Source: Karine Gagnon, Journal de Québec, 23 janvier 2009.

Encore à l’état embryonnaire, le projet de NeuroCité grâce auquel le Docteur Michel Maziade espérait attirer des investissements de 250 millions $ dans d’Estimauville et créer 2000 emplois, bat sérieusement de l’aile.

C’est ce qu’a appris le Journal auprès de diverses sources très bien informées du dossier, émanant tant du gouvernement du Québec que de la Ville de Québec et du milieu des affaires. Toutes ont requis l’anonymat. Certaines questionnent l’utilisation des fonds engagés jusqu’à maintenant, et d’autres parlent carrément de projet farfelu, doutant qu’il puisse se réaliser un jour.

Selon des sources dignes de foi, le maire Régis Labeaume et le recteur de l’Université Laval, Denis Brière, auraient de sérieuses réserves par rapport au concept même du projet, qui consiste à associer un institut de recherche universitaire faisant appel à des fonds publics avec des entreprises privées.

Cette divergence d’opinion est à l’origine d’une confrontation entre MM. Labeaume et Brière contre l’ex-maire Jean-Paul L’Allier, président du conseil d’administration de Neuro-Cité, et l’ex-recteur Michel Pigeon, qui a quitté le c.a. pour se présenter comme candidat libéral dans Charlesbourg. (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Neurocité : une lumière à l’horizon?.

Ci-contre, une image du défunt (et magnifique) projet Place de France tirée de cet article de Radio-Canada, pour lequel j’avais un préjugé des plus favorables. Cela, au même titre que le jardin de Saint-Roch (ci-bas) comme élément « structurant » du développement du centre-ville en harmonie avec ses résidants.

En relève, à suivre: le projet Diamant (tout aussi emballant) de Robert Lepage [billet]…

Source: Pierre Asselin, Le Soleil, 21 janvier 2009.

L’ex-maire de Québec, Jean-Paul L’Allier, regrette encore de n’avoir pu réaliser son projet d’escalier devant relier Saint-Roch à la haute ville. Pas pour l’escalier en soi, mais pour la place que la France aurait pu occuper, selon lui, dans les Fêtes du 400e.

Jean-Paul L’Allier était invité lundi par la Chaire Fernand-Dumont sur la culture, de l’INRS, à parler du lien entre la culture et le développement du quartier Saint-Roch. Il en a profité pour évoquer la vision qu’il avait de ce développement, et les critiques que ça lui a values à l’occasion.«Le Jardin Saint-Roch m’a valu plusieurs quolibets au fil des années, tout comme l’escalier d’ailleurs. J’étais devenu le spécialiste des escaliers, rappelle-t-il, avec humour. L’argument qu’on me servait à l’époque c’est : on ne peut pas défaire les bretelles, ça coûterait trop cher.»

Pourtant, constate-t-il, ces bretelles sont aujourd’hui disparues, mais elles ont laissé un vide. Pas juste dans le lieu, mais aussi dans les Fêtes du 400e. (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Polymère et béton pour le nouveau Centre de la francophonie et LA FRANCE AUX FÊTES DU 400E: La longue marche entre l’escalier et le Musée.

Source: Geneviève Bouchard, Le Soleil, 13 janvier 2009.

L’héritage de Jean Pelletier en matière d’urbanisme n’est peut-être pas le plus spectaculaire, mais il n’en demeure pas moins important. Certaines de ses réalisations permettent encore à ses successeurs de travailler efficacement au développement de la ville.

«Jean Pelletier était très intéressé par le design urbain, en particulier par l’aménagement des espaces publics, affirme Serge Viau, qui fut directeur de l’urbanisme à la Ville de Québec de 1982 à 1991. Il voulait que les espaces publics soient très conviviaux.» (…)

«Dans toutes les villes, il portait une attention particulière aux espaces publics. Par exemple, la place D’Youville et sa patinoire sont inspirées de la Rockefeller Plaza à New York.»

On doit aussi à Jean Pelletier le premier concept d’une véritable place de la Gare agrémentée d’éléments architecturaux, place qui devait d’ailleurs porter le nom de René Lévesque. (…)

L’urbaniste convient cependant que la question de la revitalisation de Saint-Roch était difficile. «Saint-Roch avait été victime du développement urbain à l’ancienne, de type bulldozer, où l’administration achetait les bâtiments désaffectés des quartiers dévitalisés et les rasait. C’était un grand trou et ça prenait une intervention majeure, un concept fort pour relancer tout ça. Toutefois, un projet comme la Grande Place ne tenait pas compte de la trame urbaine du quartier et de son histoire. La vision de L’Allier était plus en accord avec ces notions.» (…)

Le grand héritage de Jean Pelletier en matière d’urbanisme est peut-être moins spectaculaire que de grands développements architecturaux, mais n’en est pas moins important.

«Dès son élection en 1977, il a mis sur pied un grand processus de révision des plans de zonage de la ville, avec des consultations dans tous les quartiers, raconte Serge Viau. Jusqu’à ce moment, Québec n’avait pas de plan de zonage intégré pour l’ensemble de son territoire.» (…)

La suite. Aussi, entre autres billets: Le maire qui montrait du doigt.

Le projet s’insère sur les terrains d’ExpoCité, près du Centre de foires de Québec et du pavillon de la Jeunesse. Suite à divers réaménagements de ses installations, ExpoCité décide de se doter d’un nouveau bâtiment pour son centre administratif.

Merci à l’équipe de CCM Architectes qui m’a permis de publier cette photo.

Source: Radio-Canada (Québec), 9 décembre 2008.

L’artiste de renommée internationale Robert Lepage prononçait une conférence mardi midi devant quelques centaines de membres et d’invités de la Chambre de Commerce de Québec. Avec pour thème « La culture comme pôle de développement économique », la conférence visait à inviter le milieu des affaires à s’associer autant au milieu culturel qu’au milieu sportif pour développer Québec. (…)

Robert Lepage souhaiterait par ailleurs que Québec soit audacieuse, comme Bilbao en Espagne qui possède des édifices à l’architecture originale qui attirent les visiteurs ou encore comme Édimbourg en Écosse, qui organise des festivals tout au long de l’année. (…)

Selon lui, le projet d’agrandissement du Musée national des beaux-arts et son projet Le Diamant sous les bretelles de l’autoroute Dufferin-Montmorency donneraient un nouvel élan à Québec, en créant un lien entre la basse-ville et la haute-ville. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Un concours pour aménager les bretelles de l’autoroute Dufferin-Montmorency.

En référence indirecte à ce billet portant sur l’ancienne carrière de Beauport, j’ai pensé à ce projet qui a piqué ma curiosité dans l’édition de novembre 2008 de L’actualité! L’ouverture de l’hôtel de 400 chambres est prévu pour 2010.

Source: Olicéo, 3 octobre 2007.

Le cabinet d’architecture anglais Atkin’s a récemment gagné le 1er prix du concours international de design architectural avec un projet délirant, en Chine, près de la ville de Songjiang, un district de Shanghaï, où une carrière profonde et remplie d’eau agrémentée d’une cascade dont le débit est comparable à celui des chutes canadiennes de Montmorency, accueillera un grand hôtel de luxe à la fois portuaire et troglodyte. (…)

La suite.

Source : Gilbert Leduc, Le Soleil, le 22 novembre 2008

Québec) Lorsqu’il levait le voile, le 31 mai 2007, sur La NeuroCité ? le projet sur lequel il planchait loin des feux de la rampe depuis plus de deux ans ? le Dr Michel Maziade veillait à refréner les attentes des observateurs pressés d’assister à la cérémonie de première pelletée de terre dans l’axe de l’avenue D’Estimauville à Québec.

Le président-directeur général de La NeuroCité se chargeait, à l’époque, de rappeler à qui voulait l’entendre que la création d’un complexe privé universitaire et industriel de calibre international sur le neurone, le cerveau et les maladies du cerveau allait se faire par étapes. L’objectif étant d’attirer des investissements de 250 millions $ et de créer 2000 emplois d’ici 2017.

Et cette première pelletée de terre? Le Dr Maziade invitait à la patience. La NeuroCité ne commencerait pas à sortir du sol avant «deux ou trois ans», affirmait-il en mai 2007.

Plus d’un an et quelques mois ont passé depuis l’annonce du projet La NeuroCité. Et comme prévu, pas l’ombre d’un bulldozer dans le paysage. Le Dr Maziade et les membres du conseil d’administration de La NeuroCité ? présidé par l’ancien maire de Québec Jean-Paul L’Allier ? sont retournés loin des feux de la rampe pour continuer à bâtir la future neurotechnopole scientifique.

la suite de cet intéressant article

à consulter aussi ce billet qui remonte à plus d’un an

avec des emplois hautement qualifiés et rénumérés, l’économie de Québec ne ‘sen porterait que mieux ainsi que le rayonnement international que cela pourrait procurer…bref on se croise les doigts pour que ce projet devienne réalité et qu’il n’aboutisse pas la filière du bac à recyclage.

La réglementation en matière d’urbanisme a évidemment une importance cruciale dans le développement de la Ville de Québec. Ce qu’a d’ailleurs rappelé l’ex-maire Jean-Paul L’Allier dans une conférence récemment.

« Ainsi, à compter du lundi 24 novembre, les conseils de quartier sont invités à formuler leurs opinions sur le projet de règlement d’harmonisation et le projet de règlement de leur arrondissement. La population est invitée à participer aux assemblées des conseils de quartier qui se tiendront jusqu’au 19 décembre 2008. » (Communiqué de la Ville de Québec)

L’adoption de la nouvelle réglementation est prévue en mars 2009.

Les détails

On sait que la prolongement de la Promenade fait l’objet de promesses électorales de la part de nos trois grands partis provinciaux…

« Un excellent dossier sur la promenade Samuel-De Champlain est paru récemment sur le fil de presse v2com.biz et pourrait vous intéresser. La promenade y est présentée sous quatre perspectives du design: paysage, design urbain, architecture et design industriel. Les textes sont bien détaillés et les photos qui accompagnent les articles valent la peine d’être vues! » – E. Boucher

À consulter, entre autres billets: Panorama urbain (26): vue du haut de la tour de la promenade Samuel-De Champlain.

Merci à Emeric Boucher pour nous avoir fait découvrir ce site Web (magnifiquement illustré, avec les photos de Marc Cramer) qui rend hommage, entre autres, à nos créateurs!

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 14 novembre 2008.

Un projet de 235 millions $ promet de faire pousser un nouveau quartier résidentiel d’ici six ans au Mesnil, dans Les Rivières. Un consortium de trois entreprises a fait l’acquisition d’un important terrain pour y construire 1155 logements.

Le carrefour giratoire voilà deux ans sur le boulevard La Morille cessera donc d’être une simple curiosité en plein coeur d’un champ. Aménagé dans ce qui semblait être le milieu de nulle part, le rond-point sera appelé à servir de principale porte d’entrée à ce nouveau quartier grand comme la moitié du Vieux-Québec intra-muros. (…)

Les promoteurs se donnent six ans pour ériger 1155 unités d’habitation au nord des Galeries de la Capitale. La Ville souhaitant voir naître un quartier densément peuplé, le secteur n’accueillera pas de maisons unifamiliales. Y seront plutôt érigés des jumelés, des maisons en rangée, des semi-détachés et des immeubles accueillant plusieurs familles. Un calcul rapide permet d’entrevoir une valeur moyenne des logements de 200 000 $.

La vente complétée, la première pelletée de terre ne devrait néanmoins pas survenir avant mai prochain. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Carrefour giratoire à Québec: Une première.