Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Densification »

La pandémie va-t-elle remettre en cause la densité urbaine?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 avril 2020 1 commentaire

François Grenier
Magazine 100º

À l’heure où la plupart des pays peinent à aplatir la courbe de contamination à la COVID-19, certains se demandent si cette pandémie ne va pas à jamais transformer le visage de nos villes. Au point même, parfois, de mettre au banc des accusés la densité de leur population. Or, rien n’est moins certain.

Au cours de son histoire, l’humanité a été frappée par de nombreuses épidémies et plus récemment par des pandémies. Plusieurs de ces sombres épisodes ont durablement marqué les esprits et parfois entraîné des changements majeurs dans l’aménagement des infrastructures urbaines.

Les épidémies de choléra, par exemple, qui ont frappé Londres au milieu du 19e siècle, offrent l’un des cas les plus célèbres de transformation en profondeur d’une ville. Après avoir découvert que l’agent infectieux se propageait dans l’eau, on a entrepris de colossaux travaux d’ingénierie afin de reconfigurer entièrement le réseau d’égouts, ce qui a entraîné l’élimination de la maladie.

L’une des leçons intéressantes du cas de Londres, c’est que, une fois compris le mode de propagation d’une maladie, il est ensuite possible de prendre des mesures – ici des travaux pour protéger les puits d’eau potable – afin de se prémunir contre sa menace. Si bien que, aujourd’hui, Londres n’a jamais été plus dense, ni plus populeuse.

Dans le cas qui nous occupe, et nous préoccupe, on pourra bien sûr objecter que le mode de propagation de la COVID-19 est très différent de celui du choléra. Soit. Toutefois, les mesures de distanciation sociale préconisées pour freiner la progression de la maladie ne permettent pas de conclure que la densité de population dans une ville représente fatalement un facteur d’aggravation1.

« Lorsqu’on analyse froidement la situation, explique Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville, on constate que la densité n’est pas nécessairement responsable de la propagation du coronavirus. Si c’était le cas, Hong Kong, l’une des villes les plus densément peuplées au monde, aurait dû être durement touchée par la COVID-19. Or, même si elle a été parmi les premières à être contaminée, elle a rapidement réussi à contenir la contagion. »

Un constat qui, paradoxalement, se vérifie aussi à New York, pourtant de loin le principal foyer d’infection aux États-Unis. En effet, toutes proportions gardées, ce ne sont pas les quartiers les plus denses de la ville qui sont les plus touchés. Autrement dit, bien d’autres facteurs conditionnent la propagation du virus, parmi lesquels certains n’hésitent pas à inclure l’aménagement et la forme bâtie.

Bien plus que la densité, c’est le caractère cosmopolite de New York qui explique le nombre de cas de la COVID-19. « Au Moyen Âge, les villes portuaires, parce qu’elles étaient ouvertes sur le monde, explique Christian Savard, étaient les portes d’entrée des épidémies. Aujourd’hui, ce sont les grandes villes, avec leurs aéroports internationaux. »

La pandémie que nous vivons a clairement pris de court les autorités publiques partout à travers la planète. Pourtant, elle était attendue, voire annoncée. Les épidémiologistes ne pouvaient pas prédire quand elle surviendrait, mais ils nous avaient prévenus que toutes les conditions étaient actuellement réunies pour que cela se produise. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil sur la liste des virus émergents qui sont apparus au cours des dernières décennies, de la fièvre de Marburg (1967) jusqu’à l’Ebola (2014) en passant par le V.I.H. (1981) ou le SRAS (2002).

Tous ces virus sont d’origine animale et ont réussi, à la suite de mutations, à franchir la barrière des espèces pour infecter les humains. L’un des premiers facteurs en cause, c’est la destruction accélérée des écosystèmes, notamment celle des forêts tropicales souvent effectuée de manière clandestine. Cela occasionne la multiplication des contacts entre humains et animaux sauvages, entre autres le braconnage, et donc les chances pour un virus de se propager dans les populations humaines.

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Voir aussi : Densification.

Limoilou: Une mobilisation citoyenne qui aboutit à une collaboration fructueuse

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 novembre 2019 1 commentaire

Oui Dans Ma Cour

En janvier 2018, un projet de tour de 18 étages sur le site d’une église à Québec avait suscité une forte opposition citoyenne. Comme annoncé récemment, une nouvelle proposition a été soumise à la population le 20 novembre 2019 dans le cadre d’une séance de consultation publique organisée par le conseil de quartier du Vieux-Limoilou. Cette nouvelle mouture, fortement influencée par la collaboration entre le promoteur ACERO et les citoyens regroupés au sein d’Action Limoilou, a été nettement mieux accueillie.

La hauteur, principal irritant de la première mouture, a été réduite à 7 étages. Le nombre de logements passe quant à lui de 103 à 92, au profit de plus grandes unités. Il s’agit donc d’une refonte complète du projet de remplacement de l’église Saint-François-d’Assise, située dans le quartier Limoilou à Québec.

Le premier projet, présenté en amont des démarches réglementaires, avait suscité une véritable levée de boucliers et mené les citoyens à s’investir dans la création d’un nouveau regroupement, Action Limoilou. Cette fois, la séance de consultation publique a plutôt permis à de nombreux citoyens de saluer l’écoute du promoteur et les efforts consentis pour réviser son projet en fonction de leurs préoccupations. Benoit Raymond, président d’ACERO, a quant à lui profité d’une prise de parole en fin de séance pour souligner la collaboration du regroupement citoyen, qualifiée d’exemplaire. Cette collaboration a notamment permis d’orienter les concepteurs vers une gradation des hauteurs et l’intégration de maisons de ville sur un des côtés de l’immeuble, une évolution dont il s’est dit particulièrement fier.

Un changement de zonage accepté, avec une nuance

Portant principalement sur les usages et les hauteurs autorisés, le changement de zonage proposé pour le nouveau projet a donc été bien accueilli par la quarantaine de personnes présentes, même si des préoccupations subsistaient notamment en matière de préservation du patrimoine ou d’impacts sur la circulation.

La consultation a également permis à certains citoyens de manifester des inquiétudes quant à l’impact du changement de zonage sur les autres terrains de la zone concernée qui comprend un ancien presbytère occupé par un organisme communautaire, une résidence, et un centre communautaire.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Densification, Logement locatif ou social.

Terres des Sœurs de la Charité: Groupe Dallaire croit toujours à son projet à Beauport

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 novembre 2019 5 commentaires

Jean-Michel Genois Gagnon
Journal de Québec

Groupe Dallaire croit toujours à l’importance de son développement sur les terres agricoles des Sœurs de la Charité et le promoteur va continuer à faire ses devoirs. La semaine dernière, le ministère des Affaires municipales a rejeté la dernière version du Schéma d’aménagement de l’agglomération de Québec qui prévoyait le démontage d’une partie des terres agricoles. «Honnêtement, nous ne nous attendions pas à cette décision. Nous avions l’impression qu’il y aurait une nouvelle étape de franchie. Il faut maintenant relever nos manches et recommencer», indique au Journal le président du Groupe Dallaire, Michel Dallaire.

Ce dernier prévoit s’asseoir au cours des prochains jours avec les Sœurs de la Charité pour discuter du projet. Il n’écarte pas la possibilité de dévoiler prochainement les détails à la population de son développement sur ces terres de Beauport.

Le lendemain du refus du Schéma d’aménagement, la Ville de Québec a confirmé qu’elle renonçait à inclure les terres agricoles dans sa prochaine demande. Bien qu’elle croit toujours au projet du Groupe Dallaire, elle préfère mettre cette requête sur la glace afin que les autres dossiers avancent.

Philanthropique

Selon le Groupe Dallaire, il est toujours pertinent de développer ces terrains. La direction rappelle qu’il s’agit «d’un projet philanthropique», dont les profits de la vente d’unités iront à différentes œuvres caritatives. En 2014, cela devait représenter un chèque d’environ 150 millions $.

«La réalité, c’est qu’il y a des besoins de construction et il n’y a pas beaucoup de terrains. On peut dire qu’on va densifier et que les gens vont aller dans des tours, mais dans la vraie vie, cela ne marche pas comme ça. Si nous ne développons pas de nouveaux sites, les développements vont se faire dans les secteurs en périphérie de Québec», avance le président.

«Projet plus vert»

«On vise toujours un projet plus vert. Nous avons travaillé sur un concept de mini-villages qui tournent autour de l’agriculture urbaine», poursuit M. Dallaire, ajoutant qu’il analyse aussi la possibilité d’utiliser l’énergie solaire pour les résidences.

En 2014, lors du dévoilement du projet, le promoteur immobilier souhaitait construire environ 6500 unités d’habitation incluant des maisons de ville et en rangée, des condos et des appartements. Des espaces commerciaux, une école et un centre communautaire étaient également dans les plans.

M. Dallaire espérait livrer les premières unités d’ici 2030.

Par ailleurs, Groupe Dallaire se dit ouvert à répondre aux nouvelles demandes du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, notamment concernant la présentation du projet à la Commission de protection du territoire agricole du Québec afin d’obtenir son autorisation.

Les terres agricoles de Beauport sont la propriété à parts égales de la Fondation Famille Jules-Dallaire et des Sœurs de la Charité. La société en commandite Terre d’Espérance a déboursé 39 millions $ pour faire l’acquisition du site.

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Voir aussi : Agriculture urbaine, Arrondissement Beauport, Densification, Résidentiel.

Autoroute Laurentienne, boulevard urbain, Place Fleur de Lys et autres sujets

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 octobre 2019 2 commentaires

François Bourque
Le Soleil

(…)

Au plan urbain, la démolition annoncée du vieux Colisée est plutôt une bonne nouvelle.

Il y a quelques années encore, j’aurais craint que la Ville récupère l’espace pour agrandir le stationnement. Il est aujourd’hui permis d’espérer qu’on lui trouvera un meilleur usage.

Le maire Labeaume a d’ailleurs évoqué ces jours derniers l’intérêt de promoteurs pour ce terrain.

On pourrait imaginer une nouvelle rue qui passerait à la porte du Grand Marché, côté est, offrant la possibilité d’une façade sur rue à de futurs immeubles à construire sur le site du Colisée.

Le site d’ExpoCité y perdrait un peu en superficie, mais y gagnerait en qualité urbaine et en vitalité.

À l’époque où elle plaidait pour la construction d’un nouvel amphithéâtre, l’administration Labeaume faisait miroiter l’important développement immobilier qui allait suivre. Et les taxes qui en résulteraient.

Le raisonnement était un peu court. L’expérience nord-américaine montre que construire un nouveau stade n’a pas un effet automatique sur le développement du voisinage.

D’autres conditions doivent y être et des investissements publics sont généralement nécessaires pour rendre le secteur attrayant pour des développeurs.

Il aura fallu plus de vingt ans avant de voir des grues autour du Centre Bell à Montréal. Le marché immobilier n’était pas prêt avant.

(…)

On ne le voyait pas venir au début, mais l’objectif est aujourd’hui de déborder du site d’ExpoCité et de créer un tout nouveau quartier pouvant assurer le lien entre Limoilou, Saint-Roch, Saint-Sauveur et Vanier.

Cette vision est tributaire de la transformation de l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain. On parle du tronçon entre la rue Soumande, au nord de Fleur de Lys et la rue de la Croix-Rouge, près du parc Victoria.

L’idée de transformer ce tronçon est dans l’air depuis quelques décennies, encouragée par des architectes, urbanistes et universitaires et groupes de citoyens. La Ville de Québec y est favorable, mais la décision appartient au ministère des Transports (MTQ) où un «dossier d’opportunité» est toujours à l’étude.

La valeur dominante au MTQ a longtemps été la fluidité (et la vitesse) de la circulation automobile. On le sent aujourd’hui plus ouvert à d’autres enjeux d’urbanisme, mais le réflexe de l’autoroute, encouragé par des radios privées, reste difficile à briser.

Le MTQ est conscient du «prix politique» qu’il lui faut payer chaque fois qu’il renonce à un kilomètre d’autoroute.

L’autre «pièce maîtresse» de ce nouveau quartier, liée à la première, est la transformation du centre commercial Fleur de Lys.

Les propriétaires William et Jonathan Trudel souhaitent faire éclater le modèle déclinant de la galerie marchande entourée de stationnements de surface.

(…)

Le promoteur Jonathan Trudel en a fait une tournée avec l’architecte de Québec Érick Rivard pour recenser les meilleures pratiques et repérer les erreurs à éviter.

M. Trudel a aussi rencontré des groupes d’étudiants en design urbain venus lui soumettre des scénarios pour Fleur de Lys. Des idées très «intéressantes», a-t-il perçu.

(…)

La Ville de Québec, qui a mené une consultation publique l’hiver dernier sur l’avenir de ce secteur, devrait faire connaître ses orientations au début 2020. Il est envisagé un nouveau programme particulier d’urbanisme (PPU) pour ce secteur, ce qui mettrait le projet à l’abri de toute contestation référendaire.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Art de vivre en ville, Commercial, Densification, Tramway à Québec, Transport, Transport en commun.

Cominar: projet de 1000 unités résidentielles dans le secteur Ikea/Décathlon à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 octobre 2019 2 commentaires

Jean-Michel Genois-Gagnon
Journal de Québec

Afin d’optimiser ses actifs, le Fonds de placement immobilier
Cominar
envisage la construction de près de 10 000 unités résidentielles sur dix de ses sites commerciaux au Québec, dont la sortie de terre de six tours au Mail Champlain et trois dans la gare centrale de Montréal.

(…)

Parmi les autres sites analysés, en raison de la construction du tramway à Québec, Cominar souhaite ériger, à son développement commercial dans le secteur Duplessis à proximité des détaillants IKEA et Décathlon, 1000 unités résidentielles. D’autres possibilités sont aussi à l’étude, notamment la construction d’édifices pour le secteur industriel.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Condo, Densification, Logement locatif ou social.

Véritable boum démographique et économique dans Portneuf

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 août 2019 4 commentaires

Martin Lavoie
Journal de Québec

Les municipalités de la région de Portneuf et de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier vivent un véritable boum démographique et économique qui ne semble pas vouloir ralentir.

De 2001 à aujourd’hui, la population de Sainte-Catherine (voir tableau) a augmenté de 71 %, celle de Pont-Rouge de 37 % et celle de Donnacona de 33 %. Pendant la même période, la croissance du Québec n’a été que de 17 %.

«Ça va tellement vite, nous avons de nouveaux arrivants toutes les semaines. Depuis janvier, il y a 70 terrains vendus et 30 maisons en construction dans le secteur 9A», lance le maire de Pont-Rouge, Ghislain Langlais.

Ce dernier estime que sa municipalité pourrait atteindre le cap des 11 000 habitants d’ici deux ans.
La proximité de Québec, les terrains plus abordables, les activités et les services proposés par sa municipalité expliquent, selon lui, cet engouement. «C’est plus rapide se rendre à l’hôpital Laval à partir d’ici qu’à partir de Beauport ou de Stoneham, par exemple», dit-il.

«Depuis cinq ou six ans, ça boume pas mal», lance le maire Pierre Dolbec qui estime que Sainte-Catherine devrait atteindre le cap des 10 000 habitants avant 2026. Si la proximité de Québec joue dans cette croissance, ce n’est pas le seul élément, selon lui.

«On a un environnement extraordinaire pour les jeunes familles. Nous avons 14 parcs, une piste cyclable le long de la Jacques-Cartier, le parc du Grand-Héron, dont on répare les infrastructures depuis trois ans et probablement le plus beau parc hivernal dans la grande région de Québec», affirme-t-il.

«Depuis le début de 2018, nous avons donné 90 permis de construction. Nous avons beaucoup de nouveaux arrivants. La position de la ville à 20 minutes de Québec, les services, les terrains abordables attirent les gens», raconte le maire de Donnacona, Jean-Claude Léveillée.

Commerces et services

Cette effervescence démographique augmente aussi les demandes des consommateurs. À Donnacona, par exemple, un complexe médical et un projet commercial sont en train de voir le jour.

D’ici l’automne, la ville comptera deux microbrasseries, un nouveau restaurant, une halte routière, une boucherie et divers services médicaux. L’année 2019 devrait aussi voir la première pelletée de terre d’un complexe aquatique de 8,8 millions de dollars.

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Voir aussi : Densification, Publications & ressources Internet, Qualité et milieu de vie, Transport.

Nouveau secteur résidentiel prévu à Lebourgneuf

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 août 2019 5 commentaires

Source : Jean-Michel Genois-Gagnon, Le Journal de Québec, le 23 août 2019

Un promoteur montréalais a un œil sur la capitale. Un important développement immobilier de 200 millions $ verra le jour dans Lebourgneuf, a appris Le Journal. Les travaux devraient débuter d’ici février.
«On travaille sur un projet résidentiel à usage multiple. Nous peaufinons actuellement nos plans et l’ensemble de nos produits. On peut penser à des copropriétés ou des logements», explique le cofondateur d’Habitations Trigone, Patrice St-Pierre.
Au cours des dernières semaines, le constructeur immobilier de Montréal a acheté pour 8,5 millions $ l’ancien terrain qui a hébergé durant des années le Carrefour Chrétien de la Capitale à l’intersection des boulevards Lebourgneuf et Pierre-Bertrand.

En 2017, l’établissement avait été la proie des flammes. Depuis, le terrain de 251 500 pieds carrés est vacant. À titre de comparaison, il a une différence de superficie de 50 000 pieds carrés avec l’espace qui servira pour la construction du complexe Le Phare, à Sainte-Foy.

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Le terrain en question sur Maps.

Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Densification, Logement locatif ou social, Résidentiel.

Nouveau quartier prévu à St-Émile

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 août 2019 1 commentaire

Source : Jean-Michel Genois Gagnon, Le Journal de Québec , le 18 août 2019

Les anciennes installations de la Scierie Leduc, à Saint-Émile, disparaîtront du paysage au cours des prochains mois. Le groupe immobilier Constructions Beaubois souhaite y développer un important quartier résidentiel.
Au cours des derniers jours, le promoteur de Québec a acheté les terrains ainsi que d’autres lots à proximité dans une transaction de 3,9 M$ avec une société appartenant à Papiers White Birch, peut-on lire dans des documents publics.
La Scierie Leduc, qui comptait 75 travailleurs, avait fermé ses portes en 2016, en raison notamment des difficultés que traversait l’industrie du bois. La direction jugeait également que les coûts nécessaires pour mettre à jour ses équipements étaient trop élevés.

Les travaux pour le nouveau développement immobilier qui longera aussi une portion de la rue Auguste-Renoir devraient commencer au printemps prochain par l’aménagement de nouvelles rues dans le secteur.
La facture totale du chantier devrait osciller entre 35 et 40 millions de dollars, estime Constructions Beaubois, qui n’a toutefois pas encore statué sur le nombre final d’unités qui sortiront de terre au cours des prochaines années.

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Le site sur Maps.

Voir aussi : Arrondissement Haute-St-Charles, Densification.

À Chicago, le plan d’urbanisme a fait augmenter les loyers

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 juin 2019 20 commentaires

Henry Grabar
Slate.fr

En redéfinissant son plan d’urbanisme, le maire voulait inciter les promoteurs immobiliers à construire plus d’appartements le long des lignes de transport en commun. Raté.

Le maire de Chicago Rahm Emanuel souhaitait que les promoteurs immobiliers construisent plus d’appartements autour des stations de métro de la ville, entre autres pour réduire le nombre de places de stationnement nécessaires. En 2013 et en 2015, Chicago a ainsi modifié son code d’urbanisme près des transports en commun afin d’autoriser les bâtiments de plus grande taille, donc comptant plus d’appartements.

Le Metropolitan Planning Council de Chicago estime que d’ici à 2035, ces changements –qui concernent 6% du territoire de la ville– devraient aboutir à la création de 65.000 nouveaux logements situés à une courte distance de marche de l’excellent réseau de transport public. Plus d’appartements, moins de circulation, des quartiers plus denses et riches en infrastructures le long des lignes de métro… Le rêve !

Six ans après le premier redécoupage, les résultats sont là et… ce n’est pas vraiment ce que la ville espérait. Dans une étude publiée dans la revue Urban Affairs Review, le doctorant du MIT Yonah Freemark n’a trouvé aucune différence dans les permis de construire émis au cours des cinq dernières années. Dans le même temps, il a découvert que les prix de l’immobilier dans les zones concernées avaient augmenté de 15 à 23% et que cette hausse avait même concerné certains immeubles résidentiels existants. Pour résumer, le redécoupage a fait monter les prix, mais les nouvelles constructions n’ont pas suivi.

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* Merci à un très fidèle lecteur … assidu

Voir aussi : Architecture urbaine, Densification, Projet - Tramway.

Forum sur l’habitation 2019. Ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 juin 2019 Commentaires fermés sur Forum sur l’habitation 2019. Ville de Québec

Le programme du forum

En urbanisme comme dans d’autres domaines, il y a des modes. En 2019, nous en sommes aux TOD, à la mixité verticale, à la densification intelligente, aux réseaux de transport structurant, sans oublier le Qimby qui remplace le Nimby. Et à force de participer à des forums consacrés à l’urbanisme, on entend les mêmes thèmes exprimés avec des nuances différentes.

Québec Urbain a été invité au forum sur l’habitation qui se tient du 12 au 14 juin. Voici des vidéos que nous vous invitons à visionner. D’autres informations suivront au fil des jours.

Allocution d’Émilie Villeneuve, conseillère. Des données très intéressantes.

https://youtu.be/tFtyzECwpiQ

Conférence de Brent Toderian

Consultant, écrivain, enseignant, conférencier de renommée mondiale et président de TODERIAN UrbanWORKS, une firme de conseil en urbanisme basée à Vancouver;
Directeur de l’urbanisme à la Ville de Vancouver (2006-2012) et président-fondateur du Council for Canadian Urbanism;
En plus de 25 ans de carrière, il a notamment participé à la planification et au design associés aux Jeux olympiques d’hiver de 2010 et à diverses initiatives innovantes concernant le transit-oriented development, l’écodensité et le logement abordable.

La vidéo en anglais:

https://youtu.be/-jbtrr8yflM

La vidéo en français:

https://youtu.be/ZaC38R_XHmE

Une conférence extrêmement intéressante de Michel Duchène qui nous parle du tramway de Bordeaux et de ses effets sur sa Ville. Des photos très parlantes. A l’heure du réseau structurant de Québec, c’est une conférence à visionner absolument.

Conseiller municipal délégué auprès du maire pour la cité digitale et l’innovation, Ville de Bordeaux et vice-président de Bordeaux Métropole, responsable des grands projets d’aménagement urbain;
Acteur de la mutation urbaine de Bordeaux à travers la mise en place du projet urbain du maire Alain Juppé, de la mise en œuvre du tramway à la revitalisation du centre-ville; Auteur du livre La grande métamorphose de Bordeaux paru en novembre 2018 aux Éditions de l’Aube

https://youtu.be/_HpoRp_5AX4

Nicolas Bernatchez. Analyste principal, Économie, Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Il nous donne des statistiques éloquentes sur le marché immobilier de Québec.

https://youtu.be/uMRhdKf54zk

Carole Després (École d’architecture);
Nathalie Roussin (Les Immeubles Roussin/Institut de développement urbain du Québec);
Catherine Boisclair (Vivre en ville);

Madame Després vous présente les résultats d’un sondage effectué auprès de 1528 personnes dans la région de Québec. Des résultats parfois très étonnants …

Forum de l’habitation de la ville de Québec – Dix grandes idées proposées par les membres de l’industrie immobilière pour intensifier la Ville de Québec Un extrait: « Pour attirer plus de ménages sur le territoire de la Ville de Québec, nous devons développer des stratégies qui tiennent compte des réalités de la ville et de l’ensemble des projets majeurs en cours sur notre territoire. C’est l’occasion d’une génération ! Le projet de transport structurant est assurément majeur et nous devons penser le développement de la future offre résidentielle autour de ses principaux pôles », a précisé madame Nathalie Roussin, présidente du conseil régional de Québec de l’IDU. Ainsi, l’IDU soumet à la ville de Québec les 10 grandes idées qui ont émergé de la démarche IntenCitéQC 2019 qui s’est soldée par une journée de réflexion lundi dernier regroupant plus de 150 leaders. Les 10 grandes idées se déclinent donc comme suit : »

Voir aussi : Conférences / évènements, Densification, Environnement, Logement locatif ou social, Nouvel urbanisme, Parc, Québec La cité, Résidentiel, Tramway à Québec, Transport, Vélo.