’église Saint-Vincent-de-Paul n’est peut-être pas aussi acquise qu’on le croyait, après tout. Contrairement à ce qu’avait annoncé la ministre Christine St-Pierre au printemps, une porte-parole des Hôtels Jaro, qui possèdent le terrain, a assuré jeudi au Soleil qu’aucun accord en ce sens n’avait été conclu avec le ministère de la Culture.

«Pas du tout. (…) On n’a toujours pas eu d’entente avec la Culture, mais un beau jour, ça va arriver», a déclaré Nancy Robitaille, des Hôtels Jaro, lors d’un entretien téléphonique.

Au journaliste qui lui faisait remarquer que la nouvelle d’un accord avait fait le tour des médias en avril, Mme Robitaille a répondu : «Oui, mais ce n’est pas de nous que ça sort.»

En 2006, le propriétaire de la chaîne Les Hôtels Jaro, Jacques Robitaille, avait commencé, sans l’accord du ministère de la Culture (MCQ), la destruction de l’église Saint-Vincent-de-Paul pour y construire un nouvel hôtel. Le MCQ, qui avait été mis devant le fait accompli, avait alors fait stopper les travaux à temps pour sauver la façade, dernière partie du bâtiment encore sur pied. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Avenir du site du défunt Patro Saint-Vincent-de-Paul: lettre de sensibilisation aux élu(e)s.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Arrondissement La Cité - St-Roch, Commercial, Patrimoine et lieux historiques.

Saint-Denys : le culte fera place au livre

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 novembre 2008 6 commentaires

L'église Saint-Denys, voisine de l'ancien hôtel de ville de Sainte-Foy, est vétuste, mais sert encore au culte religieux. Photothèque Le Soleil.

Source: Éric Moreault, Le Soleil, 12 novembre 2008.

Tout indique que la Ville de Québec déménagera la bibliothèque Monique-Corriveau dans l’église Saint-Denys. Le projet est à ce point mûr que les élus de l’arrondissement Sainte-Foy-Sillery demandent aux candidats à l’élection de se prononcer en faveur d’une contribution financière du gou­vernement du Québec.

Les études commandées par Québec, il y a un an, se sont révélées «concluantes», indique Francine Bouchard, la présidente de l’arrondissement. Le projet évalué à 21 millions $ sera inscrit au Programme triennal d’immobilisations 2009-2011, qui doit être déposé dans les prochaines semaines à l’hôtel de ville de Québec. Des pourparlers se déroulent entre la Ville et la fabrique au sujet de l’avenir de l’église, toujours ouverte au culte. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Bibliothèque Monique-Corriveau: la Ville pense à l’église Saint-Denys.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Patrimoine et lieux historiques, Qualité et milieu de vie.

L’Hôtel du Parlement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 novembre 2008 4 commentaires

Avec les élections provinciales qui font les manchettes ces jours-ci, je crois qu’il est à propos de vous parler de l’Hôtel du Parlement. L’édifice le plus connu du complexe du parlement fut construit entre 1877 et 1886. De style Second-empire et inspiré du Vieux-Louvre à Paris, c’est l’architecte Eugène-Étienne Taché (1836-1912) qui en conçoit les plans. On doit également à cet architecte le Manège militaire ainsi que l’ancien palais de justice, qui abrite aujourd’hui le Ministère des Finances. De plus, c’est Taché qui est l’auteur de la devise du Québec : « Je me souviens ». 

L’Hôtel du parlement est formé de quatre ailes d’environ 100 mètres qui forment un carré. Sur la façade principale, qui fait face aux murs de la vieille ville, on compte 24 statues de bronze, représentant divers personnages historiques dont Cartier, Champlain, Wolfe, Montcalm et Jean de Brébeuf.

Les autres sculptures sur la façade furent l’œuvre d’une soixantaine de sculpteurs et tailleurs de pierre. Ceux-ci occupèrent pendant trois ans le Quebec Skating Rink, transformé en atelier pour l’occasion. Les matériaux utilisés pour la construction de l’édifice proviennent de différents endroits au Québec : du grès de Lauzon, du calcaire de St-Marc-des-Carrières et du granite gris de Stanstead. 

À l’intérieur, outre la salle de l’Assemblée nationale, on y retrouve différentes pièces dont : La salle des drapeaux, le restaurant Le Parlementaire ainsi que la « Hot room », endroit où les journalistes interviewent et interrogent les parlementaires. La première réunion de l’Assemblée législative fut tenue le 27 avril 1886. 

Sources :

http://www.ggl.ulaval.ca/ledoux/arret15.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_du_Parlement_du_Qu%C3%A9bec

http://www.capitale.gouv.qc.ca/circuits-decouverte/5-l-hotel-du-parlement.html

 

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Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Patrimoine et lieux historiques.

Dernier adieu à la chapelle des Franciscaines

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 novembre 2008 11 commentaires

Jean Cazes.

Ci-haut, une photo de mon cru.

Source: Josée Guimond, Le Soleil, 3 novembre 2008.

Près d’une centaine de personnes ont bravé le froid de ce dimanche du début de novembre, hier, pour venir saluer, une dernière fois, la chapelle des Franciscaines, sur Grande Allée, qui tombera sous le pic des démolisseurs d’ici quelques semaines.

La cérémonie d’adieu, qui s’est déroulée tout à côté, sur le terrain de l’édifice BMO, avait été organisée par la coalition Héritage Québec et sa présidente, Anne Guérette, architecte et conseillère municipale indépendante du district de Montcalm. Mme Guérette et Héritage Québec avait tout tenté, l’an dernier, pour éviter la démolition de la chapelle, mais la Commission d’urbanisme de la Ville a tout de même émis un permis, en septembre 2007. Il faut dire que l’édifice, datant de 1896, n’a pas de valeur patrimoniale officielle. La chapelle des soeurs franciscaines missionnaires de Marie est abandonnée depuis 1987 et sa détérioration rend toute intégration à un nouveau bâtiment impossible.
(…)

Justement, la façade et la partie avant du 388, Grande Allée seront conservées, de même que le clocher. La partie arrière, comprenant la chapelle, est quant à elle trop abîmée et devra être démolie. (…)

Quant au nouveau projet domiciliaire qui sera érigé sur les ruines de la chapelle des Franciscaines, il comprendra une centaine de condos, dans la première phase d’un complexe qui comptera environ 280 unités. Les plans du projet, propriété de Michel Cadrin et de son associé Michel Boutin, sont sur le point d’être terminés et la construction devrait débuter au printemps prochain.

La suite. À consulter, entre autres billets: Église des Franciscaines: le permis de démolir aurait été accordé.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Geste de solidarité & communautaires, Logement locatif ou social, Patrimoine et lieux historiques, Scènes urbaines.

Domaine de Maizerets revisité ou havre de paix ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 novembre 2008 6 commentaires

C’est un endroit que j’aimais beaucoup m’y promener, j’avais l’impression de retrouver une oasis de paix, car il y a peu de gens dans ce lieu la semaine. Durant mon escapade photo, ô surprise ! Je me retrouve entouré de photographes. J’étais en plein atelier de photo donné par Claudel Huot photographe.

En visitant ce lieu merveilleux, je me rends compte que c’Est à nous humain de préserver ce joyau qu’est la nature et surtout de préserver ces coins de nature urbaine, pour que les gens puissent se ressourcer dans ces lieux magiques, sans avoir à utiliser l’automobile pour aller loin en région. C’est le genre d’endroit qui fait le charme d’un quartier et qui élève la qualité de vie de celui-ci !

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Clin d'oeil de mon quartier, Lieux magiques, Parc, Patrimoine et lieux historiques, Photographies citadines, Reportages photo.

La Commission de la Capitale Nationale: Son actif foncier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 octobre 2008 5 commentaires

Place de l’Assemblée-Nationale 1,88 hectare
Site archéologique Cartier-Roberval 0,7 hectare
Parc du Bois-de-Coulonge 24,1 hectares
Parc de la Francophonie 0,48 hectare
Parc de l’Amérique-Française 0,79 hectare
Parc du Cavalier-du-Moulin 0,13 hectare
Parc de l’Amérique-Latine 0,95 hectare
Parc des Moulins 8,6 hectares
Boisé (parc des Moulins) 26,4 hectares
Boisé des Compagnons-de-Cartier 12,5 hectares
Domaine de Maizerets 27 hectares
Domaine Cataraqui 9,7 hectares
Boisé de Marly * 15,6 hectares
Boisé de Tequenonday 3,6 hectares
Cimetière de l’Hôpital-Général de Québec * 0,35 hectare
Terrains limitrophes au Parc Aquarium du Québec 5,6 hectares
Terrains du Canadien National (corridor du Littoral) 34,54 hectares
Promenade Samuel-De Champlain 8,59 hectares
Total de l’actif foncier 181,51 hectares

* La Commission n’est pas propriétaire de ce site, mais est responsable de son entretien.

Source: rapport annuel de la Commission de la Capitale Nationale

Voir aussi : Parc, Patrimoine et lieux historiques, Publications & ressources Internet, Québec La cité.

La Maison Chevalier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 octobre 2008 1 commentaire

La Basse-Ville de Québec a gagné beaucoup de terrain sur le fleuve Saint-Laurent depuis le 18e siècle. C’est à cette époque que l’on construisit le groupe de bâtiments que l’on appelle aujourd’hui La Maison Chevalier. Celle-ci est en fait composée de 3 édifices : la maison Chesnay, Frérot et Chevalier.

C’est l’armateur Jean-Baptiste Chevalier qui la fit construire en 1752. Située stratégiquement au centre des activités portuaires de l’époque, l’édifice longeait l’Anse-Aux-Barques. D’ailleurs, la façade que l’on voit aujourd’hui depuis le rue du Marché-Champlain était en fait l’arrière de l’édifice. De plus, son apparence différait quelques peu d’aujourd’hui puisque ses murs de pierre étaient recouverts de crépi.

En 1807, la maison changea de vocation et devint la London Coffee House. Elle fut connue sous ce nom tout au long du 19e siècle. L’auberge tenue par Elizabeth Andrews était réputée pour la qualité de ses mets et des boissons que l’on y servait (sherry, brandy et bière chauffée sur un réchaud). La London Coffee House comprenait 17 chambres, 4 salons, 2 salles à dîner et 1 bar. 

L’édifice fut restauré en 1959 et appartient maintenant au Musée de la civilisation. 

Sources :

Billet précédent : La redoute Dauphine

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Patrimoine et lieux historiques.

Motion pour la reconstruction du Manège militaire: accusé de réception… 6 mois plus tard

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 octobre 2008 Commentaires fermés sur Motion pour la reconstruction du Manège militaire: accusé de réception… 6 mois plus tard

Pendant qu'on attend les analyses sur la solidité de la structure, des travaux sont en cours pour protéger les ruines des rigueurs de l'hiver. Le Soleil, Steve Deschênes

Source: Julie Lemieux, Le Soleil, 24 octobre 2008.

Le gouvernement conservateur et le ministre de la Défense, Peter MacKay, ont attendu six mois avant d’expédier une lettre répondant à la motion unanime de l’Assemblée nationale pour la reconstruction du Manège militaire. Une missive qui a finalement été envoyée le 15 octobre, au lendemain des élections fédérales. (…)

La députée Agnès Maltais ne s’en prend pas qu’au gouvernement fédéral dans ce dossier. Elle accuse aussi le premier ministre du Québec, Jean Charest, d’avoir négligé le dossier du Manège militaire et manqué à son devoir de ministre responsable de la Capitale-Nationale. «Le gouvernement libéral n’a pas suivi son dossier. M. Charest est un ministre de parade, qui fait beaucoup de bruit pendant la campagne électorale, mais qui nous laisse ramasser les dégâts quand la parade est passée. Il n’a absolument rien fait dans le dossier du Manège militaire. C’est de la négligence», a-t-elle martelé.

La suite. À consulter entre autres billets: Reconstruire le Manège Militaire.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Patrimoine et lieux historiques.